Weserübung

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Message  st.ex. 26/10/2017, 13:44

Bonjour, que savons nous exactement sur "l'opération ou Unternehmen ou Fall Weserübung"? ("entraînement sur la Weser" traduction littérale).
Mais avant de commencé à traduire, je vous laisse une fois, la main, pour que vous puissiez me donnez votre vision d'après vos sources.

st.ex.
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Message  Prosper Vandenbroucke 26/10/2017, 17:52

Bonjour St.Ex. Va voir ici:
https://www.39-45.org/portailv2/download/category-17+ann-e-2016.php
J'ai commis un article au sujet de Weserübung dans l'Histomag consacré à la Norvège et en page 22 je crois je mentionne des sources.
Cordialement
Prosper
P.S. Weserübung = Exercice Weser = invasion du Danemark et de la Norvège par le Reich en avril 1940.
Prosper Vandenbroucke
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http://www.freebelgians.be/news/news.php

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Message  st.ex. 26/10/2017, 22:36

Salut Prosper!
Euh,
"exercice", "entraînement"; "travaux pratiques"
"travaux pratiques (TP)" ;"manœuvre"
Donc ce sont tous des synonymes que l'ont peut utiliser pour traduire le mot allemand "übung".
Dans le jargon militaire ( je stipule bien, français), est plutôt utiliser "effectuer des manœuvres".
(parce ce que oui, je suppose, que en Belgique, c'est comme l'Autriche avec la langue Allemande.
En Autriche il n'énumère pas le "Bundeswehr" mais la "Heer", ainsi comme ont le sait aussi, que pendant la 1ère guerre mondiale, l'Autriche était au côté de l'empereur Guillaume. Ainsi les mots Autrichiens pendant la seconde guerre mondiale, eux ont été bien ancré).
Ainsi ont ne vas pas se fâcher pour si peu!

Et merci pour m'avoir une fois cité tes sources et ton dossier, ainsi je saurais, non ce qui manque, en raison, publié un article dans un magazine, ont sait tous, que c'est comme envoyer un SMS, donc il faut que l'auteur rapetisse son sujet.
Donc, oui  ton article il est bien, en raison que tu as survoler:
Quisling!
l'Altmark!
et enfin pour prolongé sur l'opération "Weserübung".

Donc oui, moi j'ai des sources. (Le Kriegstagebuch de l'OKW, ne me sera d'aucune utilité, en raison, que il commence uniquement en Aout 1940).
Ainsi j'utiliserais plutôt celui de Franz Halder. Je précise bien, pour le début!

Mais pourtant, c'était bien Hitler qui l'a ordonné, que l'OKW, planifie et supervise l'opération "Weserübung"  après l'invasion de la Pologne. Mais je rassure de suite les lecteurs, après quelques échec sur le moteur de recherche (pour ne pas lui faire de la pub, je ne le mentionne pas), de toute façons, moi j'utilise plusieurs, et je ne me fixe pas sur un unique moteur de recherche.
Donc j'ai trouvé une source:
HEADQUARTERS,
DEPARTMENT OF THE ARMY
WASHINGTON 25, D.C., 15 December 1959
Department of the Army ...... is published for the information
and use of all concerned.
(9 Jun 59)]
By Order of Wilber M. Brucker, Secretary of the Army:
Official:
R. V. LEE,
Major General, United States Army,
The Adjutant General.
Ainsi avant sa publication, le livre à dû recevoir l'accord favorable, donc le livre a été publié en 1959.

et en avant propos est mentionné ceci:
FOREWORD
The Office of the Chief of Military History of the Department of the
Army is currently preparing a series of studies on German military
operations in World War II against forces other than those of the United
States. In addition to the volumes already published dealing with
Poland and the Balkans and the present volume on Norway and Finland,
these monographs will cover German operations in Russia, France
and the Low Countries. These campaign studies are being made
available to the General Staff and to the Army schools and colleges as
reference works. They will also prove of value to all who are interested
in military affairs.

Et le livre a atterris, dans la bibliothèque du congrès, en 1974.

Et au sujet de Quisling, je me rappelle juste, que j'avais lu, que le roi HAAKON VII, avait énumérer à son sujet quelques chose du genre:
je souhaite que ce traître de quisling, soit pendu, mais en toute lenteur, pour que pendant 8 jours, il se rappel de la trahison qu'il a effectuer
mais la justice Norvégienne n'a pas voulu le suivre, et en raison des droits de l'homme, ils ont ordonné qu'il passe au armes.

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Message  st.ex. 27/10/2017, 08:19

Bien alors, pour bien comprendre l'opération contre la Norvège (bien sûr le Danemark y est intégré). Contre la Norvège donc, il y avait le traître de Quisling. Et en premier lieu, en tant que rencontre avec un Allemand nazi, Quisling a rencontré Alfred Rosenberg.
Ainsi, j'ai eu de la chance, de retrouver l'interrogatoire de Rosenberg auprès du Tribunal de Nuremberg en 1946.

Et au sujet de la rencontre avec Quisling, il énumère ceci:

(veuillez juste patientez, que je vous le met de mon brouillon word en version compréhensible)
Interrogatoire d'Alfred Rosenberg par la défense a écrit:

(Extrait des transcriptions des séances du Tribunal militaire international du 15 avril 1946)

Lundi 15 avril 1946.
Réunion du soir

Et merci, pour les personnes, de ne pas mentionné, que interrogatoire est incomplet..
http://www.lefigaro.fr/international/2013/07/18/01003-20130718ARTFIG00516-le-journal-de-l-hitlerien-alfred-rosenberg-retrouve.php

Teuteuteu!!
Au cours de l'audience, vous pourrez lire, que les documents intitulé (7e) et (8) ont été rejeté par la cours. (les noms des documents rejeté sous cette dénomination apparaitrons plus tard, dans ma traduction). Et ils n'apporte rien à notre sujet.
Et maintenant, pour moi, cela ne m'étonnerais pas le moins du monde, que ses documents retrouvé, c'était les fameux documents qui eux ont été rejeté par le tribunal de Nuremberg.

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Message  st.ex. 28/10/2017, 01:15

Alors débutons avec le témoignage d'Alfred Rosenberg devant le tribunal de Nuremberg le 15 Avril 1946.
Dr. = ici chez les allemands, les avocats passe le doctorat pour devenir avocat. C'est pour cette raison, que il y'a l'abréviation Dr.
Pour les ingénieurs, eux ils auront l'abréviation Dip. Ing. Soit ingénieur diplomé. C'était juste pour que les personnes, qui ne sont pas au courant, ne se pose pas la question, pour quel raison y sont intégré l'abréviation Dr..

15 Avril 46
………….
LE PRÉSIDENT: Je traiterai d'abord de tous les documents au nom de l'accusé Schacht.
………………….
Maintenant, au Dr Thoma.

DR.THOMA: Monsieur le Président, en premier lieu je présente des copies des documents qui m'ont été transmis ce matin et qui sont des Publications- de Rosenberg  "Tradition und Gegenwart" (Tradition pendant notre ère) , "Schriften und Reden" (Publication et les Discours) , Blut und Ehre (Sang et Honneur) , "Gestaltung der Idee" (la création ou la réalisation de l'Idée) , et le (mythe du 20e siècle)-comme preuve du fait que le défendeur n'a pas participé à un complot contre la paix et qu'il n'était pas impliqué à la préparation psychologique de la guerre. Ces extraits contiennent des discours que le défendeur a fait devant des diplomates, devant des élèves, devant des juristes, et sont destinés à prouver que pour ces occasions il a combattus pour la paix sociale, et que, en particulier, il ne voulait pas la bataille des idéologies pour conduire aux affaires étrangère une politique agressive. Dans ces discours, il a préconisé le respect de toutes les races, il a effectué des discours contre la propagande pour le bannissement de l'église, il a préconisé la liberté de conscience et pour trouvé une solution raisonnable au problème juif, même en donnant certains avantages aux Juifs. En particulier, il a appelé à l'égalité et la justice dans cette affaire. Je demande au Tribunal de prendre acte de ces discours, et avec l'autorisation du Tribunal que j'appelle l'accusé Rosenberg à la barre des témoins.
[Le défendeur Rosenberg a pris la barre]

LE PRÉSIDENT: Pour la bonne forme, veuillez énnumérer votre nom et prénom?

ALFRED ROSENBERG (défendeur): Alfred Rosenberg.

LE PRÉSIDENT: Voulez vous répéter ce serment après moi: Je jure par Dieu le Tout-Puissant, et omniscient-de dire toute la vérité- pure et de ne rien retenir ni rien ajouter.
[Le défendeur a répété le serment en allemand.]

LE PRÉSIDENT: Vous pouvez vous asseoir.

DR. THOMA: Monsieur Rosenberg, voulez vous s'il vous plaît donner au Tribunal votre histoire personnelle.

LE PRÉSIDENT: Dr Thoma, vous n'avez pas donné votre exposer, vous en avez?

DR.THOMA: Oui, je l'ai. C'est Rosenberg-7 (a).

LE PRÉSIDENT: Oh, ils ont tous été numérotés?

DR. THOMA: Oui.

LE PRÉSIDENT: Très bien. Lorsque vous faites référence à l'un de ses documents, je vous prierais de nous transmettre leur numéro.

DR. THOMA: Oui, en effet.
[En ce qui concerne le défendeur.] Voulez- vous raconté au Tribunal votre histoire personnelle ...

LE PRÉSIDENT: Attendez une minute, Dr Thoma. Pour les enregistrements, vous voyez, que le contenu se trouve dans la transcription, je pense que vous devriez lire la liste des documents que vous juger opportun de les intégré, en indiquant les numéros qui s'y trouve. Avez-vous une liste il y a des documents que vous allez offrir en preuve?

DR. THOMA: Oui.

LE PRÉSIDENT: Voulez-vous juste le lire pour l'enregistrement?

DR.THOMA: Exposer Rosenberg-7, Le mythe du 20e siècle.

LE PRÉSIDENT: Oui.

DR.THOMA: Rosenberg-7 (a), Gestaltung der Idee (formation de l'idée); Rosenberg-7 (b), Rosenberg, Blut und Ehre (Sang et honneur); Rosenberg-7 (c), Rosenberg, Tradition und Gegenwart (Tradition de notre époque); Rosenberg-7 (d), Rosenberg, Schriften und Reden (publication et discours); et Rosenberg-8, Völkischer Beobachter, Mars et Septembre 1933.

LE PRÉSIDENT: N'y aurais t'il pas de ceux qui ont été exclu par le Tribunal. Nombres 7 (e) et 8 ont été exclus.

DR. THOMA: Je ne citais pas le 7 (e) mais Rosenberg-8.

LE PRÉSIDENT: Vous avez cité le 8, cependant.

DR. THOMA: Oui, j'ai mentionné Rosenberg-8, et je vous demande de présenter mes excuses.

LE PRÉSIDENT: Le Numéro 8 est donc exclu aussi.

DR. THOMA: Oui.
[En ce qui concerne la partie défenderesse.] M. Rosenberg, s'il vous plaît raconter au Tribunal votre histoire personnelle.

ROSENBERG: Je suis né le 12 Janvier 1893 à Reval en Estonie. ……..
………….

DR. THOMA: M. Rosenberg, je vous demande, s'il vous plaît, d'être un petit peu plus bref.

ROSENBERG: En mai 1933, je me suis à nouveau retrouver à Londres, cette fois-ci par ordre personnel d'Hitler; et je me suis rendu à un certain nombre de ministères britanniques, dont les noms ne sont pas pertinents, et encore une fois tenté de promouvoir l'incompréhension sur le développement rapide et étrange en Allemagne. Ma réception a été plutôt réservée, et un certain nombre d'incidents se sont produits qui a montré que le sentiment était très répulsif. Mais cela ne m'a pas empêché de garder ces contacts personnels et d'inviter un grand nombre de personnalités britanniques à venir en Allemagne plus tard. Et cela n'a pas été dans le cadre de ma mission de le faire.

LE PRÉSIDENT: Pourquoi ne demandez vous  pas a ce que le défendeur, nous parle de l'accord pour la raison de sa venu? Pourquoi vous ne nous énumérer pas- de l'accord que devait être au sujet au lieu d'aller énumérer d'un accord dans l'abstrait?

DR.THOMA: Monsieur le Président, je vais poser au défendeur cette question parce qu'il a pris des mesures pour parvenir à une compréhension positive avec l'Angleterre et il a travaillé pour atteindre cet objectif. Le défendeur est l'accusé. . .

LE PRÉSIDENT: Mais quelle était la compréhension?

DR. THOMA: Nous étions préoccupés par le fait que le défendeur est allé à Londres pour. . .

LE PRÉSIDENT: Je veux que vous posiez la question au défendeur. Et je ne veux pas que vous me le disiez.

DR. THOMA: Je viens juste de lui la posez, Monsieur le Président.
Le défendeur est accusé d'avoir participé à l'action norvégienne, en ce sens qu'il a préconisé la violation de la neutralité norvégienne.
[Au témoin.] S'il vous plaît répondez à la question. Comment avez- vous rencontré Quisling?

ROSENBERG: J'ai rencontré Quisling pendant l'année 1933, quand il m'a rendu visite, et j'ai eu une discussion brève de 20 minutes avec lui. Par la suite, un de mes assistants, qui était intéressé par la culture scandinave et avait écrits des livres à ce sujet, correspondait avec Quisling. Cela à durer 6 ans avant que j'ai revu Quisling une nouvelle fois, et je ne suis pas intervenu ni dans la situation politique norvégienne ou dans le mouvement Quisling jusqu'à ce qu'il est venu me voir en Juin 1939, lorsque la tension en Europe a augmenté, et il a exprimé ses appréhensions au sujet la situation en Norvège en cas d'un conflit. Il a dit qu'il était à craindre que la Norvège ne serait pas en mesure de rester neutre dans ce cas, et que son pays d'origine peut être occupé dans le Nord par les troupes soviétiques et dans le Sud par les troupes des puissances occidentales, et qu'il vu les choses avec beaucoup d'inquiétude. Mon chef d'état major a écrit une note de ses appréhensions, puis les a rapportés au Dr Lammers, comme il était de son devoir de le faire.

DR. THOMA: Quand était-ce?

ROSENBERG: Cela a dû être en Juin 1939. Alors Quisling a demandé à un de mes assistants pour aider à maintenir la compréhension germano-norvégienne et surtout pour Familiariser son parti avec l'organisation et la propagande de notre mouvement du Parti.
Là sur ce sujet, cela a du débuter au mois d'Août, il y avait, je crois, 25 Norvégiens dans notre école de formation afin de former pour ce travail de propagande et par la suite ils sont rentré chez eux.

DR. THOMA: A quoi ont-ils été formés et comment?

ROSENBERG: Je ne les ai ni vue ni parler individuellement. On leur a appris à faire de la propagande plus efficace, et comment l'organisation du Parti dans ce domaine avait été construit en Allemagne. Nous avons promis de les aider dans ce domaine.
Tout à coup, après le déclenchement de la guerre, ou peu de temps avant, je ne me souviens pas exactement-Hagelin, une connaissance de Quisling, est venu me voir avec des appréhensions semblables à celles exprimées par Quisling. Après le déclenchement de la guerre, cet assistant de Quisling a rapporté divers détails sur l'activité des puissances occidentales en Norvège. Enfin, et en Décembre 1939, Quisling est venu à Berlin avec la déclaration  que, sur la base des informations exactes, il savait que le gouvernement norvégien était seulement maintenant en apparence neutre, et qu'en réalité, il a été pratiquement convenu que la Norvège devrait renoncer à sa neutralité. Quisling lui-même avait été autrefois ministre de la guerre en Norvège, et par conséquent, il a dû avoir des connaissances exacte de ces choses.
Conformément à mon devoir en tant que citoyen allemand, je recommande que le Führer doit entendre Quisling. Le Führer a alors reçu Quisling deux fois, et en même temps Quisling, avec son assistant, Hagelin, ils ont visité l'état major de la Kriegsmarine et leur a donné des informations identiques. J'ai parlé une fois à Raeder après cela, et il a également recommandé au Führer qu'il écoute le rapport de Quisling.

DR. THOMA: Ensuite, vous avez transmis personnellement les rapports que Quisling vous avait donnés?

ROSENBERG: Oui, je voudrais souligner que, bien que Quisling est venu me voir, je ne l'avais pas engagé sur cette question, et je n'ai pas été impliqué dans ces affaires politiques depuis 6 ans. Naturellement, je devais considérer mon devoir de transmettre les rapports au Fuehrer qui, si ils était correcte, était une menace militaire énorme pour l'Allemagne, et aussi de prendre des notes, et de faire un rapport au Führer, ces choses que Quisling m'a énnumérer oralement, à savoir , son plan pour provoquer un changement politique en Norvège, puis de demander à l'Allemagne pour le soutien. A cette époque, je ne sais pas, ce développement a été décrit dans les documents produits par l'Accusation des mots qui expriment beaucoup plus précisément que je ne pouvais résumer ici. Dans le document Numéro 004-PS, mon chef d'état major a fait un bref résumé de celui-ci environ 1 mois et demies ou 2 mois après l'opération norvégienne.


Dernière édition par st.ex. le 28/10/2017, 10:15, édité 1 fois (Raison : pour que ce soit plus lisible)

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Message  st.ex. 28/10/2017, 10:12

Bien la suite et la fin, en raison, que après cette partie, n'est plus mentionné Quisling, ainsi cela n'a plus rien a voir avec l'opération Weserübung.
DR.THOMA: Ce document, je voudrais appeler l'attention du Tribunal particulièrement à ce document a été établi immédiatement après que l'opération norvégienne était terminer, alors que l'impression de son succès était encore frais, et il décrit les mesures qui ont été prises et sans équivoque. Il indique clairement que Quisling était l'instigateur, et qu'il s'était soudainement retourné à Lubeck ou il a fait des rapports, et qu'il a supplié que ses compatriotes soit former plus profondément, et qu'il est revenu encore et encore et toujours et a informé Rosenberg sur les nouveaux développements en Norvège.

LE PRÉSIDENT: De quel document parlez-vous?

DR.THOMA: Numéro de document 004-PS, exposé GB-140. Ce document est dans le livre 2, page 113.

LE PRÉSIDENT: Le livre de document n'est pas numéroté ou paginé?

DR. THOMA: Je crois que le nombre est en bas, Monsieur le Président.

LE PRÉSIDENT: De quel livre êtes vous entrain de parlez?

DR.THOMA: Mon document est du livre Numéro 2, Page 113. Document du livre Alfred Rosenberg, page 113, Volume II. Et Il se trouve sur la page 72 de la traduction anglaise.

LE PRÉSIDENT: Bien, alors à présent, quelle est votre question?

DR. THOMA: Je voudrais souligner que sur la page 1, il déclare: « Que avant la réunion de la Société nordique de Lübeck, Quisling se trouvait à Berlin, où il a été reçu par Rosenberg. »
Ce fut en Juin 1939, comme le montre le numéro du document 007-PS. Alors. à la page suivante, il est dit que en Août un cours a été donné à Berlin-Dahlem. Il dit en outre qu'en Décembre 1939 Quisling est réapparue à Berlin de sa propre initiative et a fait ses rapports qui était daté de la rencontre entre le 14 et le 15 Décembre et Rosenberg, conformément à son devoir, a transmis au Fuehrer ces rapports que Quisling les avait fait à lui. Il n'a rien fait au-delà dans cette affaire, cependant. Parallèlement à cela, et tout à fait indépendamment les uns des autres, les mêmes rapports ont été reçus par Raeder.
[En ce retournant vers le défendeur.] Avez - vous quelque chose à ajouter au document Numéro 004-PS?

ROSENBERG: Oui. S'il vous plaît laissez- moi voir le document. [Le document a été transmis au défendeur] Sur la page 5 du présent numéro de document 004-PS, il est indiqué que Hagelin l'assistant de, Quisling a été intégré dans le cercle gouvernemental norvégiens et qui avait reçu l' ordre du gouvernement norvégien pour l'achat d'armement en provenance de l' Allemagne , après l'incident Altmark, par exemple qui est l'incident au cours duquel un navire allemand a été engagé dans les eaux territoriales norvégiennes, il  avaient entendu les députés norvégiens du Storting énumérer que l' attitude de la Norvège est réservée et qu'il était clairement une question d'arrangements préalables. De plus, au milieu de la page 7:
« Le 20 Mars à l'occasion de sa participation aux négociations sur les livraisons d'artillerie antiaérienne allemandes, il a fait un rapport détaillé sur l'activité incessante des Alliés en Norvège avec l'approbation du gouvernement Nygardsvold. Selon son rapport, les Alliés éffectuait déjà l'inspection des villes portuaires norvégiennes pour les installations de débarquement et le transport. le commandant français, Kermarrec qui avait des ordres à cet effet « -anecdotiquement Je me souviens aussi que ce nom était orthographié Karramac, ou quelque chose de similaire- » dans une conversation confidentielle avec le colonel Sundlo, le commandant de Narvik , qui était aussi un disciple de Quisling, avait informé le colonel à propos de l'intention des Alliés de débarquer des troupes mécanisées à Stavanger, Trondheim, et peut-être aussi à Kirkenes, et d'occuper l'aéroport de Sola près de Stavanger « .Un peu plus loin il est dit, et je cite:
« Dans son rapport daté du 26 Mars, », c'est Hagelin- qui l'a énumérer », qui a souligné une fois de plus que le discours du ministre norvégien des Affaires étrangères Koht, a traité de la neutralité norvégienne et ses protestations, non soit pas été pris au sérieux à Londres par les Anglais ou en Norvège par les Norvégiens, car il était bien connu que le gouvernement n'a pas l'intention de prendre une position sérieuse contre l'Angleterre « .

DR. THOMA: C'est ce que Quisling la rapporté à vous?

ROSENBERG: Oui, ce sont les rapports que Quisling avait chargé Hagelin de les faires. Je voudrais ajouter en outre que, quelque temps après, le Führer avait reçu Quisling, et il m'a dit qu'il avait demandé à l'OKW de considérer ce cas du point de vue militaire, et il m'a demandé de ne pas parler de ce sujet à quelqu'un d'autre. À cet égard, je voudrais souligner aussi que- comme on le voit dans le rapport Numéroté dans le document 004-PS, le Führer avait souligné qu'il voulait que l'ensemble de la Scandinavie du Nord pour maintenir la neutralité à tout prix, et qu'il changerait son attitude si la neutralité serai menacée par d'autres pouvoirs.
Plus tard, à un autre de mes assistants a été ordonnée par le Fuehrer de maintenir des liens avec Quisling à Oslo, et il a reçu une certaine somme d'argent du ministère des Affaires étrangères pour pouvoir faire un appui; propagande amicale en Allemagne pour contrer une quelconque autre propagande. Puis il est également retourné en Allemagne en faisant des rapports sur les opinions de Quisling. Plus tard, j'ai entendu -et cela était tout à fait compréhensible, que cet assistant, qui était un soldat à cette époque, avait aussi reçu des rapports de renseignement militaires et qu'il les a révélé après l'opération norvégienne.

DR. THOMA: S'il vous plaît pouvez vous être plus bref, monsieur Rosenberg.

ROSENBERG: Le Führer ne m'a pas informé de sa décision finale, ou s'il avait effectivement décidé de mener à bien l'opération. J'ai appris que toute l'opération du 9 Novembre se trouvait sur du papier et suite à cela j'ai rendu une visite au Fuehrer le jour même. Quelques semaines plus tard, le Führer m'a convoqué et a dit qu'il avait été forcé de prendre cette décision sur la base des avertissements qui s'avèrent être concret et qu'il avait reçus des documents qui ont été trouvés prouve que ces avertissements était fondé. Il m'a dit qu'il avait été fidèle à la lettre que, lorsque les derniers navires allemands sont arrivés dans le fjord de Trondheim, je crois, ils avaient déjà été engagés par le premier des navires britanniques qui s'est approché.

DR. THOMA: À cet égard, j'ai une autre question: Est-ce que Hitler a jamais fait appel à vous pour assister à une conférence politique ou militaire étrangère en votre qualité de chef du bureau de la politique des affaires étrangère?

ROSENBERG: Le Fuehrer différencié strictement entre la politique étrangère officielle et la politique suivie en raison d'une initiative ou d'une suggestion qui a été donné par moi de l'extérieur. Et de surcroît tous les documents démontrent qu'il ne m'a jamais demandé de participer à une conférence sur la politique étrangère ou des préparatifs militaires.

DR. THOMA: Autrement dit, vous étiez jamais appelé à participer aux opérations contre l'Autriche, la Tchécoslovaquie, la Pologne, la Russie, et ainsi de suite?
Je crois, Monsieur le Président, que ce soit un moment approprié pour lever la séance.
[Le Tribunal a ajourné jusqu'au 16 Avril 1946, à 1000 heures]

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Message  st.ex. 28/10/2017, 11:42

Bien, à présent, restons si vous le voulez bien, au Tribunal de Nuremberg, pour connaitre ce qui a été énumérer et si il y'a d'autre nom, qui apparaitrons dans le dossier.
(Mr. Falco = le Juge Français Robert Falco)

Ainsi  à la date du 1er Octobre 1946 ont peut lire cela:
TRIBUNAL MILITAIRE INTERNATIONAL (NUREMBERG) Jugement du 1er octobre 1946 a écrit:………..
LE PRÉSIDENT. - Je demanderai maintenant à M. Falco de continuer la lecture du jugement.

M. FALCO:

L'INVASION DU DANEMARK ET DE LA NORVEGE

La guerre de l'agression contre la Pologne n'était que le début. L'agression des nazis de L'Allemagne s'est rapidement propagée de pays en pays. Au moment des deux premiers pays à en souffrir étaient le Danemark et la Norvège.

Le 31 mai 1939, un traité de non-agression a été conclu entre l'Allemagne et le Danemark, et signé par le défendeur Ribbentrop. Il était présent ce jour là, est a déclaré solennellement que les parties du traité étaient "fermement résolues à maintenir la paix entre le Danemark et l'Allemagne dans toutes les circonstances. "Néanmoins, l'Allemagne a envahi le Danemark le 9 avril 1940.

Le 2 septembre 1939, après le déclenchement de la guerre avec la Pologne, l'Allemagne envoya une
assurance solennelle à la Norvège en utilisant ces termes:
"Le gouvernement allemand du Reich est déterminé, compte tenu des relations amicales qui existent entre la Norvège et l'Allemagne, à ne porter atteinte en aucun cas à l'inviolabilité et à l'intégrité de la Norvège et à respecter le territoire de l'Etat norvégien. Le gouvernement du Reich avait tout naturellement espérer, de son côté, que la Norvège observe une neutralité irréprochable vis-à-vis du Reich et ne tolère aucune violation de la neutralité norvégienne par une tierce partie qui pourrait se produire: l'attitude du Gouvernement royal norvégien devrait-il différer de telle sorte que une neutralité par un tiers, le gouvernement du Reich serait alors évidemment obligé de sauvegarder les intérêts du Reich de telle manière que la situation qui en résulte pourrait être imposer. "

Le 9 avril 1940, conformément à son plan de campagne, l'Allemagne a envahit la Norvège.
L'idée d'attaquer la Norvège est apparue, semble-t-il, avec les défendeurs Raeder et
Rosenberg.

Le 3 octobre 1939, Raeder rédigea un mémorandum au sujet de "gagner des bases en Norvège", et parmi les questions discutées était: "Es ce que les bases peuvent être gagné par la force militaire contre la volonté de la Norvège, s'il est impossible de le faire sans combattre? » Malgré cela, trois jours plus tard, d'autres assurances ont été données à la Norvège par l'Allemagne, qui a déclaré:
"L'Allemagne n'a jamais eu de conflits d'intérêts ou même de controverses avec les Etats du Nord et elle n'en a jamais connu non plus a ce jour".

Trois jours plus tard, le défendeur Dönitz a préparé un mémorandum sur le même sujet, à savoir des bases en Norvège, et a suggéré l'établissement d'une base sous marine à Trondhjem avec une alternative de fournir du carburant à Narvik. En même temps, le défendeur Raeder était en correspondance avec l'amiral Karls, qui lui a fait remarquer l'importance d'une occupation de la côte norvégienne par l'Allemagne.

Le 10 Octobre, Raeder a signalé à Hitler les inconvénients de l'Allemagne si l'occupation serait déjà effectuer par les Britanniques. Pendant le mois d'octobre et novembre Raeder a continué à travailler sur la possibilité  de l'occupation de la Norvège, en collaboration avec "l'organisation Rosenberg". La "Rosenberg Organization" était le Bureau des affaires étrangères de la NSDAP, et Rosenberg en tant que Reichsleiter était en charge de celui-ci.
Au début du mois de décembre, Quisling, le traître norvégien notoire, a visité Berlin et a été reçus par les défendeurs Rosenberg et Raeder. Il a présenté un plan pour un coup d'état en Norvège.

Le 12 décembre, le défendeur Raeder et l'état-major de la marine, ainsi que les accusés Keitel et Jodl, ont eu une conférence avec Hitler, lorsque Raeder a rapporté son interview avec Quisling, et a exposé les vues de Quisling.

Le 16 décembre, Hitler lui-même a interviewé Quisling sur toutes ces questions. Dans le rapport sur les activités du Bureau des affaires étrangères du NSDAP pour les années 1933-1943, sous le titre "Préparatifs politiques pour l'occupation militaire de la Norvège", il est dit que lors de l'interview avec Quisling, Hitler a dit qu'il préférerait une attitude neutre de la part de la Norvège et de toute la Scandinavie, car il ne souhaitait pas étendre le théâtre de la guerre ou attirer d'autres nations dans le conflit. Si l'ennemi essayait d'étendre la guerre, il serait obligé de se prémunir contre cette entreprise; cependant, il a promis le soutien financier à Quisling et a assigné à un personnel militaire spécial l'examen des questions militaires impliquées.

Le 27 janvier 1940, un mémorandum a été préparé par le défendeur Keitel concernant les plans pour l'invasion de la Norvège.

Le 28 février 1940, l'accusé Jodl a entré dans son journal:
"J'ai d'abord proposé au chef de l'OKW et ensuite au Führer que" le Plan Jaune "(l'opération contre les Pays-Bas) et l'Exercice sur la Weser (l'opération contre la Norvège et le Danemark) soient préparés de telle sorte qu'ils seront indépendants les uns des autres en ce qui concerne à la fois le temps et les forces employées. "

Le 1er Mars, Hitler a publié une directive concernant "l'exercice Weser" qui contenait les mots suivant:
"Le développement de la situation en Scandinavie exige que tous les préparatifs de l'occupation du Danemark et de la Norvège par une partie des forces armées allemandes empêchent les Britanniques d'envahir la Scandinavie et la Baltique, et qu'ils garantissent notre base de minerai en Suède. Et je donne à notre marine et à l'armée de l'air un point de départ élargie contre la Grande-Bretagne ... Le franchissement de la frontière danoise et des débarquements en Norvège doivent avoir lieu simultanément ... Il est très important que les États scandinaves Les adversaires occidentaux devraient être pris par surprise à travers nos mesures. "

Le 24 mars, les ordres d'opération navale pour "l'exercice Weser" ont été transmis, et
le 30 mars, l'accusé Dönitz, commandant en chef des sous-marins allemands, donne l'ordre opérationnel pour l'occupation du Danemark et de la Norvège. Le 9 avril 1940, Les forces allemandes ont envahi la Norvège et le Danemark.

De ce récit, il est clair que dès octobre 1939, la question de l'invasion de la Norvège était à l'étude. La défense qui a été faite ici est que l'Allemagne a été obligée d'attaquer la Norvège pour prévenir une invasion alliée, et son action était donc préventive.
Il faut rappeler que l'action préventive sur le territoire étranger n'est justifiée que par
"une nécessité immédiate et écrasante d'autodéfense, ne laissant aucun choix. Ce qui
signifie, en aucun moment de délibération "(Moore's Digest of International Law II, 412.)
Dans quelle mesure l'opinion s'était-elle répandue dans les cercles allemands influents que les Alliés entendaient occuper la Norvège, cela  ne peut être déterminé avec exactitude. Quisling a affirmé que
Les alliés interviendraient en Norvège avec le consentement tacite du gouvernement norvégien. La légation allemande à Oslo n'était pas d'accord avec ce point de vue, mis à part la vision que l'Attaché naval à cette légation l'a fait partagé.

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Message  st.ex. 28/10/2017, 17:57

Et là je vient de trouver le KTB de la Seekriegsleitung (soit de la direction de la guerre en mer) sous la direction du Admiral Schniewind. et c'est bien lui, qui sous son département, effectuait les plans.

pour le 3 octobre 1939, est bien mentionné que provenant du chef de l'état major de la Kriegsmarine, ou le commodore doenitz était personnellement présent lors de cette réunion de l'état major.
Le Chef, de l'état major de la kriegsmarine estime nécessaire d'effectuer pour le Führer, aussi rapidement que possible avec les considérations de l'état major de la marine, une étude sur les possibilités d'extension des bases opérationnelles dans le nord. Il faut examiner si, cela serais nécessaire de l'effectuer sous la pression conjuguée de la Russie et de l'Allemagne, s'il est possible de gagner des bases en Norvège. L'objet d'améliorer fondamentalement notre position stratégique et opérationnel. Les questions suivantes doivent être soigneusement étudiées:

e. Quels avantages décisifs pour les allemands?
guerre navale en acquérant une base dans la partie nord
du Danemark comme, par exemple, Skagen.

Ainsi ici, comme les autres question étudié ont déjà été énumérer au tribunal de Nuremberg, ici manque juste le petit point (e).

Pour le 9 octobre je n'ai pas encore trouver l'ordre de Doenitz, mais je pense que Doenitz, a du effectuer cette ordre dans son état major du commandement sous marin. pour sa base de sous marin à Trondheim. ou je vais contrôler tout les textes faisant référence à Trondheim.

En fait j'ai trouver cela en tant que réponse:
Jewish library a écrit:Une communication a été effectuer de Doenitz en tant qu'officier-général des sous-marins, adressée au haut commandement de la marine (la seekriegsleitung) a la date du 9 octobre 1939, expose les points de vue de Doenitz sur les avantages de Trondheim et de Narvik. Doenitz propose d'établir une base à Trondheim avec Narvik comme alternative (C-5).

Donc une communication, mais celle si n'apparait pas dans le journal, donc la communication, a du être transcrite sur papier, et que ce document, a été utiliser lors du procès de Nuremberg.

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Message  st.ex. 29/10/2017, 10:22

Bien revenons et continuons, avec les écrits du Tribunal de Nuremberg, la suite des énumérations qu'effectue le  juge Français Robert Falco à la date du 1er Octobre 1946.

Le journal de guerre de l'état-major des opérations navales allemandes (*S.K.L) du 13 janvier 1940 est écrit que le chef de l'état major des opérations navales pensait que la solution la plus favorable serait le maintien de la neutralité de la Norvège, mais il abritait la stricte conviction que l'Angleterre a l'intention d'occuper la Norvège dans un proche avenir, en s'appuyant sur l'accord tacite du gouvernement norvégien.

La directive d'Hitler publiée le 1er mars 1940 pour l'attaque contre le Danemark et
La Norvège établie que l'opération "devrait empêcher les britanniques de s'emparer  de la Scandinavie et de la Baltique. "

Il convient cependant de rappeler que le mémorandum du défenseur Raeder daté du mois d'Octobre 1939, ne fait aucune référence d'être préventive, pour que les Alliés ne puisse pas s'emparrer, mais il est basé en ayant "l'objectif d'améliorer les positions stratégique et opérationnelle. "
Le mémorandum lui-même est intitulé "Gaining of Bases in Norway". La même
Observation s'applique mutatis mutandis au mémorandum du défendeur Dönitz daté du
9 octobre 1939.

De plus, le 13 mars, l'accusé Jodl a consigné dans son journal:
"Le Führer ne donne pas encore d'ordre pour 'W' (Weserübung), il cherche toujours une excuse."

Le 14 mars 1940, il a de nouveau écrit:
"Le Führer n'a pas encore décidé quelle raison donner pour "Weserübung"."(**)

Le 21 mars 1940, il a enregistré qu'il a des craintes sur la Force du XXIème corps au sujet de
la longue intervalle entre l'arrivée aux positions et la fin de la période des négociations diplomatique, et a ajouté:
"Le Führer rejette toute négociation au delà, sinon des appels à l'aide seront lancés en Angleterre et en Amérique, et si une résistance est mise en place, elle doit être impitoyablement brisée."

Le 2 avril, il note à nouveau que tous les préparatifs sont terminés; le 4 avril, l'ordre opérationnel naval a été transmis; et le 9 avril, l'invasion avait commencée.
De tout cela, il est clair que lorsque les plans pour une attaque contre la Norvège ont été crées,
ils n'avait pas été créer dans le but de prévenir un débarquement allié imminent, mais, à
plutôt a été créer, pour qu'ils pourraient empêcher une occupation alliée à une date ultérieure.
Quand les ordres définitifs pour l'invasion allemande de la Norvège ont été transmis, le journal de
De l'état major des opérations navales pour le 23 mars 1940, enregistrement:
"Un débarquement  massif des Anglais sur les eaux territoriales norvégiennes ... n'est pas à craindre pour le moment".

Et l'entrée du journal de l'amiral Assmann pour le 26 mars énumère:
"Le débarquement britannique en Norvège n'est pas considéré comme sérieux."
Les documents qui ont ensuite été capturés par les Allemands sont invoqués pour montrer
que le plan des Alliés pour occuper les ports et les aéroports de l'ouest de la Norvège était un
plan concret, bien que dans tous les points de vue, considérablement ils se trouvait bien loin derrière le plans des allemands, en vertu de laquelle l'invasion a été effectivement réalisée. Ces documents indiquent qu'un plan modifié avait été finalement convenu le 20 mars 1940, qu'un convoi devrait quitter l'Angleterre le 5 avril, et que le minage dans les eaux norvégiennes commencerait le même jour; et que le 5 avril, le départ avait été ajournée au 8 avril.

Donc pour mon premier petit astérix, l'abréviation S.K.L. est bien pour la Seekriegsleitung.

(**) Euh, ici comme c'est mentionné, l'incident du Altmark en Février 1940, n'est pas utiliser par le führer en tant que raison pour attaquer la Norvège. Donc plus tard, ont vas voir avec les autres sources, ce qu'ils énumèrent au sujet de la relation avec l'incident du Altmark et  Wesserübung.

Mais, celà est aussi possible, que le tribunal de Nuremberg, ne souhaitait pas prendre en compte cet évènement, en raison que ils ont été au courant, que les anglais avaient violé les eaux territoriale de la Norvège, qui a cette date était encore neutre.

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Message  st.ex. 29/10/2017, 10:54

Donc terminons avec les énumérations qui ont été effectué à Nuremberg.

Mais ces plans n'étaient pas la raison de l'invasion allemande de la Norvège. La Norvège a été occupée par l'Allemagne pour lui fournir les bases avec lesquelles l'Allemagne pouvait effectuer une attaque plus efficace contre l'Angleterre et contre la France, conformément aux plans préparés qui ont été préparé longtemps avant que les plans alliés ont été créer, et qui sont maintenant invoqués pour soutenir l'argument de la légitime défense.
Il a également été avancé que l'Allemagne pouvait décider seule, conformément à la réserve formulées par les nombreuses puissances signataires au moment du Briand-Kellogg pacte, que l'action préventive soit une nécessité, et en prenant en compte de la décision, leurs jugement était concluant. Mais si des mesures ont été prises, la revendication de la légitime défense était en fait agressif ou défensif doit finalement faire l'objet d'une enquête et d'un jugement si le droit international doit jamais être appliqué.
Les défendeurs ne suggèrent aucun autre plan qui devrait exister et qui aurait été créer de la part d'un des belligérant, autre que l'Allemagne, pour occuper le Danemark. Aucune excuse pour cette agression n'a jamais été offerte.

Lorsque les armées allemandes sont entrées en Norvège et au Danemark, les mémorandums allemands remis aux Gouvernements norvégien et danois qui ont donné l'assurance que
les troupes allemandes ne sont pas venus en tant qu'ennemis, qu'ils n'avaient pas l'intention de faire usage des positions occupés par les troupes allemandes, pour les utilisé en tant que bases pour les opérations contre l'Angleterre, aussi longtemps qu'ils ne seraient contraints de le faire par des mesures prises par l'Angleterre et la France, et qu'ils étaient venus pour protéger le Nord contre l'occupation proposée des Points fortifier norvégiens par les forces franco-anglaises.
Au mémorandum a été ajouté que l'Allemagne n'avait aucune intention de porter atteinte à
l'intégrité et l'indépendance politique du Royaume de Norvège à l'époque ou à l'avenir.
Néanmoins, le 3 juin 1940, un mémorandum naval allemand a discuté de la Norvège et du Danemark, et propose une solution à examiner, que les territoires du Danemark et de la Norvège acquis au cours de la guerre devrait continuer à être occupé et organisé afin qu'ils puissent être à l'avenir être considéré comme possessions allemandes.

À la lumière de toutes les preuves disponibles, il est impossible d'accepter l'argumentation selon lequel l'invasions du Danemark et de la Norvège ont été effectuer d'une manière défensives, et de l'avis du Tribunal, ils ont fait parties des actes de guerre agressifs.

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Message  st.ex. 29/10/2017, 11:31

Bon à présent, une petite chose à rectifier!
Il n'y existe pas de KTB de l'OKW pour Septembre 1939-juillet 1940, pour cette période, l'état major n'a pas jugé opportun d'effectuer des écrits. Ainsi lorsque certain auteurs énumère dans les livres KTB de l'OKW pour cette période, ici ils ont fouiller dans les archives les divers documents, pour cette période provenant de l'OKW, et ils ont eux même créer le KTB avec leurs documents récoltés.

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Message  st.ex. 29/10/2017, 20:21

Mais dans le KTB pour le 1er Aout 1940 au 31 Décembre 1941.
est mentionné comme suit:
2. Aus Aufzeichnungen Greiners vom 22. 8. 1939 (vgl. S. 947 ff.), vom 25. 9. 1939
(vgl. S. 930 mit Anmerkung 1), vom 27. 9. 1939 (vgl. S. 951), vom 8. 11. 1939

sind Bruchstücke aus dem verloren gegangenen Kriegstagebuch. Wie Greiner festgehalten hat, sind die „letzteren insofern von Bedeutung, als es sich
dabei hauptsächlich um die ursprünglichen Fassungen besonders wichtiger
Tagebuchstellen handelte, die mit Rücksicht auf Hitler durch abgeschwächte
Formulierungen ersetzt werden mußten"*. (Abgedruckt nach: Greiner
Nachlaß Bundesarchiv.)


Et Greiner =
Kriegstagebuch

des Oberkommandos der Wehrmacht
(Wehrmachtführungsstab)

1940-1945

Geführt von Helmuth Greiner und
Percy Ernst Schramm

Ainsi, il existe bien, du moins certaine parties, ces dates référencé sont en morceaux, et qui proviennent du KTB que Helmut Greiner a écrit et administrer et qui lui a été perdu.

Et c'est le Ba/Ma de Fribourg qui le certifie.

Et dans certain livre est énumérer en tant que source, les journaux de Jodl et de Keitel.
Sur cela je souhaiterait aussi mettre la main dessus, en raison, les mémoires de Keitel ou de Jodl, n'énumèrent rien au sujet de Quisling, ni encore moins sur la planification de l'opération Weserübung; il y'a juste un petit paragraphe, qui énumère la date ou le navire qui transportait les soldats ont pris le cap pour la norvège.

Ainsi je commence donc avec l'auteur Américain, qui son livre a été utiliser par les écoles et l'académie des armées américaine.
Earl Zimke.

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Message  st.ex. 29/10/2017, 21:02

Bien alors à présent, débutons en sortant les informations du premier auteur.

Earl_Zimke a écrit:PARTIE UNE
LES CAMPAGNES EN NORVÈGE ET AU DANEMARK

Chapitre 1
Le contexte des opérations allemandes en Norvège et au Danemark

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, il est apparu que le modèle du plan de 1914-18
pourrait être répété; mais la position scandinave était seulement superficiellement identique comme dans le plan 1914-1918: il y avait eu des changements importants et dangereux. En Allemagne,le gouvernement nazi était à la fois audacieux et capricieux, et militairement il n'était pas  attaché au continent comme le gouvernement impérial que l'empereur Wilhelm a été.
Les Allemands n'avaient pas oublié le soi-disant  "Blocus de la faim" de la Première Guerre mondiale ni le rôle que la Norvège y avait joué, et qu'elle pourrait être forcé à nouveau à le jouer. La piètre performance de la marine allemande au cours de la Première Guerre mondiale est toujours, une théorie préférée et qui était que la guerre en mer aurait été différente si la flotte allemande avait pu opérer à partir de bases extérieures de la mer du Nord, en tant qu'exemple, les bases sur la côte ouest de la Norvège. Les plus important de tous, aussi importante comme les mines de la Lorraine avaient été restées entre les mains des Français, la machine de guerre allemande était absolument dépendante du minerai de fer suédois. Pendant la période des mois les plus chauds, le minerai pourrait être expédié par le port suédois de Lulea dans la mer Baltique; mais en hiver, lorsque la glace a fermé les ports de la mer Baltique, le minerai a dû être chargé à Narvik sur la côte atlantique norvégienne.
Atteindre Narvik en temps de guerre, les navires de minerai allemands devaient utiliser des stratagèmes, a travers les canaux protégé entre la côte norvégienne et sa frange étroite des îles au large des côtes. En outre, les briseurs de blocus allemands pourraient prendre les voies et s'éparpiller dans l'océan partout ouvert le long de la côte Norvégienne. Ce sont des faits qui n'ont pas échappé aux Alliés, en particulier aux Britanniques qui n'étaient pas prêts à prendre l'offensive n' importe où sauf en mer et vu dans la guerre économique, une chance d'éviter une seconde saignée à l'échelle de la Première Guerre mondiale.

Le 1er septembre 1939, le ministre allemand des Affaires étrangères a instruit ses homologues
ministres de la Norvège, Suède et de la Finlande pour informer leurs gouvernements
"en termes clairs, mais décidément amicaux" que l'Allemagne avait l'intention de respecté leur intégrité - dans la mesure où ils maintiennent une stricte neutralité et ne tolérerait pas les violations de cette neutralité par des tiers. Il avait fait une déclaration similaire au gouvernement Danois une semaine plus tôt. Au cours de la semaine suivante, l'ambassadeur Ulrich von Hassell a visité les capitales scandinaves et finlandaises où il a répété l'assurance allemande et a averti les gouvernements contre l'acceptation de toute restriction imposées de l'extérieur sur leur commerce avec l'Allemagne.


Dernière édition par st.ex. le 29/10/2017, 21:07, édité 1 fois (Raison : oublie du titre du paragraphe)

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Message  st.ex. 29/10/2017, 21:46

la suite…
Les déclarations allemandes faites aux gouvernements scandinaves étaient essentiellement
Identique  que ceux qu'ils ont faits pendant la période identique aux autres pays européens neutre.
Le gouvernement Britannique avait déjà envisagé une approche plus positive.
Une semaine avant le déclenchement de la guerre, le Foreign Office a proposé au gouvernement norvégien si l'Allemagne attaquerais contre la Norvège ce serait considérée comme une attaque contre la Grande Bretagne. Mais la communication finalement envoyée a été diluée
à une promesse que les Britanniques considéreraient dans leur intérêt de venir à l'aide à la Norvège si la Norvège encourait des représailles allemandes en montrant la bienveillance envers les Alliés en matière de trafic de minerai.
……………..

Résolution sur le deuxième problème, comment atteindre les actions de paix à l'extérieur de la mer du Nord, Raeder s'est tourné le 3 Octobre. Il a dit a l'état major Navale qu'il croyait nécessaire pour informer le Führer des considérations en prolongeant les bases opérationnelles de la Marine vers le nord.
Il a demandé a  l'état major de déterminer si les diplomates allemands et soviétiques pouvaient faire de la pression pour pouvoir l'utilisée pour acquérir des bases en Norvège, ou, si ce n'était pas possible, si les bases pourraient être prises par la force militaire.
L'enquête incluait une sélection de lieux en Norvège qui pourrait être utilisé comme bases; les estimations de la quantité de construction nécessaire; et une analyse de la façon dont les bases pourraient être défendues.
Raeder pensait en termes de deux bases, une à Narvik et la seconde à Trondheim. L'amiral Rolf Carls, commandant amiral, de la Station de la mer Baltique, pensait qu'une base à Narvik n'était pas nécessaire, apparemment parce que l'Allemagne avait déjà l'utilisation du port soviétique de l'Arctique "Mourmansk. "(A la mi-octobre 1939, l'Allemagne acquit une base, la Base Nord, dans la baie de Zapadnaya Litsa (ouest de la baie de Litsa "zapadnnaya" = mot russe) sur la côte de Murman.)
Le Konteradmiral Karl Doenitz, commandant amiral, des sous-marins, a considéré Narvik et Trondheim conviennent tous les deux comme bases sous-marines et a recommandé que Trondheim soit la base principale et Narvik en tant qu'auxiliaire.

Le 5 octobre, le chef d'état-major de l'état-major de la marine, le vice-amiral Otto Schniewind s'est entretenu avec le chef d'état-major de l'armée, General der Artillerie Franz Halder sur la question de savoir si les bases proposées pourraient être sécurisé et défendu. Schniewind a souligné que, si la guerre contre la Grande-Bretagne ils devait se battre jusqu'à la fin, la marine et l'armée de l'air devrait assumer la responsabilité de l'effort principal. Il a demandé, d'abord, s'il serait possible pour l'armée par des opérations dans la direction de la Manche-Normandie-Bretagne pour créer une base plus large pour les opérations des sous-marins.
Cela, Halder a répondu, était au-delà du pouvoir de l'Armée. Et il a demandé si l'armée pourrait prendre les zones dans le centre et le Nord de la Norvège qui avait été mentionnée comme sites de bases, Halder a encore une nouvelle fois répondu par une réponse négative, citant l'opposition probable des deux Norvège et Suède, un terrain difficile, mauvaises communications et longue lignes pour le ravitaillement. Il a cru effectuer une poussée dans l'ouest (où il a douté que le
la côte pourrait même pas être atteinte) ou en Norvège cela nécessiterait une concentration
de toute l'industrie de guerre sur les exigences de l'armée et cela apporterait que le programme de sous-marin serait mis à l'arrêt. Une extension de la base, dans le sens de Jutland aussi loin que Skagen, pourrait être promis, pensa-t-il, mais il doutait que les avantages pour la Marine l'emportent sur le politique et le désavantages économiques d'une telle entreprise.

Dans sa propre évaluation, établie le 9 octobre, l'état-major de la marine était loin d'être enthousiaste. Une base sur la côte norvégienne, concéda-t-il, cela pouvait offrir de grands avantages pour la flotte que l'Allemagne a prévu d'avoir après 1945; mais jusque-là seuls les sous-marins pouvaient l'utiliser avec profit. Bien qu'une base, Trondheim, par exemple, serait indéniablement utile pour la guerre sous-marine, la longueur et la vulnérabilité de ses lignes de communication
en Allemagne réduirait considérablement sa valeur. Enfin, pour acquérir une telle base par une opération militaire ce serait difficile, et, même si la pression politique était suffisante, de sérieux désavantages politiques, parmi eux la perte de la protection que la neutralité norvégienne a donné
aux Expédition allemande, Devrait être pris en compte.

Le jour où l'état-major naval a terminé son étude Hitler a mis la touche de finition à une longue analyse politique et militaire dans laquelle il a réaffirmé son intention de lancer une offensive dans l'ouest. Et que l'objectif majeur devait être de sécuriser des bases en Hollande, en Belgique, et si possible la côte française à partir de laquelle la marine et l'armée de l'air pourraient opérer
contre les îles britanniques.
»Le lendemain (10 octobre) Raeder a expliqué à Hitler que la conquête de la côte belge (à l'époque même Hitler a cru que ce serait la limite de l'avance) ne donnerons aucun avantage pour la guerre sous-marine et ensuite, en mentionnant Trondheim comme une possibilité, il a souligné les avantages des bases sur la côte norvégienne. Hitler a répondu que les bases proches de la Grande-Bretagne étaient essentielles pour la luftwaffe, mais a accepté de prendre en considération la question de la Norvège.

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Message  st.ex. 13/3/2023, 16:19

Allez z'oussssst, je continue avec une nouvelle source:

La Kriegsmarine, Quislin, et Terboven :
Une enquête sur l'affaire Boehm-Terboven
Avril 1940 - mars 1943.

Par
© Peter K.H. Mispelkamp "
Une thèse présentée à la
Faculté des études supérieures' et Recherche en partie conformité aux exigences pour la maîtrise des arts •
Département d'histoire Université McGill
Le 1er mars 1985.

Abstrait:

C'est l'histoire d'un conflit de la Seconde Guerre mondiale entre un officier Général de la Kriegsmarine, le général-admiral(*) Herrnann Boehm, et un haut fonctionnaire du parti nazi, Josef Terboven, le Reich's kommissar Norwegen (Comissaire du Reich en Norvège). Leur différend portait essentiellement sur la question de savoir qui devait administrer les territoires occupés par les Allemands.

la question de savoir qui devait administrer la Norvège occupée par les Allemands ;
et à quel titre : en tant que chef d'une nation serni-autonome ou en tant que figure de proue de l'Allemagne.
ou en tant que figure de proue allemande.
Ce différend a débuté à la fin du mois de juin 1940, lorsque Terboven a tenté pour la première fois de placer les Norvégiens et les Allemands en position de force.
tenta de placer à la fois l'administration norvégienne et la direction du parti fasciste autochtone.
direction du parti fasciste autochtone sous son contrôle. Une fois que
son plan avait été court-circuité par l'opposition de la Kriegsmarine et de la
de la Kriegsmarine et d'un responsable rival du parti nazi, Terboven commença à
se plaindre de la "Norweqen-Politik" de la Kriegsmarine (Politique Norvégienne mener par la Kriegsmarine).
En mars 1941, Boehm et Terboven ont été mêlés à une controverse militaire quant à qui était responsable de l’échec à prévenir la. Les Alliés ont réussi leur raid sur les îles Lofoten. A partir de ce moment, ils se disputent sur le caractère d’un affrontement personnel. Même après que le protégé de la Kriegsmarine, Vidkun Quisling, ait été nommé ministre-président de la Norvège, ce qui n’était pas le cas.
Dans l’ensemble, l’affaire Boehm-Terboven semble avoir été
une dispute de ferro, substance nette. En ce sens, il a offert
un aperçu précieux de la relation entre la Kriegsmarine et le national-socialisme :

ainsi on vas une fois suivre cette source, pour voir les infos que on peut y trouver.
et avant que j'oublie mon Asterix: Pour le rang de General Admiral, alors moi j'ai lu, que ce rang = pour les marin de la côtes, oui bien sûr en raison que c'est le grade de général pour l'armée de terre, et le grade de la marine c'est Admiral, donc le tout se trouvant sous le grade de Grand Admiral. Mais le tout que ce grade fût sortit des Danois, Marine Hollandaise et bien sûr Espagnole.... qui lui était l'équivalent dans l'armée de terre à celui de General oberst.
tout ces personnes on fini leurs carrière avec ce rang.
Conrad Albrecht (1 April 1939)
Alfred Saalwächter (1 January 1940)
Rolf Carls (19 July 1940)
Hermann Boehm (1 April 1941)
Karl Witzell (1 April 1941)
Otto Schultze (31 August 1942)
Wilhelm Marschall (1 February 1943)
Otto Schniewind (1 March 1944)
Walter Warzecha (1 March 1944)
Oskar Kummetz (16 September 1944)
Hans-Georg von Friedeburg (1 May 1945)

en fait ici vous ne verrez jamais figurer le nom de Karl Dönitz, en raison que lui il as été promu du rang d'Admiral à celui de Grand Admiral.

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Message  st.ex. 14/3/2023, 20:16

Bien ici je ne vais non plus traduire tout le texte, mais identiquement à des auteurs de livre, je vais juste reprendre certaines phrases, qui me paraissent que le sujet doit contenir, du moins si on souhaite discuté sur le plan "nord".

Le point de départ de toute entreprise dans ce domaine
doit être un examen de l'attitude et de l'intérêt envers la Norvège, détenue par les deux principaux idéologues du la Troisième Reich - Adolf Hitler et Alfred Rosenberg. Dans son livre "Mein kampf" d'Hitler, il n'y a aucune discussion sur l'importance de la Norvège pour la nouvelle Allemagne qu'Hitler voulait créer. Il a clairement fait pas voir ce pays pauvre comme offrant ne serait-ce qu'une petite partie de la solution à la pénurie allemande du Lebensraum "zone de vie", ou vivre, qu'il croyait face à l'Allemagne. De plus, il n'a non plus discuter de la proximité raciale du peuple norvégien avec la race aryenne, qu'il percevait comme la race des grand maîtres. Et dans son second livre, qui n'a été découvert et publié qu'après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il fait allusion à cette proximité
a une occasion quand il a écrit:

"That the American Union itself feels itself to be Nordic-German state and in no way an international mishmash of poeples further emerges from the manner in which it allots immigration quotas to European nations. Scandinavians, that is, Swedes, Norwegians, further Danes, then Englishmen, and finally Gerrnans, are allotted the greates contingents. Rumanians and Slavs very little, Japanese and Chinese they would prefer to exclude altogether .."

lui Il ne les a toujours pas incorporés dans sa nouvelle Allemagne. Ce n'était qu'après l'invasion et l'occupation de la Norvège par l'Allemagne qu'il a commencé à considérer cela sérieusement. Sa déclaration du 5 avril 1942 servira d'exemple :
"... when speaking to the Germanics of the North-west Danes and. North Norwegians, one must always
make it plain that what we're building is the,Germany Reich, or simply the Reich, with Gerrnany constituting merely her most powerful source of strength,as rnuch from the ideological as from the military point of view."

Ainsi, il est clair qu'Hitler n'avait aucune intention de laisser ces" peuples germaniques " jouer un rôle de premier plan dans son Reich.
.....
En avril 1933, Hitler nomma Rosenberg au poste de chef du Parti. Aussenpolitisches Amt (APA),
le Bureau de la politique étrangère du NSDAP. Cela a permis à Rosenberg de rencontrer de nombreux esprits apparentés à travers l'Europe, satisfaisant ainsi en partie son rêve.

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Grâce à cela, l'organisation Rosenberg a rencontré Vidkun Quisling pour la première fois en 1933, au cours de laquelle ils ont eu une brève conversation. Quisling était le chef d'un parti Norvégien récemment établi, le Samling Nasjonal, qui devait devenir le parti fasciste norvégien d'origine. Contrairement à son nouveau mouvement,
Quisling lui-même était bien connu du public norvégien. Il avait atteint un certain degré de renommée grâce à son travail pour la Société des Nations en 1921. Il avait servi la Ligue en Russie, sous la direction du Dr Fridtjof Nansen, Haut Commissaire pour le Rapatriement des prisonniers de guerre et Directeur de la Commission européenne pour le Soulagement familial. Quisling a ensuite servi pendant une brève période en tant que ministre de la Défense le plus controversé de Norvège. Quisling n'était pas étranger au parti national-socialiste allemand.

Dès 1930, il avait eu une réunion avec Max Pferdekamper, un ancien membre du NSDAP, et cette réunion a été suivie d'une autre en 1932. Un fonctionnaire de l'APA s'est rendu en Norvège en 1934 et a assisté à deux réunions du Samling Nasjonal.
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Malgré cet intérêt initial, le 1er mouvement de Quisling n'a jamais reçu d'aide financière importante de l'Allemagne car le mouvement n'a pas réussi à jouer un rôle important dans la politique norvégienne. Quisling ne s'est pas rencontré Rosenberg à nouveau jusqu'en 1939. Cette année, Quisling a eu "deux rencontres avec Rosenberg une en juin et la seconde en août. À la suite de ces réunions, Quisling a reçu la permission d'inscrire un petit groupe de ses partisans à un cours spécial sur les tactiques de propagande nazie.

Ce n'est que lors de sa série suivante de réunions avec des fonctionnaires allemands de haut rang que Quisling a pu susciter de l'intérêt pour lui-même et pour son mouvement. Ces réunions ont eu lieu en décembre 1939, et ont été stimulés. par l'intérêt porté à la Norvège par l'APA et la Kriegsmarine.

Le fait que la Norvège ait occupé une position stratégique dans L'Europe Vis-à-vis des deux Angleterre et l'Allemagne en avaient. pas échappé, l'attention de la Kriegsmarine. L'importance de la position norvégienne a été soulignée par sa proximité avec la Suède. La Suède neutre exportait chaque année de grandes quantités de minerai de fer vers l'Allemagne, ce qui était particulièrement adapté au charbon allemand. Ces importations étaient cruciales, pour le complexe militaro-industriel allemand Pendant les mois d'hiver, lorsque la plupart des ports suédois de la Baltique ont été fermés par le gel saisonnier, la majeure partie de ce minerai a dû être expédiée en Allemagne via le port norvégien de Narvik. Dans une guerre entre l'Angleterre et l'Allemagne, ce trafic présenterait une cible séduisante à la fois pour la Royal Navy et pour la Royal Air force En effet, dès 1934, Hitler avait prévu la nécessité d'une flotte forte "car il serait impossible de faire la guerre si la marine n'était pas en mesure de sauvegarder les importations de minerai en provenance de Scandinavie.

La Norvège était également importante pour une autre raison. Dans toute guerre entre l'Angleterre et l'Allemagne, la Royal navy mettrait sans aucun doute en place un blocus contre l'Allemagne. Ce blocus comporterait une faille majeure : les eaux territoriales norvégiennes. Tant que la Norvège restait neutre, ces eaux longeaient la principale route maritime protégée de l'Allemagne en supposant que la Royal Navy respecterait la neutralité de la Norvège. Inversement, la marine allemande serait confrontée à la même question concernant la neutralité de la Norvège. Pour qu'un contre-blocus Allemand contre l'Angleterre ait réussi; Le commerce de l'Angleterre avec la Scandinavie aurait dû être réduit.

Il y avait des cercles au sein de la marine allemande qui préconisaient une solution plus radicale à ce dilemme. La solution radicale a appelé l'Allemagne à acquérir des bases en Norvège à partir desquelles elle étaient apte à attaquez les lignes de vie anglaises. Le commandant de l'armée allemande des "sous-marins" AdmiraI Karl Dönitz, avait préconisé cette mesure dans un mémorandum daté du 9 octobre 1939. Son idée n'était pas nouvelle, comme l'idée d'établir une base navale Allemande en Norvège "
L'idée est antérieure au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Dès 1915 un Officier d'état-major de l'Amirauté Allemande le Fregattenkapitan Wolfgang Wegener, avait prévu la nécessité d'une base dans les "pays des fjords Nordique", c'est-à-dire la Norvège. Wegener n'a jamais abandonné cette idée;
car il y voyait la seule solution à une position stratégique relativement faible de l'Allemagne vis-à-vis de la Royal Navy. En 1926, en tant que Vizeadmiral, dans la République de Weimar Reichsmarine, il a rendu publique sa thèse dans un livre intitulé Die Seestrategie des Weltkrieges (La Stratégie Navale des guerres mondiales). Ce travail devait avoir une grande influence sur la pensée de nombreux grands chantiers navals allemands. Le livre de Wegener était également très critiqué de certaines des politiques de l'amiral von Tirpitz, le fondateur de la Flotte de combat allemande. "Deutsche Kriegsmarine"

Je pense jusque là tout le monde a compris, à présent, que Quisling en 1939, lui n'était pas arrivé simplement comme cela, en premier lieu chez Rosenberg. Quisling et Rosenberg se connaissait déjà depuis des années.

Et que bien sûr, Doenitz lui pour ses sous-marins, avait la vision de vouloir les bases près de la côte, pour que ses loups puissent terrasser plus facilement l'Atlantique et ainsi l'Angleterre et ses voies de ravitaillement.

st.ex.
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