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commandos de marine de la Kriegsmarine

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Message  navigant 18/8/2009, 13:56

Il existait des troupes pour la défense cotière, en particulier pour servir les canons du Mur de L'Atlantique".
Il est question en 1945 de troupes d'élite sous les ordres de l'amiral Doenitz.
Mais il existait des commandos de marines comme chez les anglais, ou des troupes de marine sur le modèle de la Marine française ?
Je sais que pour des combats terrestres les amiraux officiers et marins allemands, portaient des uniformes feldgrau, proches de ceux de l'armée de terre avec des insignes particuliers.

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Message  lazarus 21/8/2009, 10:11

Dans un vieux documents, j'ai trouvé celà, je ne sais pas si c'est que tu cherche?

LES "KAMPFSCHWIMMER" ALLEMAND
DURANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE


Le 22 septembre 1943, trois plongeurs de combat anglais acheminés par sous-marins de poche sont capturés sous la coque du cuirassé Tirpitz, au mouillage dans un fjord norvégien. Avant que les allemands ne puissent se remettre de leur surprise, les charges déposées contre les flancs du navire explosent, l'immobilisant pour de longs mois. Cette attaque va déclencher une réaction en chaîne chez les allemands, à l'instar de celle du 21 septembre 1941, lorsque des nageurs italiens, chevauchant les célèbres Maïli, avaient frappé à Alexandrie, provoquant la perte de deux cuirassés anglais. Les allemands comprennent vite qu'une poignée d'homme peut infliger des pertes considérables à l'ennemi ou le contraindre à immobiliser des forces importantes pour protéger ses zones sensibles.

A l'origine, les recherches allemandes ont été effectuées indépendamment des travaux italiens. La coopération dans ce domaine n'interviendra que bien plus tard. A l'époque, l'homme qui allait devenir le responsable du programme allemand ignorait encore tout de l'existence des plongeurs italiens. Il s'appelait Alfred von Wurzian et il avait acquis une grande expérience dans le domaine de la plongée avant la guerre. Il avait travaillé en collaboration étroite avec Hans Haas et était d'avis que l'équipement de plongée Dräger était suffisant pour permettre à un plongeur d'entrer dans n'importe quel port du monde. Il soumit son idée au quartier général de la marine, mais les officiers, dont la tête était encore pleine d conception remontant à la première guerre mondiale, sourirent des ses propositions.

A l'image des italiens

Seule l'Abwehr (la centrale du contre-espionnage dirigé par l'amiral Canaris) accueillit favorablement ses suggestions, car elle était à l'affût de tout ce qui pouvait être utile aux sabotages ou aux missions spéciales. Ainsi, une de ses unités spéciales, la division Brandebourg, fut initiée à ces nouvelles techniques subaquatiques. Quand von Wurzian prendra contact avec les italiens, il sera surpris d'apprendre qu'ils connaissaient depuis longtemps ce qu'il pense être le premier à découvrir. Pourtant, il reste encore pas mal de chemin à parcourir avant que les premiers nageurs de combats allemands soient opérationnels. Comme toujours, il faudra surmonter les préjugés des fonctionnaires et des officiers opposés à toute innovation. Et, une fois encore, les hautes sphères de la Kriegsmarine ne se sont rappelées de l'existence des nageurs de combat quand "les carottes étaient cuite". "Au printemps 1944, le programme d'entraînement était dirigé depuis deux ans par l'amiral Heye et cette formation était connue sous le nom de petites unités de combat de la marine", se souvient Herbert Klein, l'un de ces nageurs. "On recherchait des hommes pour conduire des torpilles humaines ou des vedettes chargées d'explosifs, et des volontaire pour les nageurs de combat. Ma carrière d'homme-grenouille, poursuit Klein, a commencé sous les directives d'Alfred von Wurzian, à Valdagno, dans les Dolomites, Il y avait déjà sur place des nageurs italiens de la célèbre division Decima Mas"

De nombreux stagiaires viendront se joindre à ce groupe, tels que ces sept membres de l'Abwehr qui avaient déjà effectués des missions en Espagne ou en Amérique du Sud, ces dix soldats de la Waffen SS qui passaient leurs nuits derrière les lignes russes à faire sauter les canons à longue portée, ou ces dix parachutistes chevronnés. Tous étaient des nageurs hors pair. L'entraînement était soumis au secret le plus strict et tout le personnel était coupé du monde extérieur, même si ces mesures étaient moins rigoureuses en Italie qu'en Allemagne.

La formation poursuivait plusieurs buts. D'une part, il s'agissait d'entraîner des troupes d'assaut propres à la marine sur le modèle des commandos anglais pour les employer, grâce à des bâtiments de taille réduite, a des attaques sur les côtes ennemies ou contre des points stratégiques (station radars, batteries côtières…). D'autre part, il fallait les former au pilotage des mini-sous-marins afin de conduire des opérations très pointues de sabotage à l'intérieur d'un port ennemi. Enfin, on devait assurer la formation de nageurs équipés d'appareils respiratoires afin qu'ils mènent des actions contre les navires ou cibles "humides".

La meilleur forme physique

Le programme d'entraînement comportait plusieurs heures de natation dans l'un des bassins de Valdagno avec masque et palmes. Dans un autre bassin, on avait reconstitué une partie de la coque d'un bateau et on s'entraînait à poser des mines d'un mètre de long sous la quille de roulis. Le combat rapproché était également au programme au cas où, après une mission, on aurait été contraint de traverser les lignes ennemies pour regagner nos positions ou pour éliminer silencieusement des sentinelles. L'arme principale du nageur étant son propre corps, il lui faut être dans la meilleure forme physique possible, et l'athlétisme se trouvait ainsi privilégié. Durant l'entraînement, les élèves étaient gavés de beurre pour compenser l'importante perte de chaleur corporelle consécutive aux séjours prolongés dans l'eau froide. Les nageurs recevaient aussi une nourriture plus riche.

Après quatre semaines d'exercice en gymnase, les élèves étaient alors dirigés sur une petite île près de Venise. C'est là que les premiers exercices en mer commenceront. Le programme devenait toujours plus dur et se rapprochait de plus en plus des conditions de guerre. L'entraînement avait lieu contre un vieux pétrolier échoué à deux kilomètres de San Georgio.

"Il y avait deux façon de procéder, continue Klein. Lesté de plomb, on avançait sur le fond de la mer jusqu'à l'objectif, ou bien on se laissait dériver avec un filet sur la tête pour ressembler à un paquet d'algues. On traînait la charge derrière soi au bout d'une élingue. On plongeait après avoir atteint la coque et on se mettait sous la quille de roulis pour que les bulles d'air du sac respiratoire ne remontent pas à la surface et trahissent notre présence. Les poissons explosifs – des tubes chargés de 7,5 kilogrammes d'explosifs et munis d'un allumeur – étaient alors mis en place. Ensuite, on se débarrassait de son équipement de plongée, on vidait à nouveau l'air de ses poumons sous la quille de roulis, on remontait lentement vers la surface en s'aidant le long de la coque, et on s'éloignait en se laissant porter par le courant ou en donnant des petits coups de palmes. La détonation de la charge était programmée pour avoir lieu alors que le bateau se trouvait en haute mer, ce qui pouvait laisser penser qu'il avait été victime d'une mine ou d'une torpille".

Au bout de six mois d'entraînement, les nageurs de combat allemands étaient prêts. Cependant, le débarquement en Normandie, en juin 1944, vint bouleverser les plans du haut-commandement, qui pensait alors les utiliser exclusivement à des fins de sabotage sur des navires alliés, en Angleterre, par exemple, où les renseignements faisaient apparaître de massives concentrations de bâtiments de tous types. Berlin décide d'employer ses nageurs pour faire sauter des ouvrages d'art quand, au bout d'un mois, les alliés se sont solidement implantés sur le continent.

Des raids très audacieux

L'objectif sera constitué par deux ponts sur le canal de l'Orne tenus par les anglais. Le commando MEK-60, avec six hommes répartis en deux groupes sous les ordres de l'enseigne de vaisseau Heinz Prinzhorn, va poser deux mines qui détruiront les deux cibles. Toujours en Normandie, ce sera ensuite un raid réussi contre une batterie côtière, celle de Hode, tombée intacte aux mains des britanniques. Au total, le commando MEK-60 conduira 24 opérations de sabotage entre juin et septembre 1944. Ces actions, si elles n'ont pas influé sur le cours de la guerre, n'en ont pas moins été des succès tactiques qui eurent pour effet de retarder l'avance alliée. Peu de temps après, les nageurs de combat allemands vont réussir le raid le plus audacieux contre les ponts de Nimègue, aux Pays-Bas. La destruction de ces ponts, préoccupation majeure de l'état-major allemand, devait permettre de stopper le trafic allié, en particulier celui des armées anglaises.

Les bombardements aériens, l'artillerie et les groupes d'assaut avaient déjà échoués. Aussi, Berlin fit appel aux "hommes K". Et dans la nuit du 28 au 29 septembre 1944, après de terribles efforts et grâce aussi à un courant formidable, le pont ferroviaire s'effondra. Ensuite, les nageurs seront envoyés dans l'Adriatique, où ils vont attaquer avec succès une station radar anglaise sur une île dalmate. A partir de décembre 1944, les "hommes K" sont envoyés sur le front de l'Est pour détruire des ponts de bateaux installés sur la Vistule, en Pologne. A ce moment, toutes les forces du Reich sont mobilisées pour contenir l'avance soviétique. Même durant les derniers jours d'avril, les nageurs de combat vont encore mener une opération dans le port de Stettin, à l'embouchure de l'Oder. Surnommés par les russes les "bandits noirs du fleuve", ils réussirent à faire sauter le QG soviétique établi dans le centre ville. Tels ont été les débuts des "petites unité de combat de la marine allemande", et quoique la guerre touchât à sa fin, cette jeune arme ne fit que prendre de plus en plus d'importance. Son organisation n'a cessé d'être améliorée et, à la fin de la guerre, il y avait quatre groupes de combat opposés dans une lutte désespérée à un adversaire d'une supériorité écrasante.

Le groupe opérationnel Nord avait son quartier général sur l'île de Sylt. On y trouvait des hommes-grenouilles, des conducteurs de "torpilles humaines" ou de mini-sous-marins. Ce groupe opérait en mer du Nord et dans la Baltique. Le quartier général du groupe Ouest se trouvait sur le Rhin, dans le district d'Opelschen. Ses plongeurs ont été employés contre les ponts capturés par l'ennemi. Le groupe Sud opérait en Méditerranée et son quartier général était situé entre Venise et Portofino. Une des missions de ce groupe consistait à former des conducteurs de "torpilles humaines" et de "bateaux explosifs". Quant au groupe Est, il était cantonné dans la zone Ahlbeck/Usedom. C'est là que les troupes de choc de la marine, tant redoutées de l'ennemi, s'entraînaient au combat au corps à corps et aux coups de main dans lesquels elles excellaient.

En Avril 1945, une mission d'un type particulier devait échoir à un groupe de commandos de la marine quelques jours avant la mort d'Hitler. Le Führer (et commandant suprême) avait exigé que sa garde personnelle soit dorénavant assurée par une unité de commandos-marine.Cela se passait pendant la bataille de Berlin, alors qu'Hitler, enfermé dans son bunker, se méfiait de plus en plus des SS. Il est paradoxal de constater que dans ses derniers jours, le dictateur avait mis toute sa confiance dans la marine, l'arme qui s'était pourtant montrée la plus réfractaire à l'idéologie nazie. On est surpris de voir que, dans son testament, Hitler ait désigné Dönitz comme successeur afin que sa garde personnelle soit constituée de personnel de la marine. Enfin, les 27, 28 avril 1945, il y eut une tentative pour parachuter 30 hommes "KSK" sur Berlin, mais la DCA soviétique était trop efficace et l'opération fut abandonnée. Le lendemain, la mort d'Hitler devait dispenser les hommes "KSK" de cette dernière mission.
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Message  navigant 21/8/2009, 15:07

Merci pour le document, l'histoire de ces unités est peu connue par le grand public.
Le plan d'Hitler de faire venir ces unités à son QG, montre que ces décisions n'étaient plus logiques.
Ne voulant pas quitter Berlin et ayant pris la décision de se suicider, ces commandos marines n'auraient servi à rien.

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Message  major denickseg 6/11/2009, 02:20

mais peut etre etait fou au point de vouloir sacrifier les meilleures troupes qu il lui restait? commandos de marine de la Kriegsmarine Boch

enfin ce qui montre que contrairement a l idee largement recue que tous les commandos marines de l epoque n etaient pas exclusivement de la chair a canon...

ce sont les ancetres des sas, navy seals, et berets verts que nous connaissons desormais... commandos de marine de la Kriegsmarine Beret commandos de marine de la Kriegsmarine Foret_mi commandos de marine de la Kriegsmarine Caskette


salut

qui veut la paix prepare la guerre commandos de marine de la Kriegsmarine Sniper commandos de marine de la Kriegsmarine Mitrail2 commandos de marine de la Kriegsmarine M-16 commandos de marine de la Kriegsmarine 171348

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Message  clercin Yves 4/3/2011, 19:22

Bonjour du Canada

peux tu medire de quel document tu as tiré l'écrit des plongeurs de combat allemand! j'écris un livre sur Louis de Corlieu, et je vais le rapprochement des ces palmes pour tous les pays qui ont participé à la deuxième guerre mondiale dont justement les allemands

merci pour toutes réponses de ta part

yclerc_palmemonopalme@videotron.ca
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Message  eddy marz 5/3/2011, 20:54

Salut Clercin Yves;

Bienvenue sur le forum... Prière de venir se présenter ici : https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/presentation-des-nouveaux-membres-f1/ avant de commencer à poster. Merci d'avance et à bientôt.

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Message  panzerblitz 6/3/2011, 00:29

Hum, il me semble même qu'il y eu des pertes en Ju 52 lors de la tentative d'envoi de ces commandos à Berlin. Je vais rechercher dans mes bouquins. Beau boulot, merci.

_________________
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Message  alderome 6/3/2011, 09:40

Les nageurs de combat allemands étaient venus s’entraîner en Italie, à la Spezia auprès de la Decima MAS.
ALEX
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Message  clercin Yves 6/3/2011, 17:57

[quote="alderome"]Les nageurs de combat allemands étaient venus s’entraîner en Italie, à la Spezia auprès de la Decima MAS.


Que c'est on du matériel de plongée des allemands! je veux dire emploie des palmes, créations allemandes, ou créations italiennes
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Message  clercin Yves 6/3/2011, 17:59

lazarus a écrit:Dans un vieux documents, j'ai trouvé celà, je ne sais pas si c'est que tu cherche?

LES "KAMPFSCHWIMMER" ALLEMAND
DURANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE
D'ou vient l'origine de ce bon document! Pour mon livre j'aimerais le mentionner

Yves

Le 22 septembre 1943, trois plongeurs de combat anglais acheminés par sous-marins de poche sont capturés sous la coque du cuirassé Tirpitz, au mouillage dans un fjord norvégien. Avant que les allemands ne puissent se remettre de leur surprise, les charges déposées contre les flancs du navire explosent, l'immobilisant pour de longs mois. Cette attaque va déclencher une réaction en chaîne chez les allemands, à l'instar de celle du 21 septembre 1941, lorsque des nageurs italiens, chevauchant les célèbres Maïli, avaient frappé à Alexandrie, provoquant la perte de deux cuirassés anglais. Les allemands comprennent vite qu'une poignée d'homme peut infliger des pertes considérables à l'ennemi ou le contraindre à immobiliser des forces importantes pour protéger ses zones sensibles.

A l'origine, les recherches allemandes ont été effectuées indépendamment des travaux italiens. La coopération dans ce domaine n'interviendra que bien plus tard. A l'époque, l'homme qui allait devenir le responsable du programme allemand ignorait encore tout de l'existence des plongeurs italiens. Il s'appelait Alfred von Wurzian et il avait acquis une grande expérience dans le domaine de la plongée avant la guerre. Il avait travaillé en collaboration étroite avec Hans Haas et était d'avis que l'équipement de plongée Dräger était suffisant pour permettre à un plongeur d'entrer dans n'importe quel port du monde. Il soumit son idée au quartier général de la marine, mais les officiers, dont la tête était encore pleine d conception remontant à la première guerre mondiale, sourirent des ses propositions.

A l'image des italiens

Seule l'Abwehr (la centrale du contre-espionnage dirigé par l'amiral Canaris) accueillit favorablement ses suggestions, car elle était à l'affût de tout ce qui pouvait être utile aux sabotages ou aux missions spéciales. Ainsi, une de ses unités spéciales, la division Brandebourg, fut initiée à ces nouvelles techniques subaquatiques. Quand von Wurzian prendra contact avec les italiens, il sera surpris d'apprendre qu'ils connaissaient depuis longtemps ce qu'il pense être le premier à découvrir. Pourtant, il reste encore pas mal de chemin à parcourir avant que les premiers nageurs de combats allemands soient opérationnels. Comme toujours, il faudra surmonter les préjugés des fonctionnaires et des officiers opposés à toute innovation. Et, une fois encore, les hautes sphères de la Kriegsmarine ne se sont rappelées de l'existence des nageurs de combat quand "les carottes étaient cuite". "Au printemps 1944, le programme d'entraînement était dirigé depuis deux ans par l'amiral Heye et cette formation était connue sous le nom de petites unités de combat de la marine", se souvient Herbert Klein, l'un de ces nageurs. "On recherchait des hommes pour conduire des torpilles humaines ou des vedettes chargées d'explosifs, et des volontaire pour les nageurs de combat. Ma carrière d'homme-grenouille, poursuit Klein, a commencé sous les directives d'Alfred von Wurzian, à Valdagno, dans les Dolomites, Il y avait déjà sur place des nageurs italiens de la célèbre division Decima Mas"

De nombreux stagiaires viendront se joindre à ce groupe, tels que ces sept membres de l'Abwehr qui avaient déjà effectués des missions en Espagne ou en Amérique du Sud, ces dix soldats de la Waffen SS qui passaient leurs nuits derrière les lignes russes à faire sauter les canons à longue portée, ou ces dix parachutistes chevronnés. Tous étaient des nageurs hors pair. L'entraînement était soumis au secret le plus strict et tout le personnel était coupé du monde extérieur, même si ces mesures étaient moins rigoureuses en Italie qu'en Allemagne.

La formation poursuivait plusieurs buts. D'une part, il s'agissait d'entraîner des troupes d'assaut propres à la marine sur le modèle des commandos anglais pour les employer, grâce à des bâtiments de taille réduite, a des attaques sur les côtes ennemies ou contre des points stratégiques (station radars, batteries côtières…). D'autre part, il fallait les former au pilotage des mini-sous-marins afin de conduire des opérations très pointues de sabotage à l'intérieur d'un port ennemi. Enfin, on devait assurer la formation de nageurs équipés d'appareils respiratoires afin qu'ils mènent des actions contre les navires ou cibles "humides".

La meilleur forme physique

Le programme d'entraînement comportait plusieurs heures de natation dans l'un des bassins de Valdagno avec masque et palmes. Dans un autre bassin, on avait reconstitué une partie de la coque d'un bateau et on s'entraînait à poser des mines d'un mètre de long sous la quille de roulis. Le combat rapproché était également au programme au cas où, après une mission, on aurait été contraint de traverser les lignes ennemies pour regagner nos positions ou pour éliminer silencieusement des sentinelles. L'arme principale du nageur étant son propre corps, il lui faut être dans la meilleure forme physique possible, et l'athlétisme se trouvait ainsi privilégié. Durant l'entraînement, les élèves étaient gavés de beurre pour compenser l'importante perte de chaleur corporelle consécutive aux séjours prolongés dans l'eau froide. Les nageurs recevaient aussi une nourriture plus riche.

Après quatre semaines d'exercice en gymnase, les élèves étaient alors dirigés sur une petite île près de Venise. C'est là que les premiers exercices en mer commenceront. Le programme devenait toujours plus dur et se rapprochait de plus en plus des conditions de guerre. L'entraînement avait lieu contre un vieux pétrolier échoué à deux kilomètres de San Georgio.

"Il y avait deux façon de procéder, continue Klein. Lesté de plomb, on avançait sur le fond de la mer jusqu'à l'objectif, ou bien on se laissait dériver avec un filet sur la tête pour ressembler à un paquet d'algues. On traînait la charge derrière soi au bout d'une élingue. On plongeait après avoir atteint la coque et on se mettait sous la quille de roulis pour que les bulles d'air du sac respiratoire ne remontent pas à la surface et trahissent notre présence. Les poissons explosifs – des tubes chargés de 7,5 kilogrammes d'explosifs et munis d'un allumeur – étaient alors mis en place. Ensuite, on se débarrassait de son équipement de plongée, on vidait à nouveau l'air de ses poumons sous la quille de roulis, on remontait lentement vers la surface en s'aidant le long de la coque, et on s'éloignait en se laissant porter par le courant ou en donnant des petits coups de palmes. La détonation de la charge était programmée pour avoir lieu alors que le bateau se trouvait en haute mer, ce qui pouvait laisser penser qu'il avait été victime d'une mine ou d'une torpille".

Au bout de six mois d'entraînement, les nageurs de combat allemands étaient prêts. Cependant, le débarquement en Normandie, en juin 1944, vint bouleverser les plans du haut-commandement, qui pensait alors les utiliser exclusivement à des fins de sabotage sur des navires alliés, en Angleterre, par exemple, où les renseignements faisaient apparaître de massives concentrations de bâtiments de tous types. Berlin décide d'employer ses nageurs pour faire sauter des ouvrages d'art quand, au bout d'un mois, les alliés se sont solidement implantés sur le continent.

Des raids très audacieux

L'objectif sera constitué par deux ponts sur le canal de l'Orne tenus par les anglais. Le commando MEK-60, avec six hommes répartis en deux groupes sous les ordres de l'enseigne de vaisseau Heinz Prinzhorn, va poser deux mines qui détruiront les deux cibles. Toujours en Normandie, ce sera ensuite un raid réussi contre une batterie côtière, celle de Hode, tombée intacte aux mains des britanniques. Au total, le commando MEK-60 conduira 24 opérations de sabotage entre juin et septembre 1944. Ces actions, si elles n'ont pas influé sur le cours de la guerre, n'en ont pas moins été des succès tactiques qui eurent pour effet de retarder l'avance alliée. Peu de temps après, les nageurs de combat allemands vont réussir le raid le plus audacieux contre les ponts de Nimègue, aux Pays-Bas. La destruction de ces ponts, préoccupation majeure de l'état-major allemand, devait permettre de stopper le trafic allié, en particulier celui des armées anglaises.

Les bombardements aériens, l'artillerie et les groupes d'assaut avaient déjà échoués. Aussi, Berlin fit appel aux "hommes K". Et dans la nuit du 28 au 29 septembre 1944, après de terribles efforts et grâce aussi à un courant formidable, le pont ferroviaire s'effondra. Ensuite, les nageurs seront envoyés dans l'Adriatique, où ils vont attaquer avec succès une station radar anglaise sur une île dalmate. A partir de décembre 1944, les "hommes K" sont envoyés sur le front de l'Est pour détruire des ponts de bateaux installés sur la Vistule, en Pologne. A ce moment, toutes les forces du Reich sont mobilisées pour contenir l'avance soviétique. Même durant les derniers jours d'avril, les nageurs de combat vont encore mener une opération dans le port de Stettin, à l'embouchure de l'Oder. Surnommés par les russes les "bandits noirs du fleuve", ils réussirent à faire sauter le QG soviétique établi dans le centre ville. Tels ont été les débuts des "petites unité de combat de la marine allemande", et quoique la guerre touchât à sa fin, cette jeune arme ne fit que prendre de plus en plus d'importance. Son organisation n'a cessé d'être améliorée et, à la fin de la guerre, il y avait quatre groupes de combat opposés dans une lutte désespérée à un adversaire d'une supériorité écrasante.

Le groupe opérationnel Nord avait son quartier général sur l'île de Sylt. On y trouvait des hommes-grenouilles, des conducteurs de "torpilles humaines" ou de mini-sous-marins. Ce groupe opérait en mer du Nord et dans la Baltique. Le quartier général du groupe Ouest se trouvait sur le Rhin, dans le district d'Opelschen. Ses plongeurs ont été employés contre les ponts capturés par l'ennemi. Le groupe Sud opérait en Méditerranée et son quartier général était situé entre Venise et Portofino. Une des missions de ce groupe consistait à former des conducteurs de "torpilles humaines" et de "bateaux explosifs". Quant au groupe Est, il était cantonné dans la zone Ahlbeck/Usedom. C'est là que les troupes de choc de la marine, tant redoutées de l'ennemi, s'entraînaient au combat au corps à corps et aux coups de main dans lesquels elles excellaient.

En Avril 1945, une mission d'un type particulier devait échoir à un groupe de commandos de la marine quelques jours avant la mort d'Hitler. Le Führer (et commandant suprême) avait exigé que sa garde personnelle soit dorénavant assurée par une unité de commandos-marine.Cela se passait pendant la bataille de Berlin, alors qu'Hitler, enfermé dans son bunker, se méfiait de plus en plus des SS. Il est paradoxal de constater que dans ses derniers jours, le dictateur avait mis toute sa confiance dans la marine, l'arme qui s'était pourtant montrée la plus réfractaire à l'idéologie nazie. On est surpris de voir que, dans son testament, Hitler ait désigné Dönitz comme successeur afin que sa garde personnelle soit constituée de personnel de la marine. Enfin, les 27, 28 avril 1945, il y eut une tentative pour parachuter 30 hommes "KSK" sur Berlin, mais la DCA soviétique était trop efficace et l'opération fut abandonnée. Le lendemain, la mort d'Hitler devait dispenser les hommes "KSK" de cette dernière mission.
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Message  alderome 7/3/2011, 10:10

commandos de marine de la Kriegsmarine F34da510Le matériel est italien, notamment les appareils respiratoires.
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Message  lazarus 8/3/2011, 07:34

clercin Yves a écrit:Bonjour du Canada

peux tu medire de quel document tu as tiré l'écrit des plongeurs de combat allemand! j'écris un livre sur Louis de Corlieu, et je vais le rapprochement des ces palmes pour tous les pays qui ont participé à la deuxième guerre mondiale dont justement les allemands

merci pour toutes réponses de ta part

Tout ce que je me souviens, c'est que ce document vient du magazine RAID, je ne pourrais pas dire quel numéro.
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Message  clercin Yves 17/3/2011, 10:14


Alertes hommes grenouiles ,auteur Cajus Bekker,édition Presse Pocket 1955

Le pilote du chasseur bombardier Lightning vit que le sous-marin de poche qu'il venait de canonner commençait à couler. Le kiosque s'ouvrit , un homme apparut , s'extrayant avec peine. Décrivant un cercler au-dessus de lui, l'aviateurconstata qu'il se hissait sur un miniscule radeau pneumatique. Le Lightning fila en ligne droite jusqu'au sémaphore de Hock van Holland, tenu par les Allemands, décrivit un cercle, revint au nauffragé, se dirigea encore vers le sémaphore. Les allemands mettaient une vedette de sauvetage à la mer. L'aviateur passa une dernière fois au-dessus du nauffragé. lui adressant un signe cordial de la main. Puis il s'éloigna vers l'Ouest.

Pareille scène se renouvela plusieurs fois de décembre 1944 jusqu'à l'évacuation des bouches de l'Escaut par les Allemands. Les pilotes britaniques remplissaient leur mission en détruisant les sous-marins miniatures, mais ils éprouvaient de l'estime pour les hommes qui s'y embarquaient. Ceux-ci étaient des combattants des Unités K, ou commando d'assaut de la Kriegsmarine. Ces hommes utilisèrent pendant la guerre plusieurs sortes de submersibles nains, ainsi que des torpilles Neger et des vedettes explosives. Aucun de ces esquifs n'était un engin-suicide. Le pilote avait toujours une chance de survivre en se jetant à la mer avant l'impact. Les hommes K attaquèrent aussi des navires alliés dans les ports, des écluses, des ponts et des installations cotières, en s'approchant de leurs objectifs à la nage, revêtus de combinaisons caoutchoutées et munis de scaphandres autonomes. Ils fixaient sous les coques ou contre les piles des charges explosives pourvues de détonateurs à retardement. C'est l'histoire de ces combattants d'un genre si exceptionnel qui est raconté dans le présent livre.

L'idée d'attaquer des objectifs très défendus, apparemment inaccessibles, à l'aide de commandos arrivant par mer ou empruntant le cours des fleuves, avait eu, semblet'il, des adeptes en allemagne comme ailleurs dès la IIe Guerre Mondiale. En fait, c'est une idés très ancienne. Mais le commandement allemand ne s'y intéressa qu'après le mémorable exploit des sous0marins de poche britanniques qui, le 22 septembre 1943 infligèrent des dommages quasi définitifs au cuirassé Tirpiz, mouillé au fond de l'Alta Fjord, en Norvège. Les Italiens avaient déjà réalisé une opération du même ordre en avariant le Queen Elisabeth et le Valiant en rade d'Alexandrie. Les Japonais avaient employé des sous marins de poche à Pearl Harbor non pour attaquer mais pour receueillir des renseignements , ainsi que des nageurs armés contre Singapour.

Lorsque les Allemands furent en mesure d'employer des méthodes semblables ou analogues, la guerre était pratiquement perdues pour eux, cela n'empêcha pas le contre amiral Heye, ancien chef d'État-Major de la Marine allemande, devenu commandant des Unités K de pousser au maximum l'entrainement de ses volontaires sélectionnés, ainsi que la fabrication des engins d'assaut.

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Message  clercin Yves 18/3/2011, 10:47




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Chaque type était construit en petite série, et les types se remplaçaient de manière à surprendre l'adversaire par des moyens d'attaque fréquemment renouvelés. bien que les alliés aient subi des pertes et des dommages du fait de ces engins, les résultats obtenues par les Unités K n epouvaient évidemment influer sur l'issue de la guerre. Cajus Bekker compare lui même justement ces résultats à des piqures d'insectes infligées à un éléphant. Les exploits des Hommes K constituent cependant un chaepitre remarquabvle de l'histoire de la IIe Guerre Mondiale, à cause de leur caractère sportif et souvent follement audacieux.

Les pilotes des sous-marins de poche ne pouvaient opérer que de nuit, les alliés possédaient le jour la maitrise absolue de l'air, c'est à dire de la mer. Abord de leur esquifs ou il avaient à peine la place de bouger, et ou le système de renouvellement de l'air était des plus sommaires, les Hommes K engourdis de crampes, secoués par les vagues, incommodés jusqu'à l'asphysie, allaient à l'attaque dabs des conditions à peine supportables pour des êtres humains. Il semble que les difficultés furent pirent encore pour ceux qui, nageant entre deux eaux dans les fleuves, firent sauter des ponts tenus par les Alliés.

Opérant toujours la nuit, des nageurs devaient remorquer des charges explosives d'une à deux tonnes, pesées pour naviguer juste au-dessous de la surface, mais encombrantes, fifficiles à diriger et qu'ils devaient faire passer sous les filets de protection. Le 6 octobre 1944, les Anglais purent lire dans le Times que l'attaque (réussie) des hommes grenouilles allemands contre deux ponts sur le Waal, près de Nimègue, constituait l'une des entreprises les plus osées de la guerre. Entre les deux rives tenues par les troupes britanniques, les nageurs avaient parcouru onze kilomètres en remorquant leurs charges, plus vingt quatre kilomètres pour aller prendre pied au-delà de la tête de pont.

Les commandos qui détruisirent des postes de radar alliés dans l'Adriatique ne firent pas preuve de moins d'audace. Des vedettes partaient de la cote italienne, stoppaient au large, mettaient à l'eau des canots à moteur, desquels étaient débarqués un peu plus loin des canoés à pagaies, que le radar ne pouvait guère détecter, et à bord desquels prenaient place les Hommes K. Des Hommes K opérèrent aussi sur le front de l'Est pendant la retraite allemande au sein des fleuves glacés.

Pendant ce temps, de jeunes Anglais qui s'étaient préalablement entrainés dans le lit de la Tamise à travailler sous l'eau, au milieu d'une au mélée de vase remuée, plongeaient dans le port de Cherboug pour désarmer , au péril de leur vie, les mines mouillées par les Allemands dans le port dévasté. Ces hommes-grenouilles britanniques, encore
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Message  clercin Yves 19/3/2011, 20:17



Alertes hommes grenouiles ,auteur Cajus Bekker,édition Presse Pocket 1955



Ces hommes-grenouilles britanniques, encore appelés dragueurs humains, faisaient preuve d'une endurance, d'une ingéniosité et d'un courage égal à celui de leur adversaires allemands.comment ne pas soufaiter que trouvent à s'employer enfin hors de la folie guerrière les admirables qualité dont les hommes grenouilles de plusieurs nationalités nous ont donné l'exemple
Georges Blond .

Le 22 septembre 1943, deux sous-marin nains parurent en surface auprès du cuirassé Tirpiz, mouillé dans l'Alta-Fjord, et leurs quatres hommes d'équipage se rendirent, sous la menace des armes innombrables braqués sur eux. Les marins allemands poussèrent un soupir de soulagement, ils crurent avoir échappé au tout dernier moment à une attaque d'une audace invroyable et terriblement dangereuse. Cette satisfaction était prématurée. Quelques minutes plus tard explosaient les deux mines que les anglais avaient déjà posés sous la quillle du cuirassé. Elles causèrent des dommages tels qu'il fallut envoyer les moyens d'un demi-arsenal dans le fjord ou il se trouvait et que les travaux de remise en état se prolongèrent pendant plusieurs mois.

Cette évènement déclencha dans la marine allemande une sorte de réaction en chaine qu'on peut comparer à une petite révolution. De même que les Anglais, après que leur cuirassé Queen Elizabeth et Vaillant eussent été gravement avariés dans le port d'Alexandrie, le 18 décembre 1941, par des torpilles humaines italiennes, on se fit la réflexion: Mais nous pouvons, nous aussi agir de même! Tous ceux qui apprirent comment le Tirpitz avait été mis hors de combat, éprouvèrent une admiration respectueuse pour les assaillants britanniques, et plus d'un jeune marin se prit à penser: voilà un exploit vraiment magnifique! Forcer contre toute vraisemblance la défense la plus puissante, poser sa mine, puis remonter à la surface et dire Me voici! Oui , voilà qui sort de tout à fait de l'ordinaire!

Les jeunes ne furent pas seuls à se faire ces réflexions, les grands chefs eux-mêmes se prirent à méditer, Le grand amiral Doenitz avait résolu d'intensifier la guerre. il avait lui-même parlé de monter une organisation Moutbatten sur le modèle britannique.

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