Évadé par cinq fois des stalags allemands au cours de la Seconde Guerre mondiale
Page 1 sur 1
Évadé par cinq fois des stalags allemands au cours de la Seconde Guerre mondiale
Évadé par cinq fois des stalags allemands au cours de la Seconde Guerre mondiale (« la dernière fois fut la bonne ! »), Maurice Pepe, 97 ans, s’est vu remettre hier la Légion d’honneur. Rencontre.
«Mais c’est pas vrai, vous me prenez pour un vieux ! », lance Maurice Pepe à son hôte qui vient de lui proposer de s’asseoir. Le regard est aussi pétillant que le champagne qui palpite dans sa flûte. À 97 ans, l’humour toujours en embuscade, Maurice Pepe a l’esprit aussi vif que la mémoire.
Les souvenirs affluent en effet, précis et affûtés, sitôt que l’on évoque le pan de passé qui lui vaut d’être célébré ce vendredi 19 décembre. Entouré de son frère, neveux et nièces, ainsi que de voisins venus aussi en amis, Maurice Pepe vient de se voir décerner l’insigne de chevalier de la Légion d’honneur.
« Oh vous savez, je ne suis pas trop médailles », confie-t-il. « Mais tout de même, que l’on ait pensé à moi me fait plaisir et j’avoue que je ressens une émotion beaucoup plus forte que je ne l’imaginais. »
« Marié en 1940, j’ai eu douze jours de perm’, puis cinq ans de voyage de noces… mais seul ! »
Remise solennellement par Jacques Desforet, président régional de l’association des Soldats de Besançon – Franche-Comté et présentement délégué par le grand chancelier de la Légion d’honneur de Paris, la distinction lui a été décernée « en reconnaissance et récompense de son dévouement rendu à la Nation. »
Fait prisonnier par les Allemands le 16 juin 1940 alors qu’il se trouvait au front sur la ligne Maginot, le héros du jour s’est évadé à cinq reprises de ses différents lieux de détention. Soit huit stalags, des bords du Rhin à l’Ukraine en passant par une ferme en Allemagne. « Hé oui, cinq évasions… et la dernière a été la bonne puisqu’elle m’a fait échapper à sept mois de plus en Ukraine où les Allemands voulaient me transférer. »
Rattrapé en Hollande puis ramené en camps disciplinaires, il sera en effet libéré le 24 avril 1945. « L’évasion, vous savez, c’est tout un art », glisse-t-il. « Il faut bien repérer les lieux, étudier les habitudes des sentinelles… Et on ne s’évade pas d’un stalag comme d’une ferme. » La peur que l’on ressent ? « Si on a peur, on reste sous ses draps et je n’ai jamais été trop comme ça. »
Lire la suite: http://www.estrepublicain.fr/doubs/2014/12/20/de-la-fuite-dans-les-idees
«Mais c’est pas vrai, vous me prenez pour un vieux ! », lance Maurice Pepe à son hôte qui vient de lui proposer de s’asseoir. Le regard est aussi pétillant que le champagne qui palpite dans sa flûte. À 97 ans, l’humour toujours en embuscade, Maurice Pepe a l’esprit aussi vif que la mémoire.
Les souvenirs affluent en effet, précis et affûtés, sitôt que l’on évoque le pan de passé qui lui vaut d’être célébré ce vendredi 19 décembre. Entouré de son frère, neveux et nièces, ainsi que de voisins venus aussi en amis, Maurice Pepe vient de se voir décerner l’insigne de chevalier de la Légion d’honneur.
« Oh vous savez, je ne suis pas trop médailles », confie-t-il. « Mais tout de même, que l’on ait pensé à moi me fait plaisir et j’avoue que je ressens une émotion beaucoup plus forte que je ne l’imaginais. »
« Marié en 1940, j’ai eu douze jours de perm’, puis cinq ans de voyage de noces… mais seul ! »
Remise solennellement par Jacques Desforet, président régional de l’association des Soldats de Besançon – Franche-Comté et présentement délégué par le grand chancelier de la Légion d’honneur de Paris, la distinction lui a été décernée « en reconnaissance et récompense de son dévouement rendu à la Nation. »
Fait prisonnier par les Allemands le 16 juin 1940 alors qu’il se trouvait au front sur la ligne Maginot, le héros du jour s’est évadé à cinq reprises de ses différents lieux de détention. Soit huit stalags, des bords du Rhin à l’Ukraine en passant par une ferme en Allemagne. « Hé oui, cinq évasions… et la dernière a été la bonne puisqu’elle m’a fait échapper à sept mois de plus en Ukraine où les Allemands voulaient me transférer. »
Rattrapé en Hollande puis ramené en camps disciplinaires, il sera en effet libéré le 24 avril 1945. « L’évasion, vous savez, c’est tout un art », glisse-t-il. « Il faut bien repérer les lieux, étudier les habitudes des sentinelles… Et on ne s’évade pas d’un stalag comme d’une ferme. » La peur que l’on ressent ? « Si on a peur, on reste sous ses draps et je n’ai jamais été trop comme ça. »
Lire la suite: http://www.estrepublicain.fr/doubs/2014/12/20/de-la-fuite-dans-les-idees
Phil642- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 7820
Age : 58
Localisation : La vie est Belge
Date d'inscription : 09/05/2006
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum