Le bataillon sacré Grec
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Le bataillon sacré Grec
Le 6 avril 1941, l’Allemagne envahit la Grèce avec 680 000 hommes
renforcés par 530 000 Italiens contre 58 000 soldats du Commonwealth et
350 000 Grecs. La chute d’Athènes le 27 avril 1941 entraîne la
capitulation Grecque le 28 avril 1941.Après la capitulation, son
gouvernement s’établit en Egypte accompagnés par des soldats grecs ayant
réussis à s’évader de leur pays. En Egypte résidait alors 200 000
Grecs. La devise de ce régiment est « reviens victorieux ou meurt »,
c’est le troisième escadron sacré dans l’histoire de la Grèce, le
premier remonte à 379 avant Jésus Christ pour combattre les Spartiates à
Thèbes et le deuxième plus récent datant de 1821 pour repousser les
Turcs hors du territoire national.
Un Lieutenant Colonel de l’Armée
de l’Air, G. Alexandris, a suggéré de créer une compagnie dont le
commandant serait le colonel Alkiviadis Bourdaras. Cette unité se
compose de volontaires présent en Egypte, puis renforcés par des
officiers Grecs qui s’étaient envolés vers la Turquie refusés dans un
premier temps puis acceptés dans la compagnie qui se nomme «Compagnie
d’Immortels». C’est le Colonel Antonios Stefanakis qui, en août 1942 qui
est chargé de recruter des officiers des trois Armes, Armée de Terre,
de l’Air et Marine, pour cette unité qui devait devenir une compagnie de
mitrailleuses. Elle est envoyée en Palestine pour y faire sa formation,
elle change de commandant et le colonel Christodoulos et le 15
septembre 1942, le bataillon sacré est né. Mais le colonel ne se
satisfait pas d’avoir une compagnie de mitrailleuses et il cherche un
moyen d’envoyer ses hommes au cœur de la guerre, et pas comme compagnie
de mitrailleuses mais comme compagnie d’élite, ç l’image des précédents
bataillons sacrés. Il décide de rencontrer David Stirling, le chef des
SAS, il en obtient une intégration du bataillon sacré dans le 1er
bataillon SAS le 25 septembre 1942.Il part à Qabrit en Egypte pour y
subir la formation SAS. Tsigantès demanda alors l’incorporation de son
bataillon au sein de la colonne Leclerc, sa requête étant acceptée le 7
février 1943, la colonne Leclerc devint la Force L.
Le 10 mars 1943,
la force L combattit contre un détachement blindé allemand à
Ksar-Rillan en Tunisie pour couvrir le Xe corps d’armée Britannique qui
contournait la ligne Mareth par le Sud, aboutissement d’une opération
visant la capture de Bir Soltan et de Bir Razen qui a eu lieu entre le
23 février et le 10 mars 1943. Ils sont ainsi les premiers à entrer dans
la ville de Gabès, importante stratégiquement car elle possédait un
port et une oasis. Le 29/03, le bataillon sacré est rattaché à la 2è
division d’infanterie Néo-Zélandaise. Le 6 avril, une bataille oppose
les Néo Zélandais aux Allemands à Wadi-Akarit et le 12 avril, elle fait
son entrée à Sousse, à 145 kilomètres au Sud de Tunis. Du 13 au 17 de ce
même mois, elle combat pour s’emparer Enfidaville, 30 kilomètres au
nord de Sousse.
En mai 1943, elle passe dans divers camps de
Palestine et atteint 314hommes et en juillet elle est à Jenin pour un
entraînement parachutiste, l’unité y subit une réorganisation en 5
groupements : le Quartier Général, la Section de Sécurité du QG et les
commandos I, II et III.
Le commando I fut parachuté au dessus de
l’Aegean tandis que les commandos II et III furent envoyés par bateaux
dans le Dodécanèse le 7 février 1944. C’est à partir de Samos que furent
lancés des raids sur les Cyclades dont la visée était la collecte
d’informations, la destruction de postes avancés ainsi que la capture et
le harcèlement des Allemands. Ces commandos ont ainsi libérer certaines
îles qui, pour les allemands, étaient devenues intenables. En avril
1944, l’unité était constitué de 1000 hommes, ce qui renforça la
légitimité politique du gouvernement grec exilé. Papandreou veut garder
le bataillon sacré grec à Athènes car il craint qu’une fois démobilisés,
ses soldats ne rejoignent l’EAM. Il participa à la parade victorieuse
en octobre 1944 à Athènes.
Le bataillon est dissout en Egypte en
Juin 1945 et le 7 Août 1945 a lieu une cérémonie à Athènes, durant
laquelle l’unité reçu la Gold Cross of Valour et la War Cross First
Classe grecques.
Au cours des combats, l’unité a eu 25 tués, 56
blessés, 3 disparus et 29 prisonniers mais ils accomplirent 380 raids,
détruisant 125 navires de ravitaillement, capturant 40000 hommes et en
tuant 4131.
Sources:
http://www.athensnews.gr/articles/13296
... 2008/21911
http://en.wikipedia.org/wiki/Sacred_Ban
... _War_II%29
http://souvenirsas.ifrance.com/Pge%20Sa
... uadron.htm
Bonne courte lecture ;)
et quelques photos ici:
http://www.militaryphotos.net/forums/sh
... %281942%29
renforcés par 530 000 Italiens contre 58 000 soldats du Commonwealth et
350 000 Grecs. La chute d’Athènes le 27 avril 1941 entraîne la
capitulation Grecque le 28 avril 1941.Après la capitulation, son
gouvernement s’établit en Egypte accompagnés par des soldats grecs ayant
réussis à s’évader de leur pays. En Egypte résidait alors 200 000
Grecs. La devise de ce régiment est « reviens victorieux ou meurt »,
c’est le troisième escadron sacré dans l’histoire de la Grèce, le
premier remonte à 379 avant Jésus Christ pour combattre les Spartiates à
Thèbes et le deuxième plus récent datant de 1821 pour repousser les
Turcs hors du territoire national.
Un Lieutenant Colonel de l’Armée
de l’Air, G. Alexandris, a suggéré de créer une compagnie dont le
commandant serait le colonel Alkiviadis Bourdaras. Cette unité se
compose de volontaires présent en Egypte, puis renforcés par des
officiers Grecs qui s’étaient envolés vers la Turquie refusés dans un
premier temps puis acceptés dans la compagnie qui se nomme «Compagnie
d’Immortels». C’est le Colonel Antonios Stefanakis qui, en août 1942 qui
est chargé de recruter des officiers des trois Armes, Armée de Terre,
de l’Air et Marine, pour cette unité qui devait devenir une compagnie de
mitrailleuses. Elle est envoyée en Palestine pour y faire sa formation,
elle change de commandant et le colonel Christodoulos et le 15
septembre 1942, le bataillon sacré est né. Mais le colonel ne se
satisfait pas d’avoir une compagnie de mitrailleuses et il cherche un
moyen d’envoyer ses hommes au cœur de la guerre, et pas comme compagnie
de mitrailleuses mais comme compagnie d’élite, ç l’image des précédents
bataillons sacrés. Il décide de rencontrer David Stirling, le chef des
SAS, il en obtient une intégration du bataillon sacré dans le 1er
bataillon SAS le 25 septembre 1942.Il part à Qabrit en Egypte pour y
subir la formation SAS. Tsigantès demanda alors l’incorporation de son
bataillon au sein de la colonne Leclerc, sa requête étant acceptée le 7
février 1943, la colonne Leclerc devint la Force L.
Le 10 mars 1943,
la force L combattit contre un détachement blindé allemand à
Ksar-Rillan en Tunisie pour couvrir le Xe corps d’armée Britannique qui
contournait la ligne Mareth par le Sud, aboutissement d’une opération
visant la capture de Bir Soltan et de Bir Razen qui a eu lieu entre le
23 février et le 10 mars 1943. Ils sont ainsi les premiers à entrer dans
la ville de Gabès, importante stratégiquement car elle possédait un
port et une oasis. Le 29/03, le bataillon sacré est rattaché à la 2è
division d’infanterie Néo-Zélandaise. Le 6 avril, une bataille oppose
les Néo Zélandais aux Allemands à Wadi-Akarit et le 12 avril, elle fait
son entrée à Sousse, à 145 kilomètres au Sud de Tunis. Du 13 au 17 de ce
même mois, elle combat pour s’emparer Enfidaville, 30 kilomètres au
nord de Sousse.
En mai 1943, elle passe dans divers camps de
Palestine et atteint 314hommes et en juillet elle est à Jenin pour un
entraînement parachutiste, l’unité y subit une réorganisation en 5
groupements : le Quartier Général, la Section de Sécurité du QG et les
commandos I, II et III.
Le commando I fut parachuté au dessus de
l’Aegean tandis que les commandos II et III furent envoyés par bateaux
dans le Dodécanèse le 7 février 1944. C’est à partir de Samos que furent
lancés des raids sur les Cyclades dont la visée était la collecte
d’informations, la destruction de postes avancés ainsi que la capture et
le harcèlement des Allemands. Ces commandos ont ainsi libérer certaines
îles qui, pour les allemands, étaient devenues intenables. En avril
1944, l’unité était constitué de 1000 hommes, ce qui renforça la
légitimité politique du gouvernement grec exilé. Papandreou veut garder
le bataillon sacré grec à Athènes car il craint qu’une fois démobilisés,
ses soldats ne rejoignent l’EAM. Il participa à la parade victorieuse
en octobre 1944 à Athènes.
Le bataillon est dissout en Egypte en
Juin 1945 et le 7 Août 1945 a lieu une cérémonie à Athènes, durant
laquelle l’unité reçu la Gold Cross of Valour et la War Cross First
Classe grecques.
Au cours des combats, l’unité a eu 25 tués, 56
blessés, 3 disparus et 29 prisonniers mais ils accomplirent 380 raids,
détruisant 125 navires de ravitaillement, capturant 40000 hommes et en
tuant 4131.
Sources:
http://www.athensnews.gr/articles/13296
... 2008/21911
http://en.wikipedia.org/wiki/Sacred_Ban
... _War_II%29
http://souvenirsas.ifrance.com/Pge%20Sa
... uadron.htm
Bonne courte lecture ;)
et quelques photos ici:
http://www.militaryphotos.net/forums/sh
... %281942%29
45380- Télétubbé
- Nombre de messages : 67
Age : 31
Localisation : Orléans(45 loiret)
Date d'inscription : 24/05/2008
Re: Le bataillon sacré Grec
Merci bien, 45380. Mais lorsque tu mentionnes la crainte de Papandréou de voir des membres du bataillon sacré rejoindre l'E.A.M. après avoir été démobilisés, qu'est-ce que l'E.A.M. ?
Briselance- Général de Division
- Nombre de messages : 1430
Age : 38
Localisation : France (59)
Date d'inscription : 05/04/2008
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