Les séries [WWII]
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Les séries [WWII]
Topic récapitulatif pour présenter rapidement les séries à voir dans nos instants perdus.
Hitler, la naissance du mal [Hitler : Rise of Evil]
Réalisateur : Christian Duguay
Scénaristes : John Pielmeier et G. Ross Parker
Distribution :
Robert Carlyle : Adolf Hitler
Stockard Channing : Klara Hitler
Jena Malone : Geli Raubal
Julianna Margulies : Helene Hanfstaengl
Matthew Modine : Fritz Gerlich
Liev Schreiber : Ernst Hanfstaengl
Peter Stormare : Ernst Röhm
Peter O'Toole : président Paul von Hindenburg
Justin Salinger : Joseph Goebbels
Résumé :
La série suit Hitler de son enfance jusqu'à son accession au pouvoir (mort de Hindenbourg et nuit des longs couteaux) au fil de 135 minutes. A partir de son entrée en politique, on partage son point de vue ainsi que celui d'Ernst Hanfstaengl et du journaliste Fritz Gerlich, qui deviendra rapidement un opposant à la monté du nazisme.
Commentaire :
La série commence par "Le meilleur moyen que le mal réussisse, c'est que les hommes bons ne fassent rien." Il y avait parti pris dès le départ et cela se voit puisque même le petit garçon qui joue Hitler enfant arrive à avoir l'air particulièrement vicieux. Du début à la fin, Hitler reste un personnage absolument antipathique, tellement qu'il en devient parfois ridicule (était-on obligé de le faire grogner dans ses scènes avec Eva Braun ?). Je trouve aussi à leur Hitler adulte un regard de chiot endormis mais ça, l'acteur n'y est pour rien
Le problème, je trouve, c'est que le personnage d'Hitler est mal joué, surtout au début (où, pour ne rien arranger, on ne voit que lui et dans des scènes très rapides, histoire d'en rajouter). J'ai eu très envie de décrocher jusqu'à ce qu'arrive le messie... pardon, le Capitaine Röhm sur son super camion bourré de miliciens pour péter la gueule à des communistes.
Parce que oui, Röhm, il a la classe, il est bien joué et n'a pas, lui, un rôle complètement monolithique. Autant Hitler passe pour un horrible bonhomme né affreux, autant Röhm semble avoir le droit d'avoir des motivations humaines et certaines qualités (sa loyauté pour ses hommes, entre autre).
Pour généraliser, si on omet le rire très agaçant mais très approprié de Geli (la nièce d'Hitler), j'ai tout simplement trouvé qu'Hitler était le seul a être mal joué. Dommage, car il s'agit d'un tiers de la série... a côté de ça, on a un Gerlich vraisemblable, une appréciable mise en lumière d'Hanfstaengl (ce qui est assez rare). L'introduction de Goebbels est très réussie et, pour les non initiés, devrait même être une source de surprise, Goebbels étant présenté comme un opposant potentiel... espérez, espérez, chers téléspectateurs... et ben non, mais vous vous savez déjà que ce petit salopard est un vendu, mais Justin Salinger étant quant même vachement plus mignon que le vrai et ayant un jeu assez bon, je regrette que les scénaristes n'aient pas d'avantage brodé autours de son arrivée, m'enfin bon, on a pas tout ce qu'on veut.
A voir ?
C'est assez court donc oui, si on a une soirée de libre. C'est pas la mini série du siècle mais elle rend assez bien de l'ambiance de l'entre deux guerres.
Hitler, la naissance du mal [Hitler : Rise of Evil]
Réalisateur : Christian Duguay
Scénaristes : John Pielmeier et G. Ross Parker
Distribution :
Robert Carlyle : Adolf Hitler
Stockard Channing : Klara Hitler
Jena Malone : Geli Raubal
Julianna Margulies : Helene Hanfstaengl
Matthew Modine : Fritz Gerlich
Liev Schreiber : Ernst Hanfstaengl
Peter Stormare : Ernst Röhm
Peter O'Toole : président Paul von Hindenburg
Justin Salinger : Joseph Goebbels
Résumé :
La série suit Hitler de son enfance jusqu'à son accession au pouvoir (mort de Hindenbourg et nuit des longs couteaux) au fil de 135 minutes. A partir de son entrée en politique, on partage son point de vue ainsi que celui d'Ernst Hanfstaengl et du journaliste Fritz Gerlich, qui deviendra rapidement un opposant à la monté du nazisme.
Commentaire :
La série commence par "Le meilleur moyen que le mal réussisse, c'est que les hommes bons ne fassent rien." Il y avait parti pris dès le départ et cela se voit puisque même le petit garçon qui joue Hitler enfant arrive à avoir l'air particulièrement vicieux. Du début à la fin, Hitler reste un personnage absolument antipathique, tellement qu'il en devient parfois ridicule (était-on obligé de le faire grogner dans ses scènes avec Eva Braun ?). Je trouve aussi à leur Hitler adulte un regard de chiot endormis mais ça, l'acteur n'y est pour rien
Le problème, je trouve, c'est que le personnage d'Hitler est mal joué, surtout au début (où, pour ne rien arranger, on ne voit que lui et dans des scènes très rapides, histoire d'en rajouter). J'ai eu très envie de décrocher jusqu'à ce qu'arrive le messie... pardon, le Capitaine Röhm sur son super camion bourré de miliciens pour péter la gueule à des communistes.
Parce que oui, Röhm, il a la classe, il est bien joué et n'a pas, lui, un rôle complètement monolithique. Autant Hitler passe pour un horrible bonhomme né affreux, autant Röhm semble avoir le droit d'avoir des motivations humaines et certaines qualités (sa loyauté pour ses hommes, entre autre).
Pour généraliser, si on omet le rire très agaçant mais très approprié de Geli (la nièce d'Hitler), j'ai tout simplement trouvé qu'Hitler était le seul a être mal joué. Dommage, car il s'agit d'un tiers de la série... a côté de ça, on a un Gerlich vraisemblable, une appréciable mise en lumière d'Hanfstaengl (ce qui est assez rare). L'introduction de Goebbels est très réussie et, pour les non initiés, devrait même être une source de surprise, Goebbels étant présenté comme un opposant potentiel... espérez, espérez, chers téléspectateurs... et ben non, mais vous vous savez déjà que ce petit salopard est un vendu, mais Justin Salinger étant quant même vachement plus mignon que le vrai et ayant un jeu assez bon, je regrette que les scénaristes n'aient pas d'avantage brodé autours de son arrivée, m'enfin bon, on a pas tout ce qu'on veut.
A voir ?
C'est assez court donc oui, si on a une soirée de libre. C'est pas la mini série du siècle mais elle rend assez bien de l'ambiance de l'entre deux guerres.
Dernière édition par Kalendeer le 16/11/2008, 11:34, édité 1 fois
Re: Les séries [WWII]
Surtout que Hitler avait des qualités comme tout le monde. C'était un homme très intelligent, qui a été brisé par les défaites successives de la Wehrmacht, puis a sombré dans une quasi-démence, accentuée par l'attentat manqué contre lui (dont, je le signale au passage, un film avec Tom Cruise va paraître).
Clem- Commandant
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Localisation : Finistère
Date d'inscription : 10/11/2008
Re: Les séries [WWII]
Stalag 13/Papa Schultz [Hogan's Heroes]
Créé par : Bernard Fein, Albert S. Ruddy
Distribution :
Bob Crane (VF : Patrick Floersheim) : Colonel Robert Hogan
John Banner (VF : Philippe Dumat) : Sergent Hans Schultz
Robert Clary (VF : Michel Müller): Caporal Louis LeBeau
Richard Dawson (VF : Yves-Marie Maurin puis Michel Mella) : Caporal Peter Newkirk
Ivan Dixon (VF : Serge Sauvion) : Sergent James « Kinch » Kinchloe (1965-1970)
Larry Hovis (VF : Edgar Givry) : Sergent Andrew Carter
Werner Klemperer (VF : Albert Augier) : Colonel Wilhelm Klink
Résumé :
Au camp de prisonniers numéro 13, en plein coeur de l'Allemagne, le colonel Hogan et ses hommes mènent des opérations de résistance et aident d'autres prisonniers à s'évader. Le tout grâce à des plans complètement tordus et l'aide involontaire du sergent Schultz ("I see nuthing, nuuuuuuuuthing !") et du prétentieux colonel Klink.
Commentaires :
Une série amusante de 168 épisodes de 20 minutes, totalement invraisemblable et loufoque. Peut être regardée en VO assez facilement (sauf pour Newkirk, dont l'accent anglais est parfois un peu difficile à décrypter).
Pas grand chose à dire, puisqu'il s'agit d'un sitcom qui n'a pas vocation de représenter une situation historique. Si on nous parle parfois de quelques évènements, globalement ils sont dans le désordre, tout juste esquissés voir réutilisés plusieurs fois. Des défauts historiques jalonnent toute la série, tout le monde parle anglais (ou français) tout le temps, bref : Papa Schultz n'est pas une série à voir pour vous améliorer en histoire !
A voir ?
Pour rire un bon coup. Je déconseille les 6 saisons d'affilé, trop de Papa Schultz tue Papa Schultz. La série est tout publique et disponible à la vente en DVD pour des prix raisonnables, vous saurez quoi acheter pour Noël pour initier vos enfants à cette période !
Créé par : Bernard Fein, Albert S. Ruddy
Distribution :
Bob Crane (VF : Patrick Floersheim) : Colonel Robert Hogan
John Banner (VF : Philippe Dumat) : Sergent Hans Schultz
Robert Clary (VF : Michel Müller): Caporal Louis LeBeau
Richard Dawson (VF : Yves-Marie Maurin puis Michel Mella) : Caporal Peter Newkirk
Ivan Dixon (VF : Serge Sauvion) : Sergent James « Kinch » Kinchloe (1965-1970)
Larry Hovis (VF : Edgar Givry) : Sergent Andrew Carter
Werner Klemperer (VF : Albert Augier) : Colonel Wilhelm Klink
Résumé :
Au camp de prisonniers numéro 13, en plein coeur de l'Allemagne, le colonel Hogan et ses hommes mènent des opérations de résistance et aident d'autres prisonniers à s'évader. Le tout grâce à des plans complètement tordus et l'aide involontaire du sergent Schultz ("I see nuthing, nuuuuuuuuthing !") et du prétentieux colonel Klink.
Commentaires :
Une série amusante de 168 épisodes de 20 minutes, totalement invraisemblable et loufoque. Peut être regardée en VO assez facilement (sauf pour Newkirk, dont l'accent anglais est parfois un peu difficile à décrypter).
Pas grand chose à dire, puisqu'il s'agit d'un sitcom qui n'a pas vocation de représenter une situation historique. Si on nous parle parfois de quelques évènements, globalement ils sont dans le désordre, tout juste esquissés voir réutilisés plusieurs fois. Des défauts historiques jalonnent toute la série, tout le monde parle anglais (ou français) tout le temps, bref : Papa Schultz n'est pas une série à voir pour vous améliorer en histoire !
A voir ?
Pour rire un bon coup. Je déconseille les 6 saisons d'affilé, trop de Papa Schultz tue Papa Schultz. La série est tout publique et disponible à la vente en DVD pour des prix raisonnables, vous saurez quoi acheter pour Noël pour initier vos enfants à cette période !
Re: Les séries [WWII]
Attention, Clem, la série ne montre pas un Hitler sans qualité, elle montre un Hitler vile et méchant dès le berceau, ce n'est pas pareil.
En ce moment : visualisation d'Holocaust (1978), bon, ça n'a pas très bien vieillit et si le personnage principal pouvait articuler ce serait bien.
Si quelqu'un est partant pour présenter Band of Brothers, je lui laisse la place avec joie, il doit bien y avoir quelques fans pour le faire mieux que moi ?
En ce moment : visualisation d'Holocaust (1978), bon, ça n'a pas très bien vieillit et si le personnage principal pouvait articuler ce serait bien.
Si quelqu'un est partant pour présenter Band of Brothers, je lui laisse la place avec joie, il doit bien y avoir quelques fans pour le faire mieux que moi ?
Re: Les séries [WWII]
Holocaust
"Holocauste (Holocaust) est une télésuite américaine en quatre épisodes de 89 à 135 minutes et diffusée entre le 16 et le 18 avril 1978 sur NBC. En France, la télésuite a été diffusée en 1979 sur Antenne 2."
(Wikipédia)
Distribution :
Fritz Weaver : Josef Weiss
Rosemary Harris : Berta Palitz-Weiss
James Woods : Karl Weiss
Meryl Streep : Inga Helms-Weiss
Joseph Bottoms : Rudi Weiss
Michael Moriarty : Erik Dorf
Ian Holm : Heinrich Himmler
Sam Wanamaker : Moses Weiss
Blanche Baker : Anna Weiss
David Warner : Reinhard Heydrich
Tovah Feldshuh : Helena Slomova
Tom Bell : Adolf Eichmann
Résumé :
L'histoire commence en 1935, avec le mariage de Karl Weiss, juif, avec Inga Helms, chrétienne allemande. Dans le même temps, l'avocat Erik Dork, allemand "aryen" dont Josef Weiss, père de Karl, est le médecin, cherche du travail auprès de la SS sur les conseils de sa femme. Homme timide, mal assuré, effrayé par les uniformes et par les armes, il est néanmoins engagé par Heydrich.
Le spectateur suit jusqu'en 1945 la famille Weiss, de Berlin aux camps de concentration en passant par la Pologne, l'Ukraine, la résistance et le ghetto. L'holocaust nous est également montré du point de vue d'Erik Dorf qui, bien que non nazi au départ et n'ayant pas de sentiments particuliers envers les juifs (Lors de sa rencontre avec Heydrich, il se dit "neutre" à ce propos), deviendra au fur et à mesure un criminel de guerre d'un froideur choquante.
Commentaire :
Contrairement à Papa Schultz, Holocaust n'a pas très bien vieillit, en particulier au niveau de la bande son (entendre un personnage jouer du piano est une quasi torture). Evidemment, l'image est d'époque, mais le rendu est largement regardable si on omet un affreux faux sans plus rose que rouge dans une des scènes.
Cependant, le jeu des acteurs est plutôt bon, même si l'acteur d'Heydrich ne ressemble pas du tout à l'original. Meryl Streep est excellente dans son rôle. Par contre, Moriarty (Erik Dorf) articule si peu qu'en VO, en particulier au début, il faut être drôlement attentif pour ne rien manquer.
Je ne commenterais pas le sujet ou son traitement, n'ayant que peu d'informations à ce sujet. Je ne fournirai donc que le jugement d'experts (source : wikipédia)
"Elie Wiesel critique ce type de fiction. Il affirme que la banalisation de la shoah induite par le feuilleton est moralement discutable et indécente. Il pense qu'il est impossible de traduire la shoah par le cinéma fictionnel car il s'agit d'un événement qui dépasse toute forme narrative traditionnelle. Pour lui Holocaust est un mélodrame sans envergure qui ne montre pas toute l'étendue de l'horreur ni l'héritage qui a péri dans l'holocauste. Les coupures de publicité prêtent aussi le flanc au soupçon de commercialiser la shoah. Alain Finkielkraut reproche au téléfilm de brosser un tableau clivé des Juifs, modernes et assimilés ou traditionnels et archaïques, gommant la richesse d'une culture vibrante et nuancée, anéantie par la guerre. Primo Levi émet un avis globalement plus favorable, mais non exempt de reproches : par exemple, les hommes n'étaient pas aussi bien rasés, les femmes n'attendaient pas de la sorte, ce qui relève d'une foi résiduelle en l'humanité, dont les Nazis ont précisément été totalement et sciemment dépourvus. Cependant aux Etats-Unis, le feuilleton est vu par un américain sur deux. En Allemagne, le feuilleton est suivi par plus d'un tiers des allemands et le gouvernement allonge le délai de prescription pour les criminels nazis."
"Holocauste (Holocaust) est une télésuite américaine en quatre épisodes de 89 à 135 minutes et diffusée entre le 16 et le 18 avril 1978 sur NBC. En France, la télésuite a été diffusée en 1979 sur Antenne 2."
(Wikipédia)
Distribution :
Fritz Weaver : Josef Weiss
Rosemary Harris : Berta Palitz-Weiss
James Woods : Karl Weiss
Meryl Streep : Inga Helms-Weiss
Joseph Bottoms : Rudi Weiss
Michael Moriarty : Erik Dorf
Ian Holm : Heinrich Himmler
Sam Wanamaker : Moses Weiss
Blanche Baker : Anna Weiss
David Warner : Reinhard Heydrich
Tovah Feldshuh : Helena Slomova
Tom Bell : Adolf Eichmann
Résumé :
L'histoire commence en 1935, avec le mariage de Karl Weiss, juif, avec Inga Helms, chrétienne allemande. Dans le même temps, l'avocat Erik Dork, allemand "aryen" dont Josef Weiss, père de Karl, est le médecin, cherche du travail auprès de la SS sur les conseils de sa femme. Homme timide, mal assuré, effrayé par les uniformes et par les armes, il est néanmoins engagé par Heydrich.
Le spectateur suit jusqu'en 1945 la famille Weiss, de Berlin aux camps de concentration en passant par la Pologne, l'Ukraine, la résistance et le ghetto. L'holocaust nous est également montré du point de vue d'Erik Dorf qui, bien que non nazi au départ et n'ayant pas de sentiments particuliers envers les juifs (Lors de sa rencontre avec Heydrich, il se dit "neutre" à ce propos), deviendra au fur et à mesure un criminel de guerre d'un froideur choquante.
Commentaire :
Contrairement à Papa Schultz, Holocaust n'a pas très bien vieillit, en particulier au niveau de la bande son (entendre un personnage jouer du piano est une quasi torture). Evidemment, l'image est d'époque, mais le rendu est largement regardable si on omet un affreux faux sans plus rose que rouge dans une des scènes.
Cependant, le jeu des acteurs est plutôt bon, même si l'acteur d'Heydrich ne ressemble pas du tout à l'original. Meryl Streep est excellente dans son rôle. Par contre, Moriarty (Erik Dorf) articule si peu qu'en VO, en particulier au début, il faut être drôlement attentif pour ne rien manquer.
Je ne commenterais pas le sujet ou son traitement, n'ayant que peu d'informations à ce sujet. Je ne fournirai donc que le jugement d'experts (source : wikipédia)
"Elie Wiesel critique ce type de fiction. Il affirme que la banalisation de la shoah induite par le feuilleton est moralement discutable et indécente. Il pense qu'il est impossible de traduire la shoah par le cinéma fictionnel car il s'agit d'un événement qui dépasse toute forme narrative traditionnelle. Pour lui Holocaust est un mélodrame sans envergure qui ne montre pas toute l'étendue de l'horreur ni l'héritage qui a péri dans l'holocauste. Les coupures de publicité prêtent aussi le flanc au soupçon de commercialiser la shoah. Alain Finkielkraut reproche au téléfilm de brosser un tableau clivé des Juifs, modernes et assimilés ou traditionnels et archaïques, gommant la richesse d'une culture vibrante et nuancée, anéantie par la guerre. Primo Levi émet un avis globalement plus favorable, mais non exempt de reproches : par exemple, les hommes n'étaient pas aussi bien rasés, les femmes n'attendaient pas de la sorte, ce qui relève d'une foi résiduelle en l'humanité, dont les Nazis ont précisément été totalement et sciemment dépourvus. Cependant aux Etats-Unis, le feuilleton est vu par un américain sur deux. En Allemagne, le feuilleton est suivi par plus d'un tiers des allemands et le gouvernement allonge le délai de prescription pour les criminels nazis."
Re: Les séries [WWII]
Salut;
Les films, séries, ou livres traitant du génocide Nazi rencontrent souvent des réceptions négatives ou extrêmement polarisées. Souvent hautement louées, elles sont simultanément attaquées et déplorées. La critique est divisée sur la question du si et du comment le Génocide peut être représenté artistiquement, et quelles implications ces représentations créent par rapport à la réalité historique. Bien entendu, les craintes, parfois justifiées, de révisionnisme, de falsification, ou de profit par sensationnalisme, s’y greffent aussitôt.
En 1979, la série TV « Holocauste », médiocre, historiquement inexacte, et jouant gros sur la corde sensible (un peu comme Spielberg plus tard) créa un gros débat sur la nature et le sens de la représentation, littéraire ou cinématographique, de la Solution Finale. Je ne suis absolument pas d'accord avec Wiesel, Finkelkraut, Lanzmann et toute la clique des décideurs de "ce qu'on a le droit de faire" avec une évènement historique. La notion selon laquelle il serait impossible d’illustrer l’Holocauste n’œuvre qu’au détriment du but recherché. En vérité, cette sacralisation et, parfois, appropriation, ne font que nourrir le fantasme, et alimenter la polémique. L’Holocauste n’est pas inconcevable ; il fut conçu. Il n’est pas non plus impossible de le montrer ; nombre de gens le virent. Mais l’opinion a une vue très étroite de ce qu’une œuvre traitant du Génocide devrait contenir, et de qui devrait l’écrire. Certains estiment qu’un traitement est inacceptable sans l’autorité d’une appartenance ethnique ou historique aux faits. Pourtant, toute nouvelle perspective sur les crimes Nazis, après la première moitié du 3e millénaire, ne pourra être proposée que par des descendants des survivants, ou par des auteurs sans relations avec les faits. De plus, ces controverses semblent suggérer que le Génocide ne cessera d’être au centre de sujets de fiction pour longtemps à venir. Quoi qu’il en soit, mis à part le légitime désir de ne pas cautionner la promotion d’une imagerie de mort à des fins mercantiles, ces réactions diverses expriment toutes la même crainte : que la « fictionnalisation » du Génocide ne fasse du Génocide une fiction.
Pour moi, le seul film dépeignant les crimes nazis avec justesse, est l'extrêmement âpre "Va et Regarde" de Klimov (le film décrit deux jours dans la vie d'un village biélorusse envahi par un Einsatzkommando - une opération type Dirlewanger)... Pas de complaisance vulgaire, mais une dureté sans nom. Faut avoir le coeur bien accroché.
Eddy
Les films, séries, ou livres traitant du génocide Nazi rencontrent souvent des réceptions négatives ou extrêmement polarisées. Souvent hautement louées, elles sont simultanément attaquées et déplorées. La critique est divisée sur la question du si et du comment le Génocide peut être représenté artistiquement, et quelles implications ces représentations créent par rapport à la réalité historique. Bien entendu, les craintes, parfois justifiées, de révisionnisme, de falsification, ou de profit par sensationnalisme, s’y greffent aussitôt.
En 1979, la série TV « Holocauste », médiocre, historiquement inexacte, et jouant gros sur la corde sensible (un peu comme Spielberg plus tard) créa un gros débat sur la nature et le sens de la représentation, littéraire ou cinématographique, de la Solution Finale. Je ne suis absolument pas d'accord avec Wiesel, Finkelkraut, Lanzmann et toute la clique des décideurs de "ce qu'on a le droit de faire" avec une évènement historique. La notion selon laquelle il serait impossible d’illustrer l’Holocauste n’œuvre qu’au détriment du but recherché. En vérité, cette sacralisation et, parfois, appropriation, ne font que nourrir le fantasme, et alimenter la polémique. L’Holocauste n’est pas inconcevable ; il fut conçu. Il n’est pas non plus impossible de le montrer ; nombre de gens le virent. Mais l’opinion a une vue très étroite de ce qu’une œuvre traitant du Génocide devrait contenir, et de qui devrait l’écrire. Certains estiment qu’un traitement est inacceptable sans l’autorité d’une appartenance ethnique ou historique aux faits. Pourtant, toute nouvelle perspective sur les crimes Nazis, après la première moitié du 3e millénaire, ne pourra être proposée que par des descendants des survivants, ou par des auteurs sans relations avec les faits. De plus, ces controverses semblent suggérer que le Génocide ne cessera d’être au centre de sujets de fiction pour longtemps à venir. Quoi qu’il en soit, mis à part le légitime désir de ne pas cautionner la promotion d’une imagerie de mort à des fins mercantiles, ces réactions diverses expriment toutes la même crainte : que la « fictionnalisation » du Génocide ne fasse du Génocide une fiction.
Pour moi, le seul film dépeignant les crimes nazis avec justesse, est l'extrêmement âpre "Va et Regarde" de Klimov (le film décrit deux jours dans la vie d'un village biélorusse envahi par un Einsatzkommando - une opération type Dirlewanger)... Pas de complaisance vulgaire, mais une dureté sans nom. Faut avoir le coeur bien accroché.
Eddy
eddy marz- Membre légendaire
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Localisation : England/France/Italia
Date d'inscription : 24/03/2008
Re: Les séries [WWII]
Pour ce qui est d'Holocaust, l'effet corde sensible était voulut par l'équipe. Pour eux, la série devait avant tout toucher un maximum de personnes et, pour cela, il fallait du sentimental. C'est un peu prendre les américains pour des crétins, mais il est malheureusement vrai qu'une telle série n'aurait eu que peu d'auditeurs sans cela.
Pourrais-tu dire ce que tu as trouvé de médiocre dans la série ? Elle m'a plutôt laissé un bon souvenir, même si elle n'est évidemment pas un documentaire. Ce qui n'était de toute façon pas le but.
Je crois qu'on a besoin d'oeuvres de cette sorte, comme de documentaires. Les documentaires n'atteindront que les personnes déjà intéressées, alors qu'une série comme Holocaust peut sensibiliser des néophytes qui ne savaient même pas qu'une telle extermination avait eu lieu.
Pourrais-tu dire ce que tu as trouvé de médiocre dans la série ? Elle m'a plutôt laissé un bon souvenir, même si elle n'est évidemment pas un documentaire. Ce qui n'était de toute façon pas le but.
Je crois qu'on a besoin d'oeuvres de cette sorte, comme de documentaires. Les documentaires n'atteindront que les personnes déjà intéressées, alors qu'une série comme Holocaust peut sensibiliser des néophytes qui ne savaient même pas qu'une telle extermination avait eu lieu.
Re: Les séries [WWII]
Elle me laisse un "bon souvenir" dans le sens où je l'ai vue lorsque j'étais nettement plus jeune et, comme tu le remarque avec beaucoup de justesse, m'a introduit à un sujet que je ne connaissais pas alors, comme elle l'a fait pour des millions de téléspectateurs... Pour le reste, je reste sur mes positions. Aucune nuances, très manichéenne, historicité fantaisiste, situations fausses, mal faite, costumes à chier etc... les réactions mondiales furent d'ailleurs immédiates. Gerald Green s'est défendu d'avoir écrit une mini-série pour sensibiliser les masses, mais on est pas obligé de raconter l'Histoire de façon aussi confuse et cliché; les personnes sans discernement la prennent pour argent comptant, et y réagissent à leur tour de façon dirigée sans en avoir conscience.
Eddy
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eddy marz- Membre légendaire
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Re: Les séries [WWII]
Семнадцать мгновений весны (Seventeen Moments of Spring)
Mini série soviétique de 1973, elle est culte en Russie (où elle est diffusée tous les ans). Le héros est un peu le "James Bond" soviétique.
Distribution
Beaucoup ! L'acteur principal est Vyacheslav Tikhonov.
Résumé
La série suit l'espion Stirlitz (de son vrai nom Maxim Maximovich Isayev), Standartenführer au SD, pendant 17 jours du printemps 1945. Il devra parvenir à saboter une tentative de négociations entre Himmler et les Américains, tout en échappant à ses propres collègues...
Commentaires
La série, malgré le fait qu'elle soit soviétique et ai été très appréciée par le KGB, et de gros arguments en sa faveur : les performances des acteurs sont toutes correctes voire très bonnes, même pour les (assez nombreux) leaders nazis qu'on rencontre. Au total, on croise Hitler, Göring, Bormann, Himmler, Kaltenbrunner, Schellenberg et Müller... aucun ne m'a sauté aux yeux comme caricatural, au contraire, ils paraissent même plutôt "sympathiques" (surtout Schellenberg, il a trop une tête de bon copain). La série a son lot de scènes touchantes sans être larmoyante et, contrairement aux James Bond, semble assez proche de la réalité du monde des espions. Les musiques aux piano sont très belles, le scénario complexe et intéressant.
Les défauts de la série sont sans doute sa lenteur à se mettre en place. Il y a 12 épisodes et il faut un épisode entier (d'une heure, ce n'est pas rien) pour savoir que Stirlitz est un espion soviétique. Un certain nombre de scènes prennent vraiment leur temps alors qu'on devrait être dans un passage à suspens ou qu'on a absolument rien à foutre de son contenu (CF une scène de cinq minutes où on voit des bestioles dans un zoo et qui n'apporte absolument RIEN à l'épisode en question, par exemple). Il y a aussi usage fréquent d'un narrateur en voix off qui, parfois, remplace carrément les dialogues : on a par exemple une scène où Hitler parle à ses généraux, mais tout ce qu'il dit est rendu au dialogue indirecte par la voix off, le décalage étant assez bizarre. Avis perso, les génériques ont aussi assez mal vieillit, du coup les paroles sont horriblement cruches.
Autre soucis pour les amateurs d'espionnage musclé, il n'y a PAS d'action. Seventeen Moments of Spring, c'est du mensonge, de la séduction (et encore, c'est du platonique entre hommes, du style "Mon cher Müller, je sais que vous m'adorez, moi aussi je vous adore, si on bossait ensembles ?"), des manoeuvres et de la réflexion... je crois que j'ai compté, allez, un échange de coups de feu et deux autres scènes avec des pistolets, en douze épisodes. Autrement dit si on cherche de l'action et du sayxe, ce n'est vraiment pas la série à regarder, parce qu'il n'y en a pas !
A voir ?
Si on est pas pressé et qu'on ne s'attend pas à ce que ça carabine de partout, c'est une excellente série. Je pense qu'il faut être amateur de vieux films et qu'à part pour les Russes (pour qui Stirlitz fait partie du folklore télévisé), la série n'intéresserait vraiment que les amateurs de seconde guerre mondiale... les autres seraient peut être paumés pour savoir qui sont Müller, Schellenberg et Kaltenbrunner, qui répond à qui et qui est le rival de qui. Les amateurs du SD et compagnie, par contre, apprécieront beaucoup (et puis Schellenberg a vraiment une tête de winner, si vous avez vu Avatar, il ressemble beaucoup au commercial mais en encore plus trippant).
Mini série soviétique de 1973, elle est culte en Russie (où elle est diffusée tous les ans). Le héros est un peu le "James Bond" soviétique.
Distribution
Beaucoup ! L'acteur principal est Vyacheslav Tikhonov.
Résumé
La série suit l'espion Stirlitz (de son vrai nom Maxim Maximovich Isayev), Standartenführer au SD, pendant 17 jours du printemps 1945. Il devra parvenir à saboter une tentative de négociations entre Himmler et les Américains, tout en échappant à ses propres collègues...
Commentaires
La série, malgré le fait qu'elle soit soviétique et ai été très appréciée par le KGB, et de gros arguments en sa faveur : les performances des acteurs sont toutes correctes voire très bonnes, même pour les (assez nombreux) leaders nazis qu'on rencontre. Au total, on croise Hitler, Göring, Bormann, Himmler, Kaltenbrunner, Schellenberg et Müller... aucun ne m'a sauté aux yeux comme caricatural, au contraire, ils paraissent même plutôt "sympathiques" (surtout Schellenberg, il a trop une tête de bon copain). La série a son lot de scènes touchantes sans être larmoyante et, contrairement aux James Bond, semble assez proche de la réalité du monde des espions. Les musiques aux piano sont très belles, le scénario complexe et intéressant.
Les défauts de la série sont sans doute sa lenteur à se mettre en place. Il y a 12 épisodes et il faut un épisode entier (d'une heure, ce n'est pas rien) pour savoir que Stirlitz est un espion soviétique. Un certain nombre de scènes prennent vraiment leur temps alors qu'on devrait être dans un passage à suspens ou qu'on a absolument rien à foutre de son contenu (CF une scène de cinq minutes où on voit des bestioles dans un zoo et qui n'apporte absolument RIEN à l'épisode en question, par exemple). Il y a aussi usage fréquent d'un narrateur en voix off qui, parfois, remplace carrément les dialogues : on a par exemple une scène où Hitler parle à ses généraux, mais tout ce qu'il dit est rendu au dialogue indirecte par la voix off, le décalage étant assez bizarre. Avis perso, les génériques ont aussi assez mal vieillit, du coup les paroles sont horriblement cruches.
Autre soucis pour les amateurs d'espionnage musclé, il n'y a PAS d'action. Seventeen Moments of Spring, c'est du mensonge, de la séduction (et encore, c'est du platonique entre hommes, du style "Mon cher Müller, je sais que vous m'adorez, moi aussi je vous adore, si on bossait ensembles ?"), des manoeuvres et de la réflexion... je crois que j'ai compté, allez, un échange de coups de feu et deux autres scènes avec des pistolets, en douze épisodes. Autrement dit si on cherche de l'action et du sayxe, ce n'est vraiment pas la série à regarder, parce qu'il n'y en a pas !
A voir ?
Si on est pas pressé et qu'on ne s'attend pas à ce que ça carabine de partout, c'est une excellente série. Je pense qu'il faut être amateur de vieux films et qu'à part pour les Russes (pour qui Stirlitz fait partie du folklore télévisé), la série n'intéresserait vraiment que les amateurs de seconde guerre mondiale... les autres seraient peut être paumés pour savoir qui sont Müller, Schellenberg et Kaltenbrunner, qui répond à qui et qui est le rival de qui. Les amateurs du SD et compagnie, par contre, apprécieront beaucoup (et puis Schellenberg a vraiment une tête de winner, si vous avez vu Avatar, il ressemble beaucoup au commercial mais en encore plus trippant).
Re: Les séries [WWII]
Hello.
Je garde un vague souvenir d'holocauste que j'avais visionné sur Arte il y a cinq ans de cela. N'ayant pas un oeil critique extrêmement affuté à l'époque, je ne porterai pas de jugement. Cependant, j'avais bien aimé la scène qui se déroule à Sobibor...
- Pour Kal': Moi j'aime bien Papa Schultz !!! Mais mon personnage préféré reste l'Oberts Klink et son mythique : "Nouz avons les moyens de vous vaire barler."
Cordialement
Je garde un vague souvenir d'holocauste que j'avais visionné sur Arte il y a cinq ans de cela. N'ayant pas un oeil critique extrêmement affuté à l'époque, je ne porterai pas de jugement. Cependant, j'avais bien aimé la scène qui se déroule à Sobibor...
- Pour Kal': Moi j'aime bien Papa Schultz !!! Mais mon personnage préféré reste l'Oberts Klink et son mythique : "Nouz avons les moyens de vous vaire barler."
Cordialement
Yeoman 35- Membre d'honneur
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Date d'inscription : 09/03/2009
Re: Les séries [WWII]
Ah, mais je suis une grande fan de Papa Schultz J'en possède deux saisons et j'ai regardé les deux en Anglais ET en Français (parce que les blagues sont pas toujours les mêmes, ça permet de profiter deux fois plus !) et je pense m'en acheter d'autres quand j'aurai le temps.
Si tu maîtrises bien l'anglais, il y a Allo Allo qui est à peu près du même style, mais version British (et parfois en plus vulgaire aussi). Mais je crois qu'il n'est pas du tout dispo en Français, même sous titré...
Si tu maîtrises bien l'anglais, il y a Allo Allo qui est à peu près du même style, mais version British (et parfois en plus vulgaire aussi). Mais je crois qu'il n'est pas du tout dispo en Français, même sous titré...
Re: Les séries [WWII]
The rat patrol
2 saisons, soit un total de 58 épisodes diffusés entre 1966 et 1968.
Casting :
Christopher George
Gary Raymond
Lawrence P. Casey
Justin Tarr
Eric Braeden
Résumé :
Inspirée des aventures des Long Range Desert Group, la série suit la "rat patrol", un petit groupe de quatre hommes qui mènent des missions commando derrière les lignes ennemies à l'aide de leurs jeep. Leur ennemi principal est l'Hauptmann Dietrich, officier de l'Afrikakorps.
Commentaires :
La série est composée d'épisodes en grande partie indépendants les uns des autres et suivant le modèle simple "mission-difficulté-résolution". Elle est sympathique mais pas transcendante en raison de l'aspect parfois répétitif de ce schéma, des musiques qui ont mal vieillies et d'un Dietrich que je trouve personnellement assez mou. De plus, faute de moyens, le matériel utilisé fera grincer des dents les puristes de militaria.
La série donne une image plutôt positive de la guerre du désert, avec des Allemands pas dégueulasses et une mise en avant de l'héroisme et de l'aventure. Les Italiens sont plutôt occultés, je ne me souviens pas en avoir vu sur les épisodes que j'ai regardé.
Au final, The rat patrol est une série de divertissement à l'américaine qui n'a pas vraiment de vocation historique... il s'agit plutôt d'une série d'aventure dans le cadre de la seconde guerre mondiale, permettant en gros de retrouver l'ambiance de la guerre du désert.
A voir ?
Je trouve qu'on fait rapidement overdose, mais vu séparément les épisodes sont sympathiques. Les amateurs des SAS, LRG et de la guerre du désert apprécieront.
2 saisons, soit un total de 58 épisodes diffusés entre 1966 et 1968.
Casting :
Christopher George
Gary Raymond
Lawrence P. Casey
Justin Tarr
Eric Braeden
Résumé :
Inspirée des aventures des Long Range Desert Group, la série suit la "rat patrol", un petit groupe de quatre hommes qui mènent des missions commando derrière les lignes ennemies à l'aide de leurs jeep. Leur ennemi principal est l'Hauptmann Dietrich, officier de l'Afrikakorps.
Commentaires :
La série est composée d'épisodes en grande partie indépendants les uns des autres et suivant le modèle simple "mission-difficulté-résolution". Elle est sympathique mais pas transcendante en raison de l'aspect parfois répétitif de ce schéma, des musiques qui ont mal vieillies et d'un Dietrich que je trouve personnellement assez mou. De plus, faute de moyens, le matériel utilisé fera grincer des dents les puristes de militaria.
La série donne une image plutôt positive de la guerre du désert, avec des Allemands pas dégueulasses et une mise en avant de l'héroisme et de l'aventure. Les Italiens sont plutôt occultés, je ne me souviens pas en avoir vu sur les épisodes que j'ai regardé.
Au final, The rat patrol est une série de divertissement à l'américaine qui n'a pas vraiment de vocation historique... il s'agit plutôt d'une série d'aventure dans le cadre de la seconde guerre mondiale, permettant en gros de retrouver l'ambiance de la guerre du désert.
A voir ?
Je trouve qu'on fait rapidement overdose, mais vu séparément les épisodes sont sympathiques. Les amateurs des SAS, LRG et de la guerre du désert apprécieront.
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