L'ironie criminelle du destin.

Un avion Tupolev 154 avec le président polonais Lech Kaczynski à bord s'est écrasé samedi à son atterrissage à Smolensk en Russie, a annoncé le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères, Piotr Paszkowski. Il n'y a pas de survivant.

"Il n'y a pas de survivants dans la catastrophe", a indiqué le gouverneur Sergueï Antoufiev au téléphone à la chaîne de télévision Vesti-24. "Selon les informations préliminaires, il y avait 85 membres de la délégation et l'équipage à bord".

En s'approchant de la piste d'atterrissage, "l'avion s'est accroché à des arbres, est tombé et s'est décomposé", a-t-il ajouté.

Peu avant, le ministère des Situations d'urgence a indiqué que 87 personnes avaient péri dans la catastrophe, selon l'agence Itar-Tass.

Le parquet russe, cité par les agences russes, a pour sa part fait état de 132 personnes à bord, sans préciser le nombre de morts.

L'accident s'est produit à l'extrémité de la ville de Petchorsk de la région de Smolensk "dans la situation d'un fort brouillard", a précisé un responsable du département d'enquête du parquet, Vladimir Markin, cité par l'agence RIA Novosti.

La délégation polonaise se rendait à Katyn, près de Smolensk, où ont été massacrés il y a 70 ans des milliers d'officiers polonais sur ordre de Joseph Staline.

Selon la liste des passagers fournie par le Comité polonais veillant sur les lieux de la mémoire nationale, chargé de l'organisation du voyage à Katyn, il y avait à bord du Tupolev 154 le président Lech Kaczynski et son épouse Maria Kaczynska.

Outre le président de la banque centrale de Pologne (NBP), le chef d'état-major polonais Franciszek Gagor et l'ancien président polonais en exil à Londres Ryszard Kaczorowski se trouvaient parmi les passagers.
Le président de ce comité, Andrzej Przewoznik, des députés et des historiens figuraient aussi parmi les 85 membres de la délégation polonaise.

Le président russe Dmitri Medvedev, "immédiatement informé" du crash, a dépêché le ministre des Situations d'urgence Sergueï Choïgou sur les lieux du drame, selon le service de presse du Kremlin.

Une erreur du pilote de l'avion pourrait être à l'origine de la catastrophe aérienne, a rapporté l'agence RIA Novosti, citant une source dans les forces de l'ordre russes.



Source: http://www.rtbf.be/info/monde/pologne/lavion-du-president-polonais-lech-kaczynski-sest-ecrase-en-russie-205439

Un bilan -sinistre- au milieu de ce post ;

http://www.militaryphotos.net/forums/showthread.php?177486-Plane-with-Kachinsky-on-board-crashes-in-Smolensk/page7

A l'instar de Katyn ,c'est l'ensemble de l'élite polonaise qui a été touchée !

D'après Le monde l'appareil se serait crashé a son 4 essai. De plus les conditions météo semblaient exécrable.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/04/10/l-avion-du-president-polonais-s-ecrase-en-russie_1331587_3214.html#ens_id=1331592

Mes condoléances au peuple polonais.

C'est hard pour la Pologne

Mes condoléances aux familles des victimes et au peuple.

Phil642 a écrit:C'est hard pour la Pologne

Effectivement

L'Histoire s'acharne parfois...
Ze-Pole

Effectivement, le sort s'acharne.

Je partage la peine de la Pologne, pays que j'ai découvert il y a quelques mois auquel je me suis très vite attaché, ainsi qu'aux familles.

Paix à l'âme de tous ces malheureux !

Erreur humaine, le pilote aurait du renoncer à se poser suite aux demandes répétées des contrôleurs, sans doute les personnalités qu'il transportait ont-elles refusé.
C'est vrai que le gouvernement a l'air touché (mais le 1° ministre n'était pas là), mais l'armée a l'air complètement décapitée.


Encore un crash pour le Tu-154 (le dernier en date était celui du 24 Janvier 2010, qui n'avait fait aucune victime).

Encore un crash pour le Tu-154

Aucun rapport .

L'appareil venait de sortir d'une longue cure de jouvence (qui s'est achevée en décembre 2009) ,la thèse d'un pépin de l'avion équivaut à celle du complot russe ...Elle tient pas !
Ce type d'avion doté d'une motorisation enfin aux normes ,est par ailleurs volable sur notre territoire ,ce qui n'est pas une mince affaire quand tu vois les enfoi.és que sont ces messieurs de l'aviation civile .

Dans l'idée que le nombre de crash "classe" un type d'avion ,je ne donnerai pas cher de l'argus du 737 ,avec bien 1200 personnes plantées en l'espace de 4 ans (soit facilement 4 fois plus que l'ensemble des crash de Tupolev réunis ) ...Pourtant c'est Boeing

Si je me trompe pas, le Tupolev ressortait d'un Check D, autrement dit d'un HMV ou Heavy Maintenance Visit, c'est-à-dire que l'appareil est mis à poil au sens propre, il est décapé et tous les systèmes, composants, circuits, faisceaux, éléments sont passés au crible, inspectés et remplacés si nécessaire. Les moteurs, le train, la cabine sont révisés après inspection, nettoyage, etc. Il faut environ 20 à 30 000 heures pour réaliser une opération de ce type, qui mobilise un grand nombre de techniciens et de spécialistes. Et c'est le Check par excellence qui permet de savoir si l'appareil est bon de vol après plusieurs milliers d'heures effectuées.
Question normes aéronautiques, comme le souligne Panzy, sa motorisation est certifié EASA (agence aéronautique européenne de la sécurité aérienne) et leurs normes sont vraiment contraignantes.Pour terminer, le Tu-154 n'a souffert que 66 accidents (dont 37 qui ont entraîné la mort d'hommes) depuis la mise en service de l'appareil au début des années 1970. Pour un avion produit à plus de 900 exemplaires, de surcroît employé par certaines compagnies sur lesquelles j'oserai même pas faire voyager un de mes caleçons, c'est loin, même très loin d'être minable.

Si on compare avec le Boeing 727 (même catégorie, triréacteur, milieu de gamme) 1831 appareils ont été produits, il y a eu 325 accidents recensés dont 110 entraînant la mort d'hommes. C'est-à-dire que le B727 a été deux fois plus produit, mais que le nombre d'accidents mortels est presque 3 fois plus élevé par rapport au Tu-154...

Apparemment il semblerait que l'avion n'ait pas effectuer 4 tentatives d'atterrissage mais l'erreur de pilotage est maintenu:

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/04/15/avion-polonais-les-enqueteurs-mettent-en-cause-une-erreur-de-pilotage_1334262_3214.html#xtor=RSS-3208

C'est le même cas que pour Leclerc et c'est d'ailleurs comme ça qu'il est également mort. Comme le président polonais, il pensait en savoir plus long que le pilote lui-même et plutôt que d'écouter l'homme de l'art et ses recommandations, il lui a imposé sa décision. C'est d'ailleurs à cause de ça que le précédent pilote de Kaczinsky a été remercié de ses services après lui avoir tenu tête et en ayant fait atterrir l'appareil présidentiel exactement là ou le président ne voulait pas mais ou les conditions météo étaient correctes.

Leclerc est mort dans les mêmes circonstances, avec un degré d'imbécilité encore plus élevé, étant donné qu'il a carrément ordonné à son pilote, qui était capitaine ou lieutenant de mémoire, de poursuivre le vol et la tournée d'inspection. Lequel a été obligé de voler en radada pour tenter de trouver des repères géographiques, seulement comme le temps était merdique ça n'a pas raté. Collision avec le relief dans la région de Colomb Béchar, 13 morts au total.

Quand un médecin déclare à son patient qu'il s'est pété une jambe, il est rare que le patient lui réponde ou lui ordonne de le soigner pour un rhume des foins. Pourtant on est à peu près dans ce cas de figure. Seul maître à bord après Dieu, il importe de s'en souvenir, quelle que soit le type ou la nana qu'on transporte...

Seul maître à bord après Dieu, il importe de s'en souvenir, quelle que soit le type ou la nana qu'on transporte...

j'veux pas jouer mon casse c****** mais c'est plus facile a dire qu'a faire ... mais effectivement c'est un grand manque de jugement

Non ce n'est pas plus difficile à faire qu'à dire. C'est mentionné dans le règlement de toute bonne compagnie aérienne, et même les pilotes de jets d'affaires, qui sont pourtant les plus exposés, agissent de cette manière lorsqu'ils doivent prendre une décision. Dans certaines circonstances ça ne pardonne pas. A se laisser influencer on finit par le payer. Surtout quand c'est par un type pressé qui pense qu'il peut mieux juger de la situation que le navigant qui a déjà XX milliers d'heures de vol derrière lui.

Dans le sens inverse, j'ai connu des élèves pilotes qui ont forcé la main de leur instructeur pour se faire lâcher, qui l'ont ensuite payé de leur vie. La modestie et l'humilité devant les éléments naturels, c'est pas un concept, c'est une réalité. Tout le monde peut se prendre pour un surhomme, seulement quand tu te retrouves dans une situation qui barre en sucette, l'ouvrir ça te sert à rien. Il n'y a que l'expérience qui vient à ton secours et la jugeote.

Effectivement au temps pour moi, j'ai cédé à la rumeur de la mauvaise réputation du Tu-154.
Par contre c'est sur que lorsqu'un pilote transporte une telle personnalité à son bord, il doit avoir du mal à imposer son autorité. Vu ce qu'il était arrivé au précèdent pilote qui avait désobéi, celui-ci a du se dire — orgueil aidant — qu'il pouvait le faire. C'est vrai que les pilotes de ligna agissent autrement, mais la situation était particulière. Il transportait le chef d'État de son pays.

Ça aurait pu être un contingent de religieuses que la logique aurait du être la même. Je vais te raconter une histoire très révélatrice. Quand la France a procédé aux essais de la première bombe atomique dans le désert algérien, tout le gratin politique français était venu assister aux essais, sauf le grand Charles. La bombe est logé dans une montagne, compte à rebours, gros bang elle pète. Gros problème, les ingénieurs et techniciens s'aperçoivent qu'une série de fissures sont apparues et que des poussières de roche radioactive risquent d'être en suspension et de contaminer la zone, donc d'être respirées et absorbées non seulement par les militaires -du moins ceux qui n'ont pas d'équipement NBC- mais aussi et surtout les ministres.

Comme c'est la procédure, tout le monde passe à la douche -un des moyens de se débarasser de la radioactivité, lorsque la pression est plus ou moins forte-. Pour ça, les politiques doivent se mettre en tenue d'Adam et le premier à l'ouvrir c'est Pierre Messmer, qui crie au scandale, que c'est ignoble, qu'on le verra pas nu, que c'est indécent, qu'il ne passera pas à la douche et qu'il changera encore moins changer de vêtements -obligatoire étant donné le risque de dépôts et poussières radioactives sur son beau complet-.

A ce moment est arrivé un juteux (adjudant) de la compagnie affectée à la décontamination. Il s'est planté droit devant lui, l'a regardé dans les yeux et lui a dit "tu fermes ta gueule et tu fais ce qu'on te dit de faire, crétin". C'est ce qu'on appelle le bon réflexe, parce que le sous-off lui a certainement empêché non seulement d'être contaminé, mais de plus d'attrapper quelques dizaines d'années plus tard un cancer de la gorge, des poumons, de la prostate ou encore du sang comme Pompidou.

Alors tu vois, si j'avais été à la place du pilote, ça aurait pu être la Reine d'Angleterre, Sarkozy, Obama ou encore Paris Hilton en string (avec des neurones supplémentaires parce qu'il faut pas exagérer non plus), ça n'aurait rien changé, ma réponse aurait été NON, on va se poser ailleurs, que ça vous plaise ou non. Et la très grosse différence, c'est que le pilote qui a été viré est encore en vie, lui...

malheureusement je maintient que les personnes ayant les c***** de faire ca sont de plus en plus rare dans un monde comme celui d'aujourd'hui ...

Winston a écrit: Il transportait le chef d'État de son pays.

Il devait donc en prendre d'autant plus soin et mettre en application TOUTES les mesures de sécurité possible et imaginable.
De plus il semblerait que la situation de ce pilote été trés particuliéres: il avait déjà refusé de se poser a Tbilissi lors de la guerre russo/georgienne pour des raison de sécurité évidente. Autant dire qu'il était sur un siège éjectable (je sait, c'était facile) et qu'au moindre pet de travers sa carrière prenait fin sur le champ.

Il ne doit y avoir a bord d'un avion qu'une seule personne qui donne les ordres et qui prenne les décisions. Cette personne est le commandant de bord et nul autre. Si les pax veulent commander l'appareil ils n'ont qu'a devenir pilotes.

D'ailleurs c'est pas moi qui le dit mais Marianne:
Code de l'aviation civile, annexe I, chapitre II :

"2.3.1 Responsabilité du pilote commandant de bord:
Le pilote commandant de bord
d'un aéronef, qu'il tienne ou non les commandes, est responsable de
l'application des règles de l'air à la conduite de son aéronef ;
toutefois, il peut déroger à ces règles s'il le juge absolument
nécessaire pour des motifs de sécurité."et

"2.4 Autorité du pilote commandant de bord d'un aéronef:
Le pilote commandant de bord d'un aéronef décide en dernier ressort de l'utilisation de cet aéronef tant qu'il en a le commandement."

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000019942545&cidTexte=LEGITEXT000006074234&dateTexte=20100416&fastPos=3&fastReqId=2015616634&oldAction=rechCodeArticle

Ajoutons à cela que cela figure non seulement dans le code de l'aviation civile (donc DGAC donc France) mais aussi dans le règlement de l'OACI -organisation internationale du transport aérien civil-. Idem dans le code FAA et j'ai pas besoin de regarder dans les codes polonais et russes pour dire qu'il en est de même, parce que c'est évident.

Ming a écrit:Ça aurait pu être un contingent de religieuses que la logique aurait du être la même. Je vais te raconter une histoire très révélatrice. Quand la France a procédé aux essais de la première bombe atomique dans le désert algérien, tout le gratin politique français était venu assister aux essais, sauf le grand Charles. La bombe est logé dans une montagne, compte à rebours, gros bang elle pète. Gros problème, les ingénieurs et techniciens s'aperçoivent qu'une série de fissures sont apparues et que des poussières de roche radioactive risquent d'être en suspension et de contaminer la zone, donc d'être respirées et absorbées non seulement par les militaires -du moins ceux qui n'ont pas d'équipement NBC- mais aussi et surtout les ministres.

Comme c'est la procédure, tout le monde passe à la douche -un des moyens de se débarasser de la radioactivité, lorsque la pression est plus ou moins forte-. Pour ça, les politiques doivent se mettre en tenue d'Adam et le premier à l'ouvrir c'est Pierre Messmer, qui crie au scandale, que c'est ignoble, qu'on le verra pas nu, que c'est indécent, qu'il ne passera pas à la douche et qu'il changera encore moins changer de vêtements -obligatoire étant donné le risque de dépôts et poussières radioactives sur son beau complet-.

A ce moment est arrivé un juteux (adjudant) de la compagnie affectée à la décontamination. Il s'est planté droit devant lui, l'a regardé dans les yeux et lui a dit "tu fermes ta gueule et tu fais ce qu'on te dit de faire, crétin". C'est ce qu'on appelle le bon réflexe, parce que le sous-off lui a certainement empêché non seulement d'être contaminé, mais de plus d'attrapper quelques dizaines d'années plus tard un cancer de la gorge, des poumons, de la prostate ou encore du sang comme Pompidou.

C'était pas plutôt le deuxième essai ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_de_B%C3%A9ryl
Il y a un bon téléfilm sur l'évènement, il s'appelle Vive la bombe !

Au temps pour moi, tu as raison c'est le deuxième. Bien vu.

Il y a un bon téléfilm sur l'évènement, il s'appelle Vive la bombe

Très bon téléfilm oui ...Assez politiquement incorrect ,tout pour me plaire en somme !

En hommage à la Pologne, la Chaine Paris Première diffusera le film Katyn de A.Wajda à 20h35 et un documentaire sur Staline par la suite. ( Staline le tyran rouge) à 22h45

Ce qu'est regrettable ,c'est le petit nombre de chefs d'état ayant fait le déplacement pour l'enterrement.

Alors je sais ,certains me dirons que :

-Prendre l'avion pour ou de la Pologne c'est dangereux

-C'est pas le moment à cause du volcan

Mais quand même