Soldat dopé

Science & Vie avait sorti, il y a longtemps, un HS sur le "Stress au combat". Dans les années 70 ou 80, le service de santé de l'Armée Britannique avait expérimenté les amphétamines sur les pilotes de la Royal Navy. Ces derniers travaillaient avec des cycles de 4h de travail et 4h de repos afin d'augmenter leur disponibilité. 3 crashs, dût au cumul de fatigue, mis un terme définitif à cette expérimentation.

Bonjour,

Heureusement que la trousse des infirmiers ou celle de ceux qui faisaient office d 'infirmier ( qqfois les prêtres) contenait de la morphine pour soulager les blessés souvent atteints gravement . Oui il y avait de la morphine là où on se battait et heureusement. Mais quant à parler d'accoutumance

je crois que sur ce sujet on lit un peu tout
- Le vin rouge "Pinard" accordé aux combattants de la première GM partait d'une bonne idée. Le but n'était pas de créer une acoutumance au vin car avant on ignorait les effets à long terme et surtout personne n'avait imaginé que cette guerre serait si longue et si affreuse
- La morphine servait a aider les mourants à partir si possible en souffrant moins. Les quantités ont toujours été l'objet de contrôles sérieux
- Les pilules des aviateurs, comme celles des SAS ou des résistants infiltrés étaient du cyanure. But se suicider pour ne pas parler. Une pilule croquée et c'est la mort quasi-instantanée.
- après guerre, il y eu le LSD. But : rendre les ennemis inoffensifs pour qu'ils meurts en état d'idiotie. On imagine mal un état major mettant ses troupes sous LSD (d'ailleurs j'ai toujours été étonné que certains jouent avec ce poison)
- le bromure a pour but d' anihiler l'agressivité, encore une légende, on imagine mal un chef donner du bromure avant l'assaut. A part des prisonniers trop épris de liberté, je ne vois pas qui obliger à prendre ce produit
- le dopant. Pour les sportifs qui peuvent récupérer entre deux épreuves, peut-être mais pas du tout réaliste pour des militaires car ils doivent être opérationnels "tous temps" et l' ennemi ne va pas prévenir à l'avance
- cigarettes/opium, même chose comment commander un homme qui est dans le brouillard ou qui risque de tirer dans tous les sens n'importe quand
- pour l'Indochine, période US je ne sais pas, mais avant cela se passait pendant les rares permissions. Des militaires isolés se retrouvaient dans des endroits avec des gens bien ou mal intentionnés qui les ont initiés à la drogue
En résumé, je suis persuadé qu'à très moyen terme un soldat dopé devient un boulet pour ses camarades, voir même un danger
PS : j'ai eu l'occasion un jour de discuter avec un ancien panzer-grenadier qui parlait bien le français. Il m'avait dit que ce n'est qu'à partir de 1944 qu'ils ont commencé à boire. Du schnaps, du Kirsh et toutes sortes d'alcools forts des pays traversés. C'était surtout que le moral était moins haut. Avant disait-il, il ne faisait pas bon d'être pris ivre par les feld-gendarmes après, même les SS étaient pleins. Voilà, en bref, la conversation qu'il m'a tenue.

Est-ce que c'est une légende, les pilotes anglais sous amphétamines pendant la bataille d'Angleterre ?

Aucune idée mais je sais qu'à l'époque les bois de myrtilles étaient zones sensibles car des airelles on extrait l' Adaptinol nécessaire à la vision de nuit pour les pilotes

Psychopompos a écrit:Est-ce que c'est une légende, les pilotes anglais sous amphétamines pendant la bataille d'Angleterre ?

Légende complète. Il y a eu la benzédrine pour maintenir les pilotes à flot juste avant la fin du tour d'opérations, mais c'était plus tard pendant le conflit et ça n'a rien d'une amphétamine.

breiz izel a écrit:Aucune idée mais je sais qu'à l'époque les bois de myrtilles étaient zones sensibles car des airelles on extrait l' Adaptinol nécessaire à la vision de nuit pour les pilotes

C'est à prendre avec caution. Durant longtemps, la RAF a fait circuler des "infos" précisant que si ses pilotes de chasse de nuit avaient une excellente vision et obtenaient victoire sur victoire, c'est parce qu'ils étaient soumis à un régime alimentaire spécial composé de jus de carotte et autres végétaux. En fait, tout cela était destiné à cacher l'arrivée du radar aéroporté sur différents chasseurs de nuit.
La prise de ce genre de comprimés ne se justifie alors pas vraiment au sens ou la Chain home (chaine de radars au sol) est capable de guider les chasseurs vers les bombardiers dès 1940 -et même avant grâce aux travaux de Watson Watt-, avec une précision moindre qu'un radar aéroporté, mais suffisante toutefois pour que le chasseur puisse le localiser.

Cela dit, tu parles peut-être de l'armée de l'air mais je n'ai jamais entendu parler de cette anecdote. Tu situes cela vers quelle période précise ?

A l'heure actuelle, je ne sais pas. Mais arrivés en Alsace les alliés ont quand même garder des collines en vue de protéger les myrtilles qui étaient réservées aux aviateurs. Les vertus de l' Adaptinol ne sont pas une légende, elles sont réelles et sans danger pour la santé. Je ne sais pas si ce médicament existe encore et si oui, sous quel nom

Donc ça veut dire à l'automne 1944, ça n'a pas tellement de sens ou à ce moment les radars transportables côté allié existaient et ou les chasseurs de nuit équipés de radars aéroportés itou. Cela dit, il se peut que les pilules aient été utilisées en qualité de complément alimentaire...

breiz izel a écrit:A l'heure actuelle, je ne sais pas. Mais arrivés en Alsace les alliés ont quand même garder des collines en vue de protéger les myrtilles qui étaient réservées aux aviateurs. Les vertus de l' Adaptinol ne sont pas une légende, elles sont réelles et sans danger pour la santé. Je ne sais pas si ce médicament existe encore et si oui, sous quel nom

les fruits rouges, comme entre autres les myrtilles, ne sont pas de dopants mais des stimulants pour l'acuité visuelle, bénéfiques au pilotes mais en aucun cas un quelqonque drogue

merci kanemoto. L'adaptinol n'est pas une drogue. Et puis un aviateur dopé serait un pur danger ; d'abord pour lui-même et son équipage

Bonjour,

Allez chercher des infos sur la pervitine. Un reportage a été proposé par ARTE: La pilule de Göring.

La pervitine est incontestablement impliquée dans le conflit et de maniére plus qu'anecdotique. La consommatioon est planifiée et organisée par l'autorité militaire allemande.

A+,
Pierre