La Guerre allemande - Portrait d'un peuple en guerre 1939-1945
Page 1 sur 1
La Guerre allemande - Portrait d'un peuple en guerre 1939-1945
La Guerre allemande - Portrait d'un peuple en guerre 1939-1945
Nicholas Stargdart
La Librairie Vuibert | Paru le : 25/08/2017
Résumé de l'ouvrage :
Dans un entretien accordé au Figaro, Nicholas Stargardt présente son nouveau libre "THE GERMAN WAR" publié en 2015 en Angleterre (août 2017 en France).
http://www.lefigaro.fr/histoire/livres/2017/09/08/26008-20170908ARTFIG00182-nicholas-stargardt-des-1942-la-shoah-etait-connue-des-allemands.php
L'historien Adam Tooze écrit une recension dans le New York Times : https://www.nytimes.com/2015/11/15/books/review/the-german-war-by-nicholas-stargardt.html
L'historien André Loez écrit une recension dans le « Monde des livres ». Son article est intitulé "Les Allemands dans la guerre : histoire d’une faillite morale".
L’accès à la totalité de l’article est protégé. On ne peut lire que les premiers paragraphes.
http://www.lemonde.fr/livres/article/2017/08/27/les-allemands-dans-la-guerre-histoire-d-une-faillite-morale_5177110_3260.html
Une recension dans l'Humanité :
https://www.humanite.fr/essai-portrait-de-lallemagne-en-guerre-642871
Nicholas Stargdart
La Librairie Vuibert | Paru le : 25/08/2017
Résumé de l'ouvrage :
En 1939, les Allemands, encore traumatisés par le souvenir de 1918, ne voulaient pas d'une nouvelle guerre. Pourtant, leur détermination aveugle fit durer les combats jusqu'en 1945. Comment ont-ils pu tenir si longtemps sous les bombardements, malgré les privations et l'accumulation des défaites ? Les Allemands avaient-ils conscience de mener une guerre génocidaire ? Dans quelle mesure crurent-ils aux mensonges d'un régime qui les menait à leur perte ? Dans La Guerre allemande, Nicholas Stargardt raconte pour la première fois la Seconde Guerre mondiale telle que l'ont vécue les Allemands.
Pour cela, il brosse une vaste fresque d'histoires personnelles nourrie des journaux intimes, des lettres échangées entre les soldats et leur famille ainsi que des rapports de surveillance de la population. Mêlant la grande et la petite histoire, La Guerre allemande nous fait pénétrer dans l'intimité d'un peuple en armes, un peuple déterminé à se battre, envers et contre tout, pour une cause perdue.
Dans un entretien accordé au Figaro, Nicholas Stargardt présente son nouveau libre "THE GERMAN WAR" publié en 2015 en Angleterre (août 2017 en France).
http://www.lefigaro.fr/histoire/livres/2017/09/08/26008-20170908ARTFIG00182-nicholas-stargardt-des-1942-la-shoah-etait-connue-des-allemands.php
Nicholas STARGARDT. -En 2005, dans la foulée des commémorations de mai 1945, j'ai réalisé que les Allemands avaient commencé à se pencher sur la souffrance des populations civiles pendant la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs livres se sont intéressés aux bombardements des villes allemandes, à la fuite devant la progression de l'Armée rouge et aux viols de masse. Mais personne ne s'est demandé pour quoi les Allemands pensaient se battre ou si cette guerre était justifiée à leurs yeux. Je me suis aussi rendu compte que l'extermination des Juifs était devenue un sujet de discussions au milieu de la guerre, au cours de l'année 1943.
L'historien Adam Tooze écrit une recension dans le New York Times : https://www.nytimes.com/2015/11/15/books/review/the-german-war-by-nicholas-stargardt.html
L'historien André Loez écrit une recension dans le « Monde des livres ». Son article est intitulé "Les Allemands dans la guerre : histoire d’une faillite morale".
L’accès à la totalité de l’article est protégé. On ne peut lire que les premiers paragraphes.
http://www.lemonde.fr/livres/article/2017/08/27/les-allemands-dans-la-guerre-histoire-d-une-faillite-morale_5177110_3260.html
Le Monde | 27.08.2017 à 08h00 | Par André Loez
L’Allemagne est, en 1945, un champ de ruines, mais aussi de questions. Comment expliquer l’endurance du régime nazi et la ténacité des Allemands jusqu’à l’effondrement final, alors que les pertes militaires atteignent plus de 10 000 tués par jour en janvier 1945 ? Comment le cœur civilisé de l’Europe est-il devenu le foyer d’une entreprise meurtrière sans précédent ? Que savaient les soldats et les civils allemands des crimes perpétrés, et quel degré de responsabilité leur attribuer ?
L’ample livre de Nicholas Stargardt, professeur à Oxford, contribue à nourrir ces discussions de façon subtile et originale. La nouveauté ne réside pas dans la forme de l’ouvrage, d’un grand classicisme : il s’agit d’une histoire narrative et chronologique de la seconde guerre mondiale telle que les Allemands l’ont vécue, et telle qu’elle fut retranscrite dans des témoignages. Nourri de citations, le texte repose avant tout sur les journaux et correspondances d’une vingtaine de personnages récurrents, couvrant l’ensemble de la guerre et ses différents théâtres : maris mobilisés en France ou sur le front de l’Est, épouses vivant ou survivant dans les décombres des villes bombardées. Parmi eux, de nombreux acteurs sont issus de la moyenne bourgeoisie cultivée (journalistes et enseignants) et certains sont de véritables intellectuels, comme le couple formé par le grand linguiste juif Victor Klemperer et son épouse, Eva, pianiste. Aussi pourra-t-on juger imparfaite la composition de ce corpus de sources, où les mondes ouvrier et paysan sont peu représentés.
Une recension dans l'Humanité :
https://www.humanite.fr/essai-portrait-de-lallemagne-en-guerre-642871
Maurice Ulrich | Lundi, 2 Octobre, 2017 | L'Humanité
Comment le peuple allemand, l’un des peuples les plus cultivés d’Europe, a-t-il pu dans sa masse épouser jusqu’au désastre l’entreprise nazie?? Cette question posée au cœur du XXe siècle demeure aujourd’hui, ravivée encore par l’actualité récente avec la percée de l’extrême droite aux dernières élections. Il y a quelques mois, l’historien français Johann Chapoutot, dans la Révolution culturelle nazie (1), montrait comment, non seulement Hitler et ses proches mais nombre d’intellectuels avaient pu s’appuyer sur l’humiliation de 1918, le culte de la santé du corps ou encore la lecture biaisée des plus grands philosophes allemands comme Kant, pour transformer la pensée allemande en machine de guerre intérieure et extérieure, avec pour corollaire bien évidemment l’élimination de tous les opposants, communistes, socialistes, l’interdiction des syndicats, etc. Avec ce beau pavé de 800 pages, l’historien britannique Nicholas Stargardt s’est plus précisément intéressé à la période de la guerre elle-même pour dresser un vaste tableau de ses différentes phases et de l’état d’esprit au sein de la population, au travers des correspondances et des témoignages d’une vingtaine d’acteurs. Soldats au front, fiancées ou épouses, journaliste nazie, institutrice juive, commerçant, instituteur catholique ou encore intellectuel juif avec le linguiste Viktor Klemperer, à qui l’on devra par la suite le très célèbre ouvrage connu sous le nom de LTI (Lingua Tertii Imperii), pour la Langue du IIIe Reich.
Il n’est pas possible bien sûr d’entrer dans les détails de ce livre foisonnant mais on peut en retenir certaines grandes lignes. Ainsi, la propagande nazie de l’époque ne s’est jamais résumée aux discours et aux proclamations des dirigeants. Elle est passée par la musique, le théâtre et le cinéma, et Goebbels y veille tout particulièrement. Il est frappant de voir que, en pleine guerre, dans les grandes villes allemandes et entre deux bombardements, les salles sont pleines. Le premier long métrage de la guerre, intitulé Concert à la demande, présente un pilote qui doit quitter sa fiancée pour rejoindre en Espagne la légion Condor (celle qui a bombardé Guernica) et qui finira par la retrouver grâce à un message à la radio. Vingt à vingt-cinq millions de spectateurs verront le film.
On apprendra beaucoup aussi sur l’attitude parfois contradictoire des Églises allemandes et particulièrement des évêques protestants. S’il en est qui élevèrent fortement la voix contre la mise à mort organisée des malades mentaux ou des «?inutiles?», aucun ne remettra véritablement en cause sa fidélité au régime. Les mêmes se tairont à propos des juifs, ce qui renvoie évidemment à ce qui est sans doute la question majeure de cette période. Que savaient les Allemands?? Là-dessus, Nicholas Stargardt est clair. Dans l’ensemble, quand bien même ils n’en connaissent ni l’ampleur ni les détails, les Allemands savaient, au point qu’ils pensèrent pour nombre d’entre eux que les bombardements massifs de leur ville étaient des représailles «?pour ce que nous avons fait aux juifs?», pendant que les dirigeants nazis continuent, eux, d’attribuer ces bombardements à la juiverie internationale, qui est la cause de la guerre. D’autre part, nombre de soldats sur le front de l’Est sont témoins des exécutions de masse dues au Einsatzgruppen mais aussi bien secondées par la Wehrmacht. Il est frappant de voir que ceux qui en sont les témoins, s’ils sont parfois horrifiés, ne remettent pas véritablement en cause le motif de ces massacres, tant ils sont impliqués dans la logique criminelle et au total autodestructrice du nazisme.
Soxton- Adjudant
- Nombre de messages : 74
Age : 73
Localisation : LYON
Date d'inscription : 04/07/2013
Sujets similaires
» Histoire de l'armée allemande 1939-1945
» La france en guerre en 1939
» la guerre d'hiver en finlande en 1939-1940
» Qu'est ce que le Nazisme ?
» La faiblesse de l'industrie de guerre allemande.
» La france en guerre en 1939
» la guerre d'hiver en finlande en 1939-1940
» Qu'est ce que le Nazisme ?
» La faiblesse de l'industrie de guerre allemande.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|