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La bataille des ardennes 1944 Version Allemandes Planification et 1er ordres

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Message  st.ex. 20/11/2023, 21:12

Bonjour, et déjà un non, je ne parlerais pas du tant évoqué dans les autres récits sur la batailles des Ardennes et Bastogne, Alors commençons voir avec la planification. Pour une autre source, elle donne la date du mois de Septembre 1944, soit après la fin de l'offensive Alliée en Hollande, et après l'offensive Russe Bagration. Mais ma première source, donne la date du 19 Août 1944, ou Hitler ordonna à "Speer; Keitel et à Jodl, pour détenir les bases en matériel et en homme, pour recréer une Armée de l'Ouest. Parce qu'il en aura besoin pour mené une grande contre-offensive au mois de Novembre".

Ici je pense bien, que pour le mois de Novembre, Hitler ne savait pas encore l'endroit ou il mènera sa contre offensive, mais juste que il souhaitera la faire au mois de Novembre.

Les forces américaines avaient atteint la Seine le 18 août et n'étaient plus qu'à trente-six milles de Paris. L'armée allemande était en pleine retraite de l'autre côté du fleuve, abandonnant son équipement lourd dans une ruée paniquée vers la frontière allemande. Le général Koller de la Luftwaffe revient de Paris avec de sombres rapports sur la décadence morale de l'armée après quatre années d'occupation. Hitler avait avais prévu tout cela ; maintenant, ses généraux menaient leur « guerre de mouvement » avec vengeance. Le 19, il appela Keitel, Speer et Jodl et sobrement leur a ordonné d'injecter les bases matérielles pour une nouvelle armée occidentale, comme il préparait une grande contre-offensive en novembre, lorsque l'aviation ennemie les forces seraient clouées au sol en raison du mauvais temps. Vingt-cinq divisions doivent être crée et équipé à cet effet. (Ainsi est née l’offensive des Ardennes).

Martin Bormann a dirigé Odieusement l'essentiel de la défaite sur la tête de la Luftwaffe. Hitler demanda d’un ton caustique combien de temps l’indisposition du Reichsmarschall pourrait durer ; mais ce n’est que le 26 août que Göring réapparut à la Tanière du Loup. Pendant ce temps, Bormann lançait un dossier sur les « scandales de la Luftwaffe » auquel ses gauleiters contribuèrent abondamment : les bombes avaient été détournées des magasins bombes pour faire place à la contrebande en provenance d’Italie et de Grèce ; à Rechlin, le principal aérodrome expérimental, un technicien informa Bormann qu'une villa était en construction pour le commandant au lac Ammersee aux frais de la Luftwaffe et que des ouvriers de la Luftwaffe s'envolaient chaque week-end pour la Bavière pour terminer le travail ; L’adjoint limogé de Göring, Milch, a été accusé d’avoir encouragé de mauvais projets d’avions et de moteurs d’avion pour le bien des vieux copains d’affaires de Lufthansa. Il n’est pas étonnant qu’Hitler ait comparé défavorablement Göring à Himmler et qu’il ait remarqué à quel point de celui-ci avait imaginé de nouveaux bataillons pour l'armée ; Le général Kreipe n'a même pas pu savoir combien d'hommes il y avait dans la Luftwaffe.
Hitler commença à songer à dissoudre l’ensemble de la Luftwaffe. Le 17 août, il téléphona à Kreipe et lui demanda de remplacer le maréchal Sperrle, le gros commandant de la Luftwaffe en France, par le général Dessloch ; Il était typique d’Hitler d’avoir retardé cette décision jusqu’à maintenant, alors qu’il était trop tard. Le premier escadron de bombardiers à réaction Me-262 devait encore entrer en service ; Göring, Kreipe, Speer et Galland voulaient tous que le Me-262 soit utilisé comme chasseur.
Les raffineries de pétrole à l'épreuve des bombes ne commenceront à fonctionner qu'en mars 1945, mais en décembre, la réserve de carburant de l'OKW aurait été épuisée.
le 20 août 1944, l’Armée rouge lance sa principale offensive de la fin de l’été contre le groupe d’armées du général Friessner à la frontière roumaine. D’ici trois jours, la nouvelle Sixième Armée serait pratiquement encerclée ici ; mais les yeux d’Hitler étaient toujours tournés vers la France.
A Paris, des bandes armées de partisans s'étaient soulevées contre la garnison allemande.
La ville était vitale à la fois militairement et politiquement, et Hitler avait émis une demande catégorique de sa défense le 20. Tous les ponts de la Seine entre Paris et la mer avaient déjà été détruits ; Hitler ordonna que ceux qui étaient intacts à Paris soient lourdement défendus par des canons anti-aériens, car s'ils tombaient entre les mains de l'ennemi – et Choltitz ne les avait même pas encore minés – alors l'ennemi pourrait ouvrir les défenses côtières d'Hitler par l'arrière et lui voler ses sites de lancement pour son V- 1 également. « Dans toute l'histoire, la perte de Paris a signifié la perte de la France », rappelait Hitler à Model dans un ordre datée du 22 août. « À l'intérieur de la ville, les premiers signes de révolte doivent être durement réprimés, par exemple en faisant sauter des quartiers de maisons entiers. , par l'exécution publique des meneurs ou par l'évacuation des quartiers concernés, car c'est la seule façon d'éviter que les choses ne deviennent incontrôlables. Les ponts de la Seine seront préparés à la démolition. Paris ne doit pas tomber aux mains de l’ennemi – ou si c’est le cas, alors seulement comme un champ de ruines.
La faible capitulation de Paris par le général von Choltitz le 25 août 1944 rend impossible l’établissement à temps d’une position Somme-Marne.
La nouvelle honteuse parvint encore à Hitler des scènes de déroute et de dégradation en France. Dans une zone, des agents ont forcé leurs voitures à franchir les goulots d'étranglement du pont sous la menace d'un pistolet ; Des camions de la Luftwaffe chargés de meubles et de butin se mêlaient aux troupes en fuite, tandis que les avions ennemis ratissaient tranquillement les colonnes à une centaine de pieds de hauteur avec des tirs de canons et de mitrailleuses.
Varsovie, Paris et maintenant Bucarest ont vu des scènes honteuses. Hitler
a donné un ordre furieux à ses vice-rois d'empêcher toute récidive, en évacuant immédiatement – dès maintenant – leurs états-majors des plus grandes villes non allemandes :
............
Le Reich avait déjà perdu le manganèse ukrainien, le chrome turc, le tungstène portugais et espagnol, le pétrole roumain, les minerais des Balkans, la bauxite du sud de la France et probablement le nickel finlandais de Petsamo. La durée pendant laquelle la Suède fournirait du minerai de fer était incertaine. Le 1er septembre, Speer assurait à Dönitz qu'il disposait déjà de suffisamment de minerai de fer pour toute l'année 1945. Mais plus tard, le verdict final de ses experts sur la « région économique minimale » de Hitler arriva à une conclusion très différente : « Si la production actuelle d'aciers spéciaux se poursuit, , les réserves de chrome seront épuisées le 1er janvier 1945.
En supposant que ce goulot d'étranglement puisse être surmonté d'une manière ou d'une autre, la production d'acier
prendrait fin le 31 août 1945.
"Hitler s'est soudain mis à parler de guerre", dit un médecin qui le soigne à ce moment-là.
temps rappelé. «Il a dit que les messieurs britanniques et américains avaient fait un
énorme erreur de calcul. Il avait encore toutes les matières premières dont il avait besoin pour tenir un an ; nous avions même suffisamment d’essence en réserve pour onze mois.
Néanmoins, « un an » imposait un délai très clair pour toute rupture entre l’Est et l’Ouest – si une telle rupture devait profiter à l’Allemagne hitlérienne.
les séquelles cliniques du 20 juillet persistaient encore. Son bras était loin d'être guéri. Pire encore, il avait attrapé un rhume à cause de son coiffeur – car il ne pouvait toujours pas se raser – et de violents maux de tête aux sinus avaient commencé à l’empêcher de dormir toute la nuit.

Le 18 août, le professeur von Eicken l'avait examiné et avait recommandé un sulfamide différent de l'Ultraseptyl.
Morell le réprimanda sèchement : « Hors de question, le Führer est allergique à tout le reste. »
Pour soulager ses douleurs aux sinus, Erwin Giesing a commencé une légère cure d'un traitement à la cocaïne: Hitler ressentit un soulagement immédiat, même si la réaction à la cocaïne le faisait souvent transpirer ; à un moment donné, il eut le vertige, les choses devinrent noires devant ses yeux et, pendant quatre-vingt-dix secondes, il dut s'appuyer lourdement sur la table pour ne pas tomber. Peut-être inévitablement, au cours des semaines suivantes, le Führer a commencé à supplier le médecin militaire de prolonger les traitements à la cocaïne. Il a taquiné le médecin : « J’espère que vous ne faites pas de moi un toxicomane. » Il a commencé à s’intéresser morbidement à son propre corps ; il emprunta des lexiques médicaux à Giesing et expérimenta sur ses aides-soignants les miroirs et les instruments de Giesing après le départ du médecin. Son célèbre souvenir s’estompait cependant ; il oubliait désormais facilement les noms et les visages.
« Mais qu’importe ma santé, quand l’existence de la nation entière est en jeu ? » demandait-il d’une voix rauque au médecin.
L’attentat contre sa vie l’avait rendu de plus en plus irritable et hargneux.

Sortant de son bunker pour se rendre à la cabane de conférence, il trouva son adjudant SS de 1,80m, Richard Schulze, qui attendait consciencieusement pour l'escorter.
« Herrgott !(oh mon dieu!) » éclata Hitler. «Je ne peux jamais y arriver seul!»
Tout le monde était suspect, nouveau ou ancien : les agents de la Gestapo surveillaient également chaque mouvement de Rommel maintenant qu'il s'était levé de son lit de malade.
à l’ouest, Hitler avait reconduit le maréchal von Rundstedt au poste de commandant suprême ; sa loyauté, au moins, était irréprochable. Model avait le commandement tactique, en tant que commandant du groupe d'armées B. Le 3 septembre, Bruxelles tomba et le lendemain, les Alliés s'emparèrent du port d'Anvers ; pratiquement aucun effort n'a été fait pour détruire les installations portuaires. Model rapporte que les Alliés disposaient de deux mille cinq cents chars ; l'effectif total des chars allemands à l'ouest était inférieur à une centaine. Sans couverture aérienne, il était impuissant.
Bien jusqu'à ici vous avez compris, la raison que Hitler souhaita Anvers comme cible. Et justement comme il est encore mentionné plus haut, après avoir perdu le pétrole Roumain, au Mois de décembre 1944, la Wehrmacht n'aurais plus de pétrole.

st.ex.
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Message  st.ex. 21/11/2023, 07:22

et un autre paragraphe pour la suite.
............
Göring a cependant fourni à Hitler les moyens de boucher le bâillement
rupture entre la Septième Armée à la frontière allemande et le Nord
Mer. Le 4 septembre, Hitler ordonna à Student de créer une nouvelle armée, la Première Armée de Parachutistes, le long du canal Albert en Belgique – une maigre force composée de vingt-cinq chars et de trente-cinq batteries de canons anti-aériens de 88 millimètres pour défendre une zone de soixante-cinq chars et trente-cinq batteries de canons anti-aériens de 88 millimètres. ligne kilométrique de Maastricht à Anvers; la ligne d'Anvers à la mer serait reprise par les restes de la Quinzième Armée luttant pour l'estuaire de l'Escaut.
Plus au sud, la déroute fut également stoppée après Hitler, Keitel et Bormann.
a donné des ordres draconiens aux généraux commandants et aux gauleiters.
Lorsque les gauleiters avertirent Bormann que le quartier général militaire s'installait dans des hôtels et des châteaux de luxe à l'intérieur de la frontière allemande, Hitler intervint en ordonnant à ses généraux de loger leur état-major dans les quartiers les plus modestes possibles. Comme en Prusse orientale, tout le long de la frontière occidentale, femmes et enfants, jeunes et vieux, creusaient des fortifications improvisées à la hâte. Pour stopper l'invasion alliée, les usines produisaient des centaines de milliers de bazookas, en plus des chars, de l'artillerie et des munitions supplémentaires qu'Hitler avait commandés pour sa grande contre-attaque hivernale – la « grande opportunité » que « le brouillard, la nuit et la neige » ' lui permettrait, comme il l'avait prophétisé le 1er septembre.

Les Alliés manquaient de carburant, les meilleurs ports français étant toujours refusés.
à eux par les garnisons allemandes. Mais Jodl s’est opposé au lancement d’une attaque majeure avant le 1er novembre. Le programme d’entraînement des Volksgrenadier de Himmler et l’effort de production d’armes spéciales de Speer étaient axés sur la date du 1er novembre fixée par Hitler à la mi-août. Hitler était angoissé par l'offensive à venir. Les heures d'inactivité que lui imposaient ses médecins lui donnaient le temps de réfléchir, ou plutôt de ruminer. Alors qu'il regardait pendant des heures le plafond de sa chambre superposée, une campagne bien plus aventureuse prenait forme dans son esprit.
Vers le 12 septembre, il fit venir Jodl, qui alla chercher une carte. Ensemble
ils le déroulèrent sur le couvre-lit blanc. Hitler lui dit qu'il avait décidé de frapper à nouveau à travers les Ardennes – théâtre de son triomphe de 1940 – et de s'emparer d'Anvers dès la fermeture de l'hiver. Ce jour-là, il créa une nouvelle armée de panzers SS en Allemagne et transféra le robuste général SS Sepp Dietrich de la Cinquième Armée Panzer pour le commander, camouflant l'importance de cette décision en disant au général Hasso von Manteuffel, son successeur, qu'il estimait qu'il était préférable de faire un meilleur usage de Dietrich chez soi que sur le terrain. La Sixième Armée Panzer SS devait être le fer de lance de la campagne ardennaise de Rundstedt.

Pourquoi les SS ? La réponse réside en partie dans le bilan peu encourageant de l’armée à l’ouest. En outre, les rapports de la Gestapo – transmis sans pitié à Hitler par Bormann et Fegelein – ont mis à nu la décadence morale dans laquelle la plupart des généraux de l’armée étaient apparemment retombés : Beck, un aimable procrastinateur et un méditateur amer ; Witzleben, le pessimiste dont la seule lecture était des livres d’écolière de la bibliothèque de sa femme ; Eduard Wagner, un bâtisseur d'empire bureaucratique de vanité pathologique. Dans les caves d’Olbricht, les enquêteurs trouvèrent un millier de bouteilles de vin. Fromm avait régulièrement pris l'avion pour des parties de chasse privées, envoyant sa Mercedes vide par la route. Pendant que les armées réclamaient des troupes, les conspirateurs avaient gaspillé des soldats valides dans de petits travaux ménagers ou dans la garde de leurs maisons endommagées par les bombes.
En raison de la crise du carburant, des attelages de bœufs devaient désormais transporter les avions à réaction Me-262 sur les pistes des aérodromes allemands. Mais selon les rapports de la Gestapo, Stauffenberg avait demandé à son chauffeur militaire de lui conduire une centaine de kilomètres par jour ou plus lors d'excursions privées – en outre, sa maison serait remplie d'alcool du marché noir et d'autres produits de luxe.

Après la conférence de guerre régulière du 12 septembre, Hitler demanda à certains
des hommes devaient rester sur place, parmi lesquels Jodl, Guderian, Buhle, Fegelein et Hewel. Le journal de Kreipe rapporte que Jodl commença par déclarer que quelque cinquante-cinq divisions allemandes affrontaient actuellement quatre-vingt-seize divisions ennemies à l’ouest.
« Le Führer interrompt Jodl : il a décidé de lancer une contre-attaque.
des Ardennes, avec Anvers comme cible. » Il considérait que le
La position défensive allemande était suffisamment solide pour contrebalancer l’avantage numérique de l’ennemi. « Le front actuel peut facilement être tenu ! Notre propre force d'attaque sera composée de trente nouvelles divisions Volksgrenadier et de nouvelles divisions Panzer, ainsi que de divisions Panzer du front de l'Est. Séparez les armées britanniques et américaines, puis un nouveau Dunkerque !
Avec Anvers aux mains des Allemands, cette fois les armées ennemies encerclées
n'aurait aucun port d'où s'échapper. "Guderian s'y oppose en raison de la situation sur le front de l'Est", ajoute le journal de Kreipe. « Jodl fait référence à la force aérienne ennemi suprématie » et : « Le Führer exige mille cinq cents Chasseurs d’ici le 1er novembre ! » Les objections motivées de Kreipe furent rejetées. « Commentaires acides. C’est pourquoi notre offensive débutera dans une période de mauvais temps, lorsque l’aviation ennemie sera également clouée au sol. Von Rundstedt prendra le commandement. » Sous peine de mort, Hitler leur a ordonné de garder ce secret pour eux. Les troupes américaines se trouvaient désormais sur le sol allemand et une lutte sanglante pour Aix-la-Chapelle, la première grande ville allemande, avait commencé. Hitler a envoyé le message secret suivant à ses commandants le 16 septembre, leur demandant de le transmettre oralement à leurs troupes.
Les combats à l’ouest ont désormais débordé sur le sol allemand. Les villes et les villages Allemand deviendront des champs de bataille. Ce fait doit insuffler du fanatisme dans notre combat et inciter chaque homme valide dans la zone de combat à faire un effort suprême, pour que chaque casemate, chaque pâté de maisons, chaque village devienne une forteresse contre laquelle l'ennemi se vide de son sang ou qui y sera ensevelit. ses défenseurs dans la lutte d'homme à homme. Ce ne sera plus une guerre de mouvement, mais un choix entre
tenir la ligne ou être anéanti. .
.....
le 17 septembre 1944, les spéculations allemandes sur le prochain mouvement des Alliés vers l’ouest prirent fin de façon spectaculaire. Au lieu de tenter un assaut frontal direct contre le mur de l'ouest, les Alliés lancèrent une attaque aéroportée soudaine sur les principaux ponts fluviaux des Pays-Bas ; l'attaque visait à capturer une succession de passages importants depuis Eindhoven jusqu'au pont du Rhin à Arnhem, à cinquante milles au nord. Les fers de lance blindés britanniques et américains plongent vers le nord le long du couloir ainsi créé vers le Zuider Zee ; leur mission était de couper toutes les troupes hitlériennes en Hollande et de détruire les sites de lancement de fusées V-2 près de La Haye.
Le cœur d’Hitler manqua un battement à cette nouvelle. Son chef de la Luftwaffe notait dans son journal : « Téléphoner sans arrêt et donner des ordres pour la défense. Téléphones avec le Führer. Après-midi, je reviens le revoir avec Jodl. Tout un rabat.
Plus de mille cinq cents transports de troupes alliés et cinq cents planeurs y avaient participé. Arnhem semblait pratiquement sans défense : elle n'était même pas dans la zone de combat allemande. Le commandant de la ville avait été tué dans un raid aérien ce matin-là, ne laissant aux commandes que son vieil officier des opérations, un certain major Ernst Schleifenbaum.
......
une catastrophe personnelle était sur le point de s'abattre sur Hitler. Mais d'abord, Martin Bormann obtint de lui, le 26 septembre 1944, une signature ordonnant au Parti de lever une armée populaire, une Volkssturm, par prélèvement public sur tout homme valide entre seize et soixante ans, pour la défense du sol allemand. L’idée originale était celle de Guderian. Alarmé de voir ses troupes de siège et de défense à l'est se drainer vers le mur ouest, il avait proposé une réserve territoriale locale (Landsturm) pour boucher temporairement toute brèche dans ses défenses orientales.
Bormann, cependant, pouvait souligner les résultats obtenus par le Parti à l'ouest ; Rundstedt l'avait hautement félicité. Hitler faisait confiance à Bormann et le Parti fut chargé de lever la Volkssturm – de mobiliser « le peuple » tout comme Staline avait mobilisé les ouvriers des usines de Moscou et de Leningrad en 1941. Le 21 septembre, Hitler avait questionné Bormann.
Le général von Greim, commandant de la Sixième Force aérienne sur le front de l’Est, lui demanda de devenir le « commandant en chef adjoint » de Göring. Greim en discuta en profondeur avec Himmler, Fegelein et Bormann au cours des deux semaines suivantes. Alors Göring se révolta et le renvoya vers l'est. À la mi-octobre, il partit à la chasse à Rominten Heide.
A la Tanière du Loup, le général Eckhard Christian représentait seul la Luftwaffe lorsque les conférences de guerre d’Hitler reprirent. La guerre stagna de toute façon pendant les deux semaines de maladie d’Hitler. Des rumeurs inquiétantes venaient encore de Hongrie ; la planification de l'offensive des Ardennes s'est poursuivie ; à Varsovie, le soulèvement polonais s'est effondré ; dans le nord de la Norvège, Hitler autorisa la vingtième armée à se replier sur la ligne Lyngen Fjord-Narvik ; dans les Balkans, il ordonna d'abandonner à l'ennemi toute la Grèce, la Macédoine du Sud et l'Albanie du Sud. Un rapport mélancolique lui parvint sur les derniers jours de la domination allemande en
Estonie.

Donc comme vous pouvez le lire, ici tant de choses son entrer en compte, et c'est aussi comme cela que il est plus difficile de gérer lorsque on est attaquer de deux front.

st.ex.
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Message  bigbasketeur 21/11/2023, 12:33

Bonjour St.Ex .

Sujet intéressent .

Peux tu nous donné le lien  de ton texte s'il te plait , pour de plus ample informations (pour moi  clin doeil gri) .

Merci a toi .
bigbasketeur
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Message  st.ex. 21/11/2023, 19:51

salut bigbasketeur!
https://www.unz.com/book/david_irving__hitlers-war/
Et oui, ici c'est juste une de mes sources principale, en raison que ici on trouve plein d'info direct sur hitler.
Mais malheureusement, les dossiers top secret, ou hitler avait du même ordonné, qu'aucun enregistrement soit fait, donc aucun rapport entrant dans les journaux, ici cela a été respecté. Mais après la guerre, oui bien sûr, comme par exemple le GFM von Rundstett, puisque Modell, lui s'était suicidé même avant Adolf. Ainsi dans un des journal de Guerre, des anciens officier ayant participé dans l'operation "Wacht am Rhein", du moins pour les attaques de Modell et de von Rundstett. mais pour Skorzeny qui était le premier que hitler avait avertit le 22 Octobre l'opération pour sa 150. Panzerbrigade (Greif), tandis que von Rundstett et Modell, eu c'était 1 semaine après soit le 27 octobres.
Donc pour ses deux dates, ici "hitler war", rapporte juste pour la date du 22 octobre, ou Hitler la prévenu, et lui confia la tâche en cinq semaine de préparer cette unité, pour les infiltrations..... Pour la date du 27, nada Modell et von Rundstett se trouvèrent bien sûr appelé à venir, mais aucune mention n'a été enregistrer sur la discussion qui a eu lieu.
Et sous youtube, on peu voir aussi les 3 hommes de skorzeny passé au armes. Eux leurs tombes se trouve en Hollandes.
https://www.oorlogsslachtoffers.nl/greif1944/
En langue Allemande.
Donc le nom des trois hommes était Billing, Pernass et Schmidt.
Si tu sait lire l'allemand, ne te gêne pas, parce que le document est protégé contre la copie, donc tu ne pourra pas utiliser google pour le traduire.

Pour le Brigadeführer Wilhelm Mohnke de la LSSAH. Lui avait été informé juste 2 jours avant le début de l'opération.
Tandis que le 10 Décembre 40 des 50 Généraux, eux furent mis au courant en ayant été convoqué auprès de Hitler.

Donc comme tu peut le comprendre, le silence était de rigueur, pour être sûr, que si il y'a des prisonniers de guerre, que eux n'eurent même pas encore connaissance du début de l'opération.

Dans le livre d'irving, ici oui pour skorzeny il y'a bien l'énnumération sur l'affaire que son commando à effectuer, soit l'enlèvement du fils de Horty, mais j'ai même pas regarder si il y'avait quelques chose sur "Rösselsprung" soit la tentative raté pour enlever "Tito" au printemps 1944.
Skorzeny, ici il sursaute le passage, en raison que il écrit juste les actions qu'il eu réussi, pour sa mémoire. Donc c'était juste pour te l'énnumérer, parce que ce sujet traitera juste de la planification et des premiers ordres pour la bataille des ardennes

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Message  st.ex. 21/11/2023, 22:43

Et puis BigBasketeur, tient pour toi, une autre source en plus, je te laisse découvrir en lisant.
IPW Report #17 (Einheit Stielau) (Billing – Pernass – Schmidt)
Je pense que tu sait déchiffré IPW en anglais?
https://eucmh.com/2022/02/15/ipw-report-17-billing-pernass-schmidt/

en clair:
(Source du document) : Fichier de données brutes 30-ID, rapport d'interrogatoire des prisonniers de guerre, n° 17, Billing, Schmidt, Pernass.

L'Unteroffizier Manfred Pernass, l'Oberfähnrich Günther Billing et le Gefreiter Wilhelm Schmidt ont été capturés le 18 décembre 1944 à Aywaille, en Belgique, après avoir omis de donner le mot de passe correct à un point de contrôle américain. Après un procès militaire à Eupen, en Belgique, le 21 décembre, ils ont été condamnés à mort et exécutés par un peloton d'exécution le 23 décembre à Henri-Chapelle, en Belgique.

Donc je te laisse lire le reste en Anglais sur le lien que je t'ai donné.

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Message  st.ex. 22/11/2023, 00:06

Bien je reprend donc avec une autre source: Otto Skorzeny.
PLANIFICATION DE L'ATTAQUE

Vers la fin octobre 1944, Hitler m'a appelé à son quartier général en Prusse orientale et m'a fait part de ses projets d'offensive d'hiver. Hitler a déclaré que c'était pour nous l'offensive décisive et que la première étape serait d'atteindre la Meuse entre Liège et Namur. Si cela réussissait, nous devions continuer notre route vers Anvers pour couper le front nord. Il m'a parlé de l'énorme quantité de matériel qui avait été accumulé et je me souviens qu'il avait mentionné que nous aurions 6000 pièces d'artillerie dans les Ardennes, et en plus la Luftwaffe aurait environ 2000 avions dont de nombreux nouveaux Strahl (ME-262 ) Avions. Il m'a alors dit que je dirigerais une brigade de panzers qui serait entraînée à atteindre les ponts de la Meuse et à les capturer intacts. Je lui ai dit que si je devais faire cela dans le peu de temps qui m'était imparti, je devrais abandonner tous mes autres travaux. Hitler a accepté et m'a dit que l'armée enverrait certains de ses meilleurs officiers pour mon unité. Hitler m'a ensuite envoyé au général Alfred Jodl CoS-OKW. Il m'a donné plus de détails sur le plan et le rôle de la Brigade. J'ai ensuite parlé au général Feldmarschall Wilhelm Keitel CG-OKW et à un colonel, et ils ont précisé les détails de mon rôle.

Vers la fin novembre ou le premier décembre, j'ai été de nouveau appelé au quartier général d'Hitler, cette fois à Berlin, pour discuter de nouveaux plans d'attaque. Hitler n'était pas présent à cette conférence. On nous a dit que nous aurions initialement trois jours de provisions de rations et de munitions et qu'il y aurait suffisamment de camions brûlant de l'essence de bois pour apporter des provisions supplémentaires (Comme nos traction qui en cette période roulait avec du Gaz de bois). On nous a dit de ne pas nous inquiéter, mais il m'est vite apparu que de nombreuses promesses avaient été faites. On m’a dit en privé qu’il n’y aurait qu’environ 140 avions en Occident au lieu des 2 000 mentionnés par Hitler.

L’offensive a été reportée à plusieurs reprises et je n’ai su que le 14 décembre qu’elle commencerait finalement le 16 décembre.

Immédiatement après ma première rencontre avec Hitler, mes troupes ont commencé à arriver et l'entraînement a commencé. À cette époque, j’étais le seul membre de notre brigade à connaître les plans de l’attaque. À la mi-novembre, j'ai réuni mes trois commandants de groupe et leur ai dit que nous nous attendions à une offensive américaine quelque part dans le secteur d'Aix-la-Chapelle et que notre plan était de laisser les Américains pénétrer dans nos lignes puis de les couper. A cette époque, notre brigade devait créer un désordre considérable dans les lignes arrière et contribuer à l'anéantissement de ces forces. Vers le 1er décembre, tous les officiers de la brigade ont appris cette même esquisse de nos plans, et ce n'est que le 10 décembre que même les commandants de groupe ont eu connaissance des véritables plans d'attaque.

ORGANISATION DES UNITÉS DE SKORZENY

Mon organisation était composée de deux groupes principaux : l'unité Commandos et la 150.Panzer-Brigade. L'unité Commando était composée d'hommes anglophones retirés de diverses unités des forces armées. J'ai reçu environ 600 hommes au départ et parmi ceux-ci, j'en ai choisi 150 parmi les meilleurs. Tous étaient équipés d’uniformes américains et de jeeps. Ils étaient divisés en trois groupes : (1) Groupes d'explosifs , composés de cinq à six hommes dans chaque groupe dont la tâche consistait à faire sauter les ponts, les dépôts de munitions et les dépôts d'essence. (2) Groupes de reconnaissance , ces unités composées de trois à quatre hommes effectuaient une reconnaissance en profondeur à l'est et à l'ouest de la Meuse pour reconnaître les chars ennemis, l'artillerie et d'autres mouvements d'unités. Certains de ces groupes étaient équipés de radios avec lesquelles ils devaient renvoyer des informations sur ces mouvements. Ces groupes ont également reçu pour instruction de donner de faux ordres aux unités qu'ils rencontraient, d'inverser les panneaux routiers, de retirer les panneaux indiquant les champs de mines et de mettre une bande blanche dans les rues sans mines afin que les forces ennemies croient que les routes sont bloquées. (3) Commandos de tête . Ces groupes de trois à quatre hommes devaient principalement perturber les dirigeants ennemis en coupant les fils téléphoniques, en détruisant les stations de radio et en donnant de faux ordres. Ils devaient travailler en étroite collaboration avec les divisions attaquantes.

La 150.Panzer-Brigade était composée de deux chars et d'un groupe de combat d'infanterie, chacun avec son propre petit état-major de combat. Les forces totales de la brigade étaient les suivantes :

1) Mon Etat major et une compagnie de signaux
2) Trois petits Etat major de combat
3) Deux compagnies de signaux provenant de la Wehrmacht (200 hommes)
4) Deux bataillons provenant du Kampfgruppe 200 (Fallschirmjäeger) (Luftwaffe) (800 hommes)
5) Une compagnie du bataillon Jagdverband Mitte (175 hommes)
6) Deux compagnies du bataillon 600 des Fallschirmjaeger (380 hommes)
7) Deux compagnies de panzer de la Wehrmacht (24 hommes)
8) Deux compagnies de Panzer grenadiers (350 hommes)
9) Deux compagnies de mortiers lourds de la Wehrmacht (200 hommes)
10) Deux compagnies Panzer Abwehr de la Wehrmacht (200 hommes)
11) Une compagnie de pionnier (100 hommes)
12) Trois Pelottons de réparation de véhicules (75 hommes)

Toutes ces compagnies un été peu plus faibles qu'une unité ordinaire de la Wehrmacht.Les deux Panzer Compagnies détenaient 12 chars chacune, La moitié d'entre eux était des chars Sherman ou des M-10 et l'autre moitié des Panthers V.Dans les Compagnies de Panzer Grenadier, de deux à trois étaient des Halftrack américains et les dix à douze autres des allemands.

Je continue demain.

st.ex.
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Message  st.ex. 22/11/2023, 23:13

la suite:
Ci-après un échantillon d'une organisation de l'un des groupes Panzer Combat :

1) Un état major restreint
2) Un peloton de signaux
3) Une Compagnie de panzer
4) Trois compagnies d'infanterie (120-150 hommes)
– a. Deux Compagnie Kampfgruppe 200 Fallschirmjaeger
– b. Une Compagnie Jagdverband Mitte ou Fallschirmjaeger Btl. 600
5) Deux pelotons de mortiers lourds (120-MM)
6) Deux pelotons Panzer Abwehr (Anti-char)
7) Deux pelotons de Panzer grenadiers
8) Un peloton pionnier
9) Un groupe de réparation de véhicules

Les deux groupes de Panzer on été organiser de la même façon, pour le groupe d'infanterie elle est de même, à l'exception du fait qu'ils n'avait pas de chars.

PLAN POUR LE PANZER-BRIGADE 150

La mission de la brigade est de s'emparer de deux ponts sur la Meuse intacte parmi les possibilités suivantes : Amay, Huy ou Andenne. Ce planj est entrer en vigueur lorsque les unités panzer des Panzerdivisions attaquerait la hauteur de Hohe Venn, à peu près plus une ligne allant du Nord-Est et du Sud-Est à partir de Spa.À ce moment-là, mes troupes allait de l'avant dans la nuit et atteindrons notre objectif six heures plus tard.À l'origine, il est prévu que l'attaque de l'attaque la région de Hohe Venn, à peu près sur une ligne allant du Nord-Est et du Sud-Est depuis Spa. En ce temps là, mes troupes devaient aller à l'avant pendant la nuit, et six heures après, avoir atteint leurs objectif. Suivant le plan originale l'attaque de la région Hohe Venn, allait s'effectuer le premier jour et que nous partirions cette nuit-là. Le plan ne pouvait qu'être mis en œuvre que si la zone du Hohe Venn a été atteinte, en raison que nous devions aller de l'avant avec une surprise totale et sans devoir entrer dans des combats. Les trois groupes devaient alors aller en utilisant des routes parallèles depuis ces trois ponts avec une communication radio entre le groupe afin qu'ils puissent se déplacer si une résistance était rencontrée.

EMPLOI DES COMMANDOS

Nous avons envoyer à l'avant pendant les premiers jours de l'attaque, quatre groupes de commandos de reconnaissance et deux groupes de commandos saboteur. De plus, un groupe de commandos en tête accompagnait chacune des divisions suivante 1.SS-Panzer-Division, 12.SS-Panzer-Division et 12.Volksgrenadier-Division. Enfin, une unité accompagnait chacun des groupes de la Panzer-Brigade 150. Au total, 44 hommes on été envoyé pour interagir avec ses unités. Parmi tout ses hommes, huit d'entre eux en sont revenus.

Au cours des deux ou trois premiers jours, alors que nos positions étaient extrêmement désorganisé, on as pu obtenir des informations de ces commandos.Voici quelques-uns des faits que ces unités nous ont-transmit :

1) Une jeep a traversé Malmédy et a découvert que la ville est très peu défendu ;
2) Les mouvements ennemis ont été repérés au sud de Liège, mais pas à grande échelle ;
3) Nous avons découvert que tous tous les aérodrome à l'Est de la Meuse ont été cloué au sol. Cela est très important pour nous, en raison que nous étions au courant que l'armée de l'air ennemie ne pourra pas être employée immédiatement (Skorzeny ne s'est étendu sur ce point, d'après sa vision il pensait que en ce temps là, nous allions devoir battre en retraite et utiliser des terrains d'aviation pour les chasseurs-bombardiers à l'Ouest de la Meuse).
4) Nous avons localisé des dépôts de munitions à Liège et à Huy, et un groupe nous a signalé qu'ils ont fait sauté un petit dépôt de munitions ;
5) Nous avons localisée, un dépôt d'essence qui je pense devait se trouver dans la zone de Vaux-Chavanne. Cet emplacement a été signalé au I.SS-Panzer-Corps;
(6) Un groupe a affirmé a dérouté tout un régiment américain, mais bien entendu, nous ne pouvons pas en être sûrs. Cependant, nous avons écouté certaines émissions américaines qui mentionnaient qu'un régiment était recherché depuis deux ou trois jours. (Un régiment de la 84ème Division d'infanterie a été dirigé sur une mauvaise route par un MP alors que l'unité se déplaçait dans le secteur des Ardennes. Il est très possible qu'il s'agisse de l'unité en question car aucune trace n'a pu être trouvée d'un MP américain qui avait été à cette intersection particulière.)

Nous n'étions pas en mesure de recevoir des rapports radio provenant des commandos de reconnaissance à cause du mauvais temps, du brouillard et du vent, ainsi que la cause des hautes collines entre mon quartier général se trouvant à Schmidtheim et mes unités.

Ces unités de jeeps  eurent passés les lignes ennemies par les moyens ci mentionné :
1) Les jeeps suivait à l'arrière d'une colonne de Panzer et lorsque la colonne entamèrent un échange de tirs avec l'ennemi, les jeeps quittèrent  la voie principale et contournait la zone de combat sur les chemins parallèle jusqu'à ce qu'ils se son trouvé à l'arrière des troupes américaines. Cela a été très facile au cours des premiers jours de combats qui furent confus.
2) Les Certaines jeeps empruntait de petits sentiers dans les zones boisées jusqu'à se retrouver derrière les lignes ennemies.
3) Et Certaines autres unités sont passées pendant la nuit.

C'était comme cela que décrivit Skorzeny lors de son interrogatoire en étant prisonnier de Guerre. Donc ici pendant l'interrogatoire, bien sûr, c'est juste la partie de l'histoire, que Skorzeny a bien sûr souhaita racconté pour "l'opération Greif", donc pas de mentions sur les autres missions qu'il a effectuer au cours de la guerre.

Et il mentionne encore, pour le cas, ou certains on regarder le Film "Ike l'épopée d'un héros" avec Lee Remik, dans le rôle de kate summersby. Et Robert Duvall dans le rôle d'Ike. Oui ici pour la période de Noel 1944, Monty fait bien réfférence a des rummeurs, comme quoi, il y'avait un commando qui souhaita kidnappé Ike.

COMMENTAIRES SUR LE COMPLOT POUR CAPTURER EISENHOWER

Nous n’avions pas prévu de capturer de hauts responsables américains. Cela n’a jamais fait partie du schéma ou du plan. Mais début novembre, lorsque les unités furent organisées, les militaires commencèrent à répandre des rumeurs sur l'emploi de cette unité spéciale. Naturellement, nous avons censuré tout le courrier et, dans un premier temps, nous avons essayé de supprimer ces rumeurs. À la mi-novembre, j’ai commencé à réaliser qu’il serait impossible d’essayer d’arrêter ses rumeurs, dont beaucoup étaient répandues par les officiers de l’unité. J’ai eu une réunion avec le SS-Sturmbannführer Fölkersam (Capitaine), qui était mon chef d’état-major, et le SS-Obersturmbannführer Hardieck (Commandant)et j’ai finalement décidé que nous laisserions passer les rumeurs mais que nous les dirigerions de manière à ce qu’ils ne se rapprochent pas de la vérité. Dans la mesure où nous étions tous les trois les seuls à connaître les plans de notre déploiement, ce n'était pas une tâche difficile.

Je me souviens particulièrement que certains hommes affirmaient que notre unité devait à elle seule capturer Anvers, et d'autres rapports affirmaient que nous devions utiliser notre brigade pour nous rendre à Dunkerque et libérer les troupes allemandes encerclées dans cette ville. Je suis tout à fait certain que la rumeur sur la capture du général Eisenhower a commencé de cette façon. Naturellement, nous avons finalement commencé à encourager ces rumeurs, estimant qu'elles cacheraient le véritable objectif de la Brigade.

Remarque : Le grade américain le plus élevé que nous avons utilisé était celui de colonel. Nous n’avions pas de général de brigade dans nos commandos.

Oui excusez moi, j'ai trop vite lu les rang SS, dans le récit de Skorzeny, donc SS Sturmbannführer = Commandant pour le rang de Adrien Fölkersam, et Obersturbannführer = le rang de Lieutenant collonel pour celui de Hardieck.

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Message  Prosper Vandenbroucke 23/11/2023, 22:20

Bonsoir,
 Au moment de son décès, Adrian von Fölkersam était SS Hauptstûrmführer (capitaine je crois) et Il à eu le grade de SS Stürmbannführer (donc Major) à titre posthume me semble-t-il. Il avait commencé sa carrière en rejoignant les Brandenbourgeois.
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Message  bigbasketeur 24/11/2023, 14:37

st.ex. a écrit:salut bigbasketeur!
https://www.unz.com/book/david_irving__hitlers-war/
Et oui, ici c'est juste une de mes sources principale, en raison que ici on trouve plein d'info direct sur hitler.
st.ex. a écrit:Et puis BigBasketeur, tient pour toi, une autre source en plus, je te laisse découvrir en lisant.
IPW Report #17 (Einheit Stielau) (Billing – Pernass – Schmidt)
Je pense que tu sait déchiffré IPW en anglais?
https://eucmh.com/2022/02/15/ipw-report-17-billing-pernass-schmidt/

Donc je te laisse lire le reste en Anglais sur le lien que je t'ai donné.

Bonjour St Ex .

Merci pour les liens , que je n'ai pas encore eu le temps de visiter .

Mais pour information , David Irving n'est pas un auteur qui avait été jugé pour négationnisme ?? Ou je me trompe ??
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Message  Prosper Vandenbroucke 24/11/2023, 20:17

David Irving avait perdu tout crédibilité en tant qu'auteur-Historien après ses paroles négationnistes.
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Message  bigbasketeur 25/11/2023, 12:27

Prosper Vandenbroucke a écrit:David Irving avait perdu tout crédibilité en tant qu'auteur-Historien après ses paroles négationnistes.

Bonjour Prosper  oui gri .

Merci de me confirmer , je savais que j'avais bien lue quelques chose de se genre .
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Message  st.ex. 18/12/2023, 18:21

Ah, oui et comme je me trouve aussi dans le bon sujet, pourquoi ne parlerais t'on pas de la fameuse station météo du Spitzberg? Qui s'en elle, les allemands n'aurais pas été au courant du temps qu'il allait faire, et qui clouerait au sol, l'aviation.
Et pourtant c'était tellement secret.....
Et là, j'ai de la chance, dans mon journal Allemands préférer "der Spiegel", qui relate les faits de guerre. je vient de tomber sur ce titre:
Fin de la guerre dans l'Arctique Les Haudegens oubliés

En 1944, un groupe d’observateurs météorologiques allemands fut envoyé au Spitzberg sous le nom de code « Haudegen ». La mission était si secrète que ses participants furent presque oubliés dans la glace. L'escouade ne se rendit que le 3 septembre 1945 : c'était la dernière unité de la Wehrmacht - près de quatre mois après la fin de la guerre.
Par Eike Frenzel
03/09/2010,

laissez moi juste le temps de la traduire.

st.ex.
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Message  st.ex. 18/12/2023, 21:19

Bien voici l'histoire:
Encore et encore, les hommes luttent à travers les vagues de l'océan Arctique dans les bateaux pneumatiques. Ils doivent ramener à terre des tonnes de matériel, en bref : des armes, des munitions, de la nourriture, des matériaux de construction et des instruments de mesure météorologique. Le temps presse en cette fin d’été 1944 : l’hiver arctique approche. Il recouvrira le fjord d’une épaisse couche de glace dans laquelle aucun bateau ne pourra avancer même d’un mètre. La météo n'est pas le seul danger qui menace les soldats du Nordostland (Terre du Nord-Est), l'île aride au nord-est du Spitzberg : si des avions alliés percent la couverture nuageuse grise ou si un navire de guerre ennemi apparaît dans la baie, leur opération échoue.

Mais ils restent indétectables. Après une semaine de labeur, l'U-307 et le navire ravitailleur "Karl J. Busch" peuvent à nouveau mettre le cap sur la Norvège. De retour sur l'île, il reste deux cabanes discrètes à toit plat faites de panneaux de bois pressé - et onze marines qui leur disent au revoir. Les hommes font partie de l'opération "Haudegen": ici, dans l'Arctique, ils sont censés installer une station météorologique et fournir chaque jour au commandement naval allemand des données météorologiques. Un commandement top-secret qui, ironiquement, est devenu connu plus tard, principalement parce qu'il a été presque oublié dans les glaces de l'Arctique : l'escouade "Haudegen" fut la dernière unité de la Wehrmacht allemande à se rendre - en septembre 1945, près de quatre mois après la fin de la guerre.

À l'été 1943, Siegfried Czapka ne connaissait l'hostilité de l'Arctique envers la vie que grâce à des récits. Le jeune homme de 18 ans est opérateur radio à Paris, dans le principal centre météorologique de la marine allemande. Toutes les prévisions météorologiques des stations météorologiques allemandes de l'Atlantique Nord sont enregistrées ici et transmises aux unités navales sur la côte et en mer. Le caporal de Schwepnitz, une commune de 2 000 habitants près de Dresde, apprend vite à apprécier les charmes de la capitale française et de ses bistrots - et se sent "très bien soigné" sur la Seine.

Cuisiner, pâtisser, construire un igloo

Mais voilà qu'un télex strictement confidentiel arrive à son bureau. Dans ce document, la Marine fait de la publicité pour recruté des opérateurs radio volontaires « pour une zone très froide », comme se souvient l'homme aujourd'hui âgé de 85 ans. Le lieu et la durée de la mission ne sont pas mentionnés. Czapka se porte volontaire pour la mystérieuse entreprise. "À l'époque, la guerre battait son plein et je voulais en faire partie. Ce n'est plus compréhensible aujourd'hui." Le jeune homme de 18 ans sait que ce ne sera pas une mission ordinaire lorsqu'il recevra l'ordre de marcher vers les Monts des Géants.

Durant l'hiver 1943, dans la station d'entraînement enneigée "Goldhöhe", à 1 400 mètres d'altitude, Czapka et 60 autres volontaires furent entraînés pour une tâche inconnue : les marines devaient apprendre des compétences presque exotiques : ski, techniques de rappel. sur les pentes raides et la construction d'igloos. Les météorologues enseignent continuellement aux hommes comment déterminer le temps qu'il fait. Ils doivent également suivre un cours de cuisine et de pâtisserie – ils ne savent pas encore pourquoi.

Dans les Alpes de l'Ötztal, Czapka et ses collègues reçurent les dernières touches alpines à partir de mai 1944. Les soldats des Gebirgsjäger leur montrent comment se déplacer en terrain montagneux et comment établir et défendre leurs positions de combat. Pendant ce temps, les ambulanciers dispensent un cours médical intensif : arrachage des dents, traitement des blessures par balle et amputation des membres gelés. Les hommes soupçonnent qu'ils seront seuls à l'avenir. En outre, "quelque chose s'échappe toujours", se souvient Czapka des rumeurs qui circulaient : le Saxon ferait partie de l'une des trois expéditions qui fourniront bientôt à la marine et à l'armée de l'air des données météorologiques sur l'Arctique.

« Haudegen » dans une « boîte en carton »

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Wehrmacht a envoyé secrètement à plusieurs reprises des météorologues en uniforme dans des stations ou sur des navires autour du Spitzberg, du Groenland et de la côte nord-est du Canada. Des prévisions précises pour l'Europe peuvent être établies à partir de leurs observations météorologiques : les navires de guerre sont-ils menacés par une tempête, les avions ont-ils une vue dégagée ou une offensive terrestre va-t-elle se noyer sous une pluie constante ? Quiconque interprète correctement le mélange de température, de direction du vent et de pression dans la « cuisine météorologique » arctique acquiert un avantage stratégique. Et quiconque est découvert par l'ennemi ne peut guère espérer un traitement doux. À maintes reprises, des navires météorologiques sont coulés et des postes de commandos sont déterrés. Entre 1939 et 1945, il y a eu une véritable « guerre météorologique » dans l’Arctique.

Czapka ne découvre l'explosivité de sa mission qu'au dernier moment : début septembre 1944, il attend de partir à Tromsø, en Norvège, avec dix hommes et 1 800 caisses de matériel. Enfin, un langage simple est parlé : l'escouade portant le nom de code « Haudegen » - du nom du chef de l'expédition, le géographe Dr. Wilhelm Dege - est censé installer une station météorologique conspiratrice sur l'île du Nordostland, près du Spitzberg. Mais leur bateau avancé, le U-354, fut coulé de toutes parts et emmenant avec lui certaines provisions de « Haudegen ». Dege demande alors à chacun de ses hommes s'ils souhaitent toujours participer à cette dangereuse tournée. Personne ne souhaite repartir. « À l’époque, tout cela était très volontaire, on pourrait dire que c’était démocratique », explique Czapka.

Le U-307 remplace le bateau perdu et dépose l'équipe météorologique avec le navire de ravitaillement "Karl J. Busch" dans le Rijpfjord des terres du Nord Est le 13 septembre 1944. Les cartons qui seront bientôt entassés sur la plage contiennent également le kit d'hébergement de l'escouade. Les hommes appellent la cabane spartiate de 50 mètres carrés, assemblée après deux jours, une « boîte en carton ». Dege faît traîner avec des filets de camouflage blancs, et la zone autour de la station est également minée. Une fois les instruments d'observation météorologique installés, « Haudegen » entre en fonction.
Une « affaire Diablement froide »

La station transmet cinq fois par jour ses mesures et observations sous forme cryptée au commandement naval allemand à Tromsø. Le ballon météo rempli d'hydrogène doit également être élevé à une altitude de 8 000 mètres une fois par semaine. Une « foutue affaire froide », comme l’écrira plus tard le patron de « Haudegen » Dege dans ses mémoires « Piégés dans la glace arctique ». Des températures allant jusqu'à moins 50 degrés, des ouragans et des mètres de neige rendent le travail des hommes éreintant.

Néanmoins, Czapka parle de son séjour dans le no man's land glacial comme "un moment merveilleux que je n'oublierai jamais". Les jeunes hommes explorent l'île, construisent un sauna et se servent de ses abondantes réserves alimentaires. La Marine a dépensé environ deux millions de Reichsmarks pour l'opération Haudegen, soit un peu plus que la production de six chars modernes. Ainsi, leurs participants dans l'Arctique ne mangent pas seulement de la viande de renne, mais dégustent également d'autres délices dont la plupart des Allemands dans leurs abris anti-bombes en 1944 ne peuvent que rêver. « Nous avions de tout sauf de la bière », se souvient Czapka.

Hormis le poste de mitrailleuse à côté de la cabane, il n'y a rien sur l'île déserte qui rappelle la guerre mondiale qui fait rage plus au sud. Les hommes ont de longues barbes et ne portent que ce qui leur tient chaud. "Bien sûr, nous devions porter l'emblème national pour que les gens puissent voir que nous étions membres de la Wehrmacht", explique Czapka. Afin de divertir les hommes pendant la nuit polaire de quatre mois, l'académicien Dege introduit dans la petite cabane des cours de littérature, d'histoire et de mathématiques.

Ours polaires aux latrines

Ce qui permet à tous les participants à l'expédition météorologique de se souvenir plus facilement de leur aventure, c'est le fait qu'ils n'entrent jamais en contact une seule fois avec l'ennemi. Hormis les rennes, seuls les ours polaires sont victimes de l'escouade de « Haudegen ». Les prédateurs sont si curieux que Dege ne laisse ses compagnons se rendre aux latrines que par deux et armés. Enfin, les géants blancs ont veillé à plusieurs reprises à ce que «les camarades des toilettes s'enfuient des toilettes avec leur pantalon dans la main jusqu’à la cabane de la station».

Au printemps 1945, cependant, l'atmosphère du camp de scouts a disparu : les soldats entendent parler de la capitulation de la Wehrmacht à la radio. La guerre est finie. Les hommes s'inquiètent pour leurs proches en Allemagne – et pour leur propre sort. Sur ordre des Britanniques, qui ont désormais repris la ville portuaire de Tromsø, la station "Haudegen" continue d'envoyer ses bulletins météorologiques - en clair. On ne sait pas exactement quand les hommes pourront quitter l’île.
"Ils doivent encore se rendre"

L'équipe météo atteint plusieurs rendez-vous pour une prise en charge depuis l'île - mais ni un bateau ni un avion n'arrivent sur le territoire du Nord Est. Le strict secret de leur mission est presque la perte de l'unité. Les Alliés demandent à plusieurs reprises l'emplacement exact de "Haudegen", car les autorités allemandes ont détruit tous les documents concernant le commandement météorologique caché. Les styles funk prédominent sur les ondes. Czapka et ses camarades se préparent déjà pour un nouvel hiver dans l'Arctique, quand arrive le message radio de soulagement : "Retrait le 3 septembre par le bateau Blaasel".

Czapka n'oubliera pas le moment où le chasseur norvégien Blaasel est entré dans le fjord. Lorsque son capitaine Ludwig Albertsen voit le chef de "Haudegen" Dege, les deux hommes s'embrassent - ils se connaissent grâce aux expéditions au Svalbard avant la guerre. Les Allemands invitent leurs sauveteurs norvégiens dans leur cabane pour un dernier festin. Avec beaucoup de schnaps, Albertsen se souvient soudain d'une formalité non sans importance. Il dit à Dege : « Tu dois encore te rendre. Czapka rit : "Personne ne savait comment faire." Dege offre au Norvégien son pistolet en signe de reddition. Albertsen demande alors poliment : « Puis-je les garder ? Cela signifie que la dernière unité de la Wehrmacht s'est rendue aux chasseurs de phoques norvégiens.

La station "Haudegen" était censée offrir une protection aux naufragés après sa dissolution. C'est aujourd'hui la seule station météorologique allemande survivante au Spitzberg. La Norvège a inscrit la cabane sur sa liste des « sites historiques » et l'accès à la zone est interdit depuis 2010. Cela signifie que la station restera probablement intacte pendant un certain temps encore.

et voilà c'était leurs histoires.

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Message  Prosper Vandenbroucke 18/12/2023, 22:21

Belle traduction mais on va quand même mettre en ligne le lien original:
https://www.spiegel.de/geschichte/kriegsende-in-der-arktis-a-946659.html
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Message  st.ex. 19/12/2023, 16:50

Bien à présent encore pour les derniers préparatifs de l'attaque Allemande. Et je me demande bien le pourquoi, dans chaque récits sur la bataille des Ardennes, les auteurs oublies de les mentionnés.

Préoccupé par la menace de renfort posée par les importantes forces américaines se trouvant au nord de la Sixième armée blindée, du feld-maréchal Model, commandant du groupe d'armées B, le quartier général opérationnel de l'offensive, propose le 4 décembre à Hitler une autre opération spéciale. Il s'agirait d'une force aéroportée larguée derrière les lignes américaines dans la région de Krinkelt, en Belgique, pour bloquer les mouvements ennemis vers le sud contre le flanc nord de la Sixième Armée Panzer. Bien que consterné par les opérations aéroportées après les lourdes pertes subies lors de l'invasion de la Crète, Hitler a saisi l'idée et l'a approuvée. Cependant, il a changé le lieu de largage pour une zone au nord de Malmedy, en Belgique, plus profondément derrière les lignes de front américaines que le concept original de Model. . Cela mettrait les parachutistes hors de portée immédiate de leurs homologues panzers jusqu'à ce qu'une pénétration soit faite dans les lignes américaines.

Les plans de cette nouvelle opération ont été élaborés dans la hâte, le 8 décembre, par l'état-major du groupe d'armées B. Bien que l'obtention de la force parachutiste finirait par poser un problème, ce qui n'a pas été le cas pour obtenir le commandant de cette opération. Oberst der Fallschirmtruppe le Baron von der Heydte, en décembre 1944, était le commandant de l'école de parachutisme de l'armée allemande à Aalten, aux Pays-Bas. Convoqué au quartier général du General Student le 8 décembre, le Col. von der Heydte prend connaissance de son
rôle dans ce qui devait être la deuxième opération spéciale menée pour soutenir l'opération Wacht Am Rhein. Elle devait être connue sous le nom d’opération « Stoesser». Von der Heydte devait être le commandant de l'opération. Dans un effort pour maintenir le secret, von der Heydte a d'abord été induit en erreur sur le lieu réel de sa mission.
Le général Student a informé von der Heydte du plan. Le Führer avait décidé d'entreprendre une offensive majeure dans laquelle un détachement de parachutistes serait employé. Von der Heydte devait former et commander cette force. Le colonel a appris qu'il devrait « sauter derrière les troupes soviétiques entourant la tête de pont allemande sur la Vistule en Pologne ». Von der Heydte apprit que le général Student souhaitait que ses forces soient prêtes avant le 13 décembre, date de planification initiale pour le début de l'offensive.

Comme son homologue Skorzeny, von der Heydte fut d'abord stupéfait, puis ému, par les perspectives de cette nouvelle mission. Ce n'est que le 14 décembre, après un report de mission fortuit dû à l'incapacité de rassembler à temps les divisions attaquantes, que Le colonel aéroporté devait apprendre les détails de sa véritable mission.
L'unité que von der Heydte soutiendrait, la Sixième Panzer Armée, reçut le 10 décembre une notification de l'opération aéroportée du groupe d'armées B. À son tour, von der Heydte se présenta au quartier général de la Sixième Armée le 11 décembre et reçut des instructions détaillées concernant le véritable objectif de son opération. Le chef d'état-major de l'armée, Le SS-Brigadefuehrer Kraemer a donné les ordres à von der Heydte pour l'opération Stoesser :

Le premier jour de l'attaque, la 6. Panzer-Armée prendra possession de Liège ou des ponts sur la Meuse au sud de la ville. A l'aube du premier jour de l'attaque, le Kampfgruppe von der Heydte se rendra dans la zone de Baraque Michel, à onze kilomètres au nord de Malmedy, et sécurisera le carrefour routier multiple de Baraque Michel pour l'usage du point blindé de la 6. Panzer Armée, probablement des éléments de la 12. SS Panzer-Division. Si pour des raisons techniques cette mission est impraticable sur Le matin du premier jour de l'attaque, le Kampfgruppe von der Heydte se rendra tôt le lendemain matin dans la région de la rivière Amblève ou d'Amay pour y sécuriser les ponts en vue de l'avancée des points blindés de la 6. Panzer-Armée.

Le largage devait commencer à 3 heures du matin le 16 décembre. Ce serait un saut de nuit. Le colonel von der Heydte a également rencontré le commandant de l'armée, le général Dietrich. Cette réunion ne s'est pas bien déroulée car, selon von der Heydte, Dietrich était en état d'ébriété. Von der Heydte a tenté de peaufiner les détails de sa mission, et bien que Dietrich ait semblé indifférent à l'opération, il a pu obtenir l'intention du commandant de l'armée pour la mission. Stoeser devait inspecter le carrefour dans le quartier de Barraque Michel et bloquer les renforts américains jusqu'à ce que des éléments de l'armée se joignent à lui.
Dietrich a assuré à von der Heydte que la liaison aurait lieu dans les vingt-quatre heures suivant son largage.
Von der Heydte réussit à coordonner quelques détails puis partit pour s'occuper de ses propres préparatifs.

La zone d'opérations de l'opération Stoesser se trouvait dans la zone d'attaque de la Sixième Panzer Armée. La zone de largage et la zone d'objectif désignées se trouvaient à cheval sur la crête de Hohen Venn. Ici, les collines escarpées, les bois denses et les vallées marécageuses limitaient les voies d'approche disponibles. Une bonne route nord-sud reliait la ville de Malmedy à la ville d'Eupen. Cela constituait la meilleure voie d'approche sur le flanc de la Sixième Armée Panzer. Au nord de Malmedy, un carrefour routier reliait la ville de Vemers à cette autoroute. Le terrain ne favorisait pas l’emploi de troupes aéroportées massives.

On savait très peu de choses sur la situation ennemie à laquelle l’opération Stoesser serait confrontée.
La demande de Von der Heydte d'une estimation de la situation ennemie a amené Dietrich lors de leur entretien à répondre de la manière suivante : "Je ne suis pas un prophète. Vous saurez plus tôt que moi quelles forces les Américains emploieront contre vous.".
Depuis le quartier général de la Sixième Armée Panzer, von der Heydte a tenté d'obtenir des informations supplémentaires auprès de l'état-major. Il n’a pas obtenu grand-chose. Von der Heydte a observé :

Nous avions effectué une reconnaissance approfondie des lignes de front américaines et la chaîne de commandement ennemie était bien connue. Cependant, nous ignorions totalement les réserves stratégiques de l’ennemi. La répartition de ses forces dans la zone de communication américaine était inconnue. La demande de Von der Heydte pour une reconnaissance aérienne personnelle de la zone de largage et de la zone cible a ensuite été rejetée par crainte de compromettre l'offensive. Au moment du largage, plusieurs jours plus tard, on savait encore peu de choses sur la situation de l'ennemi.
Les tâches spécifiées confiées à von der Heydte étaient assez claires : mener un assaut aéroporté ; sécuriser le carrefour routier de Baraque Michel ; bloquer les renforts ennemis avançant vers le sud le long de la route Eupen-Malmedy ; liaison avec des éléments de la 12e division SS Panzer ; et soyez prêt à sauter sur la rivière Amblève ou dans les zones d'Amay pour sécuriser les ponts
pour les éléments avancés de la Sixième Panzer Armée. Les tâches implicites de l'opération étaient de se rassembler rapidement après le largage, d'établir des positions défensives autour du carrefour routier de Baraque Michel et d'être prêt à bloquer les forces ennemies pendant une période pouvant aller jusqu'à vingt-quatre heures.

La principale limitation dans laquelle von der Heydte travaillait était le temps incroyablement court disponible pour planifier et préparer l’opération. Moins de cinq jours étaient disponibles. L'autre limite était celle des forces entraînées disponibles.
Combattant comme infanterie conventionnelle au cours des trois dernières années, en décembre 1944, aucun régiment de parachutistes n'était en statut de saut actif. De plus, aucun largage aéroporté à grande échelle n'avait été effectué par l'armée allemande, à l'exception du raid aéroporté coûteux sur le quartier général du maréchal Tito à Drvar, en Bosnie, en mai 1944. Ironiquement, le bataillon de parachutistes SS qui a mené ce largage aurait été incapable de mener Stoesser. car il opérait sur le front de l'Est et avait subi de lourdes pertes. La solution serait de former
une Kampfgruppe ad hoc, ou groupement tactique composé d'éléments de divers régiments de parachutistes de la Luftwaffe. Même si ce concept de groupement tactique était une procédure standard pour l'armée allemande, les résultats seraient loin d'être à la hauteur de quiconque.
Sur la base des tâches spécifiées et implicites, la mission reformulée de l'opération Stoesser aurait pu se lire : Sur ordre, le groupement tactique Stoesser mène un assaut aéroporté pour sécuriser l'objectif A (carrefour de Baraque Michel) et établir des positions défensives afin de bloquer les contre-attaques ennemies. dans le flanc nord de la Sixième Panzer Armée.
Le but de l'opération Stoesser était de bloquer les avancées alliées contre le flanc de la Sixième Armée Panzer, leur permettant ainsi de poursuivre leur avance à travers la Meuse sans entrave. Le caractère restrictif du terrain rendrait cela possible à certains points clés du champ de bataille, comme le carrefour routier au sommet du Mont Rigi. C'est ce qui était souhaité par Model, et finalement compris par von der Heydte. Cependant, les instructions initiales adressées à von der Heydte par le chef d'état-major de la Sixième Panzer Armée indiquaient de sécuriser le carrefour routier pour qu'il puisse être utilisé par des points panzer, bien que ce ne soit pas ce que les initiateurs du plan prévu. Cette « déconnexion » dans l'orientation donnerait à von der Heydte une certaine latitude sur la manière dont il mènerait la mission. Ce problème reviendrait plus tard dans l’opération.
Le concept de l'opération était très simple. Les parachutistes mèneraient un assaut nocturne massif en parachute dans une zone de largage située à proximité immédiate de leur objectif. Ils devaient se rassembler rapidement, puis sécuriser le carrefour routier et ses environs immédiats. Au carrefour routier, ils devaient établir une position de blocage à cheval sur la route Eupen - Malmedy pour couper les lignes de communication américaines vers leurs défenses avancées.
La position défensive à cheval sur le carrefour routier bloquerait alors les unités de combat tentant de se déplacer vers le sud et de renforcer les défenses sud-américaines, ou d'engager le flanc de la Sixième Panzer Armée. La liaison avec des éléments de la division du flanc nord de la sixième Panzer armée, la 12e Panzer division SS, aurait lieu d'ici la fin du 16 décembre. Le groupement tactique devait tenir ses positions pendant deux jours, si nécessaire, jusqu'à ce que les forces allemandes de la Sixième Panzer Armée puissent se diriger vers le nord et les relever. Deux jours auraient repoussé les limites des capacités du petit groupement tactique, mais ce n'était pas une exigence complètement déraisonnable.

st.ex.
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