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22 septembre 1940 : L'Armée Impériale Japonaise pénètre en Indochine Française

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Message  Apprenti 22/9/2013, 18:54

22 septembre 1940 :  

L'Armée Impériale Japonaise pénètre en Indochine Française 

L’invasion japonaise de l’Indochine, précédant d'un an le déclenchement de la guerre du Pacifique proprement dite, aboutit à l'occupation d'une partie de l'Indochine française par l'Empire du Japon pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le Japon, en guerre contre la Chine depuis 1937, n'est pas encore parvenu à faire cesser la résistance des armées de Tchang Kaï-chek. Celles-ci sont notamment ravitaillées par la voie ferrée du Yunnan, qui passe par Hải Phòng. Pourtant, le gouvernement français, à la veille de la guerre en Europe, a pris l'engagement de ne pas permettre le transit de matériel militaire vers la République de Chine, mais les Japonais ne sont pas satisfaits.
Le gouvernement japonais profite de la défaite française en Europe en juin 1940 pour adresser un ultimatum aux Français. Trois divisions de l'Armée du Guandong font pression sur la frontière tonkinoise : la menace paraît suffisamment évidente au gouverneur Catroux pour qu'il ordonne de lui-même, le 16 juin, l'interdiction du trafic d'essence vers Kunming .

Mécontent de l'initiative de Catroux, le gouvernement de Vichy le limoge et le remplace par l'amiral Decoux, proche de l'amiral Darlan. La passation de pouvoirs a lieu le 22 juillet (Catroux profitera de l'escale à Singapour pour rejoindre la France libre). Mais entretemps, Catroux a dû engager des discussions avec une mission militaire japonaise, arrivée à Hanoï, quant au droit de passage de l'Armée impériale japonaise sur le territoire indochinois. Les empiètements sur la souveraineté française se multiplient, et le 30 août, Vichy signe un accord de principe avec les Japonais, reconnaissant la position privilégiée et les intérêts du Japon en Extrême-Orient.

Invasion :

Une convention militaire doit ensuite régler les modalités d'application de l'accord, mais tarde à être signée. L'amiral Decoux cherche à gagner du temps, mais le 19 septembre, le Japon lance un ultimatum, exigeant la signature de la convention, et menaçant d'entrer en force en Indochine le 22 à minuit si sa demande n'est pas satisfaite. In extremis, un accord est conclu, prévoyant de mettre trois aérodromes à disposition des Japonais (Gia Lâm, Lào Cai et Phu Lang) et d'autoriser un maximum de six mille soldats de l'Armée impériale à transiter par le Tonkin, au nord du fleuve Rouge. Mais malgré la signature de l'accord (le général Martin représente la France et le général Nishiara, le Japon )

à quinze heures le 22, le commandement de l'Armée du Guandong engage les hostilités au soir. Vingt-cinq mille combattants - ce qui représente un chiffre bien supérieur à celui de l'accord - de la 5e division de l'armée japonaise déferlent sur soixante-dix kilomètres de la frontière chinoise : les Français peuvent aligner en face cinq mille hommes du 9e R.I.C., du 19e R.I.C., du 3e régiment de tirailleurs tonkinois et du 5e régiment de la Légion étrangère .

Pendant quatre jours, les combats ont lieu autour de Lạng Sơn (à quarante kilomètres de la frontière chinoise), et tournent au désavantage des Français. Un bombardement a lieu sur la presqu'île de Do son, au sud de Haïphong. 


Le Deuxième Bureau transmet des informations erronées, donnant les soldats japonais comme démoralisés et épuisés, qui aboutissent à ce que les Français soient pris au dépourvu. 


Le matériel des troupes françaises en Indochine n'est de surcroît pas à la hauteur face à celui des Japonais. Des épisodes de pagaille, au cours desquels l'artillerie française tire sur ses propres troupes, et des défections de soldats indigènes, aggravent la situation. 


Le 26 septembre, alors que Lạng Sơn vient de tomber, de nouvelles troupes japonaises débarquent sur la plage de Dong Tac et marchent sur Haïphong.


Les hostilités cessent le jour même, le quartier-général impérial ordonnant le cessez-le-feu. Decoux est forcé d'accepter la situation et d'autoriser les Japonais à stationner à leur guise. Les troupes japonaises prennent possession de l'aéroport de Gia Lâm, ainsi que du chemin de fer proche de la frontière du Guangxi. Des soldats nippons sont notamment stationnés à Hanoï et Haïphong. L'important pour eux est désormais de combattre les forces de Tchang Kaï-chek en Chine.


Malgré leur mainmise de fait, les Japonais s'engagent néanmoins à respecter la souveraineté française en Indochine. 


Le 5 octobre, les prisonniers français sont libérés. Les Japonais permettent également aux Français de reprendre l'administration de la province de Lạng Sơn : le 25 octobre, lors de la cérémonie de remise de place au gouvernement général français, le général Nakamura lit un message de l'empereur Hirohito, exprimant son « regret profond de l'incident inattendu de Lạng Sơn ». 

De la sorte, une collaboration franco-japonaise méconnue et active se met en place en Indochine, sur le modèle de celle ayant cours en métropole.
Au fil du temps, les Japonais ne maintiennent plus qu'une force légère en Indochine, ainsi en 1942-1943, il n'y avait que huit mille soldats dans tout le territoire.


En fait, l'administration française reste en place et pour l'ensemble de la population, aucun changement fondamental n'est intervenu.





Conséquences :

Un mois plus tard, la Thaïlande, constatant la facile victoire du Japon contre la France, déclenche la guerre franco-thaïlandaise, annexant plusieurs provinces dans l'ouest du Cambodge et du Laos. Le Japon, désireux de s'allier avec la Thaïlande, joue les médiateurs pour aboutir à un cessez-le-feu. Pour remédier à cette situation dangereuse pour le maintien colonial français à terme, le gouvernement de Vichy encourage Decoux à appliquer au plus vite la Révolution nationale en Indochine afin de renforcer le lien entre la métropole et sa colonie asiatique. Ainsi, les autorités autorisent un nationalisme identitaire indochinois, sous contrôle français, pour s'opposer aux influences thaï et japonaise .

Le 16 mai 1941, un accord passé avec Vichy reconnaît au Japon la clause de la nation la plus favorisée, ainsi que d'importants avantages en nature, comportant des concessions minières et des livraisons de riz.


Le 29 juillet suivant est signé le protocole franco-nippon (ou Accords Darlan-Kato), négocié par Jacques Benoist-Méchin, qui reconnaît la souveraineté française et forme une défense militaire commune, tout en permettant aux Japonais de stationner leurs troupes dans le reste de l'Indochine.


L'Indochine reste sous l'autorité du régime de Vichy jusqu'à la libération de la France .

 L'administration vichyste est encore en place en mars 1945, alors même que le régime du maréchal Pétain a déjà cessé d'exister en Europe. Le territoire est, pendant l'essentiel du conflit, un lieu de stationnement et de passage des troupes de l'Armée impériale japonaise. 

Les services de renseignements pro-Alliés :
*
Attaques américaines: le Japon donne l'indépendance à l'Indochine :



Dès le début de l'entrée des Forces Japonaises de stationnement au Tonkin en 1940, des réseaux de renseignements français se mettent en place pour transmettre aux services anglais de Singapour des renseignements sur les mouvements de troupes japonaises. Puis pendant toute la durée de l'occupation japonaise qui s'étend au Sud de l'Indochine en juin 1941, des services secrets militaires et civils français renseignent les Alliés, et reçoivent par parachutages des armes et des radios.

La guerre du Pacifique proprement dite débute en décembre 1941. 


L'Indochine reste à l'écart, étant régie par les accords de septembre 1940 et juillet 1941, antérieurs à l'entrée en guerre du Japon contre les Alliés. Elle demeure par ailleurs la dernière colonie française fidèle à Vichy, alors que le reste de l'Empire colonial français a basculé dans le camp de la résistance à la mi-1943.

Pendant cette période de statu quo, les services secrets militaires français et de la résistance française renseignent les membres de la France libre installés en Chine  ainsi que les services de l'OSS et les services chinois et britanniques, sur les mouvements de la flotte japonaise et des unités stationnées en Indochine. 

Des pilotes américains abattus sont récupérés par les Français et transférés clandestinement en Chine, à quelques exceptions de pilotes remis comme prisonniers de guerre aux Japonais par les autorités du gouvernement général. 

Attaques américaines: le Japon donne l'indépendance à l'Indochine :

Dès le début de l'entrée des Forces Japonaises de stationnement au Tonkin en 1940, des réseaux de renseignements français se mettent en place pour transmettre aux services anglais de Singapour des renseignements sur les mouvements de troupes japonaises. 


Puis pendant toute la durée de l'occupation japonaise qui s'étend au Sud de l'Indochine en juin 1941, des services secrets militaires et civils français renseignent les Alliés, et reçoivent par parachutages des armes et des radios.
La guerre du Pacifique proprement dite débute en décembre 1941. 


L'Indochine reste à l'écart, étant régie par les accords de septembre 1940 et juillet 1941, antérieurs à l'entrée en guerre du Japon contre les Alliés. 


Elle demeure par ailleurs la dernière colonie française fidèle à Vichy, alors que le reste de l'Empire colonial français a basculé dans le camp de la résistance à la mi-1943.
Pendant cette période de statu quo, les services secrets militaires français et de la résistance française renseignent les membres de la France libre installés en Chine  ainsi que les services de l'OSS et les services chinois et britanniques, sur les mouvements de la flotte japonaise et des unités stationnées en Indochine. 


Des pilotes américains abattus sont récupérés par les Français et transférés clandestinement en Chine, à quelques exceptions de pilotes remis comme prisonniers de guerre aux Japonais par les autorités du gouvernement général. 

À partir de juillet 1944, l'Indochine commence à être bombardée par les avions de l'US Air Force opérant depuis la Chine du sud et les Philippines. En janvier 1945, la Task Force 38 effectue deux raids navals dévastateurs sur les côtes de l'Indochine et coule une partie importante de la flotte marchande japonaise et des jonques vietnamiennes de ravitaillement, bombardant également Saïgon, Phnom-Penh et d'autres localités. 


La flotte française stationnée en Indochine, dont le vieux croiseur La Motte-Picquet, est bombardée et coulée par la marine et l'aviation américaines. Au début de 1945, en conséquence des bombardements américains sur les gares, les voies de chemin de fer, et sur les flottes de jonques vietnamiennes de ravitaillement Nord-Sud de l'Indochine, une terrible famine éclate dans le nord et le centre du Viêt Nam actuel et fait plusieurs milliers de victimes .

Les Japonais demeurent dubitatifs face aux revirements du gouvernement issu de la France libre en métropole (toujours en guerre contre le Japon depuis Pearl Harbor) et face à un probable débarquement allié sur les côtes de l'Indochine. Au sein de l'état-major japonais, les avis sont partagés entre les tenants d'une ligne dure qui souhaitent que le Japon se pose en « libérateur » des peuples asiatiques face aux colonialismes européens, et ceux plus pragmatiques ayant jusqu'à présent maintenu le statu quo avec la France de Vichy, malgré quelques débordements de l'armée, comme à Lạng Sơn en 1940. 


Les premiers finalement obtiennent gain de cause, en raison des défaites de l'Axe devant l'avancée des Alliés, tant en Europe qu'en Asie. Fin 1944, les autorités politiques et militaires japonaises tombent d'accord pour mettre fin brutalement à la parenthèse française en Indochine (seule puissance coloniale européenne maintenue depuis 1940) par l'opération Meigo Sakusen (« action de l’éclair de lune ») organisée le 9 mars 19457, appelée le « coup de force nippon » par les Français.


L'ambassadeur nippon Matsumoto présente au palais Norodom de Saïgon à dix-neuf heures, le 9 mars 1945, un « aide-mémoire » à l'amiral Decoux, qui est en fait un ultimatum enjoignant aux forces françaises et indochinoises de passer sous l'autorité du mikado, ce que l'amiral français refuse. 

Au même moment les autorités françaises sont invitées à des repas organisés le même soir dans toute l'Indochine. Le Japon capture alors les officiels français et attaque à l'improviste les troupes françaises et indochinoises (vietnamiennes, cambodgiennes et laotiennes, dans les unités de la Garde Indochinoise).


Si certaines unités françaises et indochinoises résistent courageusement, le coup de force est rapide : en une nuit, l'autorité coloniale française disparaît. 

C'est alors que les États-Unis pensent à remplacer plus tard les Français en Indochine.


L'administration coloniale française est pour l'essentiel détruite : les pays indochinois reçoivent alors du Japon leurs indépendances et tentent de construire leurs nouvelles nations.


S'appuyant sur les décombres du colonialisme français, mais aussi de la Révolution nationale de Vichy, ces nouveaux pays marionnettes du Japon (plus le royaume de Siam, allié du Japon) tentent de gérer une situation économique, politique et sociale explosive. Bao Dai est nommé empereur du Viêt Nam (il était auparavant roi d'Annam, selon les Français). Il abdique le 25 août suivant.

Si le Japon se désintéresse rapidement de ces territoires en raison d'un conflit qu'il ne maîtrise plus, l'Indochine retombe quant à elle dans un cycle révolutionnaire et guerrier : le Việt Minh, depuis la capitulation japonaise, s'empare du nord du territoire vietnamien en août 1945, le Cambodge connaît un coup d'État et les Français préparent leur retour, qui n'interviendra cependant qu'en octobre 1945.

 

Source :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_japonaise_de_l%27Indochine


Evocation d'un soldat français à l'époque de l'agression Japonaise :

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Message  tietie007 15/10/2013, 06:19

A noter que la victoire navale française à la bataille de Ko Chang, contre la "marine thaï", le 17 janvier 1941, fut, il me semble, la dernière victoire navale militaire française.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Koh_Chang
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Message  Piermanu 15/10/2013, 10:11

Le coup du 9 mars 45 est destiné à faire disparaître le pouvoir blanc en Asie. Les officiers français sont massacrés de façon ignoble, avec des raffinements.
Certains officiers japonais préféreront rejoindre le Viet-Minh plutôt que de capituler.

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Message  Sgt Witzig 23/1/2014, 18:40

Bonjour. Sujet très intéressant. Et l'histoire n'est malheuresement pas terminé. Dans toute l'Indochine, les garnisons sont massacré, les hommes tué, les femmes et les adolescente des école catholique seront violer des semaines durant par des sections entière. A lang-son je crois, la garnison et son général résiste toute la nuits, le lendemain après avoir capitulé, le général japonais le félicite pur sa résistance, puis il sort son pistolet et lui fait sauter la cervelle. Plusieurs centaines de prisonniers seront ensuite exécuter. Mais malgré tout des soldats continuerons le combat, le Colonel Alessandrini qui donnera son nom a la colonne qui retraitera vers la Chine. Mais également des centaines de soldat évade de prison, ou qui on échapper a la capture. Parmi ces hommes il y a aussi les commandos Jedburgh parachuté fin 1945 et début 1945 par équipe de 3. Bien peu sortirent vivant de la jungle, la France ayant décréter le parachutage aveugle. Le Lieutenant Pierre Messmer, le colonel (lieutenant à l'époque) Sassi, furent de ceux qui survivent. Ils lutèrent à 1 contre 100, pour reconquérir des territoires perdu, la ville de Vinh par exemple, ou le pont qui permettait l'accès a la RC 7, en direction du Laos. ils furent les premiers a utilisé les guerriers des tribus montagnarde: Les Mans, les Hrés, les Sedang, les Thais, Noir, Blanc ou rouge, les moïs, les rahdes, les méos. il luttèrent dans la jungle avec les Français jusqu'au bout, ils harcelèrent les arrières ennemi durant toute la guerre. Giap en 1953, mobilisa deux division la 316 et la 312 ( division montagnarde si ma mémoire et bonne), totalisant 30000 à peu près, pour réduire les maquis Thais, colibri et j'ai oublier le nom de l'autre, totalisant 1500 hommes. Je m'excuse d'avoir dériver sur le sujet, mais quand je me lance dans l'histoire militaire française, j'ai du mal à m'arrêtais. Ces hommes, ont prit des risques inouï, pour harceler les arrière ennemi, sans espoirs de secours, ou d'inquiétude de la part de leur pays. Il ne faut pas les oublier

Source: Commando de choc en Indochine les héros oublier de Erwan Bergot.

ET encore désoler d'avoir dériver, bonne soirée a tous
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Message  st.ex. 21/2/2023, 00:43

bonsoir, ainsi moi à présent je vais aussi rajouter ma goutte d'eau, et ce pour bien sûr l'année 1940.

Les accords de septembre 1940 signés par le Japon et l'Indochine de Vichy qui accordaient divers droits de base et de transit limitaient également à 6000 le nombre de troupes japonaises pouvant être stationnées en Indochine, et fixaient un plafond global de 25000 sur le nombre total de troupes. qui, y compris les bases et le transit, pourraient se trouver dans la colonie à tout moment. En outre, l'article final de l'accord interdisait à toutes les forces terrestres, aériennes et navales japonaises d'accéder au territoire indochinois, sauf autorisation expresse dans les articles précédents. Les exceptions à ces accords nécessiteraient l'approbation de Vichy.

Quelques heures après la signature des accords, la 5e division d'infanterie japonaise de l'armée de Canton, se retirant de Chine, franchit la frontière en trois points à proximité de la jonction ferroviaire de Lang Son, située à environ 16 kilomètres à l'intérieur de l'Indochine. Ce mouvement a enfreint les nouveaux accords de sorte que les autorités de Vichy à Hanoï ont dû faire face à une crise immédiate.

La division japonaise du général Nakamura se composait de trois régiments avec un effectif complet d'artillerie ainsi que des chars légers et moyens. Au total, la force de Nakamura s'élève à environ 30 000 hommes.

Du côté de Vichy, le secteur de Lang Son, sous le commandement du général Mennerat de la 2e brigade, comprenait cinq bataillons d'infanterie, un groupe de chars, un groupe de 75 et une batterie de 155 ; au total, environ 5 000 soldats représentant des éléments du 3e Régiment de Tirailleurs Tonkinois, du 9e Régiment d'Infanterie Coloniale et du 5e Régiment Etranger d'Infanterie.

L'attaque de Lang Son

L'attaque japonaise a commencé à 22h00 le 22 septembre 1940. La colonne nord a pris Bi Nhi à la frontière et a avancé la route vers le nord vers That Khe (défendu par une compagnie), loin de la bataille principale. L'effort principal est venu de la colonne centrale qui a traversé la frontière à Nam Quam, a écarté deux compagnies du II/3e RTT, puis a tourné vers le sud à Dong Dang le long de la route et du chemin de fer. La colonne sud a traversé le peloton tenant Chima et a attaqué Loc Binh; là, le gros d'une compagnie du II / 3e RTT se replie vers le sud pour couvrir Na Dzuong (renforcé par des éléments du 9e RIC) tandis que les Japonais poussent vers le nord pour soutenir l'entraînement de la colonne centrale sur Lang Son et couper le chemin de fer vers Hanoï. Ainsi Lang Son était menacé par la colonne sud et par la colonne centrale descendant du nord.

Alors que les colonnes japonaises avançaient le 23 septembre, les commandants de Vichy tentèrent désespérément d'imposer le contrôle de la situation confuse. Des réserves ont été envoyées dans le secteur, mais dans l'après-midi, des fers de lance ennemis s'approchaient déjà de Lang Son par le nord. La piste d'atterrissage a été bombardée dans l'après-midi.

Le lendemain, le IV/3e RTT, remonté de ses postes frontières dans la nuit, tente une contre-attaque en direction de Dong Dang mais est devancé par une poussée japonaise de cette ville vers Khanh Khe menée par une partie de la colonne centrale. La plupart des troupes indigènes du bataillon de Vichy ont fondu, ne laissant que les éléments français.

Pendant ce temps, les colonnes japonaises du centre et du sud ont continué à resserrer leur emprise sur Lang Son. Le commandant local de Vichy envisagea de se retirer alors qu'une route restait ouverte, mais reçut l'ordre du général Martin à Hanoï de tenir la ville. Au sud du Song Ky Kong, la colonne japonaise profite de la confusion parmi les défenseurs pour pousser jusqu'aux abords de la ville. Au nord de la rivière à Ky Lua, les Japonais ont ouvert leur assaut le 25 septembre contre le I/3è RTT avec une préparation d'artillerie lourde à 05h30. Trois heures plus tard, le général Mennerat a notifié à Hanoï que Lang Son, isolé et intenable sans soutien aérien et d'artillerie, devait se rendre. A 10 h 40, le général Martin accorda l'autorisation et, à la suite de négociations locales, la majeure partie du I / 3e RTT et du II / 5e REI, les restes du I / 9e RIC et le QG de la brigade tombèrent aux mains des Japonais.

La capture de Lang Son le 25 libère le gros de la 5e division et ouvre la voie vers le sud vers Hanoï. Toujours en position, cependant, se trouvaient les défenseurs de Vichy à That Khe au nord, Na Dzuong au sud et - dans le secteur critique - de nouveaux bataillons barrant la route de Lang Son à Lang Giai et Lang Nac.

Débarquements à Haiphong

Pendant l'action à la frontière chinoise, des navires de guerre et des transports japonais se sont arrêtés au large des côtes dans le golfe du Tonkin. La garnison qu'ils transportaient, autorisée par les accords, s'est vu refuser l'autorisation de débarquer. Le général Nishihara, qui vient de signer ces accords, quitte Haiphong à bord du DD Nenohi dans la nuit du 23 au 24 septembre et rejoint le groupe de travail. Dans la matinée, des avions japonais ont commencé des vols de reconnaissance et d'intimidation.

Un envoyé de Vichy monte à bord du CL Sendai pour négocier, mais entre-temps, les défenses côtières restent sous l'ordre d'ouvrir le feu contre toute tentative de débarquement forcé. Une confrontation tendue s'ensuivit.

Le 26 septembre à 03h30, les forces japonaises débarquent sur les plages de Dong Tac, au sud de Haiphong, et se dirigent immédiatement vers la ville portuaire. Un deuxième débarquement a mis des chars à terre et à 6 h 30, Haiphong a été bombardée, tuant 37 civils. Vers 1300, dirigée par une douzaine de chars, la force japonaise de quelque 4500 soldats se tenait à l'entrée de Haiphong.

Dénouement

Ces escarmouches sont le résultat de l'attitude agressive de l'armée japonaise de Canton qui semble avoir été quelque peu indifférente aux subtilités diplomatiques telles que les accords, les accords et les protocoles. Le 23 septembre, Vichy s'était précipité auprès du gouvernement de Tokyo pour protester contre cette rupture des accords si récemment conclus. Deux jours plus tard, l'empereur Hirohito ordonna la fin des hostilités et, le soir du 26 septembre, les combats s'étaient calmés.

Le général Nishihara revient à Haïphong le 29 mais est bientôt remplacé à la tête de la mission japonaise par le général Sumita qui semble avoir été plus à même de satisfaire l'amour-propre de Vichy. À la mi-octobre, tous les prisonniers de guerre avaient été échangés à l'exception de 200 légionnaires allemands du 5e REI qui restaient sous la garde des Japonais. Le Japon a pris possession des aérodromes de Gia Lam, Lao Kay et Phu Lang Thuong et a stationné 900 soldats dans le port de Haiphong et 600 autres à Hanoï. Les forces de Vichy réoccupèrent Lang Son et, au cours des mois d'octobre et de novembre, les 30 000 soldats de la 5e division japonaise achevèrent leur évacuation de Chine et s'embarquèrent à Haïphong.

Cette même 5e Division, vainqueurs de Lang Son, participera ensuite à la conquête de la Malaisie et de Singapour en 1941-42.

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Message  riderdigeste 1/3/2023, 10:15

Intéressant, merci.
Je suppose que des relations diplomatiques ont, depuis, été rétablies entre les différents pays de «l'Indochine» comme on disait alors, mais qu'en est-il des relations ''humaines'' ?
En Europe on ne parle de ces pays que pour y aller en vacances... clin doeil gri
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Message  st.ex. 5/3/2023, 17:46

Bonjour Riderdigest.

avant que je te réponde.
allez zous, une nouvelle version texte qui est écrit d'origine en caractère japonais!


Bien que le Japon et la France aient eu une relation de coopération après la guerre russo-japonaise , le gouvernement de l'Indochine française se méfiait du Japon, en partie parce que les nationalistes vietnamiens étaient actifs au Japon . [2] Depuis le déclenchement de la guerre sino-japonaise ( incident de la Chine ) en juillet 1937 , l'aide militaire du Royaume-Uni , des États-Unis et d'autres pays au gouvernement de Chiang Kai-shek de la République de Chine a été fournie par l'intermédiaire du so- appelée route de secours [3] . En particulier, la route à travers l'Indochine française (la route de l'Indochine française) était la plus grande des quatre routes de soutien [3] . Le 27 octobre, le gouvernement de l'Indochine française a interdit les exportations vers la Chine, mais la contrebande a continué [4] . En octobre 1938, le Japon demanda un blocus de la frontière et l'envoi d'une agence d'inspection, mais fut refusé [2] .

Le Japon a renégocié avec le gouvernement français en novembre 1939, mais cela a également été rejeté [5] . Le 24 novembre, l'armée japonaise s'empare de Nanning , près de la frontière de l'Indochine française et de la Chine. Le général de division Yuitsu Dobashi , chef d'état- major de la 21e armée , a été dépêché à Hanoï pour rencontrer Georges etgénéralCatroux [5] . Depuis lors, le chemin de fer de Dianyue a été bombardé à plusieurs reprises par l'armée japonaise. Une frappe aérienne le 1er février 1940 a tué 40 personnes, dont cinq citoyens français . [6] Le gouvernement de Chiang Kai-shek a proposé d'envoyer des troupes en France, mais le gouvernement de l'Indochine française a refusé . [6]

Date : 22-26 septembre 1940

Résultat : le Japon conquiert le nord de l'Indochine française et coupe les routes d'aide à Chiang Kai-shek.
forces belligérantes
大日本帝国の旗 empire du japon
フランスの旗 Pays français



Instructeur et Commandant
大日本帝国Lieutenant-général Akihito Nakamura
大日本帝国Général de division Nishimura Takuma
Lieutenant-général Jean Décou
force
Corps expéditionnaire d'Indochine de la 5e division


Lorsque l'armée allemande a envahi la France en mai 1940 et que la France est devenue inférieure, l'armée japonaise a commencé à réfléchir à la manière de traiter avec l'Indochine française. Le 15 juin, le ministre des Affaires étrangères Hachiro Arita adresse une demande à la France auprès du ministre de l'Armée et de la Marine, qui est transmise le 17 [7] . Le même jour, le gouvernement français d'Indochine a notifié à la partie japonaise qu'il prendrait des mesures pour interdire l'exportation d'armes, de carburant et de camions, mais la réponse de la partie japonaise s'est avérée plutôt dure.[ 7 ] Le 18 juin, les projets de revendications au gouvernement de l'Indochine française sont décidés [7] .

Le 19 juin, la partie japonaise a demandé au gouvernement français d'Indochine de répondre dans les 24 heures concernant la fermeture de la route française d'Indochine [8] . Sur les conseils de Charles Arsène-Henry, ambassadeur de France au Japon , le gouverneur général Catroux a arbitrairement fermé la route de l'Indochine française sans donner aucun avis au gouvernement de son pays d'origine, et a fermé le groupe consultatif militaire japonais ( agence Nishihara , dirigée par Nishihara ) Major General) a été accepté [3] . L'acceptation de Catroux avait pour but de gagner du temps, et après avoir tenté d'acheter des armes aux États-Unis, il a demandé l'assistance militaire du ministre britannique des Affaires étrangères, comte d'Halifax , mais a été refusé . [9]

Catroux est limogé par le gouvernement de Vichy le 22 juin, jour de la signature de l' armistice franco-allemand . Le comportement dogmatique de Catroux en est la cause directe, mais sa proximité avec la France libre est aussi un facteur d'évitement [10] . Le successeur du gouverneur général était l'amiral Jean Decou [11], commandant de la marine française d'Extrême- Orient [9] . Cependant, les négociations de Catroux avec le Japon n'ont pas été annulées et des pourparlers ont commencé entre le ministre japonais des Affaires étrangères Yosuke Matsuoka et l'ambassadeur Arsène-Henry sur la coopération franco-japonaise. Les négociations ont été conclues à la fin du mois d'août et l'accord Matsuoka-Henri a été conclu. Parmi ceux-ci figuraient le respect mutuel des intérêts du Japon et de la France en Extrême-Orient, la reconnaissance du stationnement des troupes japonaises en Indochine française et, en outre, le soutien de la France dans la mesure du possible.Un [12] .

Depuis le Grand Quartier Général Impérial , les négociations et la coordination sont confiées à Nishihara, le chef de l'Observatoire de l'Indochine française. On présumait que le stationnement se ferait pacifiquement, et le général de division Tominaga Kyoji , 1er chef d'état-major général, pénétra également sur le site pour confirmer l'avancement des négociations sur ordre de l'état-major [13] et sur 30 août, decou- Il a rencontré le gouverneur général, mais Decou a refusé d'entamer des négociations, déclarant: "Je n'ai entendu aucun rapport indiquant que le gouvernement français a signé l'accord." Après cela, Decou, qui prévoyait de reporter l'occupation de l'armée japonaise, a retardé le début des négociations en donnant des raisons telles que "Je n'ai pas reçu d'instructions de mon pays d'origine."[ 14 ] Frustré par le manque de sincérité de la part des Français, Tominaga exerce son droit de commander la 22e armée locale et prépare l'avancée militaire. C'était pour menacer la partie française, et Nishihara et le chef adjoint de l'état-major général Sawada ont accepté, et Tojo, qui était le ministre de la Guerre , a également donné la permission [15] . Le 3 septembre, Tominaga lance un ultimatum à Decou, ​​déclarant : « Il n'y a plus de place pour les négociations comme l'Indochine française a pris une attitude si étrange. La proposition française différait des souhaits de l'armée japonaise en termes de zone d'opérations et d'aérodromes pouvant être utilisés par l'armée japonaise, mais Tominaga et Nishihara ont décidé d'accepter la proposition française pour le moment, et le 4 septembre, le commandant local L' accord Nishihara - Martin a été signé entre le général Henri Martin et Nishihara[16]。

Après cela, les détails de l'occupation ont été laissés à discuter, mais bien que les négociations aient été une fois conclues, Decou et Martin prévoyaient toujours de reporter l'occupation de l'armée japonaise. Le 6 septembre, lorsque le bataillon Morimoto dirigé par le lieutenant-colonel Takuji Morimoto perd de vue la position de l'unité et franchit la frontière de manière inattendue, cet incident n'est pas intentionnel, et malgré le fait qu'il n'a pas conduit à un conflit armé, la France Afin de maximiser la profitant de cet incident pour retarder l'occupation, le commandant local, le général Henri Martin, informe Nishihara qu'il souhaite suspendre les négociations locales jusqu'à ce qu'il reçoive une réponse du gouvernement d'origine . Pris de panique, Tominaga a rencontré Decou et a déclaré: `` Si une telle mesure est prise à cause des actions d'une unité qui n'est pas au courant de l'accord, même si le gouvernement du pays d'origine demande de poursuivre les négociations, cela ne peut être accepté . », il est retourné à Tokyo, exprimant sa méfiance vis-à-vis de la partie française [17] .

Pendant ce temps, la France envoie des délégations aux États-Unis et au consulat britannique pour demander la fourniture d'armes, et le navire de transport japonais Buyo Maru est bombardé par françaises.Après des canonnières [ 18] . Le 14 septembre, en tant que politique d'occupation, l'Accord central de l'armée et de la marine" a été publié, mais bien que cet accord central soit basé sur le principe de l'occupation pacifique, l'armée, en particulier Tominaga, et le quartier général de l'état-major. Il fut décidé que si l'armée française résistait, elle pourrait passer à l'occupation militaire sans attendre les instructions du gouvernement. [17] .

Avec cet ordre impérial, Tominaga entra à nouveau sur le site pour confirmer le déroulement des opérations d'orientation et de négociations pour les troupes locales. Nishihara avait une fois durci sa position avec l'attitude de la partie française, mais il a continué à négocier avec le commandant en chef Martin pour la réalisation de l'occupation pacifique. L'autorité de Tominaga, qui ne pouvait que commander l'armée, aurait dû être inférieure ,]19à celle de Nishihara, qui était le représentant de l'armée et de la marine[ Cependant, il n'était pas clair si cette lettre de nomination avait été délivrée par des procédures légitimes [20] . Lorsque Tominaga est allé à l'armée de la région de Chine méridionale , qui était en charge de la région, il a conspiré avec le général de division Kenryo SATO, qui était le chef d'état-major adjoint de la même armée et était également de la faction de Hideki TOJO , et a dirigé le commandant de l'armée. , le général de corps d'armée Toshikichi ANDO, et Akihito NAKAMURA , le commandant de la 5e division. Les lieutenants généraux étaient réunis pour discuter de la politique d'avancée en Indochine française. Au cas où les négociations ne seraient pas conclues à 12h00, ou si les Japonais fait des révisions aux conditions présentées, cela sera considéré comme un refus, et Nakamura, commandant de la 5e division, se lèvera et se préparera pour la sortie. Avant que Tominaga ne quitte Tokyo , l'empereur Showa lui avait donné l'ordre de "si les négociations étaient conclues avant la date limite, il devrait faire une avancée pacifique". On dit qu'il leur a également dit : "Il n'y a aucune possibilité d'occupation pacifique". dans n'importe quelle circonstance.''[21]。

Le 17 septembre, Tominaga a visité Nishihara et le quartier général de l'armée française, a eu un entretien avec Martin et a augmenté le nombre de troupes stationnées en Indochine française de l'échelle de 5 000 hommes déterminée dans le précédent accord Nishihara-Martin à 25 000 hommes par division. , l'acte excessif de Tominaga d'augmenter le nombre d'aérodromes à stationner de 3 à 5 [22] . Martin a montré de la réticence à la présentation des conditions par Tominaga et l'a ramenée à la maison sans parvenir à une conclusion sur place, et la réponse a été le lendemain, le 18. Bien qu'il ait accepté certaines des conditions, telles que cinq aérodromes, mais qu'il ait fermement refusé de stationner 25 000 personnes, Nishihara n'a pas demandé de décision à Tominaga, mais s'est rendu au centre de l'armée.Après avoir sondé le contenu de l'accord, l'état-major général Le bureau accepta la réponse de Martin, et le 22 septembre, l'accord Nishihara-Martin fut à nouveau conclu, mais la 5e division se préparait à avancer vers l'Indochine française avec une force militaire accrue selon le plan de Tominaga. L'accord fut signé 6 heures avant le départ. de l'attentat [23] .

Tominaga s'indigna que l'accord ne puisse être conclu selon les conditions qu'il avait présentées, et envoya un télégramme critiquant Nishihara et l'état-major général, mais il laissa le terrain tel quel, de sorte que la 5e armée juste avant l'avancée s'avança. n'a jamais demandé à la division d'arrêter l'avance. En revanche, l' armée de Chine du Sud , qui est l'armée locale, n'a pas l'intention d'arrêter le début de l'avancée de la 5e division, qui a déjà été préparée, selon la demande de Tominaga, et un télégramme de l'état-major général. pour "arrêter l'avance terrestre". Cependant, comme il ne s'agissait pas d'un ordre formel du Département de l'armée du quartier général impérial (ordre continental), il n'a pris aucune mesure positive pour arrêter l'avance. Ils ont commencé leur avance aux premières heures de la 23e [24] . L'essentiel de la division s'avança jusqu'au Fort Don Dan , mais l'armée française entendait également opposer une résistance à part entière si l'armée japonaise franchissait la frontière. Le chef d'état-major adjoint Sawada, qui a reçu un rapport sur le franchissement non autorisé de la frontière par la 5e division, a émis à la hâte l'ordre d'arrêter l'avancée sur le continent à 3 heures du matin, mais les combats acharnés avaient déjà commencé et les autorités locales L'armée a obtenu la liberté d'engagement local [25] division a élargi son interprétation de cette "zone locale" et a fait de nouveaux progrès. À 11 heures le 23 septembre, le commandant de la forteresse Kurupe, l'officier major Jiro et de nombreux autres ont été tués, les soldats restants se sont rendus et la forteresse de Dondan a été capturée par l'armée japonaise.[26 ]. En entendant parler des progrès constants de la 5e division, l'armée de Chine méridionale, loin d'arrêter la 5e division, a envoyé un télégramme la louant, disant : « Nous exprimons notre plus profond respect pour les actions du corps de Nakamura ». Pour cette raison, je pensait qu'il fallait absolument éviter tout ordre qui nous ferait reculer et qu'il fallait porter un coup à l'armée française », il n'émit pas d'ordre de cessez-le-feu. Après cela, la 5e division a également capturé le Lanson stratégique sous le commandement du général de division Menura [26] . Le gouverneur général Dokou a ordonné une trêve le 25 septembre, déclarant : « Nous ne devons pas combattre l'armée japonaise . Après cela , l'armée japonaise stationnée dans des bases importantes telles que Hanoï acquiert le droit d'utiliser les aérodromes et les ports d'Indochine française au nord du fleuve Rouge , et les utilise pour les routes d'aide et les attaques contre la Chine [12] [28] .

Bien que Tominaga lui-même n'ait pas dirigé le stationnement armé, il n'était pas satisfait du stationnement, qui aurait pu se dérouler pacifiquement en vertu de l'accord entre Nishihara et Martin, et a agi pour aggraver le stationnement armé et le franchissement arbitraire de la frontière par la 5e division. Après cela, il y a eu un conflit entre l'armée locale, qui voulait avancer par la force à partir des routes maritimes, et la marine, qui avait pour politique de ne pas étendre l'incident.[ 29 ] Tominaga est retourné à Tokyo le 25 septembre et s'est rendu au bureau du sous-chef d'état-major général faire rapport.pour On dit que Tominaga a révélé sa colère face à cette disposition en arrachant le cordon du bâton [30] . Ce limogeage de Tominaga a été influencé par la volonté du ministre de la Guerre Tojo. Tojo, qui est strict sur la discipline militaire, considère le fait qu'il n'a pas tenu compte des instructions du gouvernement central et a effectué des déploiements militaires comme un « abus de l' autorité du commandant suprême », et lui a ordonné de punir sévèrement Tominaga et Sato, même s'ils veillaient sur lui . Même sur le terrain, le commandant de l'armée Ando et le commandant de division Nakamura, qui commandaient en fait l'occupation armée à l'instigation de Tominaga et d'autres, ont été éliminés et ont constitué des réserves . Tominaga a été temporairement affecté à un poste bâclé attaché au quartier général de l'armée de l'Est , mais a ensuite eu la possibilité d'être promu et réintégré de la même manière qu'Ando et d'autres parties liées. C'est la chaleur de cœur de Tojo, et le style de travail de Tojo, qui fait la distinction entre le dur et le doux , a été reconnu comme une présence exceptionnelle dans l'armée et a conduit à la recommandation du Premier ministre suivant. [ 13]. Nishihara, dont l'invasion pacifique de l'Indochine française a été transformée en invasion militaire par Tominaga, a envoyé un télégramme à Anan, vice-ministre de l'Armée et de la Marine, et à Sawada, adjoint de Nagasaki, disant : "Le commandant en chef sera en désordre". , et la crédibilité sera perdue en Chine et à l'étranger.' [31] .


Conflit franco-thaïlandais d'Indochine

À partir du 25 novembre 1940, un différend frontalier éclate entre le Royaume de Thaïlande et l'Indochine française [32] ( conflit Thaï-Indochine française ). Bien que les Thaïlandais aient eu le dessus dans la bataille terrestre, les Français ont gagné la bataille en mer. La Thaïlande et la France voulaient qu'un pays tiers agisse en tant qu'intermédiaire, mais les États-Unis et l'Allemagne étaient réticents à le faire et, par conséquent, le Japon a agi en tant qu'intermédiaire. Le traité de Tokyo , signé le 9 mai 1941 , a convenu de céder des parties du Cambodge et du Laos de l'Indochine française à la Thaïlande. Cela était contraire au précédent accord Matsuoka-Henry, qui stipulait la préservation des droits et intérêts territoriaux, mais la France n'avait d'autre choix que de l'accepter.[ 33 ]


Indochine française en temps de guerre
Article principal: Indochine française pendant la Seconde Guerre mondiale

L'Indochine française était loin de chez elle et extrêmement faiblement armée [62] . De plus, la métropole ayant été vaincue par l'Allemagne, il était difficile de maintenir la colonie par elle-même [62] . En conséquence, de nombreuses colonies se détournent du gouvernement de Vichy au profit de la France libre . Les gouvernements de Vichy et coloniaux ont choisi de coopérer avec le Japon pour maintenir les colonies.

La partie japonaise a également adopté confirmé une politique de préservation du gouvernement colonial [63] . Cette politique contredisait la « libération de la Grande Asie de l'Est » de la domination coloniale, qui était censée être le but de la « guerre de la Grande Asie de l'Est (guerre du Pacifique) », mais la politique de l'armée consistait à « éviter une course guerre.'' 64][

Cette coopération était non seulement désavantageuse pour le gouvernement français d'Indochine, mais aussi économiquement avantageuse. Pour les militants de l'indépendance, l'arrivée de l'armée japonaise a été l'émergence d'un nouveau dirigeant, et dans le Vietnam moderne , elle est décrite comme "deux chaînes sur un cou" (vietnamien : "một cổ hai tròng"). [65] ] .
coopération militaire

Même après le début de la guerre du Pacifique, la domination coloniale de l'ancien gouvernement de Vichy a été reconnue par le Japon et le système militaire de sécurité conjointe entre le Japon et la France s'est poursuivi. Les deux parties coopèrent dans le cadre d'échanges d'informations et d'opérations de déminage [66] .

Cependant, par mesure de précaution pour empêcher les forces françaises d'attaquer le Japon, les armements des forces stationnées en France sont limités et les principaux navires de la marine sont en cours de désarmement. Avec l'autorisation de la partie française, l'armée japonaise a utilisé une station de radiodiffusion à Saigon (aujourd'hui Hô Chi Minh-Ville ) pour diffuser une conspiration contre Java et l'Inde . [67]

Le gouvernement de l'Indochine française paie également les frais de stationnement de l'armée japonaise. Les paiements commencèrent en octobre 1940, le mois suivant l'avancée vers le nord, et 723 708 000 piastres furent payées pendant les quatre ans et demi jusqu'à l'achèvement du processus de l'Indochine française . [ 68 ] C'est à peu près la même chose que les dépenses courantes du gouvernement de l'Indochine française à l'époque . [68] Grâce à ce financement abondant, l'armée japonaise n'a pas eu besoin d'émettre de monnaie militaire en Indochine [68] .
Coopération économique

L'économie de l'Indochine française était une économie de monoculture , dépendante du pays d'origine pour plus de la moitié de ses importations et exportations . [69] Cependant, le déclenchement de la guerre a coupé le contact avec la patrie et l'économie a plongé dans la crise dès que la Grande-Bretagne a interdit aux colonies voisines de commercer avec l'Indochine française.[ 70 ] Le Japon, qui y est apparu, est devenu le partenaire commercial le plus important de l'Indochine française.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la moitié des importations japonaises, et parfois jusqu'à 60 %, étaient couvertes par le commerce avec l'Indochine française [70] . Pour cette raison, le commerce de l'Indochine française avec le Japon était extrêmement excédentaire [71] . Cependant, à mesure que les attaques commerciales des États-Unis s'intensifiaient, il devenait extrêmement difficile de transporter des marchandises de l'Indochine au Japon . [70]
Traitement des sceaux français
Le détail est" Opération MeigoSee

En 1942, les forces alliées débarquent en Algérie ( opération Torche ), menaçant la survie du gouvernement de Vichy. La partie japonaise voulait maintenir son contrôle en séparant le gouvernement français de l'Indochine de son pays d'origine et a pressé le gouverneur général Doqueu d'expulser les factions pro-britanniques et américaines au sein du gouvernement colonial et de poursuivre la coopération avec le Japon.[ 72 ] En 1943, lorsque les puissances de l'Axe ont commencé à devenir apparentes, des suggestions ont commencé à être soulevées par les unités de l'armée locale et le ministère des Affaires étrangères selon lesquelles les gouvernements coloniaux devraient être "éliminés" par la force.[ 73 ] Cependant, le gouvernement de l'Indochine française est resté en place en raison de la volonté du gouvernement central de limiter la propagation du front [73] .

En 1944 , les forces alliées débarquent sur le continent européen, et les forces françaises libres et alliées, dirigées par Charles de Gaulle , reprennent la majeure partie de la France le 25 août 1944, mettant ainsi fin au gouvernement de Vichy. . Le gouvernement français d'Indochine a déjà considéré qu'il n'y a pas de gouvernement dans son pays d'origine, et a précisé l'idée de confier la réponse au nouveau gouvernement légitime. [ 74] En réponse à cela, le Conseil suprême d'orientation de la guerre a décidé le 14 septembre que si le gouvernement de l'Indochine française faisait défection ou se révoltait contre le Japon, il serait traité par la force. Une décision a été prise sur "la question concernant la

Cependant, après cela, en raison de l'échec des Philippines, l'Indochine est devenue une "ligne de front", et son importance stratégique est devenue de plus en plus importante. Le 30 décembre, il est décidé qu'une décision sur la cession de l'Indochine française serait prise en janvier 1945, mais le 11 janvier 1945, le Conseil suprême d'orientation de la guerre décide de recourir à la force si nécessaire . Le 17 janvier, selon la période de l'année, la décision fut prise de « renverser par la force le gouvernement actuel de l'Indochine française », et les préparatifs de « l' opération Meigo » commencèrent [76] . Le 1er février, le Conseil suprême d'orientation de la guerre a réaffirmé la politique de disposer de la guerre par la force, mais les avis étaient partagés quant à l'administration locale après la dissolution. Afin d'éviter de faire de la France un ennemi décisif, l'armée a fait valoir qu'elle devait adopter une politique qui ne nie pas complètement la souveraineté, mais le ministère des Affaires étrangères a fait valoir que si la politique de « libération de la Grande Asie de l'Est » devait être suivi, ce serait du point de vue de la libération nationale.Par conséquent, l'Union soviétique a également insisté sur le fait qu'elle ne pouvait pas s'y opposer. Dans la décision, l'opinion du côté de l'armée selon laquelle la raison pour laquelle le traitement devait être annoncé était "pour l'auto-existence et l'autodéfense" a été adoptée, mais la décision a été reportée pour la gouvernance locale.[ 77 ] Après cela, à la suite de discussions entre l'armée et le ministère des Affaires étrangères, lors de la Conférence suprême d'orientation de la guerre tenue le 22 février, « je ne considère pas la France et le Japon comme étant en état de guerre même si nous utilisons la force ». , ' ' Haiphong et Turan '' seront sous administration militaire, mais seront expliqués à l'extérieur comme une gestion temporaire." Annam Laos (Luang Prabang (Royaume de Luang Prabang ), etc. ( Royaume du Cambodge ) rompra volontairement l'accord de protection avec la France et les rendra indépendants." [ 78]

Le 9 mars, le processus de l'Indochine française est mené à bien, mais le motif en est le jugement que l'armée américaine est sur le point de débarquer [79] . Après la fin de l'opération, Bao Dai d' An Namguo ( dynastie Nguyen) a été amené et fait déclarer l'indépendance de l'empire vietnamien . Cependant, le soutien de Bao Dai, extrêmement impopulaire auprès des Vietnamiens , a déçu les militants indépendantistes pro-japonais [65] . Le 14 août de la même année , le Japon annonce sa reddition aux Alliés et trois jours plus tard, le 17 août , éclate la Révolution d' Août du Vietnam qui est renversée et la République démocratique du Vietnam est établie. Cependant, la France a tenté de restaurer le gouvernement de l'Indochine pour restaurer la domination coloniale. En 1946, la première guerre d'Indochine éclate, inaugurant la longue période de la guerre d'Indochine .

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st.ex.
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