Sir Bernard Montgomery, Viscount of El Alamein
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Re: Sir Bernard Montgomery, Viscount of El Alamein
Pour moi,ce fut sans doute un honnête militaire ,mais,hélas pour l'Angleterre :pas génial.........
Major cowburn- Général de Division
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Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Sir Bernard Montgomery, Viscount of El Alamein
je vais relire les grands chefs militaires présenté par bernard michal au editions de cremilles et je vous fait un compte rendu de son opignion dans la semaine.
tatoo82- Caporal
- Nombre de messages : 15
Age : 42
Localisation : bondy
Date d'inscription : 16/11/2008
Re: Sir Bernard Montgomery, Viscount of El Alamein
Major cowburn a écrit:Pour moi,ce fut sans doute un honnête militaire ,mais,hélas pour l'Angleterre :pas génial.........
D'accords avec toi ,à mon avis il fait parti des personnages égocentriques ,
le désastre d'Arnhem en est le meilleurs exemple .
Dom- Major
- Nombre de messages : 135
Age : 59
Localisation : France
Date d'inscription : 06/11/2008
Re: Sir Bernard Montgomery, Viscount of El Alamein
Bonjour,
Il faut quand même mettre au credi de Monty, sa révision quasi complette du plan Overlord.
Si le débarquement du 6 juin 44 a lieu sur 5 plagges, c'est parce qu'il a signalé que les 3 plages initialement prévue, ne le satisfaisaient pas...
Il réclame également que les t^tes de ponts soient flanquées d'unités paras à l'Ouest et à l'Est.
Sur le désastre de Dieppe, il participe à son élaboration, cela dit, il réclame un long bombardement naval de la cote... Il n'a pas été entendu...
Lee Enfield
Il faut quand même mettre au credi de Monty, sa révision quasi complette du plan Overlord.
Si le débarquement du 6 juin 44 a lieu sur 5 plagges, c'est parce qu'il a signalé que les 3 plages initialement prévue, ne le satisfaisaient pas...
Il réclame également que les t^tes de ponts soient flanquées d'unités paras à l'Ouest et à l'Est.
Sur le désastre de Dieppe, il participe à son élaboration, cela dit, il réclame un long bombardement naval de la cote... Il n'a pas été entendu...
Lee Enfield
Lee Enfield- Caporal-chef
- Nombre de messages : 35
Age : 54
Localisation : Lavaur (81)
Date d'inscription : 31/03/2009
Re: Sir Bernard Montgomery, Viscount of El Alamein
Je pense que Montgomery était davantage un bon organisateur et entraîneur d'hommes qu'un très grand stratège ou tacticien, même si certaines de ses décisions ont vu des fin heureuses... Je m'explique.
- A El-Alamein, il n'a opéré que des attaques frontales visant à épuiser les forces de Rommel au point de les faire craquer. Ces attaques faisaient suite à un important pilonnage par l'artillerie qui avait pour but de "sonner" les Allemands et les Italiens. A El-Alamein Monty disposait d'ailleurs d'une large supériorité matérielle sur l'Afrikakorps.
- En Normandie, l'opération Epsom qui visait à prendre Caen par un coup de faux par l'ouest en direction de la vallée de l'Odon n'a pas été inutile malgré les lourdes pertes. En effet, quelques jours auparavant le II. SS Panzer-Korps de Hausser avec les 9. SS Panzer-Division 'Hohenstauffen' et 10. SS Panzer-Division 'Frundsberg' est arrivé sur le front de Normandie afin de lancer une contre-attaque blindée, voulue par Rommel, dans le dispositif britannique. Cette attaque était prévue pour la fin juin. Monty, en lançant l'opération Epsom a ainsi empêché les Allemands de prendre l'initiative.
Tactiquement, Epsom est un victoire tactiquement médiocre, mais stratégiquement elle a contribué à fixer les Allemands sur Caen et à les contraindre davantage à la défensive.
Montgomery est aussi un officier marqué par la Grande Guerre (après la bataille de la Somme il avait servi au sein de l'état-major de la 47e DI). Or, comme tout officier de sa génération il avait été profondément traumatisé par les saignées de soldats faites sur la Somme, à Ypres et Paeschendaele. par conséquent, le principal objectif des généraux britanniques est d'épargner la vie de leurs hommes, d'où une politique d'"économie du sang" qui impliquait une très grande rigidité au sein des échelons de commandement. Par exemple, alors que les Allemands et les Américains utilisaient leur groupements mobiles interarmes, respectivement dénommés Kampfgruppe et Combat Command, les Anglais opéraient une stricte séparation des tâches. C'est-à-dire que dans la doctrine l'infanterie ne devait jamais presque se mêler aux blindés. D'où un manque notable de coordination lors de la bataille de Normandie quand le général Simmonds commandant le IInd Canadian Army Corps déclenchera l'opération Totalize qu'il voulait plus novatrice sur ce point. Seul le général S. Maczeck (1re DB Polonaise placé sous commandement canadien) qui s'était entraîné avec Patton et Leclerc (ce qui pourrait expliquer ce qui suit) a formé trois groupements tactiques, avec un certain succès opérationnel, pendant la fermeture de la poche de Falaise. Lors de la bataille d'El-Alamein certains officiers de l'arme blindée, dont le brig. 'Pip' Roberts commandant la 22nd Armoured Brigade (et futur commandant de la 11th Armoured Division en Normandie) étaient fortement désireux de créer des groupes interarmes au sein de leurs unités et qui auraient pu bénéficier d'une plus large autonomie. Montgomery a catégoriquement refusé.
Et surtout, beaucoup de généraux britanniques faisaient des excès de prudence. Par exemple, le Lt-Gen. J. Crocker commandant le Ist Army Corps lors du débarquement de Normandie n'a pas osé envoyer ses unités de pointe sur Caen après la contre-attaque de la 21. Panzer-Division, ce qui a permis à celle-ci de tenir la ville. Comme le dit Ludovic Fortin les soldats britanniques possédaient des qualités indéniables, flegme à toute épreuve, courage et abnégation sous le feu. En revanche, cette trop grande prudence causaient d'importantes lacunes dans les attaques. Pendant la bataille de Normandie, les chefs d'unités blindés n'ont presque jamais copié l'exemple de leurs adversaires allemands, si ce n'est le Maj-Gen. Roberts, à savoir l'initiative d'attaquer le dispositif ennemi de manière autonome. Seule la 11th Armoured Division a pu se différencier des autres unités lors des opérations Epsom et Goodwood. Dempsey et Monty la considérait comme l'une des plus vaillantes de leurs unités.
En revanche, en ce qui concerne la défense des positions, les Britanniques étaient sans particulièrement efficaces. Les Allemands reconnaissaient qu'il fallait déployer d'importants efforts pour déloger une position tenue par les troupes du Commonwealth (ne parlons pas des Australiens à Tobrouk !).
Voilà. Cordialement
Sources:
- J. Quellien, Histoire du débarquement et de la bataille de Normandie, Ouest France, 2000
- F. de Lannoy, El-Alamein, Heimdal, 2005, Bayeux
- L. Fortin, Chars britanniques en Normandie, Histoire et Collections, 2006, Paris
- A El-Alamein, il n'a opéré que des attaques frontales visant à épuiser les forces de Rommel au point de les faire craquer. Ces attaques faisaient suite à un important pilonnage par l'artillerie qui avait pour but de "sonner" les Allemands et les Italiens. A El-Alamein Monty disposait d'ailleurs d'une large supériorité matérielle sur l'Afrikakorps.
- En Normandie, l'opération Epsom qui visait à prendre Caen par un coup de faux par l'ouest en direction de la vallée de l'Odon n'a pas été inutile malgré les lourdes pertes. En effet, quelques jours auparavant le II. SS Panzer-Korps de Hausser avec les 9. SS Panzer-Division 'Hohenstauffen' et 10. SS Panzer-Division 'Frundsberg' est arrivé sur le front de Normandie afin de lancer une contre-attaque blindée, voulue par Rommel, dans le dispositif britannique. Cette attaque était prévue pour la fin juin. Monty, en lançant l'opération Epsom a ainsi empêché les Allemands de prendre l'initiative.
Tactiquement, Epsom est un victoire tactiquement médiocre, mais stratégiquement elle a contribué à fixer les Allemands sur Caen et à les contraindre davantage à la défensive.
Montgomery est aussi un officier marqué par la Grande Guerre (après la bataille de la Somme il avait servi au sein de l'état-major de la 47e DI). Or, comme tout officier de sa génération il avait été profondément traumatisé par les saignées de soldats faites sur la Somme, à Ypres et Paeschendaele. par conséquent, le principal objectif des généraux britanniques est d'épargner la vie de leurs hommes, d'où une politique d'"économie du sang" qui impliquait une très grande rigidité au sein des échelons de commandement. Par exemple, alors que les Allemands et les Américains utilisaient leur groupements mobiles interarmes, respectivement dénommés Kampfgruppe et Combat Command, les Anglais opéraient une stricte séparation des tâches. C'est-à-dire que dans la doctrine l'infanterie ne devait jamais presque se mêler aux blindés. D'où un manque notable de coordination lors de la bataille de Normandie quand le général Simmonds commandant le IInd Canadian Army Corps déclenchera l'opération Totalize qu'il voulait plus novatrice sur ce point. Seul le général S. Maczeck (1re DB Polonaise placé sous commandement canadien) qui s'était entraîné avec Patton et Leclerc (ce qui pourrait expliquer ce qui suit) a formé trois groupements tactiques, avec un certain succès opérationnel, pendant la fermeture de la poche de Falaise. Lors de la bataille d'El-Alamein certains officiers de l'arme blindée, dont le brig. 'Pip' Roberts commandant la 22nd Armoured Brigade (et futur commandant de la 11th Armoured Division en Normandie) étaient fortement désireux de créer des groupes interarmes au sein de leurs unités et qui auraient pu bénéficier d'une plus large autonomie. Montgomery a catégoriquement refusé.
Et surtout, beaucoup de généraux britanniques faisaient des excès de prudence. Par exemple, le Lt-Gen. J. Crocker commandant le Ist Army Corps lors du débarquement de Normandie n'a pas osé envoyer ses unités de pointe sur Caen après la contre-attaque de la 21. Panzer-Division, ce qui a permis à celle-ci de tenir la ville. Comme le dit Ludovic Fortin les soldats britanniques possédaient des qualités indéniables, flegme à toute épreuve, courage et abnégation sous le feu. En revanche, cette trop grande prudence causaient d'importantes lacunes dans les attaques. Pendant la bataille de Normandie, les chefs d'unités blindés n'ont presque jamais copié l'exemple de leurs adversaires allemands, si ce n'est le Maj-Gen. Roberts, à savoir l'initiative d'attaquer le dispositif ennemi de manière autonome. Seule la 11th Armoured Division a pu se différencier des autres unités lors des opérations Epsom et Goodwood. Dempsey et Monty la considérait comme l'une des plus vaillantes de leurs unités.
En revanche, en ce qui concerne la défense des positions, les Britanniques étaient sans particulièrement efficaces. Les Allemands reconnaissaient qu'il fallait déployer d'importants efforts pour déloger une position tenue par les troupes du Commonwealth (ne parlons pas des Australiens à Tobrouk !).
Voilà. Cordialement
Sources:
- J. Quellien, Histoire du débarquement et de la bataille de Normandie, Ouest France, 2000
- F. de Lannoy, El-Alamein, Heimdal, 2005, Bayeux
- L. Fortin, Chars britanniques en Normandie, Histoire et Collections, 2006, Paris
Yeoman 35- Membre d'honneur
- Nombre de messages : 1222
Age : 38
Localisation : Haute-Minglouffie
Date d'inscription : 09/03/2009
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