Coco Chanel et l'antisémitisme
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Coco Chanel et l'antisémitisme
Bonjour, lu ceci ce matin :
Coco antisémite et espionne nazie la maison Chanel monte au front
Vu 59 fois | Publié le 18/08/2011 à 00:00 | Mis à jour il y a environ 34 minutes
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Coco Chanel en 1944 / AFP
Biographie. L’ouvrage d’un journaliste américain relance les accusations contre le rôle joué par la couturière pendant la Seconde Guerre mondiale
« Coco Chanel était une antisémite confirmée. » Le journaliste américain Hal Vaughan, auteur d’une nouvelle biographie de la couturière française, persiste et signe. Mardi, son ouvrage « Sleeping with the enemy, Coco Chanel’s secret war » («Au lit avec l’ennemi, la guerre secrète de Coco Chanel »), a relancé les accusations sur les compromissions de la créatrice avec le régime nazi, pour lequel elle aurait espionné durant la Seconde guerre mondiale, sur fond de soupçons d’antisémitisme. Son ouvrage ne lance aucune accusation nouvelle contre la couturière mais il produit de nombreux documents puisés dans les archives américaines, françaises, allemandes, britanniques, italiennes et polonaises pour les appuyer.
Selon cette biographie, Coco Chanel, amoureuse d’un officier allemand, le baron Hans Gunther von Dincklage, avait été recrutée en 1940, à 57 ans, comme agent secret du régime nazi. A la Libération, Coco Chanel n’aurait dû son salut qu’à une intervention de Winston Churchill, qu’elle avait connu avant la guerre, lorsqu’elle était la maîtresse du duc de Westminster. « Hal Vaughan donne dans son livre des preuves indubitables d’une compromission grave de Mademoiselle Chanel avec les Allemands », reconnaît Edmonde Charles-Roux, elle-même auteure de la biographie « L’Irrégulière ou mon itinéraire Coco Chanel » (Grasset, 1974). Auparavant, « on en parlait à mots couverts mais Vaughan a pu avoir accès aux archives nazies ouvertes depuis quelques années seulement et il a mis au jour des documents, des ordres de mission. C’est un vrai scoop, ce sont des pièces jamais produites », ajoute Edmonde Charles-Roux. Hal Vaughan cite notamment un document de la police française de 1946 selon lequel la créatrice était l’agent de F-7124 de l’Abwehr, service de renseignement militaire allemand, installé durant l’Occupation à l’hôtel Lutetia à Paris (VI e).
Son nom de code était « Westminster ». Le groupe Chanel, toujours aux mains de la famille Wertheimer, essaie pour sa part de temporiser ces accusations qui souillent le nom de la maison. Certes, « ce n’était pas la meilleure période pour vivre une histoire d’amour avec un Allemand », mais « il semblerait que Mademoiselle Chanel se soit rapprochée de Winston Churchill pour jouer les intermédiaires entre les Alliés et les Allemands dans la perspective d’un accord de paix ». Le groupe s’interroge : « Quel rôle a-t-elle voulu jouer ? Les versions sur ce point divergent et il reste une part de mystère ». Edmonde Charles-Roux n’est pas loin de partager son avis, elle qui voit dans la créatrice « une femme exceptionnellement intelligente, une lionne, mais (qui) a pris un jour le mauvais chemin en s’appuyant sur l’Allemagne. Pas par ambition, mais dans l’espoir, du moins je l’espère, d’agir pour la paix ».
« Quant à son supposé antisémitisme, non, on ne peut pas laisser dire cela », assure le groupe Chanel, rappelant que Coco entretenait des relations « avec la famille propriétaire », mais aussi avec « la famille Rothschild ou l’écrivain français Joseph Kessel ». « Je ne l’ai moi-même jamais entendue tenir des propos antisémites, je ne l’aurais pas supporté », ajoute Edmonde Charles-Roux, rappelant avoir « vu Chanel preque tous les jours pendant dix ans ».
Repères
En 1995, le magazine français « L’Express », puis en 2008 l’allemand « Der Spiegel », avaient levé un coin du voile sur le passé de la célèbre couturière (1883-1971) en écrivant qu’elle avait collaboré avec les services secrets allemands en 1943, afin de tenter de négocier une paix séparée avec Winston Churchill.
Le journaliste américain Hal Vaughan va beaucoup plus loin et révèle un contrat entre la styliste et l’Allemagne nazie, son nom de code ainsi que des ordres de mission.
Sources: journal Le Progrès parution du 18/08/11 .
A ne pas prendre pour argent "comptant " , jusqu'à plus amples infos.
Amicalement .
le ronin .
Coco antisémite et espionne nazie la maison Chanel monte au front
Vu 59 fois | Publié le 18/08/2011 à 00:00 | Mis à jour il y a environ 34 minutes
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Coco Chanel en 1944 / AFP
Biographie. L’ouvrage d’un journaliste américain relance les accusations contre le rôle joué par la couturière pendant la Seconde Guerre mondiale
« Coco Chanel était une antisémite confirmée. » Le journaliste américain Hal Vaughan, auteur d’une nouvelle biographie de la couturière française, persiste et signe. Mardi, son ouvrage « Sleeping with the enemy, Coco Chanel’s secret war » («Au lit avec l’ennemi, la guerre secrète de Coco Chanel »), a relancé les accusations sur les compromissions de la créatrice avec le régime nazi, pour lequel elle aurait espionné durant la Seconde guerre mondiale, sur fond de soupçons d’antisémitisme. Son ouvrage ne lance aucune accusation nouvelle contre la couturière mais il produit de nombreux documents puisés dans les archives américaines, françaises, allemandes, britanniques, italiennes et polonaises pour les appuyer.
Selon cette biographie, Coco Chanel, amoureuse d’un officier allemand, le baron Hans Gunther von Dincklage, avait été recrutée en 1940, à 57 ans, comme agent secret du régime nazi. A la Libération, Coco Chanel n’aurait dû son salut qu’à une intervention de Winston Churchill, qu’elle avait connu avant la guerre, lorsqu’elle était la maîtresse du duc de Westminster. « Hal Vaughan donne dans son livre des preuves indubitables d’une compromission grave de Mademoiselle Chanel avec les Allemands », reconnaît Edmonde Charles-Roux, elle-même auteure de la biographie « L’Irrégulière ou mon itinéraire Coco Chanel » (Grasset, 1974). Auparavant, « on en parlait à mots couverts mais Vaughan a pu avoir accès aux archives nazies ouvertes depuis quelques années seulement et il a mis au jour des documents, des ordres de mission. C’est un vrai scoop, ce sont des pièces jamais produites », ajoute Edmonde Charles-Roux. Hal Vaughan cite notamment un document de la police française de 1946 selon lequel la créatrice était l’agent de F-7124 de l’Abwehr, service de renseignement militaire allemand, installé durant l’Occupation à l’hôtel Lutetia à Paris (VI e).
Son nom de code était « Westminster ». Le groupe Chanel, toujours aux mains de la famille Wertheimer, essaie pour sa part de temporiser ces accusations qui souillent le nom de la maison. Certes, « ce n’était pas la meilleure période pour vivre une histoire d’amour avec un Allemand », mais « il semblerait que Mademoiselle Chanel se soit rapprochée de Winston Churchill pour jouer les intermédiaires entre les Alliés et les Allemands dans la perspective d’un accord de paix ». Le groupe s’interroge : « Quel rôle a-t-elle voulu jouer ? Les versions sur ce point divergent et il reste une part de mystère ». Edmonde Charles-Roux n’est pas loin de partager son avis, elle qui voit dans la créatrice « une femme exceptionnellement intelligente, une lionne, mais (qui) a pris un jour le mauvais chemin en s’appuyant sur l’Allemagne. Pas par ambition, mais dans l’espoir, du moins je l’espère, d’agir pour la paix ».
« Quant à son supposé antisémitisme, non, on ne peut pas laisser dire cela », assure le groupe Chanel, rappelant que Coco entretenait des relations « avec la famille propriétaire », mais aussi avec « la famille Rothschild ou l’écrivain français Joseph Kessel ». « Je ne l’ai moi-même jamais entendue tenir des propos antisémites, je ne l’aurais pas supporté », ajoute Edmonde Charles-Roux, rappelant avoir « vu Chanel preque tous les jours pendant dix ans ».
Repères
En 1995, le magazine français « L’Express », puis en 2008 l’allemand « Der Spiegel », avaient levé un coin du voile sur le passé de la célèbre couturière (1883-1971) en écrivant qu’elle avait collaboré avec les services secrets allemands en 1943, afin de tenter de négocier une paix séparée avec Winston Churchill.
Le journaliste américain Hal Vaughan va beaucoup plus loin et révèle un contrat entre la styliste et l’Allemagne nazie, son nom de code ainsi que des ordres de mission.
Sources: journal Le Progrès parution du 18/08/11 .
A ne pas prendre pour argent "comptant " , jusqu'à plus amples infos.
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....La véritable personnalité d'un homme ne se dévoile qu'au feu, tout le reste n'est que littérature.....
Semper fidelis .
le ronin- Police militaire (Modérateur)
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Localisation : Dans l'Hérault, cong!
Date d'inscription : 25/06/2008
Re: Coco Chanel et l'antisémitisme
Bonjour
Dans cet extrait de l'article de Wiki on peut supposer que l'antisémitisme de Coco Canel était fonction de ses intérêts:
....."La guerre : fermeture de la maison
À l’annonce de la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, elle présente une collection « bleu-blanc-rouge » ultranationaliste puis ferme subitement sa maison de couture et licencie l'intégralité du personnel (4 000 ouvrières qui confectionnaient annuellement 25 000 modèles), se consacrant uniquement à son activité dans le domaine des parfums dont la boutique reste ouverte. Elle profitera alors de la confusion et de l’antisémitisme ambiant pour tenter de récupérer la marque de parfum Chanel No5. La célèbre fragrance dont elle ne détient les droits qu’à hauteur de 10 % est en fait la propriété d'une famille juive, les Wertheimer. Elle attire l’attention des pouvoirs publics sur la fausse « arianisation » de la société Bourjois qui protège leurs intérêts alors qu’ils sont réfugiés aux États-Unis, en vain car les Wertheimer font passer le contrôle des Parfums Chanel entre les mains de différents prête-noms, dont leur ami Félix Amiot.
Installée à demeure au septième étage de l'Hôtel Ritz, entourée de ses paravents en laque de Coromandel, elle y vit durant la Seconde Guerre mondiale de 1941 à 1944 avec Hans Gunther von Dincklage (le baron Spatz), ancien attaché d'ambassade allemand, dont certaines sources affirment qu'il servait les renseignements militaires de son pays, Edmonde Charles-Roux y voyant plus un agent d'influence mondain à Paris en faveur de la collaboration. Ils auront une liaison amoureuse au cours de laquelle, comptant sur son amitié avec Churchill, Chanel tentera d'œuvrer en faveur de la conclusion d'une paix séparée entre l'Allemagne nazie et la Grande-Bretagne par l'intermédiaire de Walter Schellenberg (SS-Brigadeführer et chef de la section espionnage du RSHA, et qu'elle aidera financièrement après son emprisonnement) qu'elle rencontre à Berlin en avril 1943 et de Vera Bate Lombardi (en) membre de la famille Windsor, mais l'opération, baptisée « Chapeau de couture » (appelée « Modelhut » en Allemagne), échouera.
La biographie du journaliste Hal W. Vaughan (en), s'appuyant notamment sur la déclassification d'archives nazies ou du MI6, affirme qu'elle est recrutée comme espionne de l'Abwehr par le baron Louis de Vaufreland, ancien agent de la Gestapo au Maroc et recruteur d'espions nazis, devenant l'agent F-7124 sous le nom de code Westminster (en référence à son ancien amant le duc de Westminster). Le baron Louis de Vaufreland l'envoie en mission en Espagne dès 1941. Hal Vaughan affirme également que Coco Chanel était d’un antisémitisme féroce : mariée à Paul Iribe, antisémite notoire, elle distinguait les « Israélites » comme les Rothschild qu'elle fréquentait et les « youpins ». Le groupe Chanel réfute ces interprétations tout en reconnaissant une « une part de mystère » chez sa fondatrice....."
A+,
Pierre
Dans cet extrait de l'article de Wiki on peut supposer que l'antisémitisme de Coco Canel était fonction de ses intérêts:
....."La guerre : fermeture de la maison
À l’annonce de la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, elle présente une collection « bleu-blanc-rouge » ultranationaliste puis ferme subitement sa maison de couture et licencie l'intégralité du personnel (4 000 ouvrières qui confectionnaient annuellement 25 000 modèles), se consacrant uniquement à son activité dans le domaine des parfums dont la boutique reste ouverte. Elle profitera alors de la confusion et de l’antisémitisme ambiant pour tenter de récupérer la marque de parfum Chanel No5. La célèbre fragrance dont elle ne détient les droits qu’à hauteur de 10 % est en fait la propriété d'une famille juive, les Wertheimer. Elle attire l’attention des pouvoirs publics sur la fausse « arianisation » de la société Bourjois qui protège leurs intérêts alors qu’ils sont réfugiés aux États-Unis, en vain car les Wertheimer font passer le contrôle des Parfums Chanel entre les mains de différents prête-noms, dont leur ami Félix Amiot.
Installée à demeure au septième étage de l'Hôtel Ritz, entourée de ses paravents en laque de Coromandel, elle y vit durant la Seconde Guerre mondiale de 1941 à 1944 avec Hans Gunther von Dincklage (le baron Spatz), ancien attaché d'ambassade allemand, dont certaines sources affirment qu'il servait les renseignements militaires de son pays, Edmonde Charles-Roux y voyant plus un agent d'influence mondain à Paris en faveur de la collaboration. Ils auront une liaison amoureuse au cours de laquelle, comptant sur son amitié avec Churchill, Chanel tentera d'œuvrer en faveur de la conclusion d'une paix séparée entre l'Allemagne nazie et la Grande-Bretagne par l'intermédiaire de Walter Schellenberg (SS-Brigadeführer et chef de la section espionnage du RSHA, et qu'elle aidera financièrement après son emprisonnement) qu'elle rencontre à Berlin en avril 1943 et de Vera Bate Lombardi (en) membre de la famille Windsor, mais l'opération, baptisée « Chapeau de couture » (appelée « Modelhut » en Allemagne), échouera.
La biographie du journaliste Hal W. Vaughan (en), s'appuyant notamment sur la déclassification d'archives nazies ou du MI6, affirme qu'elle est recrutée comme espionne de l'Abwehr par le baron Louis de Vaufreland, ancien agent de la Gestapo au Maroc et recruteur d'espions nazis, devenant l'agent F-7124 sous le nom de code Westminster (en référence à son ancien amant le duc de Westminster). Le baron Louis de Vaufreland l'envoie en mission en Espagne dès 1941. Hal Vaughan affirme également que Coco Chanel était d’un antisémitisme féroce : mariée à Paul Iribe, antisémite notoire, elle distinguait les « Israélites » comme les Rothschild qu'elle fréquentait et les « youpins ». Le groupe Chanel réfute ces interprétations tout en reconnaissant une « une part de mystère » chez sa fondatrice....."
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Pierre
SALIOU Pierre- Capitaine
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Localisation : Bretagne
Date d'inscription : 21/11/2010
Coucher avec l'ennemi: la guerre de Coco Chanel.
Hal Vaughan vient de sortir un livre, "Coucher avec l'ennemi: la guerre de Coco Chanel", Knopf, 2011, qui nous apprend le rôle d'agent nazi de la couturière Coco Chanel. Ayant des prédisposition profasciste, car antisémite et anticommuniste, Chanel va passer le rubicon en tombant amoureuse d'un bellâtre allemand, Hans Günther von Dincklage, en 1940. Pour Edmonde Charles Roux, amie de Chanel et biographe de la couturière, avec son livre de 1974, Dincklage n'était qu'un gigolo de passage, pour Vaughan, c'était un agent de l'Abwehr, nom de code, "Moineau", qui dirigeait déjà un réseau de renseignement de Toulon, dès 1929.
Sous le code F7124, Chanel mènera sa première mission en 1941, celle d'introduire Louis de Vaufreland, espion à la solde des allemands, et condamné pour "intelligence avec l'ennemi", en 1949, à 6 ans de prison, auprès de ses connaissances anglaises, en Espagne.
Mais le clou de sa carrière d'agent, sera l'opération Moddelhut (chapeau de couture). L'objectif ? Servir d'intermédiaire pour des négociations de paix avec les anglais. En effet, fin 1943, Chanel et Dincklage rencontrèrent le chef des services de renseignement SS, un certain Walter Schellenberg,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Walter_Schellenberg
très inquiet par la tournure de la guerre. Schellenberg, séduit par l'entregent de Chanel et ses connaissances anglaises, la mande d'aller en Espagne, à Madrid, remettre une lettre à son ami Samuel Hoare, ambassadeur de Grande-Bretagne, missive qui devait être remise à Churchill pour initier des négociations de paix entre les deux pays.
On sait que Chanel alla à Madrid, avec Dincklage, car on a retrouvé son visa pour l'Espagne, délivré par le chef de la Gestapo en France, Karl Bömelburg,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Boemelburg
et on a la trace d'une remise d'argent par Walter Kutschmann, un officier SS, à Hendaye,
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_SS_personnel
aux amants.
L'opération Moddelhut fera chou blanc. Mais elle illustre le fait que certains hauts dignitaires, dès 1943, sachant la partie perdue, essayèrent d'initier des négociations avec les alliés, à l'insu du Führer.
Sous le code F7124, Chanel mènera sa première mission en 1941, celle d'introduire Louis de Vaufreland, espion à la solde des allemands, et condamné pour "intelligence avec l'ennemi", en 1949, à 6 ans de prison, auprès de ses connaissances anglaises, en Espagne.
Mais le clou de sa carrière d'agent, sera l'opération Moddelhut (chapeau de couture). L'objectif ? Servir d'intermédiaire pour des négociations de paix avec les anglais. En effet, fin 1943, Chanel et Dincklage rencontrèrent le chef des services de renseignement SS, un certain Walter Schellenberg,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Walter_Schellenberg
très inquiet par la tournure de la guerre. Schellenberg, séduit par l'entregent de Chanel et ses connaissances anglaises, la mande d'aller en Espagne, à Madrid, remettre une lettre à son ami Samuel Hoare, ambassadeur de Grande-Bretagne, missive qui devait être remise à Churchill pour initier des négociations de paix entre les deux pays.
On sait que Chanel alla à Madrid, avec Dincklage, car on a retrouvé son visa pour l'Espagne, délivré par le chef de la Gestapo en France, Karl Bömelburg,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Boemelburg
et on a la trace d'une remise d'argent par Walter Kutschmann, un officier SS, à Hendaye,
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_SS_personnel
aux amants.
L'opération Moddelhut fera chou blanc. Mais elle illustre le fait que certains hauts dignitaires, dès 1943, sachant la partie perdue, essayèrent d'initier des négociations avec les alliés, à l'insu du Führer.
Re: Coco Chanel et l'antisémitisme
C'est très simple:les Israelites sont les amis de Churchill et les Youpins ceux de Staline......La clientèle d'une part et les employées d'autre part c'est la logique du tiroir caisse
Major cowburn- Général de Division
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Date d'inscription : 17/02/2008
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