Deces de Pauline

Cela me fais un choc je viens d'apprendre sur MDF le deces de Pearl Witherington alias "Pauline" une grande figure de la Résistance locale.
J'avais eu l'honneur de la rencontrer il y a un peu d'un an dans la maison de retraite où elle vivait.
Son esprit était encore vif magré que l'âge l'avait diminué physiquement .
C'était une grande dame, une femme hors du commun.

Voir lien ci dessous :

http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=41&num=733516&xtor=RSS-13

Pour mieux connaitre cette grande dame :

http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/actu/index.php?dos=liberation&rub=C&num=19643&PHPSESSID=07bf028034c83b279c366c52348b689f

Adieu & merci Pauline.

Grande dame...

C'est hélas de plus en plus fréquent d'apprendre la disparition des acteurs de la seconde guerre mondiale. C'est qu'ils se font vieux nos p'tit héros !

Bonjour,
Un texte que j'avais poste sur certains foras (Peut-etre ici aussi d'ailleurs ?) il y a quelque temps :



Cécile (mais tout le monde l’appelle Pearl) Witherington, est une citoyenne britannique née en 1914. Mais elle est surtout un agent secret du Special Operations Executive (section «F» comme France) envoyée – comme des centaines d’autres – en territoire occupé sur ordre de Churchill pour aider les maquisards français à s’organiser et à s’armer. L’objectif : «Mettre le feu à l’Europe ! » Après trois semaines d’entraînement et trois sauts en parachute, elle est larguée le 23 septembre 1943 sur un terrain situé à Tendu, dans le sud-ouest de l’Indre. « Si la RAF m’a oubliée pendant toutes ces années, reconnaît-elle avec un humour très british, c’est que pour figurer sur leurs listes, il fallait avoir effectué cinq sauts d’entraînement. Pour moi, le quatrième était déjà le bon ! »

Sous le pseudo de «Marie », Pearl Witherington va d’abord servir de courrier au major « Samuel » (Amédée Maingard) puis devenir responsable de la mission « Westler » dans le triangle Issoudun - Valençay - Châteauroux. Elle installe son PC au château des Souches, non loin de Dun-le-Poêlier (Indre) : son radio, qui deviendra son mari, s’appelle Henri Cornioley. Pearl devient alors «Pauline » et va mener, le 11 juin 1944, la bataille des Souches avec les autres maquis de Dun contre près de 2.000 SS. Dans cette période de l’après-Débarquement, « Pauline » va bientôt compter jusqu’à 1.500 combattants sous ses ordres. En septembre, la jeune femme et Henri rentrent en Grande-Bretagne pour se marier.

En tant que femme, elle ne put, à la fin de la guerre, obtenir la Military Cross pour laquelle elle avait été pressentie. On lui décerna à la place la médaille civile de l'Ordre de l'empire britannique mais elle la refusa arguant n'avoir rien fait de civil.

Mais, le 11 avril 2006, ce sont les Ailes et le diplôme d’honneur de la RAF (Royal Air Force) qui ont été remises à cette véritable héroïne de roman.
Depuis la maison de retraite de Châteauvieux où elle réside désormais, Cécile Cornioley apprécie l’hommage tardif des ailes britanniques : « Au bout de 63 ans, le régiment de parachutistes de la RAF a donc appris qu’une femme avait été parachutée en France pendant la dernière guerre ! »

Son autobiographie, «Pauline, Parachutée en 1943 » (ISBN 2-9513746-0-7) fut publiée en 1997.
Source :The Telegraph



La moindre des choses pour lui rendre hommage.

Bonjour,

Thomasp86 a écrit:C'est hélas de plus en plus fréquent d'apprendre la disparition des acteurs de la seconde guerre mondiale

Ceux qui avaient 20 ans a la fin de la guerre ont 83 ans aujourd'hui...
Triste loi de la nature.

Un appel : Allez au devant des quelques anciens qu'il nous reste avant qu'il ne soit trop tard. Ne ratez JAMAIS l'occasion d'aller les voir et leur dire qu'ils ne seront pas oublie. Ne soyez pas timides, car votre geste leur fera grand plaisir.