les Kamikaze Japonais .
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Psychopompos
Ming
mxbike
7 participants
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Re: les Kamikaze Japonais .
M'est d'avis que vous avez aussi survolé Balzac et Grevisse, et à haute altitude encore.
Oui, c'est ça. Il doit exister un fil sur ce sujet sur ce forum, mais j'en ai oublié le titre.
Oui, c'est ça. Il doit exister un fil sur ce sujet sur ce forum, mais j'en ai oublié le titre.
Invité- Invité
Re: les Kamikaze Japonais .
oki merci ! je vais prendre cela comme source écrite et la caricature de la première page que j'ai posté . voila plus que a analyser tout ça et faire des liens et tout le reste ! encore merci a tout le monde !!
maintenant je commence a bosser !!! bonne soirée ;)
maintenant je commence a bosser !!! bonne soirée ;)
mxbike- Caporal
- Nombre de messages : 17
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Localisation : namur , belgique
Date d'inscription : 14/05/2010
Re: les Kamikaze Japonais .
Je te conseille tout de même d'approfondir légèrement le sujet, au-delà en tous les cas de cette page wikipedia.
Bon travail.
J'étaye mes dires:
Bon travail.
J'étaye mes dires:
Invité- Invité
Re: les Kamikaze Japonais .
j'ai besoin d'aide ... pour pas changé ... J'ai prit la caricature de Dr Seuss mais j'ai besoin de la référence bibliographique et sa carte d'identité mais je ne trouve pas =/
mxbike- Caporal
- Nombre de messages : 17
Age : 33
Localisation : namur , belgique
Date d'inscription : 14/05/2010
Re: les Kamikaze Japonais .
Pour sa carte d'identité ça risque d'être dur vu que c'est strictement personnel, et on ne l'accorde pas aux personnes décédés ...
Voudrais-tu reformuler ta demande?
Voudrais-tu reformuler ta demande?
Phil642- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 7820
Age : 58
Localisation : La vie est Belge
Date d'inscription : 09/05/2006
Re: les Kamikaze Japonais .
Sa carte d'identité!?!?
C'est vrai qu'on dit E.T.A. maintenant?
Je crois que j'ai un don pour les détecter.
Mes bornes ont des limites.
C'est vrai qu'on dit E.T.A. maintenant?
Je crois que j'ai un don pour les détecter.
Mes bornes ont des limites.
Invité- Invité
Re: les Kamikaze Japonais .
a l'école la carte d'identité c'est quant est paru l'image et ou pour la 1ere fois ....
mxbike- Caporal
- Nombre de messages : 17
Age : 33
Localisation : namur , belgique
Date d'inscription : 14/05/2010
Re: les Kamikaze Japonais .
mxbike a écrit:a l'école la carte d'identité c'est quant est paru l'image et ou pour la 1ere fois ....
Pas clair j'ai l'impression. Il te faut l'historique de la photo c'est bien ça?
sukhoi- Général de Brigade
- Nombre de messages : 671
Age : 33
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 18/08/2008
Re: les Kamikaze Japonais .
oui mais j'ai trouver qu'elle est paru en février 42 dans le "picture magazine" dont Dr Seuss était le rédacteur en chef
mxbike- Caporal
- Nombre de messages : 17
Age : 33
Localisation : namur , belgique
Date d'inscription : 14/05/2010
Re: les Kamikaze Japonais .
Theodor Seuss Geisel de son vrai nom. Plutôt chief editorial cartoonist du journal PM.
http://en.wikipedia.org/wiki/Dr._Seuss
http://en.wikipedia.org/wiki/Dr._Seuss
Qu'est-ce qu'on n'invente pas comme locutions débiles dans l'enseignement.carte d'identitéd'une image
Invité- Invité
Re: les Kamikaze Japonais .
Bonsoir .Un extrait sur les kamikazes :
Il était évident pour nous autres Japonais , que si l'on regardait en face l'énorme disproportion des potentiels de guerre américain et nippon vers la fin de la campagne du Pacifique , nous allions au devant d'une crise trés grave tant que la situation resterait la même.Dans ces conditions, il était bien normal que les combattants Japonais fussent décidés a faire le sacrifice de leur vie pour l'empereur et pour le pays .Ce patriotisme découlait de la croyance profondément enracinée que la nation , la société , le ciel même ne formaient qu'un et se confondaient dans la seule personne de l'empereur ; telle était la cause pour laquelle ils étaient prêts à mourir.Le culte de Kamikazes tirait ses origines du vieux code guerrier du "Bushido" , fortement imprégnée de Bouddhisme , qui met l'accent à la fois sur le courage et sur l'honneur.Il n'est pas étranger non plus à cette aspiration ardente du Japonais à vouloir choisir sa mort au moment et à l'endroit voulus , pour la charger d'une signification bien déterminée attestant à la face du monde de la pureté irréprochable de son comportement .
En possession de ces données , on peut penser que ces hommes ne considéraient leur mission de sacrifice que comme un simple devoir à accomplir, sans y voir le moindre caractère d'exception. Ils mettaient tant d' enthousiasme et d'application à atteindre leur cible que leur propre sort ne les préoccupait plus guère. Consciemment où inconsciemment , ils avaient la ferme conviction d'accéder à la vie éternelle par la mort physique , et agissaient en conséquence.Quand je dis inconsciemment je veux laisser entendre que ces hommes n'étaient même pas capables
de se rendre compte qu'ils étaient conditionnés par les sentiments auxquels nous venons de faire allusion .Pour eux aucun problème ne se posait, tant ils étaient sous l'emprise de l'immémoriale tradition nationale qui les avait marqués . Au départ la mission des Kamikazes était essentiellement une démarche spirituelle et tout pilote normalement doué pour le vol était capable de la remplir.C'est pourquoi nous n'avions pas éprouvé le besoin de mettre au point des méthodes d'attaque particulières.Pourtant , en raison même de la selection qui s'adressait à des pilotes sans grande expérience aéronautique, nous fûmes amenés à prévoir des programmes d'entraînement accélérés .
En voici un exemple : l'instruction à Formose , ne durait pas plus d'une semaine, les deux premiers jours étant uniquement consacrés à l'étude du décollage, depuis le moment où l'ordre de mission arrivait à la base jusqu'à celui où l'unité était rassemblée en vol. (à suivre )
Amicalement .
le ronin.
Il était évident pour nous autres Japonais , que si l'on regardait en face l'énorme disproportion des potentiels de guerre américain et nippon vers la fin de la campagne du Pacifique , nous allions au devant d'une crise trés grave tant que la situation resterait la même.Dans ces conditions, il était bien normal que les combattants Japonais fussent décidés a faire le sacrifice de leur vie pour l'empereur et pour le pays .Ce patriotisme découlait de la croyance profondément enracinée que la nation , la société , le ciel même ne formaient qu'un et se confondaient dans la seule personne de l'empereur ; telle était la cause pour laquelle ils étaient prêts à mourir.Le culte de Kamikazes tirait ses origines du vieux code guerrier du "Bushido" , fortement imprégnée de Bouddhisme , qui met l'accent à la fois sur le courage et sur l'honneur.Il n'est pas étranger non plus à cette aspiration ardente du Japonais à vouloir choisir sa mort au moment et à l'endroit voulus , pour la charger d'une signification bien déterminée attestant à la face du monde de la pureté irréprochable de son comportement .
En possession de ces données , on peut penser que ces hommes ne considéraient leur mission de sacrifice que comme un simple devoir à accomplir, sans y voir le moindre caractère d'exception. Ils mettaient tant d' enthousiasme et d'application à atteindre leur cible que leur propre sort ne les préoccupait plus guère. Consciemment où inconsciemment , ils avaient la ferme conviction d'accéder à la vie éternelle par la mort physique , et agissaient en conséquence.Quand je dis inconsciemment je veux laisser entendre que ces hommes n'étaient même pas capables
de se rendre compte qu'ils étaient conditionnés par les sentiments auxquels nous venons de faire allusion .Pour eux aucun problème ne se posait, tant ils étaient sous l'emprise de l'immémoriale tradition nationale qui les avait marqués . Au départ la mission des Kamikazes était essentiellement une démarche spirituelle et tout pilote normalement doué pour le vol était capable de la remplir.C'est pourquoi nous n'avions pas éprouvé le besoin de mettre au point des méthodes d'attaque particulières.Pourtant , en raison même de la selection qui s'adressait à des pilotes sans grande expérience aéronautique, nous fûmes amenés à prévoir des programmes d'entraînement accélérés .
En voici un exemple : l'instruction à Formose , ne durait pas plus d'une semaine, les deux premiers jours étant uniquement consacrés à l'étude du décollage, depuis le moment où l'ordre de mission arrivait à la base jusqu'à celui où l'unité était rassemblée en vol. (à suivre )
Amicalement .
le ronin.
_________________
....La véritable personnalité d'un homme ne se dévoile qu'au feu, tout le reste n'est que littérature.....
Semper fidelis .
le ronin- Police militaire (Modérateur)
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Date d'inscription : 25/06/2008
Re: les Kamikaze Japonais .
Les Kamikazes (suite)
Pendant les deux journées suivantes, on enseignait aux pilotes à voler en formation tout en continuant les exercices de décollage. Enfin les trois derniers jours se passaient à étudier les méthodes d'approche et d'attaque de l'objectif , tandis que se poursuivaient les expériences de décollage et de vol en groupe .Si l'on avait disposé du temps nécessaire on aurait répété l'ensemble du programme .
Pour des avions légers comme le Zéro -sen (Zeke ) ou le " Suisei" (Judy ) le premier chasseur, le second bombardier embarqué , deux méthodes d'approche avaient été mises au point comme étant particulièrement efficaces : soit à trés basse altitude , soit à trés haute altitude.Et si une altitude moyenne eût été sans doute préférable pour assurer une navigation plus précise et une meilleure visibilité , on s'en tint quand même à une altitude de 6000/ 7000 M , pour les deux raisons suivantes:
-plus l'altitude était élevée , plus l'interception par l'ennemi était difficile; il s'agissait de manoeuvrer
avec un appareil chargé d'une bombe de 225 Kg-
Dans le cas d'une approche au ras des flots, nos appareils pouvaient plus facilement échapper aux radars .Vers la fin de 1944 , les radars ennemis estimait -on , pouvaient porter à environ 160 Km en altitude , et à 16 Km en basse altitude. Quand nous pouvions disposer de plusieurs unités en même temps, nous nous arrangions pour les ramener à la fois à haute et à basse altitude , et à différents caps.
Dans le cas de l'approche à haute altitude, il fallait faire bien attention à ne pas partir en piqué trop tard , de façon que l'angle d'attaque ne fût pas trop prés de la verticale, car dans ces conditions il eût été difficile de conserver l'appareil sur la bonne trajectoire en raison de l'accélération de l'apesanteur : il fallait en effet conserver scrupuleusement un angle de descente moyen, et tenir compte de l'action du vent arrière de même que toutes les manoeuvres d'esquive des objectifs.
Dans le cas d'une approche à basse altitude, l'avion devait , une fois en vue du navire ennemi , grimper rapidement à 4000/4500 M avant d'amorcer son piqué. Cette méthode demandait une grande habilité de la part des pilotes car l'impact devait avoir lieu sur le pont du bateau . On s'était en effet aperçu que l'impact sur le pont donnait de meilleurs résultats que l'impact sur le côté.
Pour mener à bien une attaque spéciale, il il était capital que le pilote atteignît le navire en fin de course, mais encore qu'il connût exactement la marche à suivre pour s'installer à bord , pour décoller, pour rester en vol de groupe, enfin pour continuer son vol au milieu des furieuses attaques de l'ennemi . L'instruction avait donc été prévue en conséquence.
Quand ils décollaient lourdement chargés , les pilotes devaient éviter de cabrer trop tôt , s'efforcer d'agir avec douceur sur les commandes et prendre soin de ne pas rentrer le train d'atterrissage avant d'avoir atteint une cinquantaine de mètres de hauteur .
Un autre élément important de départ était le groupement et la mise en formation dans le plus bref délai , afin d'éviter un trop long parcours autour du terrain de décollage.
Contre un porte avions, le meilleur point d'impact était la cage de l'ascenseur central. Ensuite , l'un des ascenseurs avant ou arrière . Sur les autres gros bâtiments, c'était à l'aplomb de la passerelle .
Sur les destroyers et les navires plus petits, entre la passerelle et le centre .
S'il n'avait pas fallut tenir compte de la pénurie d'appareils , la meilleure méthode eût consisté à envoyer quatre kamikazes à l'attaque d'un grand porte avions : deux pour atteindre l'ascenseur central et un pour chacun des deux autres ascenseurs . En théorie , on estimait qu'il suffisait de deux où trois avions pour venir à bout d'un porte avion d'escorte . En pratique toutefois, les portes avions ennemis étaient beaucoup trop nombreux , et les avions disponibles trop rares pour observer ces proportions idéales. C'est pourquoi, afin d'obtenir un coup au but efficace , on s'en tint
habituellement à un appareil contre chaque porte avions .D'où la formule :"un avion pour un vaisseau" .
sources : capitaine de vaisseau RIKIHEI INOGUCHI officier supérieur à l' Etat Major de
l'amiral Onishi, créateur du corps des kamikazes .
Amicalement .
Le ronin.
Pendant les deux journées suivantes, on enseignait aux pilotes à voler en formation tout en continuant les exercices de décollage. Enfin les trois derniers jours se passaient à étudier les méthodes d'approche et d'attaque de l'objectif , tandis que se poursuivaient les expériences de décollage et de vol en groupe .Si l'on avait disposé du temps nécessaire on aurait répété l'ensemble du programme .
Pour des avions légers comme le Zéro -sen (Zeke ) ou le " Suisei" (Judy ) le premier chasseur, le second bombardier embarqué , deux méthodes d'approche avaient été mises au point comme étant particulièrement efficaces : soit à trés basse altitude , soit à trés haute altitude.Et si une altitude moyenne eût été sans doute préférable pour assurer une navigation plus précise et une meilleure visibilité , on s'en tint quand même à une altitude de 6000/ 7000 M , pour les deux raisons suivantes:
-plus l'altitude était élevée , plus l'interception par l'ennemi était difficile; il s'agissait de manoeuvrer
avec un appareil chargé d'une bombe de 225 Kg-
Dans le cas d'une approche au ras des flots, nos appareils pouvaient plus facilement échapper aux radars .Vers la fin de 1944 , les radars ennemis estimait -on , pouvaient porter à environ 160 Km en altitude , et à 16 Km en basse altitude. Quand nous pouvions disposer de plusieurs unités en même temps, nous nous arrangions pour les ramener à la fois à haute et à basse altitude , et à différents caps.
Dans le cas de l'approche à haute altitude, il fallait faire bien attention à ne pas partir en piqué trop tard , de façon que l'angle d'attaque ne fût pas trop prés de la verticale, car dans ces conditions il eût été difficile de conserver l'appareil sur la bonne trajectoire en raison de l'accélération de l'apesanteur : il fallait en effet conserver scrupuleusement un angle de descente moyen, et tenir compte de l'action du vent arrière de même que toutes les manoeuvres d'esquive des objectifs.
Dans le cas d'une approche à basse altitude, l'avion devait , une fois en vue du navire ennemi , grimper rapidement à 4000/4500 M avant d'amorcer son piqué. Cette méthode demandait une grande habilité de la part des pilotes car l'impact devait avoir lieu sur le pont du bateau . On s'était en effet aperçu que l'impact sur le pont donnait de meilleurs résultats que l'impact sur le côté.
Pour mener à bien une attaque spéciale, il il était capital que le pilote atteignît le navire en fin de course, mais encore qu'il connût exactement la marche à suivre pour s'installer à bord , pour décoller, pour rester en vol de groupe, enfin pour continuer son vol au milieu des furieuses attaques de l'ennemi . L'instruction avait donc été prévue en conséquence.
Quand ils décollaient lourdement chargés , les pilotes devaient éviter de cabrer trop tôt , s'efforcer d'agir avec douceur sur les commandes et prendre soin de ne pas rentrer le train d'atterrissage avant d'avoir atteint une cinquantaine de mètres de hauteur .
Un autre élément important de départ était le groupement et la mise en formation dans le plus bref délai , afin d'éviter un trop long parcours autour du terrain de décollage.
Contre un porte avions, le meilleur point d'impact était la cage de l'ascenseur central. Ensuite , l'un des ascenseurs avant ou arrière . Sur les autres gros bâtiments, c'était à l'aplomb de la passerelle .
Sur les destroyers et les navires plus petits, entre la passerelle et le centre .
S'il n'avait pas fallut tenir compte de la pénurie d'appareils , la meilleure méthode eût consisté à envoyer quatre kamikazes à l'attaque d'un grand porte avions : deux pour atteindre l'ascenseur central et un pour chacun des deux autres ascenseurs . En théorie , on estimait qu'il suffisait de deux où trois avions pour venir à bout d'un porte avion d'escorte . En pratique toutefois, les portes avions ennemis étaient beaucoup trop nombreux , et les avions disponibles trop rares pour observer ces proportions idéales. C'est pourquoi, afin d'obtenir un coup au but efficace , on s'en tint
habituellement à un appareil contre chaque porte avions .D'où la formule :"un avion pour un vaisseau" .
sources : capitaine de vaisseau RIKIHEI INOGUCHI officier supérieur à l' Etat Major de
l'amiral Onishi, créateur du corps des kamikazes .
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