Résistance : "Die Weisse Rose"
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Résistance : "Die Weisse Rose"
Die Weisse Rose, la rose blanche:
Le groupe de résistance La Rose Blanche fut fondé au printemps 1942, à l'université de Munich, par Hans Scholl et Alexander Schmorell.
Les jeunes étudiants refusaient d'accepter le totalitarisme dans lequel avait sombré l'Allemagne, et voulaient sauvegarder leur indépendance d'esprit face au "nihilisme intellectuel" que représentait le nazisme. Ils parlèrent de la situation politique avec Kurt Huber, professeur à l'université de Munich, réputé pour ses cours de philosophie qui impressionnaient et influençaient beaucoup les étudiants. Kurt Huber les encouragea à résister et devint le mentor de la Rose Blanche.
Révoltés par la dictature hitlérienne et les souffrances causées par la guerre, les étudiants se décidèrent à agir pendant l'été 1942. Hans Scholl et Alexander Schmorell rédigèrent les quatre premiers tracts ; ils les envoyèrent par la poste de la fin du mois de juin à la mi-juillet à des destinataires soigneusement choisis à Munich, principalement des intellectuels. Les étudiants se référèrent dans leurs tracts à d'éminents penseurs et écrivains comme Schiller, Goethe, Novalis, mais aussi Lao Tseu, Aristote, et citèrent également la Bible. Les destinataires de ces tracts, pour la plupart écrivains, professeurs d'université, directeurs d'établissements scolaires, libraires et médecins de Munich et de ses environs, étaient censés reproduire les tracts et les envoyer au plus grand nombre possible de gens.
En juillet 1942, Hans Scholl, Alexander Schmorell et Willi Graf furent incorporés dans la Wehrmacht en tant qu'étudiants en médecine, pour servir comme infirmiers au front de l'Est ; ils furent envoyés en URSS pour trois mois. De retour en Allemagne, ils prirent contact avec d'autres groupes de résistance. Hans Scholl et Alexander Schmorell se mirent ainsi en relation avec Falk Harnack, le frère de Arvid Harnack, l'un des dirigeants de l'organisation Harnack-Schulze-Boysen. Pendant l'hiver 1942-1943, lorsque la bataille de Stalingrad atteignit son paroxysme, les étudiants rédigèrent avec leur professeur Kurt Huber le cinquième tract de la Rose Blanche. Des milliers d'exemplaires furent imprimés et distribués non seulement à Munich, mais aussi à Augsbourg, Francfort, Stuttgart, Salzburg, Linz et Vienne.
Les étudiants écrivirent sur les murs des slogans pacifistes et antifascistes, collectèrent du pain pour des détenus de camps de concentrations et s'occupèrent de leurs familles. Les actions de la Rose Blanche furent prises en exemple à partir de janvier 1943 par des intellectuels du sud de l'Allemagne et de Berlin. Leurs tracts furent également recopiés et distribués à Hambourg par un groupe de jeunes gens en contact avec la Rose Blanche, qui s'était constitué autour de Hans Konrad Leipelt, étudiant en chimie. En février 1943, après la défaite de Stalingrad, Kurt Huber rédigea le sixième tract. Il fut imprimé à plus de 2 000 exemplaires, distribué et envoyé par la poste. Le 18 février 1943, Hans Scholl et sa sœur Sophie lancèrent des centaines de tracts dans la cour intérieure de l'université de Munich ; le concierge les arrêta et les livra à la Gestapo. Ils furent condamnés à mort, car leurs appels au ressaisissement éthique des consciences allemandes fut considéré par les nazis comme un crime politique majeur. Le réseau de Hambourg fut lui aussi démantelé par la Gestapo à l'automne 1943. Hans et Sophie Scholl, ainsi que Christoph Probst, un autre membre du groupe, furent guillotinés le jour même de leur condamnation ; d'autres résistants, Alexander Schmorell, Willi Graf et le Professeur Kurt Huber furent exécutés quelques mois plus tard. Dix autres membres de la Rose Blanche furent assassinés les années suivantes, dont huit à Hambourg. 80 personnes furent arrêtées dans le sud de l'Allemagne, et 50 personnes dans la région de Hambourg ; elles furent condamnées à des peines de prison allant jusqu'à cinq ans, pour avoir été en contact avec la Rose Blanche.
Alexander Schmorell et Hans Sholl
Sophie Sholl et Kurt Huber
Christoph Probst et Willi Graf
source: http://resistanceallemande.online.fr/
Voila l'histoire de ces allemands Libre prets à sacrifier leurs vies (tout comme les Résistants Français) pour le bien de leur pays
J'éspère vous avoir interressé et vous en avoir appris un peu plus sur la
Résistance allemande
Le groupe de résistance La Rose Blanche fut fondé au printemps 1942, à l'université de Munich, par Hans Scholl et Alexander Schmorell.
Les jeunes étudiants refusaient d'accepter le totalitarisme dans lequel avait sombré l'Allemagne, et voulaient sauvegarder leur indépendance d'esprit face au "nihilisme intellectuel" que représentait le nazisme. Ils parlèrent de la situation politique avec Kurt Huber, professeur à l'université de Munich, réputé pour ses cours de philosophie qui impressionnaient et influençaient beaucoup les étudiants. Kurt Huber les encouragea à résister et devint le mentor de la Rose Blanche.
Révoltés par la dictature hitlérienne et les souffrances causées par la guerre, les étudiants se décidèrent à agir pendant l'été 1942. Hans Scholl et Alexander Schmorell rédigèrent les quatre premiers tracts ; ils les envoyèrent par la poste de la fin du mois de juin à la mi-juillet à des destinataires soigneusement choisis à Munich, principalement des intellectuels. Les étudiants se référèrent dans leurs tracts à d'éminents penseurs et écrivains comme Schiller, Goethe, Novalis, mais aussi Lao Tseu, Aristote, et citèrent également la Bible. Les destinataires de ces tracts, pour la plupart écrivains, professeurs d'université, directeurs d'établissements scolaires, libraires et médecins de Munich et de ses environs, étaient censés reproduire les tracts et les envoyer au plus grand nombre possible de gens.
En juillet 1942, Hans Scholl, Alexander Schmorell et Willi Graf furent incorporés dans la Wehrmacht en tant qu'étudiants en médecine, pour servir comme infirmiers au front de l'Est ; ils furent envoyés en URSS pour trois mois. De retour en Allemagne, ils prirent contact avec d'autres groupes de résistance. Hans Scholl et Alexander Schmorell se mirent ainsi en relation avec Falk Harnack, le frère de Arvid Harnack, l'un des dirigeants de l'organisation Harnack-Schulze-Boysen. Pendant l'hiver 1942-1943, lorsque la bataille de Stalingrad atteignit son paroxysme, les étudiants rédigèrent avec leur professeur Kurt Huber le cinquième tract de la Rose Blanche. Des milliers d'exemplaires furent imprimés et distribués non seulement à Munich, mais aussi à Augsbourg, Francfort, Stuttgart, Salzburg, Linz et Vienne.
Les étudiants écrivirent sur les murs des slogans pacifistes et antifascistes, collectèrent du pain pour des détenus de camps de concentrations et s'occupèrent de leurs familles. Les actions de la Rose Blanche furent prises en exemple à partir de janvier 1943 par des intellectuels du sud de l'Allemagne et de Berlin. Leurs tracts furent également recopiés et distribués à Hambourg par un groupe de jeunes gens en contact avec la Rose Blanche, qui s'était constitué autour de Hans Konrad Leipelt, étudiant en chimie. En février 1943, après la défaite de Stalingrad, Kurt Huber rédigea le sixième tract. Il fut imprimé à plus de 2 000 exemplaires, distribué et envoyé par la poste. Le 18 février 1943, Hans Scholl et sa sœur Sophie lancèrent des centaines de tracts dans la cour intérieure de l'université de Munich ; le concierge les arrêta et les livra à la Gestapo. Ils furent condamnés à mort, car leurs appels au ressaisissement éthique des consciences allemandes fut considéré par les nazis comme un crime politique majeur. Le réseau de Hambourg fut lui aussi démantelé par la Gestapo à l'automne 1943. Hans et Sophie Scholl, ainsi que Christoph Probst, un autre membre du groupe, furent guillotinés le jour même de leur condamnation ; d'autres résistants, Alexander Schmorell, Willi Graf et le Professeur Kurt Huber furent exécutés quelques mois plus tard. Dix autres membres de la Rose Blanche furent assassinés les années suivantes, dont huit à Hambourg. 80 personnes furent arrêtées dans le sud de l'Allemagne, et 50 personnes dans la région de Hambourg ; elles furent condamnées à des peines de prison allant jusqu'à cinq ans, pour avoir été en contact avec la Rose Blanche.
Alexander Schmorell et Hans Sholl
Sophie Sholl et Kurt Huber
Christoph Probst et Willi Graf
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Voila l'histoire de ces allemands Libre prets à sacrifier leurs vies (tout comme les Résistants Français) pour le bien de leur pays
J'éspère vous avoir interressé et vous en avoir appris un peu plus sur la
Résistance allemande
Dernière édition par le 11/11/2006, 12:41, édité 2 fois
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Re: Résistance : "Die Weisse Rose"
Helas non, pas tout le monde, les gens qui ne connaissent pas bien la SGM, pensent que les allemands étaient tous nazis (c'est une generalité), d'ailleurs aujourd'hui encore et pour beaucoup de gens, les allemands sont des antisémites, il faut enlever ce cliché de la tête des gens.
Par contre les gens comme toi et moi qui s'interessent à ce sujet, savent bien que ce cliché et faux et totalement stupide (et encore...)
Par contre les gens comme toi et moi qui s'interessent à ce sujet, savent bien que ce cliché et faux et totalement stupide (et encore...)
Dernière édition par le 11/11/2006, 12:43, édité 1 fois
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Re: Résistance : "Die Weisse Rose"
Oui tu a raison, en arts plastique on doit dessiner des personnes alors moi et mon ami dessinons des soldats de la wermatch. plus tard il ne voulais plus car il disais '' Je ne veut pas dessiner des soldats NAZIS''
Moi je me suis dit "quel C**" j'aime pas dire que les soldats son Nazis car c'est tout a fait FAUX alors je lui ais tout expliqué.
Mais quand on parle SGM a quelqu'un qui ne connais pas ca il pense tout de suite aux Nazis et c'est un peut décevant que les gens croient ça ...
Moi je me suis dit "quel C**" j'aime pas dire que les soldats son Nazis car c'est tout a fait FAUX alors je lui ais tout expliqué.
Mais quand on parle SGM a quelqu'un qui ne connais pas ca il pense tout de suite aux Nazis et c'est un peut décevant que les gens croient ça ...
Re: Résistance : "Die Weisse Rose"
stroumfettes ont apprecié ce livre, très interressant, et très passionnant! on le lirais bien une deuxième fois, mai nous sommes en manque de temps! donc on vous le recommande de le lire une foi au moins!
stroumf26- Soldat 1ère classe
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Re: Résistance : "Die Weisse Rose"
Euh oui moi aussi, je lui serait grès...
Par contre j'ai cru comprendre qu'il y avait un livre sur la rose blanche, je ne connais pas mais ça m'interesse alors si quelqu'un en sait un peu plus...
Par contre j'ai cru comprendre qu'il y avait un livre sur la rose blanche, je ne connais pas mais ça m'interesse alors si quelqu'un en sait un peu plus...
Dernière édition par le 11/11/2006, 12:44, édité 1 fois
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Re: Résistance : "Die Weisse Rose"
Pour votre gouverne, depuis un mois est sorti le film Sophie Scholl je l'ai vu à l'affiche uniquemment dans les ciné Utopia mais j'aiu pas encore eu le temps de le visionner. Les critiques sont unanimes pour dire qu'il est excellent.
Panzer5- Général de Division
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Date d'inscription : 29/08/2005
Re: Résistance : "Die Weisse Rose"
Et bien excuse moi, je n'était pas au courant, merci pour l'info
Il faut absolument que je le voie
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La Rose blanche (en allemand Die Weiße Rose)
La Rose blanche (en allemand Die Weiße Rose) est le nom d'un groupe de résistants allemands pendant la seconde guerre mondiale
Le 22 février 1943, trois étudiants allemands d'une vingtaine d'années sont guillotinés dans la prison de Stadelheim, près de Munich. Leur crime est d'avoir dénoncé le nazisme dans le cadre d'un mouvement clandestin, «La Rose blanche» (Die Weiße Rose en allemand).
Comment, de juin 1942 à février 1943 une poignée de jeunes étudiants chrétiens ont-ils pu défendre les valeurs démocratiques au prix de leur vie ? Comment ont-ils pu diffuser sous le manteau six tracts incendiaires tout en écrivant le soir des slogans pacifistes et antinazis sur les murs de Munich ?
Sophie et son frère HansEn juin 1942, aidé par Traute Lafrenz, une amie de Hans, le petit groupe décide d'appeler les étudiants de Munich à la résistance contre le régime nazi, véritable «dictature du mal». Sophie se garde d'informer de ses actions son fiancé, un soldat engagé sur le front de l'Est.
La rose s'épanouitEn moins de quinze jours, les jeunes gens rédigent et diffusent 4 tracts, signés «La Rose blanche» (Die Weiße Rose). Imprimés dans l'atelier de Munich mis à leur disposition par l'écrivain catholique Théodore Haecker, ils sont diffusés de la main à la main, déposés chez des restaurateurs de la ville ou adressés par la poste à des intellectuels non-engagés, des écrivains, des professeurs d'université, des directeurs d'établissements scolaires, des libraires ou des médecins soigneusement choisis.
Les tracts font référence à d'éminents penseurs (Schiller, Goethe, Novalis, Lao Tseu, Aristote) et citent parfois la Bible. Leurs lecteurs sont invités à participer à une «chaîne de résistance de la pensée» en les reproduisant et en les envoyant à leur tour au plus grand nombre possible de gens.
Willi Graf est enrôlé dans l'armée en juillet 1942 et découvre à cette occasion nombre d'atrocités. Quant à Hans Scholl et Alexander Schmorell, incorporés comme maréchal des logis dans la Wehrmacht en tant qu'étudiants en médecine, ils passent trois mois sur le front russe et constatent avec effroi l'horreur des traitements infligés aux juifs, aux populations locales et aux prisonniers soviétiques.
A partir de novembre 1942, les résistants de La Rose Blanche bénéficient du soutien de leur professeur Kurt Huber (49 ans, catholique convaincu) de l'université de Munich, qui devient leur mentor. Ils impriment et diffusent leurs tracts à des milliers d'exemplaires dans les universités allemandes et autrichiennes d'Augsbourg, Francfort, Graf, Hambourg, Linz, Salzburg, Sarrebruck, Stuttgart, Vienne et même de Berlin !
Le petit groupe collecte en même temps du pain pour les détenus de camps de concentration et s'occupe de leurs familles. Il est toutefois déçu par le peu d'écho de ses initiatives au sein de la population étudiante.
Un cinquième tract intitulé «Tract du mouvement de résistance en Allemagne» est distribué à plusieurs milliers d'exemplaires dans les rues, sur les voitures en stationnement et les bancs de la gare centrale de Munich ! Plus fort encore, en février 1943, Hans Scholl et Alexander Schmorell écrivent la nuit des slogans sur les murs du quartier universitaire : «Liberté ! Hitler massacreur des masses ! A bas Hitler !...»
Imprimé à plus de 2.000 exemplaires, distribué et envoyé par la poste, le sixième et dernier tract commente la défaite de Stalingrad, condamne les méthodes nazies et invite la jeunesse du pays à se mobiliser. Comme quelques centaines de ces tracts n'ont pu être expédiés, Hans Scholl décide de les diffuser dans l'Université de médecine.
Malheureusement, le matin du 18 février 1943, Hans et sa soeur Sophie sont aperçus par le concierge de l'université en train de jeter un paquet de tracts du haut du deuxième étage donnant sur le hall. Ils sont aussitôt arrêtés avec leurs amis, livrés à la Gestapo (la police politique) et emprisonnés à Stadelheim.
Un procès expéditifLe 22 février 1943, après une rapide instruction, le Tribunal du peuple chargé des «crimes politiques» se réunit pour un procès expéditif de trois heures. Il est présidé par Roland Freisler, venu exprès de Berlin. Cet ancien communiste est l'un des chefs nazis les plus brutaux qui soient. Sophie Scholl, qui a eu une jambe brisée au cours de son «interrogatoire » par la Gestapo et comparaît sur des béquilles, lui fait face avec un courage inébranlable.
Freisler prononce lui-même la condamnation à mort pour trahison de Hans Scholl, de sa soeur et de leur ami Christoph Probst - baptisé quelques heures avant son exécution par un prêtre de la prison.
Sophie et Hans sont exécutés par les fonctionnaires de la prison de Stadelheim après avoir revu une dernière fois leurs parents, Robert et Magdalene Scholl. Hans Scholl s'écrie «Vive la Liberté!» avant de mourir sur la guillotine (cet instrument a été importé de France au XIXe siècle). Depuis, les trois jeunes martyrs reposent les uns à côté des autres dans le cimetière voisin de la forêt de Perlach.
Quelques mois plus tard, un second procès frappe quatorze accusés pris dans la même vague d'arrestations : le professeur Kurt Huber, Alexander Schmorell et son camarade Willi Graf sont condamnés à mort. A l'automne 1943, le réseau de Hambourg est lui aussi démantelé par la Gestapo.
Dix autres membres de la Rose Blanche - amis des Scholl, jeunes étudiants des universités d'Ulm et de Sarrebruck, ou sympathisants actifs comme Eugen Grimminger qui les avait aidés financièrement - sont envoyés en camp de concentration où ils paieront aussi de leur vie leur participation aux activités du mouvement.
Malgré son caractère confidentiel, la Rose Blanche bénéficie d'une notoriété nationale et même mondiale. Le 27 juin 1943, parlant de «la naissance d'une foi nouvelle, celle de l'honneur et de la liberté».
Le 22 février 1943, trois étudiants allemands d'une vingtaine d'années sont guillotinés dans la prison de Stadelheim, près de Munich. Leur crime est d'avoir dénoncé le nazisme dans le cadre d'un mouvement clandestin, «La Rose blanche» (Die Weiße Rose en allemand).
Comment, de juin 1942 à février 1943 une poignée de jeunes étudiants chrétiens ont-ils pu défendre les valeurs démocratiques au prix de leur vie ? Comment ont-ils pu diffuser sous le manteau six tracts incendiaires tout en écrivant le soir des slogans pacifistes et antinazis sur les murs de Munich ?
Sophie et son frère HansEn juin 1942, aidé par Traute Lafrenz, une amie de Hans, le petit groupe décide d'appeler les étudiants de Munich à la résistance contre le régime nazi, véritable «dictature du mal». Sophie se garde d'informer de ses actions son fiancé, un soldat engagé sur le front de l'Est.
La rose s'épanouitEn moins de quinze jours, les jeunes gens rédigent et diffusent 4 tracts, signés «La Rose blanche» (Die Weiße Rose). Imprimés dans l'atelier de Munich mis à leur disposition par l'écrivain catholique Théodore Haecker, ils sont diffusés de la main à la main, déposés chez des restaurateurs de la ville ou adressés par la poste à des intellectuels non-engagés, des écrivains, des professeurs d'université, des directeurs d'établissements scolaires, des libraires ou des médecins soigneusement choisis.
Les tracts font référence à d'éminents penseurs (Schiller, Goethe, Novalis, Lao Tseu, Aristote) et citent parfois la Bible. Leurs lecteurs sont invités à participer à une «chaîne de résistance de la pensée» en les reproduisant et en les envoyant à leur tour au plus grand nombre possible de gens.
Willi Graf est enrôlé dans l'armée en juillet 1942 et découvre à cette occasion nombre d'atrocités. Quant à Hans Scholl et Alexander Schmorell, incorporés comme maréchal des logis dans la Wehrmacht en tant qu'étudiants en médecine, ils passent trois mois sur le front russe et constatent avec effroi l'horreur des traitements infligés aux juifs, aux populations locales et aux prisonniers soviétiques.
A partir de novembre 1942, les résistants de La Rose Blanche bénéficient du soutien de leur professeur Kurt Huber (49 ans, catholique convaincu) de l'université de Munich, qui devient leur mentor. Ils impriment et diffusent leurs tracts à des milliers d'exemplaires dans les universités allemandes et autrichiennes d'Augsbourg, Francfort, Graf, Hambourg, Linz, Salzburg, Sarrebruck, Stuttgart, Vienne et même de Berlin !
Le petit groupe collecte en même temps du pain pour les détenus de camps de concentration et s'occupe de leurs familles. Il est toutefois déçu par le peu d'écho de ses initiatives au sein de la population étudiante.
Un cinquième tract intitulé «Tract du mouvement de résistance en Allemagne» est distribué à plusieurs milliers d'exemplaires dans les rues, sur les voitures en stationnement et les bancs de la gare centrale de Munich ! Plus fort encore, en février 1943, Hans Scholl et Alexander Schmorell écrivent la nuit des slogans sur les murs du quartier universitaire : «Liberté ! Hitler massacreur des masses ! A bas Hitler !...»
Imprimé à plus de 2.000 exemplaires, distribué et envoyé par la poste, le sixième et dernier tract commente la défaite de Stalingrad, condamne les méthodes nazies et invite la jeunesse du pays à se mobiliser. Comme quelques centaines de ces tracts n'ont pu être expédiés, Hans Scholl décide de les diffuser dans l'Université de médecine.
Malheureusement, le matin du 18 février 1943, Hans et sa soeur Sophie sont aperçus par le concierge de l'université en train de jeter un paquet de tracts du haut du deuxième étage donnant sur le hall. Ils sont aussitôt arrêtés avec leurs amis, livrés à la Gestapo (la police politique) et emprisonnés à Stadelheim.
Un procès expéditifLe 22 février 1943, après une rapide instruction, le Tribunal du peuple chargé des «crimes politiques» se réunit pour un procès expéditif de trois heures. Il est présidé par Roland Freisler, venu exprès de Berlin. Cet ancien communiste est l'un des chefs nazis les plus brutaux qui soient. Sophie Scholl, qui a eu une jambe brisée au cours de son «interrogatoire » par la Gestapo et comparaît sur des béquilles, lui fait face avec un courage inébranlable.
Freisler prononce lui-même la condamnation à mort pour trahison de Hans Scholl, de sa soeur et de leur ami Christoph Probst - baptisé quelques heures avant son exécution par un prêtre de la prison.
Sophie et Hans sont exécutés par les fonctionnaires de la prison de Stadelheim après avoir revu une dernière fois leurs parents, Robert et Magdalene Scholl. Hans Scholl s'écrie «Vive la Liberté!» avant de mourir sur la guillotine (cet instrument a été importé de France au XIXe siècle). Depuis, les trois jeunes martyrs reposent les uns à côté des autres dans le cimetière voisin de la forêt de Perlach.
Quelques mois plus tard, un second procès frappe quatorze accusés pris dans la même vague d'arrestations : le professeur Kurt Huber, Alexander Schmorell et son camarade Willi Graf sont condamnés à mort. A l'automne 1943, le réseau de Hambourg est lui aussi démantelé par la Gestapo.
Dix autres membres de la Rose Blanche - amis des Scholl, jeunes étudiants des universités d'Ulm et de Sarrebruck, ou sympathisants actifs comme Eugen Grimminger qui les avait aidés financièrement - sont envoyés en camp de concentration où ils paieront aussi de leur vie leur participation aux activités du mouvement.
Malgré son caractère confidentiel, la Rose Blanche bénéficie d'une notoriété nationale et même mondiale. Le 27 juin 1943, parlant de «la naissance d'une foi nouvelle, celle de l'honneur et de la liberté».
karol- Adjudant-chef
- Nombre de messages : 106
Date d'inscription : 31/03/2007
Re: Résistance : "Die Weisse Rose"
Merci karol pour ce post interessant.
Peux tu nous citer tes sources?
JP
Peux tu nous citer tes sources?
JP
Invité- Invité
Re: Résistance : "Die Weisse Rose"
salut Joseph,
voilà les sources
fr.wikipedia.org/wiki/La_Rose_blanche -
voilà les sources
fr.wikipedia.org/wiki/La_Rose_blanche -
karol- Adjudant-chef
- Nombre de messages : 106
Date d'inscription : 31/03/2007
Re: Résistance : "Die Weisse Rose"
Les membres de la roase blanche
de gauche à droite
Hans Konrad
Leipelt
1921-1945
Karl Ludwig
Schneider
*1919, libéré le 12 avril 1945
à Stenda
Traute Lafrenz
*1919, libérée le 15 avril 1945
à Bayreuth
Heinz Kucharski
1919-1945
Bruno Himpkamp
*1925, libéré le 12 avril 1945
à Stendal
Albert Suhr
*1920, libéré le 12 avril 1945
à Stendal
de gauche à droite
Hans Konrad
Leipelt
1921-1945
Karl Ludwig
Schneider
*1919, libéré le 12 avril 1945
à Stenda
Traute Lafrenz
*1919, libérée le 15 avril 1945
à Bayreuth
Heinz Kucharski
1919-1945
Bruno Himpkamp
*1925, libéré le 12 avril 1945
à Stendal
Albert Suhr
*1920, libéré le 12 avril 1945
à Stendal
karol- Adjudant-chef
- Nombre de messages : 106
Date d'inscription : 31/03/2007
Re: Résistance : "Die Weisse Rose"
Comme dab' merci, mais je crois qu'on a déjà traité ole sujet sur un autre post, non?!
Re: Résistance : "Die Weisse Rose"
Bestimmt, hier:
https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/Les-forces-en-presence-c3/Les-Resistances-f33/Resistance-Die-Weisse-Rose-t241.htm
Mais merci pour la piqure de rappel Karol !
Ivy
https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/Les-forces-en-presence-c3/Les-Resistances-f33/Resistance-Die-Weisse-Rose-t241.htm
Mais merci pour la piqure de rappel Karol !
Ivy
Dernière édition par le 15/6/2007, 11:11, édité 1 fois
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Ivy mike- Général (Administrateur)
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Re: Résistance : "Die Weisse Rose"
salut
un film consacré à la " rose blanche " est diffusé ce soir à 20h40 sur ARTE
@+, pegase001
un film consacré à la " rose blanche " est diffusé ce soir à 20h40 sur ARTE
@+, pegase001
Re: Résistance : "Die Weisse Rose"
pegase001 a écrit:salut
un film consacré à la " rose blanche " est diffusé ce soir à 20h40 sur ARTE
@+, pegase001
J ai regardé le film et que dire à part que j'ai aimé ? ca m a permis d 'apprendre de nouvelles choses..enfin à voir au moins une fois.
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Re: Résistance : "Die Weisse Rose"
J'ai vu le film ; je trouve très bien que l'on parle et qu'on se souvienne de ces jeunes Résistants allemands.
Re: Résistance : "Die Weisse Rose"
Le 06 mars 2023 décès de Traute Lafrenz, dernière survivante du groupe de résistance allemande "la rose blanche" à l'âge de 103 ans.
Wikipedia Traute Lafrenz
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Re: Résistance : "Die Weisse Rose"
Reposez en Paix Madame, votre parcours de vie fut remarquable.
Condoléances à la famille
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