[Définition] de "Collaboration".

Bonsoir.

Qu'elle est la définition d'un collabo (-rateur)?


DKP

Bon question ! Je suppose qu'il y a plusieurs définitions et
possibilités d'être "collaborateur".
Je suppose que c'est quelqu'un qui livre des informations à une force armée, qui
les aide dans leurs opérations, qui "entre" dans les vassaux de cette force, ici,
les forces d'occupation allemandes.
Ca dépend aussi du sens : je suppose qu'être collaborateur n'est pas forcément négatif, mais
aussi positif (livrer des infos sur les terrorristes, mafia...à la police). Ca dépend aussi de quel
camp tu es : les collabos des nazis pensaient qu'ils ne l'étaient pas, ou sinon positivement.
Ce n'est pas un espion, car il n'appartient pas à des services secrets, et peut travailler
sans aucune couverture.
Bon, je suis pas très fort en définition, alors je laisse la mains aux autres !
J'espère que ca t'a aidé (j'en doute ! )


goliath

En fait il y a plusieurs définitions de collaborateur comme dit Goliath. Au départ ce n'est pas un mot au sens galvaudé ou ironique, voir cynique. Mais avec le temps c'est devenu comme Quisling, (officier de l'armée norvégienne, champion local de la collaboration) un nom propre qui est devenu un nom commun, ie, au sens ou c'est devenu une marque d'infamie et c'est toujours perçu comme tel dans les mentalités actuelles quand on se réfère à cette époque.

Bon,

OK.

Qu'elle est la définition du terme collaboration dans le cadre de la Seconde Guerre Mondiale du point de vu des Alliés, de la France, de la Liberté, etc ^^ !?


DKP

Die korsischen Panzer a écrit:Bon,

OK.

Qu'elle est la définition du terme collaboration dans le cadre de la Seconde Guerre Mondiale du point de vu des Alliés, de la France, de la Liberté, etc ^^ !?


DKP

Je crois qu'à partir du moment où on a aidé ou facilité l'action des forces occupantes (qui n'étaient que l'ennemi au départ) de quelque manière que ce soit, on était considéré comme un traître et un collabo.
Evidemment, il y a des degrés dans la collaboration. Il faudrait regarder de près les jugements rendus à la Libération pour voir les libelles exacts.
Il y a aussi, dans la collaboration apportée par certains, une autre nuance, et de taille : ceux qui ont non seulement collaboré mais ont été au-devant des désirs de l'occupant (genre Papon au hasard) et qui ont fait plus que l'occupant ne leur demandait gentiment. (ou la Milice)

La différence entre la collaboration et l'obéissance sous le coup de menace, c'est que la collaboration, c'était volontaire.
Comme Pétain demandait aux Français de le faire...

Warum sagst du: "Ich bin müde", DKP? Du sollst es wissen: "Hier ist kein warum!"!
Bordeleke!
(Schönes Flood, tja...)

Bonjour,
Le terme "Collaboration" se retrouve dans les conditions de l'armisitice de juin 1940, indiquant que les administrations francaises en zone occupee se devaient de collaborer avec les autorites allemandes. Simple terme administratif donc qui, sur le papier, ne menait a rien d'autre.

Le mot fut utilise pour la 1ere fois sur un plan politique et general dans le discours de Petain fin 1940 qui faisait suite aux rencontres de Montoire.

A partir de la, bien que rien ne vienne d'en face, ce fut la fuite en avant et les cadeaux en masse aux Allemands.

Il existe plusieurs types de colaboration qui ne se recoupent pas forcement :

- Collaboration administrative, Papon et Bousquet en etant les exemples types.

- Collaboration policiere, via la Milice mais aussi ceux des policiers et gendarmes qui participerent a des rafles, des attaques de maquis et ce genre de choses.

- Collaboration raciste, via le Commissariat aux questions juives dont le plus infame patron fut Darquier de Pellepoix.

- Collaboration politique. Elle fut certe le fait de Vichy mais egalement des "ultras" parsisiens comme Doriot, Deat, Deloncle, Bucard, etc. dont les journaux et la propagande fut carremaent pro-nazie.

- Collaboration economique, nombreux furent ceux qui profiterent du pillage organise de la France par les Allemands pour s'en mettre plein les poches.

- Collaboration militaire (LVF, Waffen-SS, Phalange Africaine, NSKK, etc...)

- Collaboration "horizontale" : La, on trouve de tout, des jeunes femmes sincerement tombee amoureuse d'un soldat allemand, des prostituees qui se vendaient au plus offrant, donc au plus riche et egalement des espionnes qui receuillaient des confidences sur l'oreiller et les faisaient passer a la resistance. Dur de s'y retrouver a la Liberation.

Il est difficile de trouver de nombreux points communs en tout ces gens la. Croyances politiques, appat du gain, aventurisme mercenaire, antisemitisme, opportunisme d'ambition de carriere, et j'en oublie.

Quel points communs peut ont trouver entre une jeune femme amoureuse de son Feldwebel, un jeune homme qui part vers le front de l'Est s'imaginant se battre pour la France contre le bolchevisme, un trafiquant qui livre aux Allemands tout ce qu'il peut recuperer plus ou moins malhonnetement, un fonctionnaire apolitique qui fait du zele pour monter en grade, un tortionnaire qui donne un coup de main a la Gestapo, un denonciateur qui envoie a la Kommandantur la liste des Juifs de son quartier ?

Un seul : Ils ont tous aide l'occupant a un titre ou a un autre. Mais leurs raisons de le faire furent d'une grande diversite. Rien n'est tout blanc ou tout noir, une fois de plus

Salut,

Merci Daniel (et aux autres) pour ton post.


DKP

Pour moi la définition Générale de Collaborateur

La collaboration est l’aide apportée à quelqu’un pour atteindre un objectif et vaincre une résistance. Collaborateur pendant la guerre= Aide apportée à l’ennemi pour vaincre la résistance à l’occupant Dans une entreprise =Aide apporter à son patron pour atteindre un objectif de résultat et vaincre les difficultés de la vie industrielle ou autre