Le soldat oublié
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Le soldat oublié
Je viens de terminé Le Soldat Oublié de Guy Sajer.
L'auteur relate son histoire incroyable au cours de la sgm.
Fils d'une mère allemande et d'un père français, il s'engage dans la Wehrmacht aprés la défaite française. On l'incorpore à la Rollbahn, le service des transports. Il part ravitailler von Paulus au tout début 1943 au moment de l'effondrement du front sud. C'est là qu'il subit le baptême du feu dans des conditions extrêmes, nuits à la belle étoile par moins 30, feu roulant de l'artillerie russe...tout ça à l'age de 17 ans.
Suite à la capitulation de Paulus, sa compagnie est incorporée dans la division d'élite Gross Deutschland qui possède des moyens énormes (artillerie, blindée...). Il participe à tous les coups durs: Kharkov, Kiev, Memel.
Ses récits des combats auxquels il a participé (surtout les commandos anti-char avec les panzerfaust) et les atrocités auxquelles il a assisté est le témoignage le plus réaliste et le plus saisissant que j'ai pu lire dans l'ensemble des ouvrages sur la sgm que je connais.
Il me conforte dans l'idée que le front russe reste quelquechose de complétement inimaginable pour qui ne l'a pas vaincu.
Attention: Guy Sajer reste tout de même un nostalgique de la grandeur de l'armée allemande.
L'auteur relate son histoire incroyable au cours de la sgm.
Fils d'une mère allemande et d'un père français, il s'engage dans la Wehrmacht aprés la défaite française. On l'incorpore à la Rollbahn, le service des transports. Il part ravitailler von Paulus au tout début 1943 au moment de l'effondrement du front sud. C'est là qu'il subit le baptême du feu dans des conditions extrêmes, nuits à la belle étoile par moins 30, feu roulant de l'artillerie russe...tout ça à l'age de 17 ans.
Suite à la capitulation de Paulus, sa compagnie est incorporée dans la division d'élite Gross Deutschland qui possède des moyens énormes (artillerie, blindée...). Il participe à tous les coups durs: Kharkov, Kiev, Memel.
Ses récits des combats auxquels il a participé (surtout les commandos anti-char avec les panzerfaust) et les atrocités auxquelles il a assisté est le témoignage le plus réaliste et le plus saisissant que j'ai pu lire dans l'ensemble des ouvrages sur la sgm que je connais.
Il me conforte dans l'idée que le front russe reste quelquechose de complétement inimaginable pour qui ne l'a pas vaincu.
Attention: Guy Sajer reste tout de même un nostalgique de la grandeur de l'armée allemande.
Panzer5- Général de Division
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Age : 43
Localisation : Charente maritime
Date d'inscription : 29/08/2005
Re: Le soldat oublié
Merci pour ton post ce livre à l'air plutôt interressant!
Peut-tu me dire ou je peux le trouver car je me l'achèterais bien (si il me reste de l'argent après les puces militaire de dimanche prochain héhé )
Peut-tu me dire ou je peux le trouver car je me l'achèterais bien (si il me reste de l'argent après les puces militaire de dimanche prochain héhé )
Dernière édition par le 30/12/2005, 17:20, édité 1 fois
Ivy mike- Général (Administrateur)
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Date d'inscription : 16/06/2005
Re: Le soldat oublié
Il a été publié chez Robert Lafont il y a déjà au moins une bonne dizaine d'année!
Panzer5- Général de Division
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Localisation : Charente maritime
Date d'inscription : 29/08/2005
Re: Le soldat oublié
ah d'accord
Ivy mike- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 9350
Date d'inscription : 16/06/2005
Re: Le soldat oublié
Ce livre est super,on est littéralement plongé en Russie avec le narrateur.
Panzer5 a oublié une petite chose, les combats contre les partisans Russe.
Ceci est un livre vraiment à lire...je conseille!!!
Panzer5 a oublié une petite chose, les combats contre les partisans Russe.
Ceci est un livre vraiment à lire...je conseille!!!
Re: Le soldat oublié
il est constamment réédité (je viens encore de le voir ce matin au rayon livres d'un supermarché à coté de chez moi)
cch IBT- Aspirant
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Age : 58
Localisation : sarrebourg (57)
Date d'inscription : 02/02/2006
Re: Le soldat oublié
Ah ouai ?!
bonne info...je cour, je vole à mon super marché lol
bonne info...je cour, je vole à mon super marché lol
Ivy mike- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 9350
Date d'inscription : 16/06/2005
Re: Le soldat oublié
Bonjour,
Pour ceux qui hesitent encore, un poste que j'avais mis sur un autre forum :
Biographie :
Guy Mouminoux est né à Paris le 13 janvier 1927 d’un père français et d’une mère allemande. En 1940, il est avec sa famille en Alsace et est fortement impressionne par les soldats allemands. A 16 ans, en 1942, il s’engage dans la Wehrmarcht. Il sera envoyé sur le Front de l'Est. De cette expérience traumatisante, il tirera "Le soldat oublié" publié sous le nom de jeune fille de sa mère, "Guy Sajer". Commence en 1952, ce livre sera publie en 1958.
Rentre vivant du front de l’Est, il fera une carrière de dessinateur. Après avoir dessiné pour plusieurs publications, il rentre en 1959 au sein du "Journal de Spirou" et y publie plusieurs "Oncle Paul".
En 1962, par l'intermédiaire de Benoît Gillain, Guy Mouminoux fait la connaissance de Jijé dont il devient rapidement l'ami.
De cette amitié va naître trois scénarios pour Valhardi : "Le retour de Valhardi", "Le grand rush" et "Le duel des Idoles".
"Je dessinais tout ce qui était technique, principalement les voitures, ainsi que certains décors. Jijé rajoutait les personnages. Je travaillais chez lui, parfois chez moi, et nous avons dû trop souvent nous fier à la poste. On a eu pas mal d'aventures dans ce domaine, parce qu'il y a eu des planches qui se sont perdues et qui ont été retrouvées par la suite. Entre-temps, nous les avions redessinées ! Certaines planches ont ainsi été réalisées deux fois... Mais cette collaboration a été vraiment très drôle et nous avons vécu des moments mémorables !" (interview par Henri Filippini, janvier 1978 in "Tout Jijé 1963-1964", Dupuis, 1996).
Après "Blason d'Argent" dans "Coeurs Vaillants", "Prémolaire" dans "Formule 1" et "Goutatou et Dorochaud" dans "Pilote", Mouminoux créé "Rififi" dans "Tintin" et prend le pseudonyme de Dimitri Lahache.
Sous ce nom, il dessine "Les Familleureux" dans "Le Journal de Spirou" et "Le Goulag" dans "B.D.", "Charlie Mensuel" et "L'Écho des Savanes".
Dans les années 80 et 90, il signe de nouvelles séries comme "Kaleunt", "Koursk" et des one shot comme "Sous le pavillon du Tsar".
Le Soldat oublie, notes de lecture :
Guy Sajer n’est pas un historien. Il nous raconte la vie au jour le jour du Landser sur le front de l’Est. D’abord engage dans une unité du train, la rollbahn, il est ensuite volontaire pour la Division d’élite Grossdeutschland.
Chaque fois qu’il replace ce qu’il nous raconte dans un cadre plus général, il prend la précaution de dire «J’ai appris beaucoup plus tard que…» car le troufion de base n’a aucune idée de ce qu’il se passe vraiment sur le champ de bataille ou il se trouve.
Il n’est pas non plus un nostalgique du IIIeme Reich, au contraire. La première partie du livre, ou il explique pourquoi il a rejoint la Wehrmacht, est un bon compte rendu quant a l’efficacité de la propagande allemande a laquelle il a cru, comme des millions d’autres.
Il est encore moins un spécialiste de terminologie militaire. Pour lui, une MG42, c’est un F.M. voire un P.M.
Mais il est un témoin et un acteur qui est ressorti totalement traumatise de ces années sur ce terrible front de l’Est dont il nous révèle une partie. Une partie car il regrette, a plusieurs reprises, de ne pas pouvoir raconter comme il le souhaiterait, de ne pas trouver les mots et remarquant que, a part ceux qui y étaient, personne de toute façon ne peut vraiment comprendre.
La boue, le sang, l’horrible froid, le manque de sommeil, la fatigue, la faim, l’immonde crasse et les poux, la détresse quand le copain étripé agonise en hurlant sans que l’on ne puisse rien y faire, la me..., la trouille, l’ignoble trouille qui retourne les boyaux sous les déluges de fer et de feu mais aussi l’amitié, la camaraderie qui uni ses soldats.
La dernière partie, qui se passe entre Memel, Dantzig et Gotenhafen, est à mon avis la plus poignante : Les débris de la Wehrmacht, composes de soldats dépenaillés, crasseux, sous-équipés, a moitié morts de froid et de faim, qui se battent sans espoir de victoire mais pour donner le temps a la Marine d’évacuer un maximum de civils vers l’Ouest.
Certains ont critique Guy Sajer, mettant en doute certains passages de son récit. Mais, en tenant compte du fait qu’il n’est ni historien, ni spécialiste militaire, ces critiques sonnent creux. De plus, son style de langage montre clairement qu’il n’est pas non plus un écrivain. Simplement un témoin qui raconte comme il peut
Au-delà du front de l’Est, ce livre est un témoignage de ce que les soldats qui doivent retraiter dans des conditions difficiles ont pu vivre, quelle que soit l’armée dans laquelle ils se trouvaient et quelle que soit l’époque.
A recommander donc a ceux qui, de temps en temps, se laisse un peu prendre au mythe de la fleur au fusil et de la guerre fraiche et joyeuse. Mais attention, âmes sensibles s’abstenir
Pour ceux qui hesitent encore, un poste que j'avais mis sur un autre forum :
Biographie :
Guy Mouminoux est né à Paris le 13 janvier 1927 d’un père français et d’une mère allemande. En 1940, il est avec sa famille en Alsace et est fortement impressionne par les soldats allemands. A 16 ans, en 1942, il s’engage dans la Wehrmarcht. Il sera envoyé sur le Front de l'Est. De cette expérience traumatisante, il tirera "Le soldat oublié" publié sous le nom de jeune fille de sa mère, "Guy Sajer". Commence en 1952, ce livre sera publie en 1958.
Rentre vivant du front de l’Est, il fera une carrière de dessinateur. Après avoir dessiné pour plusieurs publications, il rentre en 1959 au sein du "Journal de Spirou" et y publie plusieurs "Oncle Paul".
En 1962, par l'intermédiaire de Benoît Gillain, Guy Mouminoux fait la connaissance de Jijé dont il devient rapidement l'ami.
De cette amitié va naître trois scénarios pour Valhardi : "Le retour de Valhardi", "Le grand rush" et "Le duel des Idoles".
"Je dessinais tout ce qui était technique, principalement les voitures, ainsi que certains décors. Jijé rajoutait les personnages. Je travaillais chez lui, parfois chez moi, et nous avons dû trop souvent nous fier à la poste. On a eu pas mal d'aventures dans ce domaine, parce qu'il y a eu des planches qui se sont perdues et qui ont été retrouvées par la suite. Entre-temps, nous les avions redessinées ! Certaines planches ont ainsi été réalisées deux fois... Mais cette collaboration a été vraiment très drôle et nous avons vécu des moments mémorables !" (interview par Henri Filippini, janvier 1978 in "Tout Jijé 1963-1964", Dupuis, 1996).
Après "Blason d'Argent" dans "Coeurs Vaillants", "Prémolaire" dans "Formule 1" et "Goutatou et Dorochaud" dans "Pilote", Mouminoux créé "Rififi" dans "Tintin" et prend le pseudonyme de Dimitri Lahache.
Sous ce nom, il dessine "Les Familleureux" dans "Le Journal de Spirou" et "Le Goulag" dans "B.D.", "Charlie Mensuel" et "L'Écho des Savanes".
Dans les années 80 et 90, il signe de nouvelles séries comme "Kaleunt", "Koursk" et des one shot comme "Sous le pavillon du Tsar".
Le Soldat oublie, notes de lecture :
Guy Sajer n’est pas un historien. Il nous raconte la vie au jour le jour du Landser sur le front de l’Est. D’abord engage dans une unité du train, la rollbahn, il est ensuite volontaire pour la Division d’élite Grossdeutschland.
Chaque fois qu’il replace ce qu’il nous raconte dans un cadre plus général, il prend la précaution de dire «J’ai appris beaucoup plus tard que…» car le troufion de base n’a aucune idée de ce qu’il se passe vraiment sur le champ de bataille ou il se trouve.
Il n’est pas non plus un nostalgique du IIIeme Reich, au contraire. La première partie du livre, ou il explique pourquoi il a rejoint la Wehrmacht, est un bon compte rendu quant a l’efficacité de la propagande allemande a laquelle il a cru, comme des millions d’autres.
Il est encore moins un spécialiste de terminologie militaire. Pour lui, une MG42, c’est un F.M. voire un P.M.
Mais il est un témoin et un acteur qui est ressorti totalement traumatise de ces années sur ce terrible front de l’Est dont il nous révèle une partie. Une partie car il regrette, a plusieurs reprises, de ne pas pouvoir raconter comme il le souhaiterait, de ne pas trouver les mots et remarquant que, a part ceux qui y étaient, personne de toute façon ne peut vraiment comprendre.
La boue, le sang, l’horrible froid, le manque de sommeil, la fatigue, la faim, l’immonde crasse et les poux, la détresse quand le copain étripé agonise en hurlant sans que l’on ne puisse rien y faire, la me..., la trouille, l’ignoble trouille qui retourne les boyaux sous les déluges de fer et de feu mais aussi l’amitié, la camaraderie qui uni ses soldats.
La dernière partie, qui se passe entre Memel, Dantzig et Gotenhafen, est à mon avis la plus poignante : Les débris de la Wehrmacht, composes de soldats dépenaillés, crasseux, sous-équipés, a moitié morts de froid et de faim, qui se battent sans espoir de victoire mais pour donner le temps a la Marine d’évacuer un maximum de civils vers l’Ouest.
Certains ont critique Guy Sajer, mettant en doute certains passages de son récit. Mais, en tenant compte du fait qu’il n’est ni historien, ni spécialiste militaire, ces critiques sonnent creux. De plus, son style de langage montre clairement qu’il n’est pas non plus un écrivain. Simplement un témoin qui raconte comme il peut
Au-delà du front de l’Est, ce livre est un témoignage de ce que les soldats qui doivent retraiter dans des conditions difficiles ont pu vivre, quelle que soit l’armée dans laquelle ils se trouvaient et quelle que soit l’époque.
A recommander donc a ceux qui, de temps en temps, se laisse un peu prendre au mythe de la fleur au fusil et de la guerre fraiche et joyeuse. Mais attention, âmes sensibles s’abstenir
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Livre .
C est vrai que ce livre est tres bien , je l ai lue il y a un an environ , et depuis j ai dut le lire une fois ou deux de plus . Et la , bien qu'ayant le vue film la liste de Schindler , je suis en train de lire le livre . A+ .
Re: Le soldat oublié
Ce livre est génial,les Bd sont très sympa aussi!
Je le conseil ou le prête à tous ceux qui ne l'ont pas lu dans le groupe...
Il vient de faire la préface du Koursk de Didier Lodieu...
Je le conseil ou le prête à tous ceux qui ne l'ont pas lu dans le groupe...
Il vient de faire la préface du Koursk de Didier Lodieu...
Re: Le soldat oublié
Bonjour,
Je viens de m'inscrire sur ce site ô combien sympathique et enrichissant.
Je suis ravi de voir que je ne suis pas le seul à avoir aimé ce fabuleux témoignage qu'est "le soldat oublié".
J’ai lu bon nombre d'ouvrage, autobiographique ou historique, mais rarement un bouquin ne m'avait autant séduit.
Je viens de m'inscrire sur ce site ô combien sympathique et enrichissant.
Je suis ravi de voir que je ne suis pas le seul à avoir aimé ce fabuleux témoignage qu'est "le soldat oublié".
J’ai lu bon nombre d'ouvrage, autobiographique ou historique, mais rarement un bouquin ne m'avait autant séduit.
Elmendorf79- Soldat 1ère classe
- Nombre de messages : 1
Age : 54
Localisation : Poitou charente
Date d'inscription : 17/02/2007
Re: Le soldat oublié
salut,
bienvenue parmi nous, peux-tu passer par la case départ en commençant par une petite présentation. diriges toi vers la base militaire et tu trouveras le sous-forum de présentation.
merci d'avance,
pegase001
bienvenue parmi nous, peux-tu passer par la case départ en commençant par une petite présentation. diriges toi vers la base militaire et tu trouveras le sous-forum de présentation.
merci d'avance,
pegase001
Re: Le soldat oublié
Bonjour à tous,
Ce livre est en effet très puissant et nous entraîne véritablement dans le sillage d'une Wehrmacht en déroute dans la boue et le froid russes. Ce témoignage de première main me fait penser aux récits publiés par Beevor dans "Stalingrad", des récits sans concession et brutaux.
Il existe une réédition de l'ouvrage dans un format un peu luxe mais avec des planches de Sajer absolument magnifiques.
Pour ma part, j'ai acheté la première version (1968) chez un bouquiniste pour quelques euros.
Il est question de porter ce livre à l'écran. Quelqu'un a-t-il des infos à ce sujet ?
A+
Boris.
Ce livre est en effet très puissant et nous entraîne véritablement dans le sillage d'une Wehrmacht en déroute dans la boue et le froid russes. Ce témoignage de première main me fait penser aux récits publiés par Beevor dans "Stalingrad", des récits sans concession et brutaux.
Il existe une réédition de l'ouvrage dans un format un peu luxe mais avec des planches de Sajer absolument magnifiques.
Pour ma part, j'ai acheté la première version (1968) chez un bouquiniste pour quelques euros.
Il est question de porter ce livre à l'écran. Quelqu'un a-t-il des infos à ce sujet ?
A+
Boris.
boris- Caporal
- Nombre de messages : 18
Date d'inscription : 23/02/2007
Re: Le soldat oublié
Ca ressort ? Des bruits insistants avaient circule fin 2004, Guy Sajer aurait ete en discussion avec Paul Verhoeven pour une mise a l'ecran.boris a écrit:Il est question de porter ce livre à l'écran. Quelqu'un a-t-il des infos à ce sujet ?
Je n'en ai plus entendu parler depuis.
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Le soldat oublié
Salut à tous,
Il paraît que c'es Veroheven qui a contacté Sajer qui a lui-même fait l'annonce sur le Net. Donc, les espoirs sont permis quant à une adaptation du Soldat oublié sur grand écran. Affaire à suivre... je chasse encore l'info.
Boris.
Il paraît que c'es Veroheven qui a contacté Sajer qui a lui-même fait l'annonce sur le Net. Donc, les espoirs sont permis quant à une adaptation du Soldat oublié sur grand écran. Affaire à suivre... je chasse encore l'info.
Boris.
boris- Caporal
- Nombre de messages : 18
Date d'inscription : 23/02/2007
Re: Le soldat oublié
boris a écrit:Salut à tous,
Il paraît que c'es Veroheven qui a contacté Sajer qui a lui-même fait l'annonce sur le Net. Donc, les espoirs sont permis quant à une adaptation du Soldat oublié sur grand écran. Affaire à suivre... je chasse encore l'info.
Boris.
N'hésite pas à nous tenir au courant! J'espère que ce n'est pas qu'une rumeur...
Keffer- Général de Division
- Nombre de messages : 1091
Age : 44
Localisation : Oslo (Norvège)
Date d'inscription : 23/06/2006
Re: Le soldat oublié
Je viens de relire ce livre et quelque chose me "chiffonne".
L'auteur, vétéran du front-est et ancien de la Grossdeutschland du printemps 43 au printemps 45, indique que lors de son incorporation dans cette division, on lui a donné "un liseré de division" (sans doute veut-il parler de la bande de bras ou bande de manche) qu'il a du coudre sur sa manche gauche et porter jusqu'à la fin de la guerre toujours sur sa manche gauche... (page 153 du livre).
Or cette unité de la Heer portait sa bande de bras à droite et non à gauche (seules les unitées SS portaient cette bande à gauche sauf exception)...
Je m'étonne qu'un vétéran de cette unité puisse confondre le bras sur lequel il devait porter la bande divisionnaire.
De la même manière, je ne comprends rien à la désignation des unités précisées par l'auteur; il donne des numéros aux groupes de combats (6 à 10 hommes) et on a l'impression que ces groupes sont directement commandés par le capitaine, commandant de compagnie, et qu'il n'y a ni section, ni lieutenant entre les deux...
Bref, je trouve celà étonnant.
Qu'en pensez vous?
Sinon le livre est en effet remarquable pour décrire l'horreur et la souffrance de ces combattants face à la supériorité russe, à la boue, au froid et à l'horreur de la guerre, certaines descriptions laissent mal à l'aise et donnent froid dans le dos; on est loin de l'éventuelle représentation Holywoodienne des combats.
Cordialement.
L'auteur, vétéran du front-est et ancien de la Grossdeutschland du printemps 43 au printemps 45, indique que lors de son incorporation dans cette division, on lui a donné "un liseré de division" (sans doute veut-il parler de la bande de bras ou bande de manche) qu'il a du coudre sur sa manche gauche et porter jusqu'à la fin de la guerre toujours sur sa manche gauche... (page 153 du livre).
Or cette unité de la Heer portait sa bande de bras à droite et non à gauche (seules les unitées SS portaient cette bande à gauche sauf exception)...
Je m'étonne qu'un vétéran de cette unité puisse confondre le bras sur lequel il devait porter la bande divisionnaire.
De la même manière, je ne comprends rien à la désignation des unités précisées par l'auteur; il donne des numéros aux groupes de combats (6 à 10 hommes) et on a l'impression que ces groupes sont directement commandés par le capitaine, commandant de compagnie, et qu'il n'y a ni section, ni lieutenant entre les deux...
Bref, je trouve celà étonnant.
Qu'en pensez vous?
Sinon le livre est en effet remarquable pour décrire l'horreur et la souffrance de ces combattants face à la supériorité russe, à la boue, au froid et à l'horreur de la guerre, certaines descriptions laissent mal à l'aise et donnent froid dans le dos; on est loin de l'éventuelle représentation Holywoodienne des combats.
Cordialement.
Charles Delifox- Sergent-chef
- Nombre de messages : 59
Date d'inscription : 14/02/2007
Re: Le soldat oublié
Bonjour,
Charles, Sajer etait un Landser de base, avec peu de formation technique et qui ecrit, des annees plus tard, de memoire.
De plus, la militaria et l'uniformologie, il n'en n'a rien a cirer, c'est clair en le lisant.
S'il etait, comme moi, gaucher, confondre la droite et la gauche est un trait typique. J'ai, ce matin meme, demande a un chauffeur de taxi de tourner a gauche en lui montrant la droite de la main, le pauvre homme etait perturbe...
Remarque aussi sa facon d'appeler les MG 42 (Ou les Maxims piquees en face) "PM" ou "FM", tres caracterisque. Je ne serais pas surpris d'apprendre que ces termes approximatifs sont de son editeur et que son manuscrit original parle de 'bidules a repetition".
Quand on souffre et qu'on a la trouille, de nombreux details s'estompent. Je me souviens parfaitement de la derniere fois qu'un dentiste m'a fait une injection anesthesiante avant de m'arracher une dent, mais je suis bien incapable de decrire le dentiste en question !
Charles, Sajer etait un Landser de base, avec peu de formation technique et qui ecrit, des annees plus tard, de memoire.
De plus, la militaria et l'uniformologie, il n'en n'a rien a cirer, c'est clair en le lisant.
S'il etait, comme moi, gaucher, confondre la droite et la gauche est un trait typique. J'ai, ce matin meme, demande a un chauffeur de taxi de tourner a gauche en lui montrant la droite de la main, le pauvre homme etait perturbe...
Remarque aussi sa facon d'appeler les MG 42 (Ou les Maxims piquees en face) "PM" ou "FM", tres caracterisque. Je ne serais pas surpris d'apprendre que ces termes approximatifs sont de son editeur et que son manuscrit original parle de 'bidules a repetition".
Quand on souffre et qu'on a la trouille, de nombreux details s'estompent. Je me souviens parfaitement de la derniere fois qu'un dentiste m'a fait une injection anesthesiante avant de m'arracher une dent, mais je suis bien incapable de decrire le dentiste en question !
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Le soldat oublié
Ce sont des arguments qui ont été depuis plusieurs années repris par nombre de personnes qui contestent la véracité du récit... Grosse controverse sur le côté autobiographique de l'oeuvre...mais comme dit Daniel laurent, s'il faut s'appuyer sur ce type d détails pour tout remettre en cause... le récit reste fort et recoupe beaucoup de biographies de soldats allemands que l'on trouve aujourd'hui en librairie... mon dernier en date, la bio de Wilhelm Luebekke, artilleur à la 58ème DI qui a participé au siège de Leningrad... même ambiance que chez Sajer...
3rd squad, 3rd platoon, Dog Cy, 505 PIR - 82nd Airborne Living History
http://www.d505pir.com/d505intro.htm
3rd squad, 3rd platoon, Dog Cy, 505 PIR - 82nd Airborne Living History
http://www.d505pir.com/d505intro.htm
gennaker- Adjudant
- Nombre de messages : 72
Age : 56
Date d'inscription : 27/06/2007
Re: Le soldat oublié
Oui Daniel, celà peut en effet être une explication.
Mais je reste tout de même dubitatif surt le terme "liseré de division" et sur son port sur le bras gauche... réservé aux unités SS...
Sans doute est ce un point de détail uniformologique, mais n'a t'il pas son importance pour différencier les unités de la Heer et les waffen SS?
Un ancien de la Heer ne dira pas qu'il portait la
totenkopf sur sa casquette... sauf à discréditer son discours.
C'est un petit peu le cas en l'espèce, cette succession de petites anomalies, à priori insignifiantes, m'amène à m'interroger sur son parcours...
Je suis toujours géné par les souvenirs d'anciens, j'ai toujours l'impression soit qu'ils en rajoutent pour la gloriole, soit qu'il minimalise ce qui les gène...
Mais tout celà n'enlève rien à la qualité de rédaction de Sajer et à l'ambiance qu'il réussit à retranscrire, on s'y croirait, c'est affreux...
A lire et à méditer sur la folie humaine...
Charles
Mais je reste tout de même dubitatif surt le terme "liseré de division" et sur son port sur le bras gauche... réservé aux unités SS...
Sans doute est ce un point de détail uniformologique, mais n'a t'il pas son importance pour différencier les unités de la Heer et les waffen SS?
Un ancien de la Heer ne dira pas qu'il portait la
totenkopf sur sa casquette... sauf à discréditer son discours.
C'est un petit peu le cas en l'espèce, cette succession de petites anomalies, à priori insignifiantes, m'amène à m'interroger sur son parcours...
Je suis toujours géné par les souvenirs d'anciens, j'ai toujours l'impression soit qu'ils en rajoutent pour la gloriole, soit qu'il minimalise ce qui les gène...
Mais tout celà n'enlève rien à la qualité de rédaction de Sajer et à l'ambiance qu'il réussit à retranscrire, on s'y croirait, c'est affreux...
A lire et à méditer sur la folie humaine...
Charles
Charles Delifox- Sergent-chef
- Nombre de messages : 59
Date d'inscription : 14/02/2007
Re: Le soldat oublié
Bonjour,
Valable d'ailleurs pour les temoignages de tous les camps.
Je vais peut-etre vous faire bondir, mais il y a des gros mensonges dans les Memoires de .... de Gaulle et Churchill !
Alors la, je te suis completement.Charles Delifox a écrit:Je suis toujours géné par les souvenirs d'anciens, j'ai toujours l'impression soit qu'ils en rajoutent pour la gloriole, soit qu'il minimalise ce qui les gène...
Valable d'ailleurs pour les temoignages de tous les camps.
Je vais peut-etre vous faire bondir, mais il y a des gros mensonges dans les Memoires de .... de Gaulle et Churchill !
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Le soldat oublié
Bonsoir Daniel,
Non celà ne m'étonne pas que De Gaulle et Churchill "arrangent" un tant soit peu leurs mémoires, c'est humain; mais pour Sajer le résultat est plus étonnant.
Ceux qui écrivent leur mémoires ont parfois tendance à glorifier leur action, à s'attribuer des faits qu'ils n'ont en réalité pas directement commis, à se donner des grades ou des décorations qu'ils n'ont jamais eu (G. Gilles, La Mazière), à en rajouter systématiquement sur leur action ou au contraire à "gommer" avec persistance ce qui les dérange ou les incrimine...
Pour Sajer c'est différent, si il s'agit d'un "usurpateur" (et j'ai bien dis SI), il n'en tire aucune gloire:
- il ne s'attribue pas d'actions à proprement parler héroiques qui changent le cours de la guerre, ni de décorations prestigieuses remises personnellement par le grand Jules, ni d'avancement fulgurant à la Degrelle... en fait on peut même dire sans hésiter que vingt comme lui n'auraient rien changé au cours de la guerre, même mille... (ce n'est pas le cas de Degrelle dans ses mémoires sur la campagne de Russie )
- en outre Sajer ne semble pas être à un niveau où il a besoin de justifier son engagement et dédouanner ses éventuelles erreurs, il raconte de manière brute la guerre et ses souffrances sans en rajouter.
Alors si il "ment" sur sa présence réelle au sein de la GD, on ne comprend pas pourquoi il le fait car celà n'apporte strictement rien de plus.
Il pourrait très bien faire partie de la 1398° Division d'Infanterie de réserve ou du 774° Régiment de cantonniers hippomobiles que son livre serait toujours aussi poignant...
Alors SI il ment pourquoi le fait-il? Parce que celà est plus vendeur?
Peut être en effet que les mémoires d'un ancien de la Grossdeutschland se vendent mieux que le simple journal de guerre d'un tringlot allemand...
En me relisant on pourrait conclure tout simplement que peut être tout ce qu'il dit est vrai... certes mais j'ai quand même du mal à croire qu'un ancien vétéran de la GD qui y a séjourné au moins deux ans puisse se tromper de bras et parler de liseré de division, même si il confond sa droite et sa gauche, cette confusion peut arriver à l'oral mais pas à la relecture d'un manuscrit, non?
Pour ma part, celà jette forcément un doute sur tout le reste de ses mémoires, a t'il en fait vraiment vécu ce cauchemar ou est-ce un roman, poignant et émouvant, mais un roman?
Si tel était le cas, celà remettrait en cause le facteur émotionnel de ces mémoires et viderait le livre de son principal apport : le choc du vécu...
Voilà mes impressions plus détaillées sur ce détail uniformologique.
Cordialement
Charles
Non celà ne m'étonne pas que De Gaulle et Churchill "arrangent" un tant soit peu leurs mémoires, c'est humain; mais pour Sajer le résultat est plus étonnant.
Ceux qui écrivent leur mémoires ont parfois tendance à glorifier leur action, à s'attribuer des faits qu'ils n'ont en réalité pas directement commis, à se donner des grades ou des décorations qu'ils n'ont jamais eu (G. Gilles, La Mazière), à en rajouter systématiquement sur leur action ou au contraire à "gommer" avec persistance ce qui les dérange ou les incrimine...
Pour Sajer c'est différent, si il s'agit d'un "usurpateur" (et j'ai bien dis SI), il n'en tire aucune gloire:
- il ne s'attribue pas d'actions à proprement parler héroiques qui changent le cours de la guerre, ni de décorations prestigieuses remises personnellement par le grand Jules, ni d'avancement fulgurant à la Degrelle... en fait on peut même dire sans hésiter que vingt comme lui n'auraient rien changé au cours de la guerre, même mille... (ce n'est pas le cas de Degrelle dans ses mémoires sur la campagne de Russie )
- en outre Sajer ne semble pas être à un niveau où il a besoin de justifier son engagement et dédouanner ses éventuelles erreurs, il raconte de manière brute la guerre et ses souffrances sans en rajouter.
Alors si il "ment" sur sa présence réelle au sein de la GD, on ne comprend pas pourquoi il le fait car celà n'apporte strictement rien de plus.
Il pourrait très bien faire partie de la 1398° Division d'Infanterie de réserve ou du 774° Régiment de cantonniers hippomobiles que son livre serait toujours aussi poignant...
Alors SI il ment pourquoi le fait-il? Parce que celà est plus vendeur?
Peut être en effet que les mémoires d'un ancien de la Grossdeutschland se vendent mieux que le simple journal de guerre d'un tringlot allemand...
En me relisant on pourrait conclure tout simplement que peut être tout ce qu'il dit est vrai... certes mais j'ai quand même du mal à croire qu'un ancien vétéran de la GD qui y a séjourné au moins deux ans puisse se tromper de bras et parler de liseré de division, même si il confond sa droite et sa gauche, cette confusion peut arriver à l'oral mais pas à la relecture d'un manuscrit, non?
Pour ma part, celà jette forcément un doute sur tout le reste de ses mémoires, a t'il en fait vraiment vécu ce cauchemar ou est-ce un roman, poignant et émouvant, mais un roman?
Si tel était le cas, celà remettrait en cause le facteur émotionnel de ces mémoires et viderait le livre de son principal apport : le choc du vécu...
Voilà mes impressions plus détaillées sur ce détail uniformologique.
Cordialement
Charles
Charles Delifox- Sergent-chef
- Nombre de messages : 59
Date d'inscription : 14/02/2007
Re: Le soldat oublié
Bonjour,
J'interviens juste pour répéter ce que j'avais constaté dans le fil de discussion que j'avais ouvert sur ce sujet. (Je n'avais pas vu ce sujet-ci. )
Ce qui me marque dans cet ouvrage, c'est que l'on peut clairement percevoir la brutalisation d'un individu au travers du conflit. Il s'agit d'un gamin qui ne sait pas grand chose à la vie, et qui ne peut plus percevoir l'existence civile après ces deux années de vie guerrière. Au moment ou il écrit d'ailleurs, Sajer ne semble toujours pas habitué à la vie civile.
Autre élément, le rascisme clairement affiché, dans certain commentaire, peut-être absent dans des éditions ultérieures, je ne sais. Mais il est clair que si Sajer n'est pas un grand fan dAdolphe Hitler, il est loin de condamné son action. Dans ce cadre, il est très représentatif de la Werhmacht.
Pour finir, je crois que l'on est en résence d'une oeuvre "thérapeutique" ou Sajer se vide de son expérience qui lui pèse nettement, ainsi d'une grande culpabilité envers ses camarades, mort ou survivants avec lequel, au fil de son expérience, il a finit par s'identifier.
Voilà sans doute pourquoi il n'est se flagelle pas (Encore que...), mais il ne se met pas en avant non plus. Mais ses compagnons s'ils ne sont pas glorifiés, sont vu avec ue tendresse certaine, toute familiale.
En ce qui concerne la véracité du récit, je pense pouvoir lui donner le bénéfice du doute : beaucoup de détail font "vrai" et vont contre certain clichés classiques véhiculés par des écrivains moins consciencieux.
Pour finir, je dirais que ce bouquin est quand même vâchement bien écrit dans son genre. Il parvient réellement a établir un "contact psychologique" entre le lecteur et l'auteur : de fait, et cela permet une relative compréhension et compassion pour lui.
J'interviens juste pour répéter ce que j'avais constaté dans le fil de discussion que j'avais ouvert sur ce sujet. (Je n'avais pas vu ce sujet-ci. )
Ce qui me marque dans cet ouvrage, c'est que l'on peut clairement percevoir la brutalisation d'un individu au travers du conflit. Il s'agit d'un gamin qui ne sait pas grand chose à la vie, et qui ne peut plus percevoir l'existence civile après ces deux années de vie guerrière. Au moment ou il écrit d'ailleurs, Sajer ne semble toujours pas habitué à la vie civile.
Autre élément, le rascisme clairement affiché, dans certain commentaire, peut-être absent dans des éditions ultérieures, je ne sais. Mais il est clair que si Sajer n'est pas un grand fan dAdolphe Hitler, il est loin de condamné son action. Dans ce cadre, il est très représentatif de la Werhmacht.
Pour finir, je crois que l'on est en résence d'une oeuvre "thérapeutique" ou Sajer se vide de son expérience qui lui pèse nettement, ainsi d'une grande culpabilité envers ses camarades, mort ou survivants avec lequel, au fil de son expérience, il a finit par s'identifier.
Voilà sans doute pourquoi il n'est se flagelle pas (Encore que...), mais il ne se met pas en avant non plus. Mais ses compagnons s'ils ne sont pas glorifiés, sont vu avec ue tendresse certaine, toute familiale.
En ce qui concerne la véracité du récit, je pense pouvoir lui donner le bénéfice du doute : beaucoup de détail font "vrai" et vont contre certain clichés classiques véhiculés par des écrivains moins consciencieux.
Pour finir, je dirais que ce bouquin est quand même vâchement bien écrit dans son genre. Il parvient réellement a établir un "contact psychologique" entre le lecteur et l'auteur : de fait, et cela permet une relative compréhension et compassion pour lui.
Luhkah- Lieutenant-colonel
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Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 31/05/2010
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