La derniere chasse a l'homme ?
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La derniere chasse a l'homme ?
Bonjour,
Le Ministere de la Justice Autrichien vient de publier sur son site Internet un avis de recherche en 4 langues, au sujet de Alois Brunner et Aribert Heim, avec primes a la cle, 50 000 Euros chacun...
http://www.justiz.gv.at/_cms_upload/_docs/auslobung_franzoesisch.pdf
Je ne suis pas sur qu'ils les trouveront mais, au moins, cela va les empecher de couler des vieux jours tranquiles.
Le Ministere de la Justice Autrichien vient de publier sur son site Internet un avis de recherche en 4 langues, au sujet de Alois Brunner et Aribert Heim, avec primes a la cle, 50 000 Euros chacun...
http://www.justiz.gv.at/_cms_upload/_docs/auslobung_franzoesisch.pdf
Je ne suis pas sur qu'ils les trouveront mais, au moins, cela va les empecher de couler des vieux jours tranquiles.
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: La derniere chasse a l'homme ?
Mieux vaut tard que jamais...
Si vous voulez mon avis (non? tant pis je le donne quand même p24) ils feraient mieux de publier cet avis de recherche en espagnol et en Amérique du sud... (je suppose que c'est fait).
Cordialement.
Si vous voulez mon avis (non? tant pis je le donne quand même p24) ils feraient mieux de publier cet avis de recherche en espagnol et en Amérique du sud... (je suppose que c'est fait).
Cordialement.
Invité- Invité
Re: La derniere chasse a l'homme ?
motpulk a écrit:Mieux vaut tard que jamais...
Si vous voulez mon avis (non? tant pis je le donne quand même p24) ils feraient mieux de publier cet avis de recherche en espagnol et en Amérique du sud... (je suppose que c'est fait).
Cordialement.
- J'espere que tu as raison ..... A+ .
Re: La derniere chasse a l'homme ?
Alois Brunner, aux dernieres nouvelles, etait quelque part au Moyen-Orient.motpulk a écrit:ils feraient mieux de publier cet avis de recherche en espagnol et en Amérique du sud....
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: La derniere chasse a l'homme ?
Aloïs Brunner (1912- ?)
Aloïs Brunner a été jugé et condamné à la prison à perpétuité, le 2 mars 2001, devant la Cour d'Assise de Paris. En fuite, se cachant probablement en Syrie, il a été jugé "par contumace"
Une famille autrichienne, catholique et antisémite
Le fils de Joseph Brunner et d'Anna Kruise est né le 8 avril 1912, à Rohrbrunn, un village de la partie hongroise de l'Empire autrichien. Sa famille, des petits paysans, est imprégnée de nationalisme et d'un catholicisme fortement teinté d'antisémitisme. Ici, on reprochait aux Juifs d'être à l'origine de la défaite de la Première Guerre mondiale et des maux de l'Autriche.
Aloïs Brunner a 15 ans lorsque, faute de moyens, il doit interrompre sa scolarité et devenir apprenti dans un grand magasin.
Il adhère au parti nazi autrichien
A 19 ans, il adhère au parti nazi de Purstenfeld, matricule 510.064. Après quelques mois, il est admis dans la milice nazie des SA (SturmAbteilungen). On est en décembre 1931. Dans une biographie fouillée, le journaliste Didier Epelbaum a retrouvé l'appréciation laudative de son chef de section: «Brunner était un combattant enthousiaste pour notre idée et sacrifiait tout son temps libre.»
Il rencontre Eichmann
Lorsque le parti nazi est interdit en Autriche, le 19 juin 1933, Brunner a ordre de rejoindre la Légion autrichienne, Il y rencontre Adolf Eichmann, premier exécutant de la «solution finale». «C'est l'un de mes meilleurs hommes», disait Eichmann de Brunner. Dorénavant, celui-ci exprime ouvertement et violemment sa haine des Juifs.
Il entre dans la S.S. et à la Gestapo
Une semaine après la Nuit de cristal du 10 novembre 1938 Brunner pose sa candidature à la SS. Il est accepté le l0 avril 1939. Matricule 342.767. Il adhère au Sipo (Sicherheitspolizei)-SD, issu de la fusion de la police de l'Etat et du parti. A la Gestapo, il relève de la section des affaires juives. Lorsqu'il quitte Vienne, en octobre 1942, il n'y reste que 8 300 Juifs: «Soyez heureux que j'ai nettoyé la belle Vienne des Juifs», déclarera-t-il quarante ans plus tard.
En octobre 1942, à Berlin, Brunner fait déporter 20000 Juifs. De février à mai 1943, à Salonique, il en fait déporter plus du double.
Commandant du camp de Drancy, organisateur de la déportation
Le SS Hauptsturmführer (capitaine), entré le 18 juin 1943 au camp d'internement de Drancy, avec la mission d'accélérer la déportation des Juifs de France, est jugé [à Paris en 2001] pour avoir entre le 21 juillet et le 4 août 1944, commis les crimes d'«enlèvement» et de «séquestration» de 352 enfants, dont 345 ont été déportés, et pour «complicité d'assassinats» ou «tentative d'assassinats» à l'encontre de 284 enfants exterminés dans le camp d'Auschwitz-Birkenau, ou qui ont péri dans le camp de Bergen-Belsen.
La plus jeune des victimes d'Aloïs Brunner avait 15 jours. Alain Blumberg était né à Drancy le 17 juillet 1944. Son berceau, une petite caisse de bois recouverte de gaze, avait été placé auprès de déportés allongés sur des civières, dans le convoi du 31 juillet 1944, numéro 77 de la classification des services allemands.
Jusqu'au bout
Il quitte Paris le 17 août 1944 pour la Slovaquie où il déportera 13500 Juifs. Le l3 mars l945, il fait partir un dernier convoi du camp slovaque de Sered. On peut estimer que, au total, 147.000 Juifs ont été déportés par Aloïs Brunner.
- Source : http://perso.orange.fr/d-d.natanson/4criminels.htm#brunner
Aloïs Brunner a été jugé et condamné à la prison à perpétuité, le 2 mars 2001, devant la Cour d'Assise de Paris. En fuite, se cachant probablement en Syrie, il a été jugé "par contumace"
Une famille autrichienne, catholique et antisémite
Le fils de Joseph Brunner et d'Anna Kruise est né le 8 avril 1912, à Rohrbrunn, un village de la partie hongroise de l'Empire autrichien. Sa famille, des petits paysans, est imprégnée de nationalisme et d'un catholicisme fortement teinté d'antisémitisme. Ici, on reprochait aux Juifs d'être à l'origine de la défaite de la Première Guerre mondiale et des maux de l'Autriche.
Aloïs Brunner a 15 ans lorsque, faute de moyens, il doit interrompre sa scolarité et devenir apprenti dans un grand magasin.
Il adhère au parti nazi autrichien
A 19 ans, il adhère au parti nazi de Purstenfeld, matricule 510.064. Après quelques mois, il est admis dans la milice nazie des SA (SturmAbteilungen). On est en décembre 1931. Dans une biographie fouillée, le journaliste Didier Epelbaum a retrouvé l'appréciation laudative de son chef de section: «Brunner était un combattant enthousiaste pour notre idée et sacrifiait tout son temps libre.»
Il rencontre Eichmann
Lorsque le parti nazi est interdit en Autriche, le 19 juin 1933, Brunner a ordre de rejoindre la Légion autrichienne, Il y rencontre Adolf Eichmann, premier exécutant de la «solution finale». «C'est l'un de mes meilleurs hommes», disait Eichmann de Brunner. Dorénavant, celui-ci exprime ouvertement et violemment sa haine des Juifs.
Il entre dans la S.S. et à la Gestapo
Une semaine après la Nuit de cristal du 10 novembre 1938 Brunner pose sa candidature à la SS. Il est accepté le l0 avril 1939. Matricule 342.767. Il adhère au Sipo (Sicherheitspolizei)-SD, issu de la fusion de la police de l'Etat et du parti. A la Gestapo, il relève de la section des affaires juives. Lorsqu'il quitte Vienne, en octobre 1942, il n'y reste que 8 300 Juifs: «Soyez heureux que j'ai nettoyé la belle Vienne des Juifs», déclarera-t-il quarante ans plus tard.
En octobre 1942, à Berlin, Brunner fait déporter 20000 Juifs. De février à mai 1943, à Salonique, il en fait déporter plus du double.
Commandant du camp de Drancy, organisateur de la déportation
Le SS Hauptsturmführer (capitaine), entré le 18 juin 1943 au camp d'internement de Drancy, avec la mission d'accélérer la déportation des Juifs de France, est jugé [à Paris en 2001] pour avoir entre le 21 juillet et le 4 août 1944, commis les crimes d'«enlèvement» et de «séquestration» de 352 enfants, dont 345 ont été déportés, et pour «complicité d'assassinats» ou «tentative d'assassinats» à l'encontre de 284 enfants exterminés dans le camp d'Auschwitz-Birkenau, ou qui ont péri dans le camp de Bergen-Belsen.
La plus jeune des victimes d'Aloïs Brunner avait 15 jours. Alain Blumberg était né à Drancy le 17 juillet 1944. Son berceau, une petite caisse de bois recouverte de gaze, avait été placé auprès de déportés allongés sur des civières, dans le convoi du 31 juillet 1944, numéro 77 de la classification des services allemands.
Jusqu'au bout
Il quitte Paris le 17 août 1944 pour la Slovaquie où il déportera 13500 Juifs. Le l3 mars l945, il fait partir un dernier convoi du camp slovaque de Sered. On peut estimer que, au total, 147.000 Juifs ont été déportés par Aloïs Brunner.
- Source : http://perso.orange.fr/d-d.natanson/4criminels.htm#brunner
Aloïs Brunner est mort il y a quatre ans (en 2010) en Syrie
Le centre Simon Wiesenthal a recueilli de nouvelles informations sur la mort, jusqu'ici incertaine, du bras droit d'Adolf Eichmann, soupçonné de vivre sous la protection du régime syrien depuis les années 50.
Sa mort était devenue chaque année un peu plus probable. Le centre Simon Wiesenthal, organisation basée à Jérusalem qui lutte pour que les criminels nazis répondent de leurs actes, en a maintenant la quasi-certitude: Aloïs Brunner, l’un des plus recherchés au monde, est mort en Syrie il y a quatre ans. Il avait alors 98 ans. «Nous avons reçu des informations d’un ancien agent des services secrets allemands, qui a servi au Moyen-Orient, et qui nous a dit que Brunner était mort et avait été enterré à Damas», a déclaré Efraim Zuroff, le directeur du centre, au quotidien britannique, précisant qu’il considérait cette source comme fiable.
Aloïs Brunner est né en 1912 dans la partie de l’Empire qui est aujourd’hui l’Autriche. Fervent SS, il est rapidement devenu le bras droit d’Adolf Eichmann, premier exécutant de la solution finale. Entre juin 1943 et août 1944, Brunner a été le chef du camp d’internement de Drancy, d’où partaient les convois de déportés. Il est accusé d’avoir organisé la déportation de 130 000 juifs en Europe, dont 24 000 en France et 43 000 en Grèce.
Sa trace a été retrouvée par les époux Klarsfeld à Damas, qui le soupçonnaient depuis le début des années 60 de vivre sous la protection des autorités syriennes. Sous le nom de «docteur Georg Fischer», il aurait aidé Hafez al-Assad à pefectionner son système de renseignement et dispensé ses conseils en répression et torture. Le régime Assad, père et fils, a toujours démenti sa présence. En 1961, Brunner a perdu l’usage d’un œil et trois doigts dans un attentat au colis piégé.
Dans un article intitulé Nazi Butcher in Syria Haven publié en 1987, le Chicago Sun-Times expliquait que Brunner s’était enfui en Syrie dès la fin de la guerre, en passant par Le Caire. Au journaliste qui a réussi à l’avoir brièvement au téléphone, Brunner a dit que les Juifs «méritaient tous de mourir car ce sont les agents du diable et le déchet de l’humanité» et qu’il n’avait «aucun regret». En décembre 1999, déjà, des sources syriennes avaient annoncé son décès.
«Brunner était le plus fanatique des lieutenants d’Eichmann. Il a opéré en Autriche, en Allemagne, en Macédoine, en Slovaquie. Le mandat d’arrêt de la justice allemande le met en cause pour sa participation aux meurtres de 124 000 juifs»,avait expliqué Serge Klarsfeld à Libération.
Brunner a déjà été condamné à mort par contumace en France en 1954 et 1956, et à la perpétuité lors d’un nouveau procès en 2001. Ce dernier procès, qui a suivi une plainte des époux Klarsfeld visait la déportation de 352 enfants de Drancy, dont le plus jeune n’avait que 15 jours.
(Source : Libération - 1er décembre 2014)
Autres liens :
Daily Express :
http://www.express.co.uk/news/world/541687/Nazi-who-worked-in-concentration-camps-found-new-job-as-torturer-for-Syria-s-regime
Chicago Sun Times : Article "Nazi Butcher in Syria Haven" http://www2.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB150/box14_di_file/doc04.pdf
Libération : Le silence de Damas sur l'affaire Brunner :
http://www.liberation.fr/monde/1998/07/16/le-silence-de-damas-sur-l-affaire-brunner-serge-klarsfeld-denonce-la-protection-syrienne-accordee-au_241747
Sa mort était devenue chaque année un peu plus probable. Le centre Simon Wiesenthal, organisation basée à Jérusalem qui lutte pour que les criminels nazis répondent de leurs actes, en a maintenant la quasi-certitude: Aloïs Brunner, l’un des plus recherchés au monde, est mort en Syrie il y a quatre ans. Il avait alors 98 ans. «Nous avons reçu des informations d’un ancien agent des services secrets allemands, qui a servi au Moyen-Orient, et qui nous a dit que Brunner était mort et avait été enterré à Damas», a déclaré Efraim Zuroff, le directeur du centre, au quotidien britannique, précisant qu’il considérait cette source comme fiable.
Aloïs Brunner est né en 1912 dans la partie de l’Empire qui est aujourd’hui l’Autriche. Fervent SS, il est rapidement devenu le bras droit d’Adolf Eichmann, premier exécutant de la solution finale. Entre juin 1943 et août 1944, Brunner a été le chef du camp d’internement de Drancy, d’où partaient les convois de déportés. Il est accusé d’avoir organisé la déportation de 130 000 juifs en Europe, dont 24 000 en France et 43 000 en Grèce.
Sa trace a été retrouvée par les époux Klarsfeld à Damas, qui le soupçonnaient depuis le début des années 60 de vivre sous la protection des autorités syriennes. Sous le nom de «docteur Georg Fischer», il aurait aidé Hafez al-Assad à pefectionner son système de renseignement et dispensé ses conseils en répression et torture. Le régime Assad, père et fils, a toujours démenti sa présence. En 1961, Brunner a perdu l’usage d’un œil et trois doigts dans un attentat au colis piégé.
Dans un article intitulé Nazi Butcher in Syria Haven publié en 1987, le Chicago Sun-Times expliquait que Brunner s’était enfui en Syrie dès la fin de la guerre, en passant par Le Caire. Au journaliste qui a réussi à l’avoir brièvement au téléphone, Brunner a dit que les Juifs «méritaient tous de mourir car ce sont les agents du diable et le déchet de l’humanité» et qu’il n’avait «aucun regret». En décembre 1999, déjà, des sources syriennes avaient annoncé son décès.
«Brunner était le plus fanatique des lieutenants d’Eichmann. Il a opéré en Autriche, en Allemagne, en Macédoine, en Slovaquie. Le mandat d’arrêt de la justice allemande le met en cause pour sa participation aux meurtres de 124 000 juifs»,avait expliqué Serge Klarsfeld à Libération.
Brunner a déjà été condamné à mort par contumace en France en 1954 et 1956, et à la perpétuité lors d’un nouveau procès en 2001. Ce dernier procès, qui a suivi une plainte des époux Klarsfeld visait la déportation de 352 enfants de Drancy, dont le plus jeune n’avait que 15 jours.
(Source : Libération - 1er décembre 2014)
Autres liens :
Daily Express :
http://www.express.co.uk/news/world/541687/Nazi-who-worked-in-concentration-camps-found-new-job-as-torturer-for-Syria-s-regime
Chicago Sun Times : Article "Nazi Butcher in Syria Haven" http://www2.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB150/box14_di_file/doc04.pdf
Libération : Le silence de Damas sur l'affaire Brunner :
http://www.liberation.fr/monde/1998/07/16/le-silence-de-damas-sur-l-affaire-brunner-serge-klarsfeld-denonce-la-protection-syrienne-accordee-au_241747
Re: La derniere chasse a l'homme ?
Vu.
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Phil642- Général (Administrateur)
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