Georges Albertini dit: Varennes Claude
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Georges Albertini dit: Varennes Claude
Georges Albertini dit: Varennes Claude
(Mai 1911 - en Mars 1983 )
Etait non seulement un collaborateur de la Collaboration,
et condamné pour cela, mais surtout le collaborateur et
conseiller précieux de nombreux hommes politiques de droite
ou de gauche, avant, pendant et après la guerre jusqu'à
Georges Pompidou et Jacques Chirac inclus...
En fait un homme atypique,extraordinaire, et dont la seule existence
invite à la prudence dans les jugements historiques des hommes
et des situations...
Né le 13 mai 1911 à Chalons-sur-Saone,
Georges Albertini ,fils de cheminot corse, suit le cursus brillant
pour un "fils du peuple" de l'école normale d'instituteur puis des écoles normales de Versailles et de Saint-Cloud, devenant professeur en 1933
à l'Ecole normale de Monbrison...
Alors que dès 1928 il a milité à Paris avec les "Etudiants socialistes"
puis dans le parti socialiste (SFIO )
il rejoint le comité de vigilance des intellectuels antifascistes (CVIA )
avec les futurs grands gaullistes issus de la gauche,
André Malraux et Jacques Soustelle...
Plus tard, ce dernier, fidèle aux engagements gaullistes
pour une Algérie française, sera un des dirigeants de l'OAS...
En 1939-1940,Albertini pacifiste, suit l'intellectuel brillant du parti socialiste Marcel Déat et avec lui prone la reconciliation et
la collaboration avec l'Allemagne....
Car selon eux,les Nationaux-socialistes réalisent la véritable application des idées révolutionnaires de 1789 et surtout de vrai Socialisme pour le peuple... (sic !)
De mai 1942 à 1944 il est secrétaire général du
Rassemblement National Populaire ( RNP ) dirigé par Marcel Déat ,
un des deux grands partis collaborationnistes( l'autre est le PPF)...
Du 17 mars au 17 aout 1944 il dirige le cabinet de Déat
devenu ministre du travail...
A la Libération, alors qu'il se cache, sa femme est arrètée
et son fils de 16 mois, confié à l'assistance publique, en meurt....
Défendu par des avocats de gauche, condamné à la peine légère pour l'époque de 5 ans de travaux forcés,il sera libéré
dès 1948 sur interventions personnelles du président de
l'Assemblée nationale le radical Edouard Herriot
et du chef socialiste Guy Mollet auprès du président socialiste
Vincent Auriol...
Il devint alors conseiller de la banque Worms
et créera en mème temps différents organismes et revues et notamment Est et Ouest consacrée à la politique internationale et surtout au communisme...
En 1954,il crée avec le célèbre Boris Souvarine ( juif russe), un des principaux fondateurs du parti communiste français), l'Institut d'Etude Sociale et de Soviétologie....
Aussi lié à Edgar Faure qu'à Pierre Poujade ,ami des "barons" du gaullisme Roger Frey et Jacques Baumelle,il est en 1969
un des conseillers les plus écoutés de Georges Pompidou avec
Pierre Juillet et Marie-France Garaud...
Avec ces derniers, il est de l'équipe qui lance Jacques Chirac et le RPR
en 1976....
En d'autres temps, Georges Albertini aurait été sans doute un grand dirigeant politique à l'égal de ceux qu'il servit par passion de l'Etat....
pseudo: Varennes Claude Né en Mai 1911, mort en Mars 1983.
Il publie un livre :
en 1948 aux Editions Janmaray:
"Le destin de Marcel Déat"
sur l' Auteur Jean Lévy écrit:
"le dossier G. Albertini" (aux Eds. de l'Harmattan 1992)
(Mai 1911 - en Mars 1983 )
Etait non seulement un collaborateur de la Collaboration,
et condamné pour cela, mais surtout le collaborateur et
conseiller précieux de nombreux hommes politiques de droite
ou de gauche, avant, pendant et après la guerre jusqu'à
Georges Pompidou et Jacques Chirac inclus...
En fait un homme atypique,extraordinaire, et dont la seule existence
invite à la prudence dans les jugements historiques des hommes
et des situations...
Né le 13 mai 1911 à Chalons-sur-Saone,
Georges Albertini ,fils de cheminot corse, suit le cursus brillant
pour un "fils du peuple" de l'école normale d'instituteur puis des écoles normales de Versailles et de Saint-Cloud, devenant professeur en 1933
à l'Ecole normale de Monbrison...
Alors que dès 1928 il a milité à Paris avec les "Etudiants socialistes"
puis dans le parti socialiste (SFIO )
il rejoint le comité de vigilance des intellectuels antifascistes (CVIA )
avec les futurs grands gaullistes issus de la gauche,
André Malraux et Jacques Soustelle...
Plus tard, ce dernier, fidèle aux engagements gaullistes
pour une Algérie française, sera un des dirigeants de l'OAS...
En 1939-1940,Albertini pacifiste, suit l'intellectuel brillant du parti socialiste Marcel Déat et avec lui prone la reconciliation et
la collaboration avec l'Allemagne....
Car selon eux,les Nationaux-socialistes réalisent la véritable application des idées révolutionnaires de 1789 et surtout de vrai Socialisme pour le peuple... (sic !)
De mai 1942 à 1944 il est secrétaire général du
Rassemblement National Populaire ( RNP ) dirigé par Marcel Déat ,
un des deux grands partis collaborationnistes( l'autre est le PPF)...
Du 17 mars au 17 aout 1944 il dirige le cabinet de Déat
devenu ministre du travail...
A la Libération, alors qu'il se cache, sa femme est arrètée
et son fils de 16 mois, confié à l'assistance publique, en meurt....
Défendu par des avocats de gauche, condamné à la peine légère pour l'époque de 5 ans de travaux forcés,il sera libéré
dès 1948 sur interventions personnelles du président de
l'Assemblée nationale le radical Edouard Herriot
et du chef socialiste Guy Mollet auprès du président socialiste
Vincent Auriol...
Il devint alors conseiller de la banque Worms
et créera en mème temps différents organismes et revues et notamment Est et Ouest consacrée à la politique internationale et surtout au communisme...
En 1954,il crée avec le célèbre Boris Souvarine ( juif russe), un des principaux fondateurs du parti communiste français), l'Institut d'Etude Sociale et de Soviétologie....
Aussi lié à Edgar Faure qu'à Pierre Poujade ,ami des "barons" du gaullisme Roger Frey et Jacques Baumelle,il est en 1969
un des conseillers les plus écoutés de Georges Pompidou avec
Pierre Juillet et Marie-France Garaud...
Avec ces derniers, il est de l'équipe qui lance Jacques Chirac et le RPR
en 1976....
En d'autres temps, Georges Albertini aurait été sans doute un grand dirigeant politique à l'égal de ceux qu'il servit par passion de l'Etat....
pseudo: Varennes Claude Né en Mai 1911, mort en Mars 1983.
Il publie un livre :
en 1948 aux Editions Janmaray:
"Le destin de Marcel Déat"
sur l' Auteur Jean Lévy écrit:
"le dossier G. Albertini" (aux Eds. de l'Harmattan 1992)
Toine- Télétubbé
- Nombre de messages : 24
Age : 85
Localisation : La Seyne/Mer
Date d'inscription : 09/07/2009
Re: Georges Albertini dit: Varennes Claude
Pas terrible. Mitterrand a fait beaucoup mieux comme carrière.
_________________
Toutes les vertus secondaires comme le courage, la discipline, la fidélité, l'endurance n'ont un effet positif qu'aussi longtemps qu'elles servent une cause positive. Si une cause positive devient négative, les vertus secondaires deviennent problématiques
Baugnez44- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 2675
Age : 67
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 04/01/2007
Re: Georges Albertini dit: Varennes Claude
Dans le magazine L'Histoire, n°383, janvier 2013, il y a une article sur Georges Albertini de Michel Winock, car Pierre Rigoulot vient d'écrire sa biographie. Ce militant du Parti Socialiste s'était réjoui, par pacifisme, de l'armistice, et s'était rallié au national-socialisme par idéologie, pensant que l'hitlérisme était une forme de socialisme national. Malgré son collaborationnisme effréné, sous l'égide de Marcel Déat et du RNP, Albertini s'en sortira avec une peine légère, 5 ans de travaux forcés, alors que beaucoup d'autres, qui en avaient fait 10 fois moins que lui eurent la corde ...Ses amitiés socialistes d'avant-guerre lui auront valu de sauver sa tête, et Vincent Auriol le graciera en 1948. Par la suite, fervent anticommuniste, il fut un homme de l'ombre et s'intéressera de près au monde soviétique. En collaboration avec Boris Souvarine, il créera le BEIPI, Bulletin d'études et d'informations de politique internationale, source exceptionnelle d'informations sur le monde communiste. Il dirigea aussi un centre d'archives, boulevard Haussman, financé par la CIA. Il fut le conseiller de nombreux hommes politiques, notamment de Georges Pompidou et de Jacques Chirac.
Georges Albertini incarna donc un de ses nombreux hommes de gauche fascinés par l'aventure vichyste, comme le décrira Simon Epstein dans Le paradoxe français (2008).
Georges Albertini incarna donc un de ses nombreux hommes de gauche fascinés par l'aventure vichyste, comme le décrira Simon Epstein dans Le paradoxe français (2008).
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