Stratégie soviétique
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Stratégie soviétique
Il s'agit ici d'une description de trois principales doctrines militaires qui ont fait foi au sein de l'Armée de Rouge dès les années 1920 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
- Tout d'abord, le concept principal était la manoeuvre en profondeur. En fait, une victoire complète ne pouvait être obtenue sans un enchâinement d'opérations qui pouvaient durer plusieurs mois voire plusieurs années. Cela contredit l'idée allemande de la Vernichtungschlacht qui consistait à remporter une victoire rapide en un temps record grâce à des batailles d'anéantissement.
Dès les années 1920, Alexandr Svechine définit ce qu'est l'art opératif. Il s'agit de l'art de planifier des de séquences de combat à même d'atteindre les buts opératifs. Les combats tactiques constituent les fondements à partir desquels la vision opérative peut-être mise en place. La stratégie se contente d'indiquer la voie à suivre. En résumé, des victoires tactiques entraînent des succès opératifs qui entraînent à leur tour des victoires stratégiques.
- En 1926, le général Mikhail Toukhatchevski complète l'idée précédente en insistant sur le fait que les conflits modernes nécessitent de réaliser des concentrations de force suffisantes pour percer le front et dans la foulée, des lignes défensives pouvant s'opposer dans un dispositif d'une très grande profondeur à une exploitation planétaire.
- En 1929, le général Triandafilov écrit un ouvrage intitulé Kharakter operatsii sovremenykh dans lequel il détaille et complète toute la future stratégie soviétique.
Tout d'abord, la puissance tactique des lignes défensives repose sur le soutien des zones arrières opératives. La victoire réside dans la rupture des lignes ennemies puis dans une exploitation maximale de l'arrière opératif.
Une fois donnés par le responsable stratégique l'objectif, le lieu et le calendrier de l'objectif, les responsables des fronts déploient leurs moyens sur une large ligne. Incapables, du fait de la Maskinovka de déterminer avec certitude le point de front sur lequel se produirait l'attaque principale, l'adversaire se verrait contraint de défendre la totalité de son front et ne pourrait concentrer ses réserves. Le tout réduit la profondeur de la densité de son secteur défensif. Donc, il y a un accroissement des forces de victoire.
Pour Triandafilov, il faut aussi perturber l'adversaire par des attaques d'ampleur limitée mais démoralisantes pour lui. Cela nécessite l'emploi d'unités de choc (commandos, parachutistes...) qui agissent en liaison avec les fantassins et les blindés.
Pour Triandafilov il faut à la base axer les efforts sur une destruction tactique de l'ennemi. Il faut donc opérer des manoeuvres exécutées par des forces mobiles qui se rueront dans les trouées.
Les manoeuvres opératives consistent ainsi en des attaques simultanées ou successives qui frapperaient les moyens de l'ennemi. De plus, le rythme et les manoeuvres doivent créer une paralysie méthodique.
En conclusion, pour les stratèges soviétiques, l'annihilation tactique de l'ennemi n'est pas une fin en soi, mais un moyen de manoeuvre sur le plan opératif.
Bien cordialement. Na Rodina Na Stalin !!
- Tout d'abord, le concept principal était la manoeuvre en profondeur. En fait, une victoire complète ne pouvait être obtenue sans un enchâinement d'opérations qui pouvaient durer plusieurs mois voire plusieurs années. Cela contredit l'idée allemande de la Vernichtungschlacht qui consistait à remporter une victoire rapide en un temps record grâce à des batailles d'anéantissement.
Dès les années 1920, Alexandr Svechine définit ce qu'est l'art opératif. Il s'agit de l'art de planifier des de séquences de combat à même d'atteindre les buts opératifs. Les combats tactiques constituent les fondements à partir desquels la vision opérative peut-être mise en place. La stratégie se contente d'indiquer la voie à suivre. En résumé, des victoires tactiques entraînent des succès opératifs qui entraînent à leur tour des victoires stratégiques.
- En 1926, le général Mikhail Toukhatchevski complète l'idée précédente en insistant sur le fait que les conflits modernes nécessitent de réaliser des concentrations de force suffisantes pour percer le front et dans la foulée, des lignes défensives pouvant s'opposer dans un dispositif d'une très grande profondeur à une exploitation planétaire.
- En 1929, le général Triandafilov écrit un ouvrage intitulé Kharakter operatsii sovremenykh dans lequel il détaille et complète toute la future stratégie soviétique.
Tout d'abord, la puissance tactique des lignes défensives repose sur le soutien des zones arrières opératives. La victoire réside dans la rupture des lignes ennemies puis dans une exploitation maximale de l'arrière opératif.
Une fois donnés par le responsable stratégique l'objectif, le lieu et le calendrier de l'objectif, les responsables des fronts déploient leurs moyens sur une large ligne. Incapables, du fait de la Maskinovka de déterminer avec certitude le point de front sur lequel se produirait l'attaque principale, l'adversaire se verrait contraint de défendre la totalité de son front et ne pourrait concentrer ses réserves. Le tout réduit la profondeur de la densité de son secteur défensif. Donc, il y a un accroissement des forces de victoire.
Pour Triandafilov, il faut aussi perturber l'adversaire par des attaques d'ampleur limitée mais démoralisantes pour lui. Cela nécessite l'emploi d'unités de choc (commandos, parachutistes...) qui agissent en liaison avec les fantassins et les blindés.
Pour Triandafilov il faut à la base axer les efforts sur une destruction tactique de l'ennemi. Il faut donc opérer des manoeuvres exécutées par des forces mobiles qui se rueront dans les trouées.
Les manoeuvres opératives consistent ainsi en des attaques simultanées ou successives qui frapperaient les moyens de l'ennemi. De plus, le rythme et les manoeuvres doivent créer une paralysie méthodique.
En conclusion, pour les stratèges soviétiques, l'annihilation tactique de l'ennemi n'est pas une fin en soi, mais un moyen de manoeuvre sur le plan opératif.
Bien cordialement. Na Rodina Na Stalin !!
Yeoman 35- Membre d'honneur
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