La médaille de Stalingrad...
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La médaille de Stalingrad...
Bonjour,
Pour les besoins de mon roman, je me disais qu'il serait sans doute judicieux de parler de la médaille qu'Hitler a si imprudemment faite graver pour commémorer sa "victoire" sur Stalingrad. Quelqu'un sait-il quand elle a été frappée et à quoi elle ressemble ? Merci d'avance.
Pour les besoins de mon roman, je me disais qu'il serait sans doute judicieux de parler de la médaille qu'Hitler a si imprudemment faite graver pour commémorer sa "victoire" sur Stalingrad. Quelqu'un sait-il quand elle a été frappée et à quoi elle ressemble ? Merci d'avance.
ubik83- Lieutenant-colonel
- Nombre de messages : 367
Age : 65
Localisation : nullepart
Date d'inscription : 11/05/2010
Re: La médaille de Stalingrad...
Bonsoir Ubik, je crois que c'est de ceci qu'il s'agit mais cette médaille en est resté au projet et n'a jamais été accordée pour les raisons que l'on devine aisément.
Amicalement
Prosper
Schlalcht um stalingrad heldenvehrung medaill propaganda
Merci infiniment.
J'ai des doutes. Dans un reportage vidéo, on disait nettement qu'Hitler avait fait frapper cette médaille, au moment où il disait avoir gagné. Il a prononcé un discours - ça parlera peut-être à certains - où en substance (et d'après mes souvenirs) il disait : "il ne reste çà et là que quelques poches de résistance, je ne veux pas faire un massacre, on peut considérer d'ores et déjà que Stalingrad est à nous"... Et il aurait mis cette médaille en circulation car il était, dans cette phase de sa vie, non plus raccordé à la réalité et efficace, mais au contraire, il avait "basculé" dans une vision fantasmée du monde.
Quoi qu'il en soit, j'ai cherché et je suis tombé sur ceci :
Cela s'appelle : "Schlalcht um stalingrad heldenvehrung medaill propaganda". Je ne suis pas germanophone, mais il me semble qu'on se glorifie ici que la Luftwaffe aurait "sauvé 47000 camarades"...
Justement, comme je ne parle pas cette langue, ça n'aide pas, ni à trouver, ni à ne pas se tromper. Possible donc que je fasse erreur.
Par contre, je suis formel : même si je ne me souviens pas de quel documentaire il s'agit, j'ai parfaitement entendu, sur le coup, "Hitler fait même frapper une médaille".
Cela m'intéresserait car le père de Wolfgang, le personnage principal de mon récit, est nazi à fond. Et si c'était possible, j'aimerais tirer parti, au passage, de cette médaille.
J'imagine très bien que le père se débrouille de s'en procurer une, étant un notable dans sa ville et, en quelque sorte, le plus fameux représentant du parti dans son secteur. Et qu'il l'envoie à son fils. Lequel, saurait par le biais de son ami Franz, qui est très bien informé, que la situation est, en réalité, critique. Donc décalage entre le discours patriotique dans la lettre du père accompagnant le colis, et l'amertume et le scepticisme que Wolfgang ressentirait en la lisant.
Une brèche de plus, quoi, puisque mon personnage, nazi fervent au début, n'en finit plus, depuis qu'il est en Pologne, de massacrer, ce qui l'entame profondément. Massacrer et déchanter... Mais le fond de mon roman, c'est que même dans le pire des enfers, il ne reculera jamais, il accomplira tout ce qu'on lui demande, car il est incapable de se penser sans Franz, il est sous sa domination, il est en admiration, il est, surtout, faible, et Franz le protège. C'est toute la thématique que je développe.
Toutefois, cette relation s'effrite peu à peu ; Wolfgang le ressent mais en profondeur. Il s'aveugle, il ne veut pas le voir, ce qu'en psychologie sociale (mon métier au départ) on appelle une "escalade d'engagement". J'ai été très impressionné lors de mes études par le travail de Festinger et Joulé sur les théories de la dissonance cognitive et sur l'engagement - parenthèse refermée.
Donc j'attends de voir ce qu'il ressortira de ce post. J'ai aussi une correspondante en Allemagne, je vais lui poser la question. Suivant les cas, j'utiliserai cette médaille, ce sera, disons, une pierre de plus à l'édifice que je bâtis - j'ai l'impression de construire une pyramide Egyptienne à moi tout seul, avec cette saga dont je ne finis plus d'accoucher. On appelle ça "être en travail"... Me sens comme une femme qui aurait des décuplés dans le ventre et qui se dit : mais comment tout ça va-t-il pouvoir bien sortir ?
Allez, trêve de délires ; on y retourne. Merci...
J'ai des doutes. Dans un reportage vidéo, on disait nettement qu'Hitler avait fait frapper cette médaille, au moment où il disait avoir gagné. Il a prononcé un discours - ça parlera peut-être à certains - où en substance (et d'après mes souvenirs) il disait : "il ne reste çà et là que quelques poches de résistance, je ne veux pas faire un massacre, on peut considérer d'ores et déjà que Stalingrad est à nous"... Et il aurait mis cette médaille en circulation car il était, dans cette phase de sa vie, non plus raccordé à la réalité et efficace, mais au contraire, il avait "basculé" dans une vision fantasmée du monde.
Quoi qu'il en soit, j'ai cherché et je suis tombé sur ceci :
Cela s'appelle : "Schlalcht um stalingrad heldenvehrung medaill propaganda". Je ne suis pas germanophone, mais il me semble qu'on se glorifie ici que la Luftwaffe aurait "sauvé 47000 camarades"...
Justement, comme je ne parle pas cette langue, ça n'aide pas, ni à trouver, ni à ne pas se tromper. Possible donc que je fasse erreur.
Par contre, je suis formel : même si je ne me souviens pas de quel documentaire il s'agit, j'ai parfaitement entendu, sur le coup, "Hitler fait même frapper une médaille".
Cela m'intéresserait car le père de Wolfgang, le personnage principal de mon récit, est nazi à fond. Et si c'était possible, j'aimerais tirer parti, au passage, de cette médaille.
J'imagine très bien que le père se débrouille de s'en procurer une, étant un notable dans sa ville et, en quelque sorte, le plus fameux représentant du parti dans son secteur. Et qu'il l'envoie à son fils. Lequel, saurait par le biais de son ami Franz, qui est très bien informé, que la situation est, en réalité, critique. Donc décalage entre le discours patriotique dans la lettre du père accompagnant le colis, et l'amertume et le scepticisme que Wolfgang ressentirait en la lisant.
Une brèche de plus, quoi, puisque mon personnage, nazi fervent au début, n'en finit plus, depuis qu'il est en Pologne, de massacrer, ce qui l'entame profondément. Massacrer et déchanter... Mais le fond de mon roman, c'est que même dans le pire des enfers, il ne reculera jamais, il accomplira tout ce qu'on lui demande, car il est incapable de se penser sans Franz, il est sous sa domination, il est en admiration, il est, surtout, faible, et Franz le protège. C'est toute la thématique que je développe.
Toutefois, cette relation s'effrite peu à peu ; Wolfgang le ressent mais en profondeur. Il s'aveugle, il ne veut pas le voir, ce qu'en psychologie sociale (mon métier au départ) on appelle une "escalade d'engagement". J'ai été très impressionné lors de mes études par le travail de Festinger et Joulé sur les théories de la dissonance cognitive et sur l'engagement - parenthèse refermée.
Donc j'attends de voir ce qu'il ressortira de ce post. J'ai aussi une correspondante en Allemagne, je vais lui poser la question. Suivant les cas, j'utiliserai cette médaille, ce sera, disons, une pierre de plus à l'édifice que je bâtis - j'ai l'impression de construire une pyramide Egyptienne à moi tout seul, avec cette saga dont je ne finis plus d'accoucher. On appelle ça "être en travail"... Me sens comme une femme qui aurait des décuplés dans le ventre et qui se dit : mais comment tout ça va-t-il pouvoir bien sortir ?
Allez, trêve de délires ; on y retourne. Merci...
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