Avis aux plongeurs..

Le B17 de Calvi





Photo : P. Muller

Sans être extraordinaire, cette épave d'avion est incontournable si vous allez plonger en Corse, à Calvi.

Depuis février 1944, ce bombardier Boeing B17 repose par 27 m de fond à une centaine de mètres devant la citadelle de Calvi.
Après avoir été touché par la chasse allemande au cours d'une mission de bombardement sur Verone en Italie, il a réussi à se trainer jusqu'à quelques kilomètres de la piste de Calvi avant s'écraser en mer.
L'avion est cassé en deux morceaux distants d'une cinquantaine de mètres. Trois membres de l'équipage ont été tués, les sept autres ont pu regagner la côte à la nage.

La mise à l'eau est facile, et il suffit de suivre la citadelle en palmant en surface près de la roche. Après environ dix minutes de palmage vous arriverez au pied d'un petit phare vert où l’on amorce la descente.
Au pied du tombant à 20m de profondeur, se trouve une zone sablonneuse, puis un éboulis de grosses pierres. On commence alors à distinguer la silhouette de la “forteresse volante”, l'avant pointant vers la citadelle.

Le nez vitré du bombardier à totalement disparu, on peut admirer le poste de pilotage, les deux sièges avec leur blindage et les commandes des gaz. Le fuselage s'arrête net après les ailes, par l'ouverture béante, on peut observer la soute, avec les montants qui supportaient les bombes. Les ailes sont pratiquement intactes, malheureusement des "vandales" ont scié la plupart des pales d'hélices. L'un des moteurs s'est affaissé, de ce fait on peut observer les cylindres.

Pour s'y rendre, le plus simple est de contacter l'un des clubs de Calvi. Ils connaissent tous parfaitement l'épave et y font des sorties régulières (tous les jours en été).

le Heinkel


A une cinquantaine de mètres au large de la digue du nouveau port de Bastia, par 33 m de profondeur, un avion gît en plusieurs morceaux.
La partie principale des vestiges consiste en un ensemble de deux ailes, avec quelques mètres de la carlingue, posé à l' envers. Les trains d'atterrissage sont encore en place avec les pneumatiques.
Les moteurs sont détachés, on retrouve le Jumo tribord sous l'aile la verrière avant a sauté et on peut pénétrer dans la carlingue, la traverser en passant par deux portes étroites. La cassure du fuselage n'est pas nette, et de nombreux fragments d'aluminium jonchent le sol.
Le reste du fuselage est disposé parallèlement à l'aile.Il a gardé sa forme tronconique et, curieusement, Il est perforé de nombreux orifices qui évoquent des impacts de projectiles. L'empennage arrière se trouve quelques mètres plus au large.

glider82 a écrit:
C'est pas dur la plongée?