Jean Mabire
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Phil642
generalwolf
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Panzer5
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Jean Mabire
Bonjour,
Biographie :
Jean Mabire, est né le 8 février 1927 à Paris d'une famille originaire du Calvados. Il fait ses études secondaires au Collège Stanislas de Paris où il obtient un baccalauréat philo-lettres, puis entre à l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art.
Il débute sa carrière en 1949, en créant la revue régionaliste Viking, qu'il dirigera jusqu'en 1955.
Il effectue son service militaire d’octobre 1950 à octobre 1951, à l’École des troupes aéroportées à Pau où il obtient son brevet de parachutiste. Aspirant au 1er Bataillon parachutiste de choc à Montauban, il en sort sous-lieutenant de réserve.
En 1954, il fonde un atelier d’art graphique, "Les imagiers normands", qui produira surtout des dépliants touristiques.
Il est rappelé en octobre 1958 pour un an en Algérie, au Centre d’entraînement à la Guerre subversive, à Philippeville, où il est affecté au 12e Bataillon chasseurs alpins. Il est démobilisé en octobre 1959 comme capitaine de réserve. Pour ses états de service, il est décoré de la Croix de la Valeur militaire, de la Croix du combattant et de la Médaille commémorative des opérations de maintien de l’ordre en Algérie.
Son œuvre, composée pour l’essentiel d’ouvrages historiques, traite en grande partie des questions militaires. Jean Mabire a contribué à de nombreuses publications en tant que journaliste. Il a débuté en 1956 à La Presse de la Manche (Cherbourg) comme reporter, puis il a collaboré à Historia, mais également à la publication militante Défense de l’Occident, dirigée par Maurice Bardèche, à L’Esprit Public (où il est l’adjoint de Philippe Héduy), à Europe-Action et à Éléments. Il se déclare à l'époque être un «socialiste européen».
Il est l'un des fondateurs à la fin des années 1960 de l'Union pour la Région Normande avec le député Pierre Godefroy et Didier Patte, qui donnera naissance en 1971 au Mouvement normand. Il a participé un temps au journal Minute, puis il a tenu une chronique littéraire dans l'hebdomadaire National-Hebdo.
Marié en 1952, Jean Mabire fut veuf en 1974 avant de se remarier en 1976. Il eut trois enfants prénommés Halvard, Nordahl et Ingrid.
Après avoir habité Cherbourg, Évreux, Caen et Chevry (Manche), il résidait depuis 1982 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), dans le quartier de Saint-Servan ou il est décédé le 29 mars 2006
Il existe une Association des Amis de Jean Mabire, présidée par Didier Patte et située à Boissey-le-Châtel (Eure).
Bibliographie :
Jean Mabire fur un écrivain très prolifique, publiant plus de 90 ouvrages dont nous ne citerons que les plus connus ainsi qu’un grand nombre d’articles pour les diverses parutions mentionnées ci-dessus.
Son premier livre, «Drieu parmi nous », hommage à Pierre Drieu La Rochelle, paraît en 1963.
Il a consacré une partie sa vie à la Normandie pour laquelle il a écrit bon nombre d'ouvrages grand public et de vulgarisation, seul ou en collaboration, comme “l’histoire de la Normandie”, “la Normandie secrète”, “les Vikings”, “les Grands Marins Normands”, “Les Dieux Maudits”. Un de ses derniers ouvrages est “Les poètes Normands et l’héritage Nordique”.
Ensuite son œuvre sera composée pour l'essentiel d'ouvrages historiques et traitera en grande partie des questions militaires comme "Les Hors la loi" (1968, réédité en 1976 sous le titre "Commando de chasse"), la trilogie consacrée aux Volontaires Français sur le Front de l’Est (La Brigade Frankreich, La Division Charlemagne et Mourir à Berlin).
D’autres ouvrages consacres aux W-SS entre autres La Division Tête de mort (Totenkpof), Les Jeunes fauves du Führer (Division W-SS Hitlerjugend), Les parachutistes allemands, etc…
Citons enfin son «Roald Amundsen, le plus grand des explorateurs polaires » paru aux Editions Glénat en 1998.
La Division Charlemagne, notes de lecture :
Le livre, comme tous les ouvrages de Jean Mabire, est de lecture agréable et nous relate la terrible aventure de ces Volontaires Français de diverses origines qui sont allés mourir en Poméranie alors que tout était perdu pour le IIIeme Reich.
Sa tendance bien connue au romantisme militaire y apparaît, comme ailleurs, au travers de dialogues «recréés » par l’auteur pour nous mettre dans l’ambiance mais qui, parfois, enlèvent toute vraisemblance au récit.
Mais ce livre pèche de plusieurs erreurs historiques qui, en 2006, apparaissent comme flagrantes et dont l’analyse dévoile les réelles intentions politiques de Jean Mabire, du moins celles qu’il avait à l’époque ou il a rédigé cet ouvrage.
Tout d’abord, la différentiation systématique entre les anciens LVF, peu disciplinés et peu compétents, les anciens Miliciens, renâclants à porter les runes SS et les anciens de la Sturmbrigade, les SS, les vrais, les durs, les compétents, avec mise en lumière de luttes intestines qui, en fait, n’ont pas eu lieu ou du moins à échelle minuscule et marginale...
Ensuite le dénigrement permanent, sur le plan des compétences militaires, d’Edgard Puaud, d’un bout à l’autre du livre, qui frise la diffamation. On peu penser ce que l’on veut de ses idées et de son personnage mais il est clair qu’il était un officier compétent
Et enfin la mise en avant permanente de l’idéal national-socialiste que bien peu, en fait, avaient. La grande majorité des Volontaires n’étaient pas la «positivement », pour bâtir une Europe Nazie, mais «négativement », pour tenter d’empêcher l’établissement d’une Europe Stalinienne. Quoique l’on pense de cet engagement, la nuance est cependant de taille.
Le problème de Jean Mabire, à l’époque ou il a écrit ce livre, est qu’il n’a rencontré qu’une certaine frange ultra des anciens volontaires. Le positionnement à l’égard de Puaud est assez symptomatique de ce qui peut être écrit sur ce chapitre, quand il y a un manque ou absence de sérénité des anciens belligérants. Dans ces conditions, pour les autres, il est en effet difficile de s’y retrouver objectivement.
Ici également, il faut se remettre dans le contexte et ce qui peut être intéressant par ce constat, c’est qu’il vaut pour l’ensemble de l’écriture de cette aventure :
Le choix d’écrire sur cette période et sur ces hommes n’est pas un hasard pour Jean Mabire. Ses convictions, si tant est que nous puissions prétendre les interpréter, le place peut-être plus près d’une catégorie ou du moins de l’image que l’on lui en a laissé paraître.
La période de rédaction de ces ouvrages, début des années 70, correspond aussi a la pleine force de l’âge de ces vétérans. Dans cette période, il y a aussi un tourbillon d’aisance à aborder certains tabous. La plupart sont à peine quinquagénaire.
Sans être exhaustif dans l’analyse, cela implique au moins trois réflexions sur ces témoins, en sachant que les opportunités de s’exprimer sont assez limitées pour eux.
- La première, c’est qu’il y a une volonté de faire connaître, d’expliquer leur aventure marginalisée, pour laquelle ils ont été condamnés et dont les plus virulents des témoins ne sont pas guéri.
- La deuxième, c’est qu’en voulant faire partager le pourquoi du comment avec force et générosité ou insistance, certains des témoins, les plus excentriques, se sont laisser aller à amplifier quelques témoignages et même parfois a se montrer très vindicatifs dans leur souffrance de cette jeunesse sacrifiée. Il y a en effet dans ce chapitre beaucoup de douleur indicible.
- La troisième, c’est qu’il n’existe aucune fédération de ces anciens soldats. Ce qui a pu exister de cohésion, n’a regroupe qu’une minorité, qui ne peut donc exprimer aucune synthèse. C’est ainsi que la quasi-totalite des survivants vit dans la réserve de leur passe et qu’il est difficile pour le chercheur de s’y intégrer. Si certains individus en mal de sensations, tombe sur un Ancien quelque peu excessif, l’histoire peu rapidement être falsifiée et personne ne peut remettre à l’ordre l’usurpateur.
Car le point de vue donne par les vétérans est souvent celui de subalternes, qui n’avaient pas une vue d’ensemble de la situation et des opérations. (Les colonels et généraux de la division Charlemagne n’ont pas été nombreux, c’est le moins que l’on puisse dire.) Ainsi, on comprend mieux que les chefs fassent ainsi l’objet de critiques de la part des sans grade, reprochant à outrance, c’est classique, mais renforcés ici par la position parfois aigrie du vaincu. Dans une armée victorieuse et des anciens combattants organises, répertoriés, structures, donc aux propos plus facilement vérifiables, qui, se permettrait de critiquer la personnalité d’un chef victorieux ?
Quant à J. Mabire, dans ce sens, il a même personnellement affirmé qu’avec ce qu’il avait appris plus tard sur certains excès de témoignages, il aurait écrit différemment certains passages de ses ouvrages sur le sujet des soldats français du Front de l’Est.
Il est à noter également, que si ces vétérans ne se sont pas fédérés, c’est qu’ils ne se sont pas reconnus dans les commentaires ostentatoires de quelques survivants et leurs tentatives d’organisation, qui à leur avis ont participé largement à galvauder leur geste. Ainsi, pour l’écriture d’ouvrages récents sur ce thème, des vétérans ont été écartés de fait par les quelques organisateurs.
Les anciens ont très peu de similitudes avec les mythes entretenus de la LVF dépravée mais Sturmbrigade idéale, Waffen-SS païens mais anticlérical, Volontaires européens mais anti-France, pro-germanique mais anti-latins...
Donc, Mabire «noyauté » par les anciens ultras de la Charlemagne ? Entraîné par ces propres convictions ? Apparemment, oui. Cela n’enlève rien à ses grandes qualités d’écrivain et de journaliste mais peut laisser douter de ses talents d’historien.
Biographie :
Jean Mabire, est né le 8 février 1927 à Paris d'une famille originaire du Calvados. Il fait ses études secondaires au Collège Stanislas de Paris où il obtient un baccalauréat philo-lettres, puis entre à l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art.
Il débute sa carrière en 1949, en créant la revue régionaliste Viking, qu'il dirigera jusqu'en 1955.
Il effectue son service militaire d’octobre 1950 à octobre 1951, à l’École des troupes aéroportées à Pau où il obtient son brevet de parachutiste. Aspirant au 1er Bataillon parachutiste de choc à Montauban, il en sort sous-lieutenant de réserve.
En 1954, il fonde un atelier d’art graphique, "Les imagiers normands", qui produira surtout des dépliants touristiques.
Il est rappelé en octobre 1958 pour un an en Algérie, au Centre d’entraînement à la Guerre subversive, à Philippeville, où il est affecté au 12e Bataillon chasseurs alpins. Il est démobilisé en octobre 1959 comme capitaine de réserve. Pour ses états de service, il est décoré de la Croix de la Valeur militaire, de la Croix du combattant et de la Médaille commémorative des opérations de maintien de l’ordre en Algérie.
Son œuvre, composée pour l’essentiel d’ouvrages historiques, traite en grande partie des questions militaires. Jean Mabire a contribué à de nombreuses publications en tant que journaliste. Il a débuté en 1956 à La Presse de la Manche (Cherbourg) comme reporter, puis il a collaboré à Historia, mais également à la publication militante Défense de l’Occident, dirigée par Maurice Bardèche, à L’Esprit Public (où il est l’adjoint de Philippe Héduy), à Europe-Action et à Éléments. Il se déclare à l'époque être un «socialiste européen».
Il est l'un des fondateurs à la fin des années 1960 de l'Union pour la Région Normande avec le député Pierre Godefroy et Didier Patte, qui donnera naissance en 1971 au Mouvement normand. Il a participé un temps au journal Minute, puis il a tenu une chronique littéraire dans l'hebdomadaire National-Hebdo.
Marié en 1952, Jean Mabire fut veuf en 1974 avant de se remarier en 1976. Il eut trois enfants prénommés Halvard, Nordahl et Ingrid.
Après avoir habité Cherbourg, Évreux, Caen et Chevry (Manche), il résidait depuis 1982 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), dans le quartier de Saint-Servan ou il est décédé le 29 mars 2006
Il existe une Association des Amis de Jean Mabire, présidée par Didier Patte et située à Boissey-le-Châtel (Eure).
Bibliographie :
Jean Mabire fur un écrivain très prolifique, publiant plus de 90 ouvrages dont nous ne citerons que les plus connus ainsi qu’un grand nombre d’articles pour les diverses parutions mentionnées ci-dessus.
Son premier livre, «Drieu parmi nous », hommage à Pierre Drieu La Rochelle, paraît en 1963.
Il a consacré une partie sa vie à la Normandie pour laquelle il a écrit bon nombre d'ouvrages grand public et de vulgarisation, seul ou en collaboration, comme “l’histoire de la Normandie”, “la Normandie secrète”, “les Vikings”, “les Grands Marins Normands”, “Les Dieux Maudits”. Un de ses derniers ouvrages est “Les poètes Normands et l’héritage Nordique”.
Ensuite son œuvre sera composée pour l'essentiel d'ouvrages historiques et traitera en grande partie des questions militaires comme "Les Hors la loi" (1968, réédité en 1976 sous le titre "Commando de chasse"), la trilogie consacrée aux Volontaires Français sur le Front de l’Est (La Brigade Frankreich, La Division Charlemagne et Mourir à Berlin).
D’autres ouvrages consacres aux W-SS entre autres La Division Tête de mort (Totenkpof), Les Jeunes fauves du Führer (Division W-SS Hitlerjugend), Les parachutistes allemands, etc…
Citons enfin son «Roald Amundsen, le plus grand des explorateurs polaires » paru aux Editions Glénat en 1998.
La Division Charlemagne, notes de lecture :
Le livre, comme tous les ouvrages de Jean Mabire, est de lecture agréable et nous relate la terrible aventure de ces Volontaires Français de diverses origines qui sont allés mourir en Poméranie alors que tout était perdu pour le IIIeme Reich.
Sa tendance bien connue au romantisme militaire y apparaît, comme ailleurs, au travers de dialogues «recréés » par l’auteur pour nous mettre dans l’ambiance mais qui, parfois, enlèvent toute vraisemblance au récit.
Mais ce livre pèche de plusieurs erreurs historiques qui, en 2006, apparaissent comme flagrantes et dont l’analyse dévoile les réelles intentions politiques de Jean Mabire, du moins celles qu’il avait à l’époque ou il a rédigé cet ouvrage.
Tout d’abord, la différentiation systématique entre les anciens LVF, peu disciplinés et peu compétents, les anciens Miliciens, renâclants à porter les runes SS et les anciens de la Sturmbrigade, les SS, les vrais, les durs, les compétents, avec mise en lumière de luttes intestines qui, en fait, n’ont pas eu lieu ou du moins à échelle minuscule et marginale...
Ensuite le dénigrement permanent, sur le plan des compétences militaires, d’Edgard Puaud, d’un bout à l’autre du livre, qui frise la diffamation. On peu penser ce que l’on veut de ses idées et de son personnage mais il est clair qu’il était un officier compétent
Et enfin la mise en avant permanente de l’idéal national-socialiste que bien peu, en fait, avaient. La grande majorité des Volontaires n’étaient pas la «positivement », pour bâtir une Europe Nazie, mais «négativement », pour tenter d’empêcher l’établissement d’une Europe Stalinienne. Quoique l’on pense de cet engagement, la nuance est cependant de taille.
Le problème de Jean Mabire, à l’époque ou il a écrit ce livre, est qu’il n’a rencontré qu’une certaine frange ultra des anciens volontaires. Le positionnement à l’égard de Puaud est assez symptomatique de ce qui peut être écrit sur ce chapitre, quand il y a un manque ou absence de sérénité des anciens belligérants. Dans ces conditions, pour les autres, il est en effet difficile de s’y retrouver objectivement.
Ici également, il faut se remettre dans le contexte et ce qui peut être intéressant par ce constat, c’est qu’il vaut pour l’ensemble de l’écriture de cette aventure :
Le choix d’écrire sur cette période et sur ces hommes n’est pas un hasard pour Jean Mabire. Ses convictions, si tant est que nous puissions prétendre les interpréter, le place peut-être plus près d’une catégorie ou du moins de l’image que l’on lui en a laissé paraître.
La période de rédaction de ces ouvrages, début des années 70, correspond aussi a la pleine force de l’âge de ces vétérans. Dans cette période, il y a aussi un tourbillon d’aisance à aborder certains tabous. La plupart sont à peine quinquagénaire.
Sans être exhaustif dans l’analyse, cela implique au moins trois réflexions sur ces témoins, en sachant que les opportunités de s’exprimer sont assez limitées pour eux.
- La première, c’est qu’il y a une volonté de faire connaître, d’expliquer leur aventure marginalisée, pour laquelle ils ont été condamnés et dont les plus virulents des témoins ne sont pas guéri.
- La deuxième, c’est qu’en voulant faire partager le pourquoi du comment avec force et générosité ou insistance, certains des témoins, les plus excentriques, se sont laisser aller à amplifier quelques témoignages et même parfois a se montrer très vindicatifs dans leur souffrance de cette jeunesse sacrifiée. Il y a en effet dans ce chapitre beaucoup de douleur indicible.
- La troisième, c’est qu’il n’existe aucune fédération de ces anciens soldats. Ce qui a pu exister de cohésion, n’a regroupe qu’une minorité, qui ne peut donc exprimer aucune synthèse. C’est ainsi que la quasi-totalite des survivants vit dans la réserve de leur passe et qu’il est difficile pour le chercheur de s’y intégrer. Si certains individus en mal de sensations, tombe sur un Ancien quelque peu excessif, l’histoire peu rapidement être falsifiée et personne ne peut remettre à l’ordre l’usurpateur.
Car le point de vue donne par les vétérans est souvent celui de subalternes, qui n’avaient pas une vue d’ensemble de la situation et des opérations. (Les colonels et généraux de la division Charlemagne n’ont pas été nombreux, c’est le moins que l’on puisse dire.) Ainsi, on comprend mieux que les chefs fassent ainsi l’objet de critiques de la part des sans grade, reprochant à outrance, c’est classique, mais renforcés ici par la position parfois aigrie du vaincu. Dans une armée victorieuse et des anciens combattants organises, répertoriés, structures, donc aux propos plus facilement vérifiables, qui, se permettrait de critiquer la personnalité d’un chef victorieux ?
Quant à J. Mabire, dans ce sens, il a même personnellement affirmé qu’avec ce qu’il avait appris plus tard sur certains excès de témoignages, il aurait écrit différemment certains passages de ses ouvrages sur le sujet des soldats français du Front de l’Est.
Il est à noter également, que si ces vétérans ne se sont pas fédérés, c’est qu’ils ne se sont pas reconnus dans les commentaires ostentatoires de quelques survivants et leurs tentatives d’organisation, qui à leur avis ont participé largement à galvauder leur geste. Ainsi, pour l’écriture d’ouvrages récents sur ce thème, des vétérans ont été écartés de fait par les quelques organisateurs.
Les anciens ont très peu de similitudes avec les mythes entretenus de la LVF dépravée mais Sturmbrigade idéale, Waffen-SS païens mais anticlérical, Volontaires européens mais anti-France, pro-germanique mais anti-latins...
Donc, Mabire «noyauté » par les anciens ultras de la Charlemagne ? Entraîné par ces propres convictions ? Apparemment, oui. Cela n’enlève rien à ses grandes qualités d’écrivain et de journaliste mais peut laisser douter de ses talents d’historien.
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Jean Mabire
Hier, j'ai acheté "les paras du matin rouge" de cet auteur. Un compte rendu dans une semaine pas plus!
Panzer5- Général de Division
- Nombre de messages : 1843
Age : 43
Localisation : Charente maritime
Date d'inscription : 29/08/2005
Re: Jean Mabire
Mabire a du changer d'avis sur la LVF, puisqu'il a écrit 3 volumes consacrés à cette unité (en collaboration avec Eric Lefevre)
cch IBT- Aspirant
- Nombre de messages : 153
Age : 58
Localisation : sarrebourg (57)
Date d'inscription : 02/02/2006
Re: Jean Mabire
Bonjour,
3 volumes:
Par moins 40 devant Moscou
La Legion perdue
Sur les pistes de la Russie Centrale.
Je ne les ai pas, donc ne peux les commenter. Mais, a premiere vue, on en a tres peu parle, meme chez les "specialistes". Je serais curieux de savoir pourquoi ? Si quelqu'un ici les a lu, merci de nous donner un avis.
Exact, mais bien plus tard, publication en 2004 sauf erreur.cch IBT a écrit:Mabire a du changer d'avis sur la LVF, puisqu'il a écrit 3 volumes consacrés à cette unité (en collaboration avec Eric Lefevre)
3 volumes:
Par moins 40 devant Moscou
La Legion perdue
Sur les pistes de la Russie Centrale.
Je ne les ai pas, donc ne peux les commenter. Mais, a premiere vue, on en a tres peu parle, meme chez les "specialistes". Je serais curieux de savoir pourquoi ? Si quelqu'un ici les a lu, merci de nous donner un avis.
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Jean Mabire
j'ai les 3
"par -40 devant Moscou" est paru en 1985 (chez Fayard)
" la légion perdue" a été publiée en 1995
"sur les pistes de Russie blanche" est paru en 2003 (les 2 chez Grancher)
pour le reste, le style est le meme, donc si tu apprécies, c'est bien, mais dans le cas contraire..............
"par -40 devant Moscou" est paru en 1985 (chez Fayard)
" la légion perdue" a été publiée en 1995
"sur les pistes de Russie blanche" est paru en 2003 (les 2 chez Grancher)
pour le reste, le style est le meme, donc si tu apprécies, c'est bien, mais dans le cas contraire..............
cch IBT- Aspirant
- Nombre de messages : 153
Age : 58
Localisation : sarrebourg (57)
Date d'inscription : 02/02/2006
Re: Jean Mabire
pour continuer sur le fil du "repli en fanfare des ss français " Daniel n'aime pas citer Jean Mabire mais oublions ses tendances politiques pour parler livres.
Je pose juste une question : Mabire a certainement dut se renseigner avant d'écrire ses livres ... dumoin j'éspère, ds son 3ème volet "mourir à Berlin" il fait meme amende honorable sur le passage consacréa Puaud.
Qu'en est t'il de la vérité historique ? la seule qui nous intèresse ici ?
Je pose juste une question : Mabire a certainement dut se renseigner avant d'écrire ses livres ... dumoin j'éspère, ds son 3ème volet "mourir à Berlin" il fait meme amende honorable sur le passage consacréa Puaud.
Qu'en est t'il de la vérité historique ? la seule qui nous intèresse ici ?
generalwolf- Général de Brigade
- Nombre de messages : 712
Age : 46
Localisation : la ferté bernard (72) breton expatrié
Date d'inscription : 16/06/2007
Re: Jean Mabire
C'est très simple, mabire est un écrivain, pas vraiment un hstorien ...
Phil642- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 7820
Age : 58
Localisation : La vie est Belge
Date d'inscription : 09/05/2006
Re: Jean Mabire
Bonjour,
Je ne peux parler que de sa trilogie sur les Francais, je n'ai pas lu les autres ouvrages de Jean Mabire.
Bien sur, il s'est renseigne et ses livres contiennent des informations interessantes. Par exemple, il fut le premier a etablir un Ordre de Bataille de la Charlemagne et ceux qui sont utilises de nos jours sont tous des versions ameliorees, completees mais sans plus.
Mais, comme le dit Phil, c'est un ecrivain et, s'il se base sur les informations qu'il a, il ecrit, fort bien d'ailleurs, des romans historiques.
De plus, ses opinions politiques sont connues. Bon, tout ecrivain ou historien a ses opinions, mais Mabire fut un militant et ses ouvrages ont des messages a faire passer.
Donc, meme si j'ai lu ses livres avec plaisir et interet, je le cite jamais en source, car automatiquement cela genere des railleries et fait perdre de la credibilite a l'article...
Je ne peux parler que de sa trilogie sur les Francais, je n'ai pas lu les autres ouvrages de Jean Mabire.
Bien sur, il s'est renseigne et ses livres contiennent des informations interessantes. Par exemple, il fut le premier a etablir un Ordre de Bataille de la Charlemagne et ceux qui sont utilises de nos jours sont tous des versions ameliorees, completees mais sans plus.
Mais, comme le dit Phil, c'est un ecrivain et, s'il se base sur les informations qu'il a, il ecrit, fort bien d'ailleurs, des romans historiques.
De plus, ses opinions politiques sont connues. Bon, tout ecrivain ou historien a ses opinions, mais Mabire fut un militant et ses ouvrages ont des messages a faire passer.
Donc, meme si j'ai lu ses livres avec plaisir et interet, je le cite jamais en source, car automatiquement cela genere des railleries et fait perdre de la credibilite a l'article...
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Jean Mabire
Si cela pouvait être partout le cas !Donc, meme si j'ai lu ses livres avec plaisir et interet, je le cite jamais en source, car automatiquement cela genere des railleries et fait perdre de la credibilite a l'article...
Savinien- Commandant
- Nombre de messages : 324
Date d'inscription : 30/04/2007
Re: Jean Mabire
effectivement je comprend mieux, si la personne est plutot engagée elle ne peut décrire une histoire objective
generalwolf- Général de Brigade
- Nombre de messages : 712
Age : 46
Localisation : la ferté bernard (72) breton expatrié
Date d'inscription : 16/06/2007
Re: Jean Mabire
Pas necessairement.generalwolf a écrit:effectivement je comprend mieux, si la personne est plutot engagée elle ne peut décrire une histoire objective
Tous ceux qui font de l'histoire en pros ou en amateurs comme nous ont un engagement politique.
Mais nombreux sont ceux qui ne font pas de l'histoire avec un objectif militant et mettent en veilleuse leurs convictions quand ils ecrivent. Antony Beevor, par exemple, est un anticommuniste assez virulent. Mais, en lisant son livre "Stalingrad", cela ne se sent pas, il reste objectif sur les faits. Il n'a pas ecrit ce livre pour "casser du coco", mais pour raconter la bataille de Stalingrad.
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Jean Mabire
J'ai lu, il y a un bon moment de ça, la saga de Narvik, Les bérets rouges sautent sur la Normandie". Ils me parraissent parfaitement objectifs.
vauvout- Caporal
- Nombre de messages : 11
Age : 34
Localisation : Barbezieux, Charente
Date d'inscription : 30/10/2007
Re: Jean Mabire
Bonjour,
Peut-etre, mais c'est dans sa trilogie sur la W-SS francaise que ses "idees" lui font perdre un peu le fil de l'histoire
Peut-etre, mais c'est dans sa trilogie sur la W-SS francaise que ses "idees" lui font perdre un peu le fil de l'histoire
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Jean Mabire
J'ai lu "Mourir a berlin" sur les derniers instants des ss français dans la capitale allemande, et c'était tout simplement risible.
- Les dialogues des soldats rapellent ceux de pif gadget , dans le style "nom d'un chien Jean-François, passes-moi le panzerfaust quie je puisse montrer à ivan de quel bois je me chauffe!" , "Sapristi pierre, ce t34 nous a repéré, nous voila dans de beaux draps!" , j'en passe et des meilleurs.
- Les exploits des francais me semblent très exagéré, ils explosent approximativement 259 tanks a eux seuls, il faut limite les retenir pour qu'il n'attaque pas le QG de Joukov.
- Mabire nous rapelle des fois ses origines Minutienne, le russe est décrit comme un barbare aviné, le couteau entre les dents et le vice dans les yeux.
Bref , direction la poubelle, une des pire lectures de ma vie. Pour ceux qui décrivent Mabire comme un écrivain et non un historien, ils ont raison, mais ils oublient de mentionner que c'est un mauvais écrivain!
- Les dialogues des soldats rapellent ceux de pif gadget , dans le style "nom d'un chien Jean-François, passes-moi le panzerfaust quie je puisse montrer à ivan de quel bois je me chauffe!" , "Sapristi pierre, ce t34 nous a repéré, nous voila dans de beaux draps!" , j'en passe et des meilleurs.
- Les exploits des francais me semblent très exagéré, ils explosent approximativement 259 tanks a eux seuls, il faut limite les retenir pour qu'il n'attaque pas le QG de Joukov.
- Mabire nous rapelle des fois ses origines Minutienne, le russe est décrit comme un barbare aviné, le couteau entre les dents et le vice dans les yeux.
Bref , direction la poubelle, une des pire lectures de ma vie. Pour ceux qui décrivent Mabire comme un écrivain et non un historien, ils ont raison, mais ils oublient de mentionner que c'est un mauvais écrivain!
potemkine- Soldat 1ère classe
- Nombre de messages : 2
Age : 42
Localisation : poitiers
Date d'inscription : 07/03/2013
Re: Jean Mabire
Héhé, j'ai le même avis, je l'ai acheté à une brocante il y a quelques temps, et là ça m'a pris comme ça, je l'ai ouvert. Jlefraiplumsieur, promis.
En fait, dans le genre j'avais trouvé son opus sur la Hohenstaufen en Normandie le mieux réussi du genre. Et la pire des palmes c'était sur la Division Goetz von Berlichtigen. Alors là formidable, on en oublierait presque que l'unité fut détruite à bien 90% en un temps record sans laisser trop de traces pour l'historien. Maaaaais ça n'a pas empêché notre homme de tenir 250 pages.
En fait, dans le genre j'avais trouvé son opus sur la Hohenstaufen en Normandie le mieux réussi du genre. Et la pire des palmes c'était sur la Division Goetz von Berlichtigen. Alors là formidable, on en oublierait presque que l'unité fut détruite à bien 90% en un temps record sans laisser trop de traces pour l'historien. Maaaaais ça n'a pas empêché notre homme de tenir 250 pages.
_________________
https://www.youtube.com/watch?v=wgmxc-X3XZ4&feature=related
panzerblitz- Police militaire (Modérateur)
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Localisation : Alsace - Ile de France
Date d'inscription : 05/05/2008
Re: Jean Mabire
Le problème c'est que ça fait rêver une jeunesse qui n'a pas assez de connaissance pour avoir l'esprit critique.
C'est la raison pour laquelle il faut encourager la diversification des lectures et orienter vers les historiens réputés.
Un des buts de vos interventions sur ce forum
Merci,
Phil
C'est la raison pour laquelle il faut encourager la diversification des lectures et orienter vers les historiens réputés.
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Phil
Phil642- Général (Administrateur)
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