Le HMS Belfast
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glider82
tayp'
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Le HMS Belfast
Bonjour,
J'ai passé mon après midi d'hier sur le HMS Belfast!
Conçu pour être un navire Amirale, il voit le jour à Belfast au nord de l’Irlande en 1936 et est complété et lancé en mars 1938. Croiseur de la classe "Town"1. Il reçoit son armement le 5 août 1939 et se retrouve rattaché à la base de Scapa Flow dès le déclenchement des hostilités un mois plus tard. Une mine allemande le ramène au port pendant deux ans. En novembre 1942, il reprend du service pour la protection des convois de l’Arctique et la mer du Nord. En décembre 1943, il participe à la chasse au Scharnhorst en compagnie des HMS Norfolk, HMS Jamaica, HMS Duke Of York et HMS Sheffield. Ils parviendront à couler le navire allemand.
Lors de Neptune (partie navale du débarquement) il est chargé de de supporter le débarquement des Anglais et Canadiens à Gold et Juno. Il est dans les premiers navires à arriver et dans les derniers à partir. Il restera en tout 5 semaines (avec un allé retour pour Porsmouth pour se ravitailler) sur les plages du débarquements en ayant tiré (de mémoire) 5000 - 6 000 obus de 6 pouces! Après une courte bataille à Caen, il quitte les combats européens.
Il combat en Corée et en Extrême-Orient. Il est désarmé le 24 août 1963.
Spécifications:
- longueur: 187 mètres
- largeur: 19,3 mètres
- déplacement: 10 000 tonnes
- armement: 12x 15,25 cm; 8x 10cm; 46x 2PDR pompom; 6 tubes torpilles
- avions: 2 Wlarus
- équipage 881 hommes
Médailles qu'il a reçut:
Son armement:
J'ai passé mon après midi d'hier sur le HMS Belfast!
Conçu pour être un navire Amirale, il voit le jour à Belfast au nord de l’Irlande en 1936 et est complété et lancé en mars 1938. Croiseur de la classe "Town"1. Il reçoit son armement le 5 août 1939 et se retrouve rattaché à la base de Scapa Flow dès le déclenchement des hostilités un mois plus tard. Une mine allemande le ramène au port pendant deux ans. En novembre 1942, il reprend du service pour la protection des convois de l’Arctique et la mer du Nord. En décembre 1943, il participe à la chasse au Scharnhorst en compagnie des HMS Norfolk, HMS Jamaica, HMS Duke Of York et HMS Sheffield. Ils parviendront à couler le navire allemand.
Lors de Neptune (partie navale du débarquement) il est chargé de de supporter le débarquement des Anglais et Canadiens à Gold et Juno. Il est dans les premiers navires à arriver et dans les derniers à partir. Il restera en tout 5 semaines (avec un allé retour pour Porsmouth pour se ravitailler) sur les plages du débarquements en ayant tiré (de mémoire) 5000 - 6 000 obus de 6 pouces! Après une courte bataille à Caen, il quitte les combats européens.
Il combat en Corée et en Extrême-Orient. Il est désarmé le 24 août 1963.
Spécifications:
- longueur: 187 mètres
- largeur: 19,3 mètres
- déplacement: 10 000 tonnes
- armement: 12x 15,25 cm; 8x 10cm; 46x 2PDR pompom; 6 tubes torpilles
- avions: 2 Wlarus
- équipage 881 hommes
Médailles qu'il a reçut:
Son armement:
Dernière édition par tayptayp le 6/4/2008, 13:17, édité 1 fois
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tayp'- Police militaire (Modérateur)
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Re: Le HMS Belfast
La salle des moteurs:
(pour Bigb tu ne pourras pas y aller, c'est étroit!! ;) )
Le musée est très bien fait. De nombreuses scènes de la vie quotidienne sont reconstituées:
Chirurgien
Nourriture...
Servie du son (s'occupant des communications dans le bateau et de mettre de la musique, très important!)
Oratoire
La poste
Menuiserie
sources:
- photos personnelles
- http://www.2iemeguerre.com/navires/hmsbelfast.htm
- http://fr.wikipedia.org/wiki/HMS_Belfast
- "Imperial War Museum, HMS BELFAST"
(pour Bigb tu ne pourras pas y aller, c'est étroit!! ;) )
Le musée est très bien fait. De nombreuses scènes de la vie quotidienne sont reconstituées:
Chirurgien
Nourriture...
Servie du son (s'occupant des communications dans le bateau et de mettre de la musique, très important!)
Oratoire
La poste
Menuiserie
sources:
- photos personnelles
- http://www.2iemeguerre.com/navires/hmsbelfast.htm
- http://fr.wikipedia.org/wiki/HMS_Belfast
- "Imperial War Museum, HMS BELFAST"
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tayp'- Police militaire (Modérateur)
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Re: Le HMS Belfast
Aaaaaaaaahhh ! Je suis content que les anglais l'ai conservés celui la !
Il en a vu dans l'Arctique .......
Il en a vu dans l'Arctique .......
Invité- Invité
Re: Le HMS Belfast
Quelques photos originales:
sources:
- "Imperial War Museum HMS BELFAST"
sources:
- "Imperial War Museum HMS BELFAST"
Dernière édition par tayptayp le 11/4/2008, 20:40, édité 1 fois
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tayp'- Police militaire (Modérateur)
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Re: Le HMS Belfast
Je l'ai visité il y a 25 ans et j'en garde toujours un super souvenir!
Phil642- Général (Administrateur)
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Re: Le HMS Belfast
Il est vraiment bien fait! Juste les explications audio qui sont de temps en temps un peu longue et que je me suis perdu 36 fois!! A part ça c'est top!
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tayp'- Police militaire (Modérateur)
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Re: Le HMS Belfast
Il me semble que je l'ai vu, mais il y a longtemps ... th ...
Sinon je me rapelle d'un petit bâtiment près du "Victory" et du "Warroir" à Plymouth ...
merci pour les photos Tayp' ...
Sinon je me rapelle d'un petit bâtiment près du "Victory" et du "Warroir" à Plymouth ...
merci pour les photos Tayp' ...
Re: Le HMS Belfast
Il faut juste ajouter au splendides commentaire et photos de Tayp que le Belfast a eu un sister-ship du nom d'Edhimburg. Ce bâtiment a eu la charge de transporter l'or soviétique (équivalent plus de 100 millions d'euros) pour le mettre à l'abri des nazis en en mai 1942.
Seulement dès que les marins du bâtiment voient arriver les caisses marquées de rouge écarlate, ils se mettent à parler de "l'or soviétique ensanglanté" (l'or provient de nombreuses familles dépouillées et assassinées pendant la révolution). Tous les marins sont extrèmement superstitieux, mais ils ne savent pas encore à quel point ils ont raison : le transport de cet or là leur coûtera quelques centaines de vie...
Après chargé sa cargaison, l'Edimbrugh appareille et en dépit se sa protection il est rapidement pris en chasse dans la mer de Barents par des navires de la Kriegsmarine. Si au départ de la "bataille" les choses se passent à peu près bien pour la Royal Navy, en fin de compte l'Edimburgh se prend une torpille à la poupe et rapidement, les uns après les autres, les compartiments sont submergés par l'eau glaciale.
Arrive alors l'impensable, le navire doit être évacué, car il flotte avec peine, et comme le gouvernail et sa commande sont endommagés, il n'est même plus question de rentrer à faible vitesse à Scapa Flow ou dans un port britannique pour s'abriter.
Le bâtiment est sabordé non sans avoir effectué plusieurs tentatives, ce qui fait dire aux officiers qu'ils n'ont vraiment pas eu de chance : la torpille allemande a touché l'endroit le moins bien blindé... Plusieurs essais sont faits pour couler définitivement le bâtiment qui finira par céder sous l'obstination des marins britanniques.
L'histoire pourrait s'arrêter ici si un anglais assez spécial n'était pas intervenu une quarantaine d'années plus tard. Il s'appelle Keith Jessop et outre manche il est très connu pour avoir bati son propre business : la récupération de métaux sur les épaves de bateaux, en utilisant explosifs, cables et treuils. Si au départ son affaire ne marche pas terrible -à peine de quoi nourrir sa famille il est obligé de prendre un deuxième travail pour joindre les deux bouts-, rapidement il achète les cartes marines mentionnant la location des épaves les plus intéressantes et commence à se faire une "paire" en or.
Mi plongeur professionnel mi rat de bibliothèque, il finit par apprendre aux alentours des années 1970 l'histoire de l'Edimburgh et de sa cargaison d'or. Le hic est que l'épave se situe en pleines eaux territoriales soviétiques et qu'on est pas franchement en pleine période de détente, même si la fin de la guerre froide commence à se préciser. Il en faudrait plus que ça à Jessop pour se décourager et après fait le siège de l'ambassade soviétique à Londres, il finit par obtenir ce qu'il veut : la concession et le droit de récupérer l'or. Seulement ça ne va pas se faire comme ça, parce qu'il lui faudra une équipe de plongeurs, plusieurs bâtiments, deux cloches de plongée, de l'équipement de plongée de saturation avec emploi de gaz spéciaux (mélange d'helium et d'oxygène pour éviter la narcose) tout un tas de trucs qui vont lui coûter la peau des fesses. Mais l'obstination paye : la cargaison est localisée dans la "bomb room" (en fait une pièce spéciale dans laquelle sont à l'origine stockées les charges de cordite qui sont logées dans le canon derrière les obus), recouverte de mazout solidifié... qu'il remonte une par une, soit 431 barres d'or à la profondeur de 245 mètres.
Et c'est de cette manière qu'en octobre 1981 Jessop devint officiellement millionnaire.
Seulement dès que les marins du bâtiment voient arriver les caisses marquées de rouge écarlate, ils se mettent à parler de "l'or soviétique ensanglanté" (l'or provient de nombreuses familles dépouillées et assassinées pendant la révolution). Tous les marins sont extrèmement superstitieux, mais ils ne savent pas encore à quel point ils ont raison : le transport de cet or là leur coûtera quelques centaines de vie...
Après chargé sa cargaison, l'Edimbrugh appareille et en dépit se sa protection il est rapidement pris en chasse dans la mer de Barents par des navires de la Kriegsmarine. Si au départ de la "bataille" les choses se passent à peu près bien pour la Royal Navy, en fin de compte l'Edimburgh se prend une torpille à la poupe et rapidement, les uns après les autres, les compartiments sont submergés par l'eau glaciale.
Arrive alors l'impensable, le navire doit être évacué, car il flotte avec peine, et comme le gouvernail et sa commande sont endommagés, il n'est même plus question de rentrer à faible vitesse à Scapa Flow ou dans un port britannique pour s'abriter.
Le bâtiment est sabordé non sans avoir effectué plusieurs tentatives, ce qui fait dire aux officiers qu'ils n'ont vraiment pas eu de chance : la torpille allemande a touché l'endroit le moins bien blindé... Plusieurs essais sont faits pour couler définitivement le bâtiment qui finira par céder sous l'obstination des marins britanniques.
L'histoire pourrait s'arrêter ici si un anglais assez spécial n'était pas intervenu une quarantaine d'années plus tard. Il s'appelle Keith Jessop et outre manche il est très connu pour avoir bati son propre business : la récupération de métaux sur les épaves de bateaux, en utilisant explosifs, cables et treuils. Si au départ son affaire ne marche pas terrible -à peine de quoi nourrir sa famille il est obligé de prendre un deuxième travail pour joindre les deux bouts-, rapidement il achète les cartes marines mentionnant la location des épaves les plus intéressantes et commence à se faire une "paire" en or.
Mi plongeur professionnel mi rat de bibliothèque, il finit par apprendre aux alentours des années 1970 l'histoire de l'Edimburgh et de sa cargaison d'or. Le hic est que l'épave se situe en pleines eaux territoriales soviétiques et qu'on est pas franchement en pleine période de détente, même si la fin de la guerre froide commence à se préciser. Il en faudrait plus que ça à Jessop pour se décourager et après fait le siège de l'ambassade soviétique à Londres, il finit par obtenir ce qu'il veut : la concession et le droit de récupérer l'or. Seulement ça ne va pas se faire comme ça, parce qu'il lui faudra une équipe de plongeurs, plusieurs bâtiments, deux cloches de plongée, de l'équipement de plongée de saturation avec emploi de gaz spéciaux (mélange d'helium et d'oxygène pour éviter la narcose) tout un tas de trucs qui vont lui coûter la peau des fesses. Mais l'obstination paye : la cargaison est localisée dans la "bomb room" (en fait une pièce spéciale dans laquelle sont à l'origine stockées les charges de cordite qui sont logées dans le canon derrière les obus), recouverte de mazout solidifié... qu'il remonte une par une, soit 431 barres d'or à la profondeur de 245 mètres.
Et c'est de cette manière qu'en octobre 1981 Jessop devint officiellement millionnaire.
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Patrie, Courage, Foi. Regarde Saint Michel et saute rassuré.
Wenn de net wellcht metkommen, los es stehn !
Membre du club des survivants du péril thaïlandais, du canon de 88 sulfateur de l'infâme colonel Olrik (rebus: oui russe, non russe, liquide, vomi)
Membre du service de protection de Sa Majesté Impériale, la bien touffue et heureuse nordique.
Ming- Général (Administrateur)
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tayp'- Police militaire (Modérateur)
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Re: Le HMS Belfast
bon voilà, je suis le nouveau(me traiter pas comme grosse baleine quand il se fait détruire pas hartman ) mais bon, je voulais savoir à quoi s'occuper les marins dans ce destroyer.
merci d'avance
merci d'avance
albarn- Soldat 1ère classe
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