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Message  st.ex. 26/1/2023, 23:43

aux très honnorables membres qui était les premiers à suivre De Gaule Ralph_10
Bonjour, j'en ai .... pour retrouver une photo sous son patronyme de guerre, Si j'avais rechercher une photo de Leclerc, avec son patronyme, là oui j'aurais de suite trouvé des tonnes.
Heureusement il y avait mon ancien sujet, sur un autre forum.

aux très honnorables membres qui était les premiers à suivre De Gaule Ob_7a310
Donc je vous présente le Capitaine Jourdier de l'escadron des Spahis Marocain.

aux très honnorables membres qui était les premiers à suivre De Gaule Gibraltar_7
Les sépultures de Berger, Vendeuvre et Weill, sous la garde du Rocher.
(ces trois noms ne vous disent surement pas grand chose, mais si je rajoute le nom de Bertrand du Plessis, es ce que ce nom vous est plus familier? Allez recherchez, je suis sur que vous le retrouverez. En particulier avec les mots clée Normandie Niemen.
Ben oui, pour les personnes, qui dans les vielles années, avait eu le plaisir de regarder le Film Normandie Niemen en noir et Blanc, vous devez surement vous rappelez de la scène, ou du Plessix basé à Berrechid près de Casablanca, s'enfuit en s'envolant avec un Avion, avec trois autres compagnon à bord qui s'était caché, et ici ce sont ses compagnons de du plessis, qui eux, non pas eu la chance de survivre a leurs traversé.
La version primaire de l'histoire:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_Jochaud_du_Plessix

Donc je commence une fois avec leurs récits.

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Message  st.ex. 28/1/2023, 21:54

bien commençons.
Le 30 juin 1940, le sous-lieutenant Robert Weill, les lieutenants Jean-Pierre Berger  et Bertrand du Plessix et le capitaine Jacques de Vendeuvre s’envolent, depuis l’aérodrome de Casablanca, sur un Glenn
Martin. Leur objectif : Gibraltar. Mais l’appareil est abattu lors de son approche du terrain d’aviation. Celui-ci est, à l’époque, sommairement aménagé au centre de l’hippodrome, au nord de la colonie britannique. La rumeur enflera plus tard, dans les milieux de la France Libre, sur l’origine des tirs : espagnols ou allemands ? On dispose aujourd’hui de la déposition de témoins oculaires, notamment un « mémorandum » rédigé par « l’assistant-commissaire de police », destiné au « commissaire de police » de
Gibraltar. Dactylographié, ce document est facilement lisible et traduisible (voir encadré : « Le 30 juin 1940 d’après les Archives de Gibraltar »). Le flou de la « frontière » entre les territoires espagnol et britannique, à Gibraltar, est à l’origine du drame de l’embryon des Forces aériennes françaises libres. D’un
commun accord, existe pourtant une très large « zone neutre » sensée servir de zone tampon entre territoires britannique et espagnol. Mais, dans l’après-midi du 30 juin 1940, la susceptibilité espagnole
relativement à un territoire toujours revendiqué est encore vive. Le 2 juillet 1940, selon la pièce n° 5 du dossier conservé à Gibraltar, un canon « monté sur une terrasse de la commanderie militaire de La Linea » tire sur un autre avion français. Les malheureux Français abattus le 30 juin sont probablement pris
pour cible depuis la zone neutre contrôlée par l'Espagne, alors qu’ils ne sont pas conscients du flou qui entoure la frontière de Gibraltar[23].

Les funérailles accordées aux quatre morts français, enterrés dès le lendemain sont l'occasion d'une grande démonstration de solidarité. Le Gibraltar Chronicle, dans son édition du mardi 2 juillet 1940, décrit la cérémonie : « tous les honneurs militaires » sont rendus aux quatre Français morts. Couverts de drapeaux
tricolores et de couronnes, leurs cercueils sont, depuis l’hôpital, amenés par un véhicule militaire. La cérémonie catholique tenue à la cathédrale pour « trois des victimes » est présidée par l’évêque de
Gibraltar[24]. Sur le chemin du cimetière situé tout près du lieu de l’aérodrome –, la procession est suivie par « des milliers de personnes représentant toutes classes et communautés ». Les rideaux des commerces sont abaissés. Au cimetière, René Neuville, consul de France, rend un dernier hommage et la fanfare du régiment du roi joue « Last Post » et « Réveille ».
Quelles que soient les épreuves que certains endurent, du fait de leur passage par l’Afrique du Nord, la population civile de Gibraltar, est majoritairement acquise à la France Libre.

[23]Les documents des Archives de Gibraltar corroborent l’hypothèse avancée dans le travail de référence sur la tragédie : P. Bauduin, Jacques le Forestier de
Vendeuvre, FAFL, Caen, Apieton Éditions, 2006.
[24] Weill, de confession juive, sera lui aussi inhumé aux côtés de ses camarades (NDLR).

Et ici dès le moment ou il y'a tir si près d'une frontière, bien sûr que il y'a eu enquête:
Bien voyons un peu d'après les rapports.

Le 30 juin 1940 d’après les Archives de Gibraltar[20]

« En référence à l’avion français abattu par un canon espagnol, dimanche dernier 30 juin, j’ai l’honneur de vous soumettre le rapport suivant, émanant d’un témoin oculaire de première main :
2. Il était à peu près 5h30 de l’après-midi. J’étais assis dans ma voiture, regardant vers le nord, le long du trottoir longeant la plage de l’est, entre les buttes A et B, me tenant légèrement plus près de la première
que de la seconde, quand, après quelques minutes, j’observai un avion français volant depuis la mer en direction du front nord. L’appareil fît trois cercles avant d’être pris pour cible, à plusieurs reprises,
depuis l’Espagne, au moment où il survolait la zone neutre. Finalement il se posa après avoir fait un demi-tour.
3. Quelques instants plus tard, j’entendais le bruit d’un second avion venant de l’est, avant de remarquer que cet avion était français, qu’il volait très bas – je dirais 200 pieds au-dessus de la mer, bien plus
bas que le précédent – et qu’il se préparait à atterrir à l’aéroport du front nord.

Quelques secondes plus tard, il vola au-dessus de la route, entre ma voiture et la butte B et continua sa courte course jusqu’à la plage de l’ouest. Quand cet avion eut couvert presque la moitié de la distance séparant les deux plages (Est et Ouest) le canon en territoire espagnol ouvrit le feu, et continua à tirer jusqu’à ce que l’appareil commence à virer en direction du sud, passant au-dessus des baraquements du front nord. Cependant, avant d’avoir fini son demi-tour, l’avion fit un plongeon soudain, qui fut suivi par de denses nuages de fumée et de flammes. J’ai alors conduit ma voiture au travers du champ de course aussi vite que possible dans l’intention de prêter une quelconque assistance aux occupants de l’aéroplane ;
mais en arrivant à la plage de l’ouest, je me rendais compte que l’avion avait plongé dans la mer et voyais que plusieurs embarcations se dirigeaient déjà vers le lieu de l’accident, dans l’espoir de secourir l’infortuné équipage.
4. Se tenant sur la plage, où avaient aussi accouru des soldats du régiment du roi témoins de l’accident du début à la fin, et pouvant aussi témoigner des faits relatés plus haut, l’auteur de ces lignes atteste catégoriquement que l’engin détruit est toujours resté au-dessus du territoire britannique, depuis son passage au-dessus de la plage de l’est jusqu’à sa plongée fatale dans la mer.

Le 3 juillet 1940. L’assistant-commissaire de police. » Le premier vol décrit est probablement celui emprunté par le capitaine Lager et les lieutenants Aubertin et de Saint-Péreuse, qui se rappelleront aussi de la catastrophe. Les grandes lignes du récit rapporté par notre témoin oculaire sont corroborées par trois autres témoignages, recueillis par le coroner[21], à la demande du gouverneur et conservés encore aujourd’hui à Gibraltar.
Ces témoignages ne contredisent en rien le principal témoignage. La pièce n° 1 du dossier, la déposition d’une personne elle aussi présente près du front nord, nous dit que les tirs meurtriers sont effectués
depuis une batterie « espagnole située à l’ouest de la zone neutre espagnole ». Dans la pièce portant le n° 2, il est aussi précisé que l’appareil abattu n’a « jamais été en dehors des lignes britanniques » et qu’il
vole « à environ 200 yards [un peu moins de 200 m] à l’intérieur de la zone neutre »[22],
c’est-à-dire dans la zone britannique, au sud de la zone neutre, à une altitude de moins de 300 pieds. Le témoignage précise encore que l’avion se retourne sur le dos avant de s’abîmer en mer, à 150 mètres du rivage ouest. La pièce n° 3, le témoignage du capitaine du port de Gibraltar, qui observe la scène depuis
plus loin, nous apprend que l’avion sombre dans une zone un peu plus éloignée de la côte. Le capitaine témoigne aussi du fait qu’un bateau à moteur de la compagnie Shell ramène les deux premiers corps, transportés en urgence à l’hôpital.
Il confirme que le feu vient « depuis le côté espagnol de la frontière ». Plusieurs témoignages attirent donc l’attention sur la « zone neutre » séparant Britanniques et Espagnols, et plus précisément, la partie contrôlée par les seconds.


[20] Prises dans leur ensemble, les archives conservées encore aujourd’hui à Gibraltar peuvent sembler bien lacunaires, les documents à teneur très politique
ont depuis longtemps été rapatriés au Royaume-Uni. S’y trouve toutefois, encore, conservé sous la cote Year Files 434/1940, un dossier intitulé : « French
plane shot down over North Front ». Il est composé de quatorze pièces, dont quatre – dont la déposition d’un témoin – sont directement liées à l’un des
premiers drames de la France Libre. Concernant le récit des événements par des Français Libres, cf. Francis Deleu, Miroir de l’histoire, n° 306, octobre 1978
– témoignage repris dans la revue de la Fondation de la France Libre en décembre 2008 – et le témoignage de Colette Bécourt-Foch disponible sur le site
internet de la fondation. Le document traduit ici intégralement ne comporte pas de paragraphe numéroté « 1 ».

[21] Officier de justice chargé d’enquêter sur les causes des morts violentes.
[22] Le texte original est le suivant : « a small Airplane flew about 200 yards into the Neutral ground ».

Pour le sous lieutenant Bertrand du Plessix, lui après avoir effectuer la campagne de pologne, en tant que officier de liaison, il a été affecté à la base pour effectuer un stage de pilotage sur ses avions Glenn Martin 162 N°4, et le pilote c'était le capitaine Vendeuvre. L'avion en lui même venait tout juste de sortir des réparations.
Cela provient d'autre sources....

Et ses 4 furent les premières victimes FAFL, cité compagnon de la libération en 1946.

Ma source: Revue de la fondation de la france Libre de Mars 2013.

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