AUSCHWITZ: LA VERITE
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AUSCHWITZ: LA VERITE
Depuis près de cinquante ans, on attendait l'ouverture des archives nazies conservées à Moscou par le KGB. Jean-Claude Pressac les a consultées. Résultat: un document terrifiant sur la construction et le fonctionnement du camp. Et des révélations sur le nombre des victimes comme sur la date de mise en application de la solution finale. Un ouvrage qui servira de référence aux historiens du monde entier.
Il aura donc fallu attendre près d'un demi-siècle pour voir s'ouvrir les archives soviétiques de la Solution finale: 80 000 documents saisis à Auschwitz en 1945 et conservés aujourd'hui dans les Archives centrales de Moscou, au 3 de la rue Vyborskaïa. Grâce à ces pièces - la majeure partie des archives relatives au camp d'extermination - vient d'être réalisée la première synthèse des connaissances sur l'un des événements majeurs du xxe siècle. Il s'agit là d'une avancée historique considérable. Non seulement elle permet une compréhension désormais totale de la mise en place et du fonctionnement technique des chambres à gaz et des fours crématoires, mais elle conduit à réviser la chronologie de l'extermination et débouche sur un nouveau comptage, précis et sans doute définitif, des victimes.
L'auteur de ce travail, le premier à avoir dépouillé les archives d'Auschwitz conservées depuis la fin de la guerre par le KGB, est un Français. Jean-Claude Pressac attendait cette opportunité depuis des années. Consultant du musée d'Auschwitz, conseiller du musée de l'Holocauste, à Washington, ce pharmacien de formation est le spécialiste incontesté des recherches sur les techniques de l'extermination nazie. Déjà auteur de l'ouvrage essentiel (en anglais) sur la question (1), écrit à partir des archives polonaises et allemandes, il ne lui manquait plus que l'accès aux archives soviétiques pour connaître l'intégralité des procédés techniques, combler de nombreuses lacunes et répondre à bien des interrogations. C'est l'objet de l'ouvrage que publie aujourd'hui le CNRS et qui va désormais faire office de référence mondiale sur le sujet: "Les Crématoires d'Auschwitz. La machinerie du meurtre de masse" (2).
La suite: http://www.lexpress.fr/informations/auschwitz-la-verite_595879.html#TLISWfo6mw210oAf.99
Il aura donc fallu attendre près d'un demi-siècle pour voir s'ouvrir les archives soviétiques de la Solution finale: 80 000 documents saisis à Auschwitz en 1945 et conservés aujourd'hui dans les Archives centrales de Moscou, au 3 de la rue Vyborskaïa. Grâce à ces pièces - la majeure partie des archives relatives au camp d'extermination - vient d'être réalisée la première synthèse des connaissances sur l'un des événements majeurs du xxe siècle. Il s'agit là d'une avancée historique considérable. Non seulement elle permet une compréhension désormais totale de la mise en place et du fonctionnement technique des chambres à gaz et des fours crématoires, mais elle conduit à réviser la chronologie de l'extermination et débouche sur un nouveau comptage, précis et sans doute définitif, des victimes.
L'auteur de ce travail, le premier à avoir dépouillé les archives d'Auschwitz conservées depuis la fin de la guerre par le KGB, est un Français. Jean-Claude Pressac attendait cette opportunité depuis des années. Consultant du musée d'Auschwitz, conseiller du musée de l'Holocauste, à Washington, ce pharmacien de formation est le spécialiste incontesté des recherches sur les techniques de l'extermination nazie. Déjà auteur de l'ouvrage essentiel (en anglais) sur la question (1), écrit à partir des archives polonaises et allemandes, il ne lui manquait plus que l'accès aux archives soviétiques pour connaître l'intégralité des procédés techniques, combler de nombreuses lacunes et répondre à bien des interrogations. C'est l'objet de l'ouvrage que publie aujourd'hui le CNRS et qui va désormais faire office de référence mondiale sur le sujet: "Les Crématoires d'Auschwitz. La machinerie du meurtre de masse" (2).
La suite: http://www.lexpress.fr/informations/auschwitz-la-verite_595879.html#TLISWfo6mw210oAf.99
Phil642- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 7820
Age : 58
Localisation : La vie est Belge
Date d'inscription : 09/05/2006
Re: AUSCHWITZ: LA VERITE
Salut Phil,
la première question qui me vient à l'esprit : pourquoi avoir attendu tant d'années pour "ouvrir" ces archives ? Ont-elles été "nettoyées" entre-temps ?
Les révisionnistes vont encore crier au complot.
la première question qui me vient à l'esprit : pourquoi avoir attendu tant d'années pour "ouvrir" ces archives ? Ont-elles été "nettoyées" entre-temps ?
Les révisionnistes vont encore crier au complot.
Jules- Général de Division
- Nombre de messages : 2070
Age : 44
Localisation : ici
Date d'inscription : 04/01/2009
Re: AUSCHWITZ: LA VERITE
En principe, dans chaque pays, les archives d'états ne sont accessibles, en fonction de leurs niveaux de confidentialités qu'après un certain nombre d'années, en général c'est 70 ans pour les archives des services secrets, ici 50 pour ce cas précis.
J'ajoute que même après autant d'années tout n'est pas toujours disponible.
Par exemple, un ami avait fait des recherches sur le parcours d'un Résistant déclaré en septembre 1940 et qui ne cessa qu'à la libération de la France.
Et bien certains morceaux de son parcours n'étaient toujours pas accessibles car il y avait une crainte de vengeances possibles de la part de descendants de collabos, après autant d'années.
Dans le cas présent, je suppose que ces longues années sont justifiées par le fait que ces archives étaient stockées par le KGB et ne pouvaient déroger à la règle générale.
J'ajoute que même après autant d'années tout n'est pas toujours disponible.
Par exemple, un ami avait fait des recherches sur le parcours d'un Résistant déclaré en septembre 1940 et qui ne cessa qu'à la libération de la France.
Et bien certains morceaux de son parcours n'étaient toujours pas accessibles car il y avait une crainte de vengeances possibles de la part de descendants de collabos, après autant d'années.
Dans le cas présent, je suppose que ces longues années sont justifiées par le fait que ces archives étaient stockées par le KGB et ne pouvaient déroger à la règle générale.
Phil642- Général (Administrateur)
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