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pseudonyme d'un obscur curé polonais pro-fasciste répondant du nom de Karol Wojtyla, personnage sans grand avenir qui souhaitait sans doute faire parler de lui.

panzerblitz a écrit:Tsssssss

panzerblitz a écrit:Les premières pages de ce livre sur Closterman sont effectivement assez déstabilisantes par rapport au style emporté de "ciel de guerre", mais il faut relativiser. Si tu lis "Vol de nuit" de St Exupery, c'est la même chose, puissance 1000. Cependant j'aime bien, mieux vaut une bonne description d'une mission ennuyeuse, avec des vraies réflexions, plutôt qu'un grossier roman tissé autour d'un combat.

En ce dernier cas, l'Allemand Walther Dahl est décidément très très fort dans son genre.

Je dévore actuellement le n°30 du bimestriel TnT intitulé "1939 1945 Le paradoxe allemand. Etat des lieux de la Wehrmacht" qui tente d'apporter un éclaircissement sur la défaite d'un IIIe Reich à la pointe de la technologie du point de vue matériel. L'auteur reprend 4 branches de l'équipement allemand (panzerwaffe-panzerjager-reco-dépannage) et tente d'apporter une conclusion sur pourquoi cet équipement n'a-t-il pas pu aider ?

A découvrir également dans ce numéro une magnifique fiche technique 3d du mastodonte Tiger ainsi que des articles concernant le panzer 35(t), le Minenraumer Alkett et le plus récent VBL Panhard.

Numéro que je recommande. pouce gri

Cordialement
Sam

tietie007 a écrit:

Luhkah a écrit:Pour le moment, je lis La bataille de Moscou d'Andrew Nagorski.

Sympa, sans plus.

Il parle de tout, sauf de la bataille en fait ...Intéressant pour ce qui est des relations américano-soviétiques à l'époque.

La biographie d'Hermann Goering, de François Kersaudy, Perrin, 2009,



elle révèle assez bien les travers du régime nazi, comme le choix de la fidélité au Parti plutôt que celui de la compétence, ou du mensonge permanent servi par les subordonnés pour plaire au dictateur et éviter de lui annoncer une mauvaise nouvelle. Goering avait fait de cette pratique, une profession de foi, servant à Hitler ce qu'il voulait entendre.
La schizophrénie de Goering était patente. Homme intelligent, qui lutta de toutes ses forces pour qu'Hitler n'attaqua pas la Russie, le gros Maréchal sut très vite que la guerre était foutue, mais resta dans le sillage d'Hitler, pour préserver ses prébendes et par goût du pouvoir et de la richesse. Oisif, paresseux, cupide, vantard, morphinomane, s'intéressant peu à la chose militaire, Goering passait plus de temps dans sa résidence de Carinhall à festoyer ou à faire des emplettes à Paris que sur le terrain, déléguant tout à Milch. Avec ses subordonnés, il se comportait comme Hitler, il refusait d'entendre les mauvaises nouvelles, traitant de mensonge ou de propagande tout ce qui pouvait contredire sa vision de la réalité. Les engueulades avec Adolphe Galland, son chef de la chasse, furent souvent homériques !
Il est notable de remarquer que dans cet océan d'incompétence, Milch surnageait, seul homme à peu près sensé dans ce monde de fou. Il fut la cheville ouvrière du "renouveau" de la Luftwaffe, malgré la situation désespérée, et coincé entre un Hitler dirigiste et borné, totalement obnubilé pour faire du Me 262, un chasseur-bombardier, ce qui était un non-sens au vue des vagues de bombardiers alliés sur le Reich, et un Goering, jaloux de son crédit auprès du Führer, qui ne le supportait plus !
Livre intéressant aussi pour tout ce qui concerne la guerre aérienne et plus particulièrement l'analyse de l'aviation allemande, qui progressivement, perdit du terrain par rapport à ces homologues ennemis, à cause de l'anarchie industrielle régnant dans la production d'armements et l'interventionnisme récurrent d'Hitler ou de Goering.