pourquoi ??

Je ne sais pas si je suis dans le bon sujet, mais voici une histoie qui c'est passé a Issoudun dans l'indre :
à l'appel du groupe indre-est de la resistance, la population est appelée à une cérémonie aux couleurs, ce samedi 10 juin, à midi, sur la place des marchés. Un incident va en fait retarder la montée du drapeau : la poulie en haut du mât ne fonctionne pas. Il faudra une bonne heure à un jeune Issoldunois pour reparer alors que les maquisard et les habitants, lassés d'attendre sont rentré déjeuner. Brusquement, et à la surprise générale, une colonne allemande (quatre camions, un vehicule leger et une automitrailleuse) débouche sur la place et l'investit à coup d'armes automatiques. Panique dans Issoudun où les maquisard ébahis mettentdu temps à réagir. Les assaillants lancent des grenades dans les toilettes publiques où des civils sont refugiés, et les mitraillent a bout portant. La place est jonchée de corps allongés auxquels les nazis donnent le coup de grâce, puis ils déguerpissent, le tout n'a pas durer cinq minute.
Le jeune reparateur du mât, qui avait été touché d'emlée est "executé", mais il survivra. On reléve onze cadavres et treize blessés dont plusieurs enfants.

Je me pose donc une question, dont je n'arrive pas a avoir la reponse, pourquoi cette colonne allemande est-elle passé par IsSoudun ?
Si quelqu'un a la reponse je suis preneur .

Une dénonciation, ou un hasard.....
Y'a eu une suite a cette triste histoire? Si les allemands ont fait comme si de rien n'était, on peut penser que c'était un groupe qui avait un peu désobéit aux ordres et qui n'a donc pas signalé ceci dans son rapport....

Aucune suite, ils sont venu, ils ont fait ce massacre et sont parti.
La place de marchés d'Issoudun s'appele maintenant la place du 10 juin.

Je pense aux groupes de soldats qui étaient a un endroit alors qu'il n'avait rien a y faire, pour chercher a boire ou des femmes......(la vie du soldat est une chose que je connais assez bien, ils étaient pas tous si obéissants qu'il peut paraître )

C'est horrible ce que tu viens de raconter...j'en ai froid dans le dos. Des civils, comme ça pour le plaisir.

Oui, pour le plaisir
Chercher une logique à la guerre... pfff
Ce genre de tragédie s'est déroulé à d'autres place et dans d'autres guerres malheureusement.
Le pourquoi planera toujours c'est bien dommage....

Pas pour le plaisir non. Pour les nerfs.

Triste histoire.

Ivy

je regarde dans "L'été 44" il doit bien y avoir mention de cet incident.
Faut savoir que la Das Reich remontai et autres unités ss du même acabit pour aller en Normandie.
Ils ont été quelques peu étrillé par les troupes de Guingouin dans le Limousin donc se méfiaient des civils comme de la peste...

Il y'a beaucoup de monuments aux morts dans le secteur... y'en a un a l'entrée de mon village a la cambrousse.

Eh bien j'ai relu l'été 44, rien de rien sur Issoudun sans doute jugé "incident mineur" au vu de ce qui s'est passé dans la région...

Peut-être que les allemands étaient juste en patrouille, j'ai trouvé un article de la nouvelle république sur la mort à 81 ans d'un survivant de la fusillade, je me demande si la rafale de mitraillette Sten (les résistants présent étaient armés) a eu lieu avant ou après les tirs allemands (quoi que dans une telle situation, les gâchettes deviennent sensibles)

http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&ct=res&cd=3&ved=0CBEQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.lanouvellerepublique.fr%2Fdossiers%2Fnecro%2Findex.php%3Faff%3D3%26num%3D50551&ei=7HrNS83dL4OqsQbr7Z29DQ&usg=AFQjCNFY1hvtv2bHz0FpdEwFOktppWg2EQ&sig2=CxsIbx95J4ridZ3kEh4daQ

la nouvelle république a écrit:Avec André Audoux qui vient de s'éteindre à l'âge
de 81 ans, c'est sans doute l'un des derniers acteurs de la fusillade
du 10 juin 1944, place des Marchés, à Issoudun, qui disparaît. André
Audoux, jeune engagé dans le groupe de résistants issoldunois relevant
de l'AS (Armée secrète), fut en effet l'un des protagonistes de cette
tragédie.
Lorsque la patrouille allemande a fait irruption sur la
place alors que les patriotes y célébraient l'imminence de la
libération, conformément aux instructions des autorités gaullistes,
André Audoux faisait partie du groupe de couverture. « C'était un de
ces jeunes qui n'avaient peur de rien », dit de lui son chef
d'alors, Jean-Marie Peyroutet. En 1944, Audoux avait 18 ans. Il a eu le
temps de tirer une rafale de mitraillette Sten sur les assaillants et de
disparaître par l'impasse de la Vieille Prison dans les jardins de la
Tour blanche. Il fut caché pendant quelques jours par les Missionnaires
du Sacré-Coeur et parvint à quitter Issoudun, grâce au père Noir qui lui
fit endosser une soutane.

La question que je me pose est celle-ci: les allemands n'étaient ils soumis à des règles? c'est à dire est-ce ques des règles nazis leurs interdisaient ce genre d'exaction? dans ce cas que se passait il pour eux?
Pierre