Les medecins militaires de la DGM
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Les médecins de la DGM .
- "C'est quoi tous ces anges ?"
- Phrase issus de la bouches d'un de mes meilleur amie lorsqu'il a attérit aux urgence suite a un accident de voiture assez grave ; tu m'étonne , entouré de deux infirmiere d'a peine 25 ans , une aide soignante qui devait en avoir a peine 20 , et d'un médecin ( femme ) réanimateur agée de 30 . Quelle veine dans son malheur celui-la ( ) A+ .
- Phrase issus de la bouches d'un de mes meilleur amie lorsqu'il a attérit aux urgence suite a un accident de voiture assez grave ; tu m'étonne , entouré de deux infirmiere d'a peine 25 ans , une aide soignante qui devait en avoir a peine 20 , et d'un médecin ( femme ) réanimateur agée de 30 . Quelle veine dans son malheur celui-la ( ) A+ .
Les médecins ....
stan_hudson a écrit:Heureusement qu'elles n'avaient pas de rides...
- Heuresement pour elles !! En plus , ca ne faisait pas porter a rire mais sur le moment , on a pas pient s'empecher de poufer de rire . A+ .
Re: Les medecins militaires de la DGM
qu'es que sa empêcher les rides pour moi je pesse que l'on peut être belle quand on a des rides
Les médecins
Patton a écrit:qu'es que sa empêcher les rides pour moi je pesse que l'on peut être belle quand on a des rides
- Oui oui , certe , cela n'empéche rien . A+ .
Les medecins de la DGM .
- J'ai fais 2/3 petites recherches sur les médecins . Ces recherches m'ont amennés vers "L'historique de l'ordre des médecins" , j'y est appris que l'ordre des médecins avait été creer en 1940 par le gouvernement de Vichy puis dissous en 1944 , puis remis en place en 1945 , aprés la libération , mais cette fois-ci , avec de nouvelle disposition . A+ .
- P.S : J'aurais aimer faire un petit "copier-coller" pour vous le présenter ici mais , ne sachant pas comment faire , je ne l'ai pas fait , si quelqu'un veut bien m'aider , merci a vous . A+ .
- P.S : J'aurais aimer faire un petit "copier-coller" pour vous le présenter ici mais , ne sachant pas comment faire , je ne l'ai pas fait , si quelqu'un veut bien m'aider , merci a vous . A+ .
Les médecins de la DGM .
- Deux liens donner par Stan-Hudson dans une partie du forum sur les infirmiers allemands :
- http://www.feldgengendarmerie.com/
- http://www.wwiidaybyday.com/
- P.S : Merci Stan-Hudson pour ces deux lien . A+ .
- http://www.feldgengendarmerie.com/
- http://www.wwiidaybyday.com/
- P.S : Merci Stan-Hudson pour ces deux lien . A+ .
Les médecins de la DGM .
L'histoire
[*]Après 1791 et la disparition des corporations, la profession médicale demandait la création d'un ordre à cause des problèmes de charlatanisme (cf. J. Léonard ,"La vie quotidienne des médecins en France au XIX°siécle", Hachette,1977). Mais comme ses chirurgiens innovaient sur les champs de bataille, Napoléon
- qui avait créé l'Ordre des avocats
- n'avait pa jugé bon de codifier les progrés médicaux balbutiants.
[*]La création de l'Ordre des Médecins fut proposée en 1845 et votée par la chambre des Pairs en 1847... mais n'aboutit pas à cause des événements politiques.
[*]Le projet réapparu en 1923 et fut adopté par l'Assemblée Nationale le 19 décembre 1933.
[*]Le changement de législature de 1936 remit tout à zéro : la loi n'ayant pas été votée en deuxième lecture à l'asssemblée précédente, elle ne put être promulguée (la fin d'une Chambre des députés annule le travail qu'elle n'a pas termine).
[*]Persista alors la pratique d'un "réglement intérieur" élaboré par les syndicats en 1929... mais qui ne s'appliquait qu'aux syndiqués.
[*]Après la défaite en juin 1940, les Allemands firent savoir que, faute d'être regroupés dans un organisme unique, les médecins français se verraient appliquer
le régime médical allemand rodé depuis Bismark.
Aussi, en urgence, la loi de création de l'Ordre des Médecins fut promulguée le 07/10/1940.
[*]Elle comportait une nomination de ses membres par le gouvernement.
[*]Les Allemands exigeant le nom d'un responsable de tous les médecins sous 48 h, le Pr Leriche fut nommé président (Il en raconte les péripéties dans "Souvenirs de ma vie morte", Le Seuil, 1956).
[*]La "nomination" fut remplacée en 1942 par l'élection des conseillers par les médecins.
[*]Il fut dit en ces temps là que cette modification avait pour but d'éviter la main mise des autorités d'occupation sur la profession. Pour corroborer cette assertion, nous savons qu'un télégramme fut adressé le 08/07/1944 à tous les médecins, par le Dr Portes, Président de l'Ordre.
Ce télégramme rappellait que le secret médical était absolu (au moment ou les occupants prétendaient imposer aux médecins l'obligation de dénoncer les blessés du maquis). Ce télégramme était un argument officiel pour tout médecin isolé et tous s'y référèrent. Certains d'ailleurs, furent déportés ou fusillés pour avoir gardé leur secret sur des maquisards.
[*][color=#000000]Le 27/08/1944 à la fin de la guerre, l'Ordre est dissous.[*]Le 11/12/1944 un Ordre provisoire est créé.[*]Le 24/09/1945 une ordonnance signée par M. Billioux, ministre communiste du gouvernement du Général de Gaulle crée l'Ordre des Médecins actuel.
[*]Cette ordonnance donne pour mission à l'Ordre des Médecins de "veiller au maintien des principes de
moralité, de probité et de dévouement indispensables à l'exercice de la médecine et à l'observation par tous ses membres des devoirs professionnels et des règles édictées par le code de déontologie".
[*]La rédaction du code de déontologie fut réalisée en utilisant une banque de données établie par un médecin qui tout au long de sa carrière avait collationné les cas de jurisprudence déontologique.
[*]L'ordre des médecins est un organisme privé, financé par les seules cotisations de ses membres et assume une mission de service public.
[*]En 1968 l'explosion sociale a retenti sur l'Ordre qui fut soumis à des remous variés.
[*]En 1975 eurent lieu des assises nationales (suite aux prises de position rétrogrades du Président de l'Ordre, contestées par la profession). Elles ont débouché sur le code de déontolgie de 1979 (moins corporatiste) et sur une orientation différente de l'ordre plus axé sur les relations avec les usagers, la prise en compte des intérêts des médecins étant dévolue aux syndicats.
[*]En 1984, le rapport Luchaire à apporté des éléments nouveaux.
[*]Le code de déontologie actuel date de septembre 1995 et est accessible sur le site web de l'ordre http://www.ordmed.org/
[*]Après 1791 et la disparition des corporations, la profession médicale demandait la création d'un ordre à cause des problèmes de charlatanisme (cf. J. Léonard ,"La vie quotidienne des médecins en France au XIX°siécle", Hachette,1977). Mais comme ses chirurgiens innovaient sur les champs de bataille, Napoléon
- qui avait créé l'Ordre des avocats
- n'avait pa jugé bon de codifier les progrés médicaux balbutiants.
[*]La création de l'Ordre des Médecins fut proposée en 1845 et votée par la chambre des Pairs en 1847... mais n'aboutit pas à cause des événements politiques.
[*]Le projet réapparu en 1923 et fut adopté par l'Assemblée Nationale le 19 décembre 1933.
[*]Le changement de législature de 1936 remit tout à zéro : la loi n'ayant pas été votée en deuxième lecture à l'asssemblée précédente, elle ne put être promulguée (la fin d'une Chambre des députés annule le travail qu'elle n'a pas termine).
[*]Persista alors la pratique d'un "réglement intérieur" élaboré par les syndicats en 1929... mais qui ne s'appliquait qu'aux syndiqués.
[*]Après la défaite en juin 1940, les Allemands firent savoir que, faute d'être regroupés dans un organisme unique, les médecins français se verraient appliquer
le régime médical allemand rodé depuis Bismark.
Aussi, en urgence, la loi de création de l'Ordre des Médecins fut promulguée le 07/10/1940.
[*]Elle comportait une nomination de ses membres par le gouvernement.
[*]Les Allemands exigeant le nom d'un responsable de tous les médecins sous 48 h, le Pr Leriche fut nommé président (Il en raconte les péripéties dans "Souvenirs de ma vie morte", Le Seuil, 1956).
[*]La "nomination" fut remplacée en 1942 par l'élection des conseillers par les médecins.
[*]Il fut dit en ces temps là que cette modification avait pour but d'éviter la main mise des autorités d'occupation sur la profession. Pour corroborer cette assertion, nous savons qu'un télégramme fut adressé le 08/07/1944 à tous les médecins, par le Dr Portes, Président de l'Ordre.
Ce télégramme rappellait que le secret médical était absolu (au moment ou les occupants prétendaient imposer aux médecins l'obligation de dénoncer les blessés du maquis). Ce télégramme était un argument officiel pour tout médecin isolé et tous s'y référèrent. Certains d'ailleurs, furent déportés ou fusillés pour avoir gardé leur secret sur des maquisards.
[*][color=#000000]Le 27/08/1944 à la fin de la guerre, l'Ordre est dissous.[*]Le 11/12/1944 un Ordre provisoire est créé.[*]Le 24/09/1945 une ordonnance signée par M. Billioux, ministre communiste du gouvernement du Général de Gaulle crée l'Ordre des Médecins actuel.
[*]Cette ordonnance donne pour mission à l'Ordre des Médecins de "veiller au maintien des principes de
moralité, de probité et de dévouement indispensables à l'exercice de la médecine et à l'observation par tous ses membres des devoirs professionnels et des règles édictées par le code de déontologie".
[*]La rédaction du code de déontologie fut réalisée en utilisant une banque de données établie par un médecin qui tout au long de sa carrière avait collationné les cas de jurisprudence déontologique.
[*]L'ordre des médecins est un organisme privé, financé par les seules cotisations de ses membres et assume une mission de service public.
[*]En 1968 l'explosion sociale a retenti sur l'Ordre qui fut soumis à des remous variés.
[*]En 1975 eurent lieu des assises nationales (suite aux prises de position rétrogrades du Président de l'Ordre, contestées par la profession). Elles ont débouché sur le code de déontolgie de 1979 (moins corporatiste) et sur une orientation différente de l'ordre plus axé sur les relations avec les usagers, la prise en compte des intérêts des médecins étant dévolue aux syndicats.
[*]En 1984, le rapport Luchaire à apporté des éléments nouveaux.
[*]Le code de déontologie actuel date de septembre 1995 et est accessible sur le site web de l'ordre http://www.ordmed.org/
Re: Les medecins militaires de la DGM
Un autre site de réference sur les medic US :
http://home.att.net/~steinert/
http://home.att.net/~steinert/
Les médecins militaires de la DGM .
Janvier 1942 - mars 1942 : prisonnier
de guerre en Allemagne ; l'hôpital du Stalag XI A
Plus
de détails sur le Stalag XI A de Altengrabau
Me voilà donc à l'hôpital du
Stalag XI A, le grand camp. Nous sommes le 3 janvier 1942. Ce
n'est pas un hôpital mais une véritable cour des
miracles... Je me souviens de quelques personnages. Ainsi, pour
soulager son prurit, un fleuriste qui a attrapé l'eczéma
des fleuristes (provoqué par le pollen des fleurs) frotte
avec un morceau de couverture une vilaine plaie à la jambe
provoquée par les démangeaisons. Un autre gratte
ses hémorroïdes avec une brosse à dents ! Un
instituteur marseillais est ni plus ni moins fou. A moins qu'il
ne joue au fou. Nous n'avons jamais pu savoir la vérité...
Une épidémie de typhus se déclare dans le
camp et à l'hôpital. Les Allemands nous font brûler
toutes nos paillasses. Les vêtements et les couvertures
sont passés à l'étuve.
À proximité du Stalag, il y a un camp russe.
Tous les jours à l'hôpital, on amène des Russes
(il en meurt une cinquantaine chaque jour). On assiste à
ce spectacle lamentable : les Russes morts sont déshabillés
par d'autres Russes et entassés sur une charrette. Ils
sont ensuite jetés dans une fausse commune que les Allemands
recouvrent de chaux vive.
Le taux de mortalité est beaucoup plus élevé
chez les Russes à cause de leur sous-alimentation, un euphémisme
! Ils crèvent littéra-lement de faim. Nous, nous
avons la chance de recevoir encore des colis de chez nous. Puis,
comme nous travaillons, on se débrouille. Certains ramènent
des pommes de terre, d'autres volent du pain... D'ailleurs, on
vole tout ce que nous pouvons voler et c'est pourquoi nous parvenons
à subsister. Les Russes n'ont pas notre chance. Par ailleurs,
la répression de la part des Allemands est beaucoup plus
forte sur les Russes que sur les autres. Ainsi, j'ai vu un jour
un Russe ramasser par terre un mégot de cigarette. Il s'est
fait froidement descendre par un soldat allemand ! Il n'aurait
jamais abattu un Français de cette manière. Les
Allemands considéraient les Russes comme des sous-êtres.
Au début, nous sommes très choqués puis peu
à peu, cela fait partie de notre réalité.
Il est clair qu'à l'infirmerie, sous la protection
d'un médecin, je suis une sorte de privilégié.
Il faut dire que les médecins sont formidables et protègent
tous les prisonniers, dans la limite de leurs possibilités.
Un beau jour, mon médecin m'avertit que le médecin
chef français va me présenter au médecin
chef allemand pour que je sois reconnu inapte au travail. Le jour
arrive... On comprendra que - avec la bénédiction
de mon médecin - j'ai fumé de l'aspirine et que
je présente des symptômes cardiaques... Le médecin
chef français me défend donc devant le médecin
chef allemand qui prononce "D.U." (initiales allemandes
qui signifient "inapte au travail"). Grande est ma joie
intérieure. Je me vois déjà rentrer en France
!
Effectivement, je quitte les commandos et rejoins le camp.
On nous parque à deux mille pour former un convoi d'inaptes
au travail renvoyés en France. Malheureusement, il y a
sans doute eu un coup dur entre le régime de Vichy et les
Allemands (nous n'avons que très peu de nouvelles) car
les deux mille inaptes sont remis au travail ! J'ai fumé
de l'aspirine pour rien... Je demeure au camp et reste en contact
avec les médecins français de l'hôpital, séparé
du camp par un simple barbelé. Là, nous faisons
beaucoup de sport. Je fais partie de l'équipe militaire
de football du camp.
Un jour, en me promenant dans le camp, je retrouve mon
ami d'enfance Jacques Cantrelle, un Dieppois, en compagnie d'un
autre Dieppois, Jean Derny que je connaissais de vue (et qui deviendra
par la suite mon cousin par alliance...). Je me débrouille
pour être placé dans la chambrée de Jacques
et à partir de là, nous, les trois Dieppois, restons toujours ensemble.
de guerre en Allemagne ; l'hôpital du Stalag XI A
Plus
de détails sur le Stalag XI A de Altengrabau
Me voilà donc à l'hôpital du
Stalag XI A, le grand camp. Nous sommes le 3 janvier 1942. Ce
n'est pas un hôpital mais une véritable cour des
miracles... Je me souviens de quelques personnages. Ainsi, pour
soulager son prurit, un fleuriste qui a attrapé l'eczéma
des fleuristes (provoqué par le pollen des fleurs) frotte
avec un morceau de couverture une vilaine plaie à la jambe
provoquée par les démangeaisons. Un autre gratte
ses hémorroïdes avec une brosse à dents ! Un
instituteur marseillais est ni plus ni moins fou. A moins qu'il
ne joue au fou. Nous n'avons jamais pu savoir la vérité...
Une épidémie de typhus se déclare dans le
camp et à l'hôpital. Les Allemands nous font brûler
toutes nos paillasses. Les vêtements et les couvertures
sont passés à l'étuve.
À proximité du Stalag, il y a un camp russe.
Tous les jours à l'hôpital, on amène des Russes
(il en meurt une cinquantaine chaque jour). On assiste à
ce spectacle lamentable : les Russes morts sont déshabillés
par d'autres Russes et entassés sur une charrette. Ils
sont ensuite jetés dans une fausse commune que les Allemands
recouvrent de chaux vive.
Le taux de mortalité est beaucoup plus élevé
chez les Russes à cause de leur sous-alimentation, un euphémisme
! Ils crèvent littéra-lement de faim. Nous, nous
avons la chance de recevoir encore des colis de chez nous. Puis,
comme nous travaillons, on se débrouille. Certains ramènent
des pommes de terre, d'autres volent du pain... D'ailleurs, on
vole tout ce que nous pouvons voler et c'est pourquoi nous parvenons
à subsister. Les Russes n'ont pas notre chance. Par ailleurs,
la répression de la part des Allemands est beaucoup plus
forte sur les Russes que sur les autres. Ainsi, j'ai vu un jour
un Russe ramasser par terre un mégot de cigarette. Il s'est
fait froidement descendre par un soldat allemand ! Il n'aurait
jamais abattu un Français de cette manière. Les
Allemands considéraient les Russes comme des sous-êtres.
Au début, nous sommes très choqués puis peu
à peu, cela fait partie de notre réalité.
Il est clair qu'à l'infirmerie, sous la protection
d'un médecin, je suis une sorte de privilégié.
Il faut dire que les médecins sont formidables et protègent
tous les prisonniers, dans la limite de leurs possibilités.
Un beau jour, mon médecin m'avertit que le médecin
chef français va me présenter au médecin
chef allemand pour que je sois reconnu inapte au travail. Le jour
arrive... On comprendra que - avec la bénédiction
de mon médecin - j'ai fumé de l'aspirine et que
je présente des symptômes cardiaques... Le médecin
chef français me défend donc devant le médecin
chef allemand qui prononce "D.U." (initiales allemandes
qui signifient "inapte au travail"). Grande est ma joie
intérieure. Je me vois déjà rentrer en France
!
Effectivement, je quitte les commandos et rejoins le camp.
On nous parque à deux mille pour former un convoi d'inaptes
au travail renvoyés en France. Malheureusement, il y a
sans doute eu un coup dur entre le régime de Vichy et les
Allemands (nous n'avons que très peu de nouvelles) car
les deux mille inaptes sont remis au travail ! J'ai fumé
de l'aspirine pour rien... Je demeure au camp et reste en contact
avec les médecins français de l'hôpital, séparé
du camp par un simple barbelé. Là, nous faisons
beaucoup de sport. Je fais partie de l'équipe militaire
de football du camp.
Un jour, en me promenant dans le camp, je retrouve mon
ami d'enfance Jacques Cantrelle, un Dieppois, en compagnie d'un
autre Dieppois, Jean Derny que je connaissais de vue (et qui deviendra
par la suite mon cousin par alliance...). Je me débrouille
pour être placé dans la chambrée de Jacques
et à partir de là, nous, les trois Dieppois, restons toujours ensemble.
Le médecins de la DGM .
Voici donc quelque je peux vous proposez , sur un sujet aussi sensible que les autres , c'est a dire , la barbarie nazie les malades mentaux :
ADAM Frantz
«Des moyens propres à sauvegarder l'existence de nos malades
chroniques en période de carence alimentaire». Société
médico-psychologique, séance du 28 avril 1941. Annales médico-psychologiques,
1941; 97-100
AJZENBERG Armand
«Drôles d'histoires: l'extermination douce». Chimères,
hiver 1996; 135-148
ARRAS (d') Xavier
Des Médecins déportés français dans les
camps de concentration nazis. Thèse médecine Bordeaux
II, 1994 n°170; XII-195 p.
AYME Jean
Chroniques de la psychiatrie publique. À travers l'histoire
d'un syndicat. Toulouse, Érès éd., 1995; 477
p.
AYME Jean
«A propos de l'extermination douce». Bulletin du syndicat
des psychiatres des hôpitaux, sept. 1987, 59-60
BACHET Maurice
Etude des troubles causés par la dénutrition dans un
asile d'aliénés. Thèse médecine Paris,
1943, n°24; 269 p.
BARUK Henri
«L'athrepsie des aliénés et les syndromes de dénutrition».
Annales médico-psychologiques, 3, 1945; 255-260
BARUK Henri
«Le problème de l'alimentation en psychiatrie». L'Information
psychiatrique, 40, 10, 1964; 771-774
BARUK Henri
Des hommes comme nous. Mémoire d'un psychiatre. Robert Lafont,
"Vécu", 1976; 367 p.
BENKIMOUN P.
«Il y a cinquante ans, la barbarie nazie à l'hôpital
de Clermont». Le Quotidien du médecin, 6 sept. 1994
- En ésperant que ca vous conviennent . A+ .
ADAM Frantz
«Des moyens propres à sauvegarder l'existence de nos malades
chroniques en période de carence alimentaire». Société
médico-psychologique, séance du 28 avril 1941. Annales médico-psychologiques,
1941; 97-100
AJZENBERG Armand
«Drôles d'histoires: l'extermination douce». Chimères,
hiver 1996; 135-148
ARRAS (d') Xavier
Des Médecins déportés français dans les
camps de concentration nazis. Thèse médecine Bordeaux
II, 1994 n°170; XII-195 p.
AYME Jean
Chroniques de la psychiatrie publique. À travers l'histoire
d'un syndicat. Toulouse, Érès éd., 1995; 477
p.
AYME Jean
«A propos de l'extermination douce». Bulletin du syndicat
des psychiatres des hôpitaux, sept. 1987, 59-60
BACHET Maurice
Etude des troubles causés par la dénutrition dans un
asile d'aliénés. Thèse médecine Paris,
1943, n°24; 269 p.
BARUK Henri
«L'athrepsie des aliénés et les syndromes de dénutrition».
Annales médico-psychologiques, 3, 1945; 255-260
BARUK Henri
«Le problème de l'alimentation en psychiatrie». L'Information
psychiatrique, 40, 10, 1964; 771-774
BARUK Henri
Des hommes comme nous. Mémoire d'un psychiatre. Robert Lafont,
"Vécu", 1976; 367 p.
BENKIMOUN P.
«Il y a cinquante ans, la barbarie nazie à l'hôpital
de Clermont». Le Quotidien du médecin, 6 sept. 1994
- En ésperant que ca vous conviennent . A+ .
Les médecins ...
BESSIÈRE, BRISSON et TALAIRACH
«Contribution à l'étude du syndrome hyperthermie-œdème-diarrhée
par restriction alimentaire». Société médico-psychologique,
séance du 24 novembre 1941
BEZARD Isabelle
Quand "la file active" progressait sous les bombes ou l'exode
des hôpitaux psychiatriques de Pont l'Abbé et de Saint-Lô
en juin-juillet 1944. Thèse Médecine Caen, 1993, n°3092;
188 p.
BIEDER Jean
Exégèse des mythes de l'histoire de la psychiatrie. I:
La Résistance et la Libération. C.-R. du Congrès
de Psychiatrie et de Neurologie de Langue Française. Nîmes,
Masson, 1975; 351-355
BILLOUX F.
«Esquisse d'une politique de la renaissance sanitaire française».
L'Information psychiatrique, 22, 2, 1945; 30-32
BONNAFÉ Lucien
Dans cette nuit peuplée... 18 textes politiques de Lucien Bonnafé,
psychiatre. Paris, Éd. sociales, 1977
BONNAFÉ Lucien
«Nuit et brouillard : étudiez les réactions contemporaines»
Nervure, IV, 2, mars 1991; 33-34
BONNAFÉ Lucien
«Je et l'extermination (du faux témoignage par omission)»
Nervure, IV, 2, mars 1991; 34-40
BONNAFÉ Lucien
«Gaston Ferdière (1907-1990)». L'Information psychiatrique,
n°4, avril 1991; 378-379
BONNAFÉ Lucien
«Recherche d'un document important. 9 janvier 1996». in: Velut
Nicolas, De la parole à l'acte... DES Psychiatrie. Strasbourg
I, 1998, n°140; p.187-188
BONNAFÉ Lucien
«Du bon usage du témoignage». in: Le sort des malades
mentaux pendant la guerre 1939-1945. L'Information psychiatrique,
72, 8, 1996; 745-747
BONNAFÉ Lucien
«De l'ambre du musée au pot de géranium». L'Information
psychiatrique, n°9, novembre 2002; 932-934
Les médecins de la DGM .
Au niveau militaire, la formation est en plusieurs temps. Dès
l'incorporation, ils effectuent la Formation Militaire Initiale (FMI)
de 15 jours au camp de Chambaran (Isère) où on leur enseigne des bases de culture militaire, topographie, armement avec exercices sur le terrain.
Lors de leur passage en deuxième année, ils effectuent la Formation Militaire Complémentaire (FMC) au CISAT de Metz
(anciennement à Dinan puis à la Valbonne) qui dure trois semaines.
Cette seconde période d'entrainement se fait conjointement avec les
élèves officiers de l'École du service de santé des armées de Bordeaux.
Elle approfondit la FMI en matière de culture militaire et chaque élève
passe l'Attestation de Formation Complémentaire aux Premiers Secours
Avec Matériel (A.F.C.P.S.A.M.) et l'Attestation de Formation à
l'Utilisation du Défibrillateur Semi-Automatique (A.F.U.D.S.A.). En fin
de deuxième année, les Santards effectuent un stage en unité d'un mois
dans l'arme de leur choix.
Leur deuxième et troisième années sont ponctuées par une série de
conférences sur les Armées dans le but de préparer l'examen qui permet
d'accèder au grade d'aspirant ou "Modèle A". Le "Modèle A" consiste en
une série d'épreuves sportives (Natation, Cooper, Marche-course, montée
de corde), une épreuve écrite de culture militaire et une épreuve
écrite de culture médico-militaire.
Durant l'ensemble de leur cursus, les Santards peuvent participer à
d'autres événements du monde militaire comme le Tournoi Sportif des
Grandes Ecoles de la Défense (TSGED) ou encore le Séminaire Interarmées des Grandes Ecoles Militaires
(SIGEM), effectuer divers stages en unité et passer des brevets
militaires (Troupes Aéro-portées, Brevet de Ski Militaire, d'Aptitude à
la Montagne, Monitorat de Premiers Secours, Monitorat Commando, etc).
l'incorporation, ils effectuent la Formation Militaire Initiale (FMI)
de 15 jours au camp de Chambaran (Isère) où on leur enseigne des bases de culture militaire, topographie, armement avec exercices sur le terrain.
Lors de leur passage en deuxième année, ils effectuent la Formation Militaire Complémentaire (FMC) au CISAT de Metz
(anciennement à Dinan puis à la Valbonne) qui dure trois semaines.
Cette seconde période d'entrainement se fait conjointement avec les
élèves officiers de l'École du service de santé des armées de Bordeaux.
Elle approfondit la FMI en matière de culture militaire et chaque élève
passe l'Attestation de Formation Complémentaire aux Premiers Secours
Avec Matériel (A.F.C.P.S.A.M.) et l'Attestation de Formation à
l'Utilisation du Défibrillateur Semi-Automatique (A.F.U.D.S.A.). En fin
de deuxième année, les Santards effectuent un stage en unité d'un mois
dans l'arme de leur choix.
Leur deuxième et troisième années sont ponctuées par une série de
conférences sur les Armées dans le but de préparer l'examen qui permet
d'accèder au grade d'aspirant ou "Modèle A". Le "Modèle A" consiste en
une série d'épreuves sportives (Natation, Cooper, Marche-course, montée
de corde), une épreuve écrite de culture militaire et une épreuve
écrite de culture médico-militaire.
Durant l'ensemble de leur cursus, les Santards peuvent participer à
d'autres événements du monde militaire comme le Tournoi Sportif des
Grandes Ecoles de la Défense (TSGED) ou encore le Séminaire Interarmées des Grandes Ecoles Militaires
(SIGEM), effectuer divers stages en unité et passer des brevets
militaires (Troupes Aéro-portées, Brevet de Ski Militaire, d'Aptitude à
la Montagne, Monitorat de Premiers Secours, Monitorat Commando, etc).
Les médecins de la DGM .
Au niveau militaire, la formation est en plusieurs temps. Dès
l'incorporation, ils effectuent la Formation Militaire Initiale (FMI)
de 15 jours au camp de Chambaran (Isère) où on leur enseigne des bases de culture militaire, topographie, armement avec exercices sur le terrain.
Lors de leur passage en deuxième année, ils effectuent la Formation Militaire Complémentaire (FMC) au CISAT de Metz
(anciennement à Dinan puis à la Valbonne) qui dure trois semaines.
Cette seconde période d'entrainement se fait conjointement avec les
élèves officiers de l'École du service de santé des armées de Bordeaux.
Elle approfondit la FMI en matière de culture militaire et chaque élève
passe l'Attestation de Formation Complémentaire aux Premiers Secours
Avec Matériel (A.F.C.P.S.A.M.) et l'Attestation de Formation à
l'Utilisation du Défibrillateur Semi-Automatique (A.F.U.D.S.A.). En fin
de deuxième année, les Santards effectuent un stage en unité d'un mois
dans l'arme de leur choix.
Leur deuxième et troisième années sont ponctuées par une série de
conférences sur les Armées dans le but de préparer l'examen qui permet
d'accèder au grade d'aspirant ou "Modèle A". Le "Modèle A" consiste en
une série d'épreuves sportives (Natation, Cooper, Marche-course, montée
de corde), une épreuve écrite de culture militaire et une épreuve
écrite de culture médico-militaire.
Durant l'ensemble de leur cursus, les Santards peuvent participer à
d'autres événements du monde militaire comme le Tournoi Sportif des
Grandes Ecoles de la Défense (TSGED) ou encore le Séminaire Interarmées des Grandes Ecoles Militaires
(SIGEM), effectuer divers stages en unité et passer des brevets
militaires (Troupes Aéro-portées, Brevet de Ski Militaire, d'Aptitude à
la Montagne, Monitorat de Premiers Secours, Monitorat Commando, etc).
l'incorporation, ils effectuent la Formation Militaire Initiale (FMI)
de 15 jours au camp de Chambaran (Isère) où on leur enseigne des bases de culture militaire, topographie, armement avec exercices sur le terrain.
Lors de leur passage en deuxième année, ils effectuent la Formation Militaire Complémentaire (FMC) au CISAT de Metz
(anciennement à Dinan puis à la Valbonne) qui dure trois semaines.
Cette seconde période d'entrainement se fait conjointement avec les
élèves officiers de l'École du service de santé des armées de Bordeaux.
Elle approfondit la FMI en matière de culture militaire et chaque élève
passe l'Attestation de Formation Complémentaire aux Premiers Secours
Avec Matériel (A.F.C.P.S.A.M.) et l'Attestation de Formation à
l'Utilisation du Défibrillateur Semi-Automatique (A.F.U.D.S.A.). En fin
de deuxième année, les Santards effectuent un stage en unité d'un mois
dans l'arme de leur choix.
Leur deuxième et troisième années sont ponctuées par une série de
conférences sur les Armées dans le but de préparer l'examen qui permet
d'accèder au grade d'aspirant ou "Modèle A". Le "Modèle A" consiste en
une série d'épreuves sportives (Natation, Cooper, Marche-course, montée
de corde), une épreuve écrite de culture militaire et une épreuve
écrite de culture médico-militaire.
Durant l'ensemble de leur cursus, les Santards peuvent participer à
d'autres événements du monde militaire comme le Tournoi Sportif des
Grandes Ecoles de la Défense (TSGED) ou encore le Séminaire Interarmées des Grandes Ecoles Militaires
(SIGEM), effectuer divers stages en unité et passer des brevets
militaires (Troupes Aéro-portées, Brevet de Ski Militaire, d'Aptitude à
la Montagne, Monitorat de Premiers Secours, Monitorat Commando, etc).
médecins
L'Ecole du Service de santé Militaire de Lyon
Après la fermeture de l'École de Strasbourg, la nouvelle École fut
construite à Lyon, qui offrait de nombreux avantages comme l'importance
de son système hospitalier et la construction de l'école par la
municipalité. La première promotion de Santards arriva à l'École le 10 mars 1889 ; dès octobre 1889, les élèves furent logés à l'hôpital militaire Desgenettes.
Construite sur l'avenue des Ponts (devenue en 1907 avenue
Berthelot), proche de la faculté de médecine alors située quai du
Rhône, l'École était composée de plusieurs bâtiments. La façade, sur
l'avenue des Ponts, contenait le bâtiment principal dit de
l'administration, ainsi que les logements du directeur, sous-directeur,
major et trésorier de l'École. L'entrée principale s'ouvrait sur un
large vestibule, conduisant à une cour carré plantée d'arbres et
encadrée de trois autres bâtiments, baptisés Percy (au fond), Larrey (à
l'est) et Desgenettes (à l'ouest). Une annexe située en arrière de
Percy, reliée par un pont fermé (rapidement baptisé pont des soupirs)
au dessus de la rue Méditerranée comprenait infirmerie, gymnase,
douches ... Les bâtiments furent terminés pour la rentrée de 1894
seulement. Les fréquentes inondations des cuisines situées en sous-sol
amenèrent les Santards à se nourrir en ces occasions à la Brasserie
Georges. De même, l'École ne permettait d'accueillir que 260 élèves;
les élèves les plus anciens furent invités à se trouver un logement en
ville, d'autres furent hébergés à l'hôpital Villemanzy.
En 1914, l'École devint hôpital complémentaire. Les Santards firent
leur devoir : lorsque les portes se rouvrirent aux élèves en octobre
1919, quarante-cinq d'entre eux étaient tombés au champ d'honneur.
Quatre-vingt neuf étaient décorés de la Légion d'Honneur, quatre-vingt
douze de la médaille militaire, plus de quatre cent cités une ou
plusieurs fois.
La rentrée de 1919 fut aussi la réouverture du recrutement des
pharmaciens. Peu après, en 1925, fut créé une section coloniale, qui
perdurera jusqu'en 1956. En 1928, l'École se vit remettre un drapeau,
ainsi que la croix de guerre qui lui avait été décerné en 1926. En
1935, l'École reçut place Bellecour la croix de chevalier de la Légion
d'Honneur, décernée en 1933 pour le comportement des élèves au front
mais aussi en Algérie et au Maroc. La durée des études continuait de se
rallonger : de 5 ans depuis 1911, elle passa en 1934 à 6 ans. Enfin,
c'est à cette époque que fut créé le premier insigne de l'École. C'est
également durant l'entre-deux guerre que fut créée la section d'"élèves
coloniaux"(en 1925); Chaque promotion en compta vingt à trente jusqu'en
1956. Plusieurs des grands noms de la médecine coloniale, devenue la
médecine d'outre-mer, sont issus de l'École de Berthelot.
L'Ecole du Service de santé sous l'Occupation
En 1939, les élèves de l'École sont envoyés au front, avec le grade
de médecin auxiliaire. Cependant, quelques mois plus tard, ils furent
invités à renoncer à leurs galons pour pouvoir rester à l'École ... En
1940, le mot "Militaire" est supprimé de l'appellation de l'École. Les
élèves furent mis en tenue civile, sans insigne ni attribut. Ils
partagèrent l'École avec deux promotions de Polytechniciens repliés à
Lyon.
En 1942, la Wehrmacht occupe la zone libre. L'année suivante, la
Gestapo s'installe à l'École. Elle y torturera dans les sous-sols de
nombreux prisonniers. Jean Moulin fera partie des victimes. Les élèves
furent dispersés : ils rejoignent les chantiers de jeunesse, relèvent
les médecins prisonniers, ou entrent dans la résistance. En 1944, un
bombardement allié détruit la façade de l'École. Pendant la durée de la
guerre, que ce soit pendant la campagne de 1940, celle d'Alsace et
d'Allemagne, dans la Résistance ou à la libération, quatorze élèves
furent tués au combat, souvent dans l'accomplissement héroïque de leur
devoir, comme le médecin auxiliaire Hébrard, tombé à la Rochelle, qui
était parti volontaire au front, et avait répondu à qui s'en étonnait :
"à l'École, nous avons des traditions".
L'après guerre à la vieille boîte de Berthelot .
L'École re-ouvre ses portes en 1945. Elle reçut en 1946 la Croix de
Guerre 1939-1945 avec palme. En 1947, l'insigne actuel de l'École fut
créé. Ce fut à partir de cette année que les promotions furent baptisés
du nom d'un ancien de l'École (auparavant, deux promotions seulement
avaient été baptisée: "Croix du drapeau" en 1936, et "Médecin Capitaine
Jean Vial" en 1942). En 1946 fut créé une section d'élèves
vétérinaires, ainsi qu'une section d'élèves officiers d'administration
qui restera à l'École jusqu'en 1985. En 1952, les premières filles
intégrèrent l'École. Leur recrutement sera pourtant interrompu en 1957,
et ne reprendra qu'en 1973. Notons que les élèves étrangers étaient
accueillis à l'École depuis 1894. En 1956, l'École reçoit la Croix de
Guerre des T.O.E. avec palme. La reconstruction des bâtiments détruits
ne se termina qu'en 1962, la façade étant remplacé par deux immeubles
réunis par un péristyle.
En 1971, les quatre services de Santé fusionnèrent. A la formation
traditionnelle des médecins de l'armée de terre, d'outre-mer et de
l'armée de l'air, s'ajouta celle de la marine, conséquence de
l'homogénéisation avec l'École de Bordeaux. En contrepartie, les élèves
doivent abandonner leur cher "képi rouge" contre une tenue bleue
inter-arme, mais aussi leur tenue de cérémonie, dite "tenue Pinder".
Héritée de Strasbourg, si elle fut plusieurs fois abandonnée, elle fut à chaque fois remise à l'ordre du jour.
L'École de Berthelot, chroniquement trop petite, déjà agrandie
depuis sa création, était devenue peu apte à remplir sa mission. En
1970, la reconstruction était officiellement décidée, et le terrain
choisi sur l'ancienne base aérienne de Bron. Les élèves ont gardés de
l'ancienne École de nombreux souvenirs : plaques commémoratives,
photos, le monument aux morts et son inscription "Souviens-toi", la
cloche fondue dans les canons d'Alger portant l'inscription "Hier
canons d'Alger, aujourd'hui airain sacré, je bénis la souffrance et
pleure le trépas des braves". Après plusieurs semaines de
déménagement, un adieu ému au cinéma "Le Comoedia", au "quartier
latin", ayant rendu leur vieille École et l'hôpital Villemanzy à la
ville, les Santards entraient le 10 juillet 1981 au 331 avenue Franklin
Roosevelt à Bron.
Après la fermeture de l'École de Strasbourg, la nouvelle École fut
construite à Lyon, qui offrait de nombreux avantages comme l'importance
de son système hospitalier et la construction de l'école par la
municipalité. La première promotion de Santards arriva à l'École le 10 mars 1889 ; dès octobre 1889, les élèves furent logés à l'hôpital militaire Desgenettes.
Construite sur l'avenue des Ponts (devenue en 1907 avenue
Berthelot), proche de la faculté de médecine alors située quai du
Rhône, l'École était composée de plusieurs bâtiments. La façade, sur
l'avenue des Ponts, contenait le bâtiment principal dit de
l'administration, ainsi que les logements du directeur, sous-directeur,
major et trésorier de l'École. L'entrée principale s'ouvrait sur un
large vestibule, conduisant à une cour carré plantée d'arbres et
encadrée de trois autres bâtiments, baptisés Percy (au fond), Larrey (à
l'est) et Desgenettes (à l'ouest). Une annexe située en arrière de
Percy, reliée par un pont fermé (rapidement baptisé pont des soupirs)
au dessus de la rue Méditerranée comprenait infirmerie, gymnase,
douches ... Les bâtiments furent terminés pour la rentrée de 1894
seulement. Les fréquentes inondations des cuisines situées en sous-sol
amenèrent les Santards à se nourrir en ces occasions à la Brasserie
Georges. De même, l'École ne permettait d'accueillir que 260 élèves;
les élèves les plus anciens furent invités à se trouver un logement en
ville, d'autres furent hébergés à l'hôpital Villemanzy.
En 1914, l'École devint hôpital complémentaire. Les Santards firent
leur devoir : lorsque les portes se rouvrirent aux élèves en octobre
1919, quarante-cinq d'entre eux étaient tombés au champ d'honneur.
Quatre-vingt neuf étaient décorés de la Légion d'Honneur, quatre-vingt
douze de la médaille militaire, plus de quatre cent cités une ou
plusieurs fois.
La rentrée de 1919 fut aussi la réouverture du recrutement des
pharmaciens. Peu après, en 1925, fut créé une section coloniale, qui
perdurera jusqu'en 1956. En 1928, l'École se vit remettre un drapeau,
ainsi que la croix de guerre qui lui avait été décerné en 1926. En
1935, l'École reçut place Bellecour la croix de chevalier de la Légion
d'Honneur, décernée en 1933 pour le comportement des élèves au front
mais aussi en Algérie et au Maroc. La durée des études continuait de se
rallonger : de 5 ans depuis 1911, elle passa en 1934 à 6 ans. Enfin,
c'est à cette époque que fut créé le premier insigne de l'École. C'est
également durant l'entre-deux guerre que fut créée la section d'"élèves
coloniaux"(en 1925); Chaque promotion en compta vingt à trente jusqu'en
1956. Plusieurs des grands noms de la médecine coloniale, devenue la
médecine d'outre-mer, sont issus de l'École de Berthelot.
L'Ecole du Service de santé sous l'Occupation
En 1939, les élèves de l'École sont envoyés au front, avec le grade
de médecin auxiliaire. Cependant, quelques mois plus tard, ils furent
invités à renoncer à leurs galons pour pouvoir rester à l'École ... En
1940, le mot "Militaire" est supprimé de l'appellation de l'École. Les
élèves furent mis en tenue civile, sans insigne ni attribut. Ils
partagèrent l'École avec deux promotions de Polytechniciens repliés à
Lyon.
En 1942, la Wehrmacht occupe la zone libre. L'année suivante, la
Gestapo s'installe à l'École. Elle y torturera dans les sous-sols de
nombreux prisonniers. Jean Moulin fera partie des victimes. Les élèves
furent dispersés : ils rejoignent les chantiers de jeunesse, relèvent
les médecins prisonniers, ou entrent dans la résistance. En 1944, un
bombardement allié détruit la façade de l'École. Pendant la durée de la
guerre, que ce soit pendant la campagne de 1940, celle d'Alsace et
d'Allemagne, dans la Résistance ou à la libération, quatorze élèves
furent tués au combat, souvent dans l'accomplissement héroïque de leur
devoir, comme le médecin auxiliaire Hébrard, tombé à la Rochelle, qui
était parti volontaire au front, et avait répondu à qui s'en étonnait :
"à l'École, nous avons des traditions".
L'après guerre à la vieille boîte de Berthelot .
L'École re-ouvre ses portes en 1945. Elle reçut en 1946 la Croix de
Guerre 1939-1945 avec palme. En 1947, l'insigne actuel de l'École fut
créé. Ce fut à partir de cette année que les promotions furent baptisés
du nom d'un ancien de l'École (auparavant, deux promotions seulement
avaient été baptisée: "Croix du drapeau" en 1936, et "Médecin Capitaine
Jean Vial" en 1942). En 1946 fut créé une section d'élèves
vétérinaires, ainsi qu'une section d'élèves officiers d'administration
qui restera à l'École jusqu'en 1985. En 1952, les premières filles
intégrèrent l'École. Leur recrutement sera pourtant interrompu en 1957,
et ne reprendra qu'en 1973. Notons que les élèves étrangers étaient
accueillis à l'École depuis 1894. En 1956, l'École reçoit la Croix de
Guerre des T.O.E. avec palme. La reconstruction des bâtiments détruits
ne se termina qu'en 1962, la façade étant remplacé par deux immeubles
réunis par un péristyle.
En 1971, les quatre services de Santé fusionnèrent. A la formation
traditionnelle des médecins de l'armée de terre, d'outre-mer et de
l'armée de l'air, s'ajouta celle de la marine, conséquence de
l'homogénéisation avec l'École de Bordeaux. En contrepartie, les élèves
doivent abandonner leur cher "képi rouge" contre une tenue bleue
inter-arme, mais aussi leur tenue de cérémonie, dite "tenue Pinder".
Héritée de Strasbourg, si elle fut plusieurs fois abandonnée, elle fut à chaque fois remise à l'ordre du jour.
L'École de Berthelot, chroniquement trop petite, déjà agrandie
depuis sa création, était devenue peu apte à remplir sa mission. En
1970, la reconstruction était officiellement décidée, et le terrain
choisi sur l'ancienne base aérienne de Bron. Les élèves ont gardés de
l'ancienne École de nombreux souvenirs : plaques commémoratives,
photos, le monument aux morts et son inscription "Souviens-toi", la
cloche fondue dans les canons d'Alger portant l'inscription "Hier
canons d'Alger, aujourd'hui airain sacré, je bénis la souffrance et
pleure le trépas des braves". Après plusieurs semaines de
déménagement, un adieu ému au cinéma "Le Comoedia", au "quartier
latin", ayant rendu leur vieille École et l'hôpital Villemanzy à la
ville, les Santards entraient le 10 juillet 1981 au 331 avenue Franklin
Roosevelt à Bron.
Les médecins de la DGM .
- Quelques liens que j'ai visité et qui me parraissent plutot bien explicatif . A+ .
- École du service de santé des armées de Bordeaux
- Études de médecine en France
- Le site de l'E.S.S.A. de Lyon-Bron : http://www.essa-bron.org/
- Le site du Service de santé des Armées : http://www.defense.gouv.fr/sites/sante/
- Le site de l'Université Claude Bernard Lyon I : http://www.univ-lyon1.fr/
- Le site des Hospices Civils de Lyon : http://www.chu-lyon.fr/
Les medecins de la DGM .
L'Hôpital provisoire de Giel en 1944 (21 juillet-29 août)
Rapport du père Raymond Pelletier, économe
de l'Orphelinat de Giel
Le 19 août 1944
L’Hôpital chirurgical de l’Orphelinat de Giel ,
établi en pleine période de combats (poche de Falaise), a
soigné 607 blessés . Sur ce nombre de blessés,
dont beaucoup sérieusement touchés, 57 sont morts
à l’Orphelinat ; 550 ont donc été
sauvés. Cet hôpital spécial a fonctionné en
pleine bataille. Tous sont à féliciter, aussi bien les
cinq chirurgiens qui, une fois, en une seule nuit, ont effectué
jusqu’à 36 opérations dont des trépanations, - que
les sœurs gardes-malades de l’hôpital d’Argentan,
évacué, - que les équipes de brancardiers, d’un
dévouement sans bornes, - que les équipes volantes allant
chercher les blessés le long des routes, sans cesse
mitraillées, - que les enfants, jeunes gens et personnel de
l’Orphelinat, passant leurs journées, mouvementées,
à éplucher les légumes pour l’hôpital,
charroyer de l’eau etc... Toute électricité ou presque
faisait défaut.
L’Orphelinat a, en ces moments héroïques,
donné tout ce qu’il avait en vivres et en ressources. À
ces blessés affaiblis par les pertes de sang, il a
procuré, avec joie, une nourriture réparatrice, des
vêtements, chaussures etc...et le réconfort d’une
gaieté sans cesse soutenue malgré la mitraille qui
crépitait de toutes parts.
Cliquer sur les images
Les entrées journalières
Rapport du père Raymond Pelletier, économe
de l'Orphelinat de Giel
Le 19 août 1944
L’Hôpital chirurgical de l’Orphelinat de Giel ,
établi en pleine période de combats (poche de Falaise), a
soigné 607 blessés . Sur ce nombre de blessés,
dont beaucoup sérieusement touchés, 57 sont morts
à l’Orphelinat ; 550 ont donc été
sauvés. Cet hôpital spécial a fonctionné en
pleine bataille. Tous sont à féliciter, aussi bien les
cinq chirurgiens qui, une fois, en une seule nuit, ont effectué
jusqu’à 36 opérations dont des trépanations, - que
les sœurs gardes-malades de l’hôpital d’Argentan,
évacué, - que les équipes de brancardiers, d’un
dévouement sans bornes, - que les équipes volantes allant
chercher les blessés le long des routes, sans cesse
mitraillées, - que les enfants, jeunes gens et personnel de
l’Orphelinat, passant leurs journées, mouvementées,
à éplucher les légumes pour l’hôpital,
charroyer de l’eau etc... Toute électricité ou presque
faisait défaut.
L’Orphelinat a, en ces moments héroïques,
donné tout ce qu’il avait en vivres et en ressources. À
ces blessés affaiblis par les pertes de sang, il a
procuré, avec joie, une nourriture réparatrice, des
vêtements, chaussures etc...et le réconfort d’une
gaieté sans cesse soutenue malgré la mitraille qui
crépitait de toutes parts.
Cliquer sur les images
- Avant l'hôpital, une équipe
d'urgence de la Croix Rouge (G.C.A.) avait commencé, dès
le 16 juin, à transporter à Giel des blessés
venant des environs de Caen, Falaise, Vire, Saint-Lô,
Condé-sur-Noireau et à les soigner. L’hôpital
chirurgical de Giel a été ouvert le 21 juillet par
décision du préfet, Jean Leguay. Du 21 au 30 juillet,
l’Orphelinat de Giel a hébergé aussi un hôpital
allemand. (dates d’après “l’Arche de Giel dans la tourmente”). - Les comptes faits sur les registres
laissent apparaître 617 entrées : 377 entrées
enregistrées par la Croix rouge et 297 entrées
enregistrées par l’Hôpital ; il convient d’ôter de
ce nombre les 57 malades que la Croix rouge avait enregistrés et
qu’elle a laissés en compte à l’Hôpital à
partir du 22 juillet. - Nombre de morts d’après les
registres : 21 chez la Croix Rouge et 31 à l’Hôpital ;
soit un total de 52. Mais certains blessés, arrivés morts
à Giel, n’ont pas été enregistrés. Le
nombre de morts enterrés à Giel est donc plus
élevé.
Les entrées journalières
Re: Les medecins militaires de la DGM
Bonjour,
Interessant, Big, merci.
Mais cite ta source :
http://perso.orange.fr/giel24/hopital.htm
Il y a des webmestres qui detestent qu'on ne les cite pas, meme si le texte est du domaine public, on s'est deja fait atrapper avec Roger-Logico...
Interessant, Big, merci.
Mais cite ta source :
http://perso.orange.fr/giel24/hopital.htm
Il y a des webmestres qui detestent qu'on ne les cite pas, meme si le texte est du domaine public, on s'est deja fait atrapper avec Roger-Logico...
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Les médecins de la DGM .
- Tu as raison sur ce point , j'aurais du mettre la source , une grossiére erreur de ma part , milles excuses . A+ .
Re: Les medecins militaires de la DGM
Et bien !
Bigb, ou veux tu que nous trouvions le temps de lire toutes ces informations ?
Merci beaucoup pour ces posts, je trouverais le temps !
Ivy
Bigb, ou veux tu que nous trouvions le temps de lire toutes ces informations ?
Merci beaucoup pour ces posts, je trouverais le temps !
Ivy
_________________
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TOGETHER WE CAN ACTUALLY MAKE A DIFFERENCE
www.ifaw.org
International Fund for Animal Welfare
Le monde animal a besoin de nous !
Ivy mike- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 9350
Date d'inscription : 16/06/2005
Les médecins
Ivy mike a écrit:Et bien !
Bigb, ou veux tu que nous trouvions le temps de lire toutes ces informations ?
Merci beaucoup pour ces posts, je trouverais le temps !
Ivy
- J'avais plus ou moins des liens , des écrits comme ceux que j'ai poster , il me rester a faire copier-coller ( Daniel est passé par la .. ) A+ .
Les médecins de la DGM .
25 mai 2004 : la Croix-Rouge française a 140 ans
A l'origine de la création de la Croix-Rouge françaiseHenry Dunant
C'est Henry Dunant qui suscite en
France la création d'un comité de
la Croix-Rouge. Le 25 mai 1864, il convoque
différentes personnalités qui décident,
avec l'assentiment de l'Empereur Napoléon
III, la création d'un comité provisoire
de la Société de Secours aux Blessés
Militaires (SSBM). Le duc de Montesquiou Fezensac,
officier du Premier Empire est nommé président.
La SSBM sera bientôt rejointe par deux autres
sociétés de la Croix-Rouge en France.
Ainsi, en 1879, est fondée, sous la direction
du Pr Duchaussoy, l'Association des Dames Françaises
(ADF). Son objectif : former les infirmières.
En 1881 enfin, l'Union des Femmes de France
(UFF) est fondée par Emma Koechlin-Shwartz,
sa direction est uniquement féminine.
Pr Duchauss
Suzanne Pérouse
En 1907, est créé, à
l'initiative de Suzanne Pérouse, alors présidente
de l'UFF, le Comité Central de la Croix-Rouge
Française. Il est composé de quatre
délégués de la SSBM et de deux
délégués pour chacune des deux
autres sociétés. Le décret
du 4 août 1940, entérine la fusion
des trois sociétés en une seule, décidée
par le Maréchal Pétain. Le Général
de Gaulle confirme la nouvelle organisation de la
Croix-Rouge Française ainsi que sa reconnaissance
d'utilité publique par l'ordonnance du 27
avril 1945.
Voici un texte sur la création de la Croix Rouge Francaise .
LA suite
De multiples actions pendant la 2ème guerre mondiale
En 1940, les missions de la Croix-Rouge française
ont été multiples : secours des
blessés militaires, des prisonniers de
guerre, maintien des liens avec leurs proches,
et soutien des populations civiles.
Les convoisLes
infirmières de la CRF assurent entre zone libre et zone occupée des
convois réguliers pour les enfants isolés, les malades et les personnes
âgées.
Entre 1941 et 1942, 87.000 enfants et 18.400 malades ou infirmes sont convoyés.
Les actions en faveur de l'enfanceLe
Secours national confie à la CRF le service layettes et l'alimentation
premier - âge. Entre 1941 et 1944, la CRF va investir 61 millions de
Francs pour l'achat de layettes. Elle va également acheter et recevoir
des Croix-Rouge suisse et américaine 1550 tonnes de lait condensé.
Dans les zones bombardées, la CRF recueille des enfants dans des centres d'accueil.
15 Maisons des petits Français, construites par le Secours national, sont gérées par la CRF.
En 1940, les missions de la Croix-Rouge française
ont été multiples : secours des
blessés militaires, des prisonniers de
guerre, maintien des liens avec leurs proches,
et soutien des populations civiles.
Les convoisLes
infirmières de la CRF assurent entre zone libre et zone occupée des
convois réguliers pour les enfants isolés, les malades et les personnes
âgées.
Entre 1941 et 1942, 87.000 enfants et 18.400 malades ou infirmes sont convoyés.
Les actions en faveur de l'enfanceLe
Secours national confie à la CRF le service layettes et l'alimentation
premier - âge. Entre 1941 et 1944, la CRF va investir 61 millions de
Francs pour l'achat de layettes. Elle va également acheter et recevoir
des Croix-Rouge suisse et américaine 1550 tonnes de lait condensé.
Dans les zones bombardées, la CRF recueille des enfants dans des centres d'accueil.
15 Maisons des petits Français, construites par le Secours national, sont gérées par la CRF.
toujours
Le service des recherchesAu
moment de l'exode en mai-juin 1940, 10 millions de Français se
retrouvent sur les routes. La CRF met en place un fichier pour la
recherche des familles dispersées. Ce service est ensuite regroupé avec
le service des recherches et de correspondance pour les prisonniers de
guerre.
En 1944 est créé un service des familles dispersées. En
un an, 22.000 demandes ont été enregistrées, 45 % ont abouti.
La CRF a également reçu et expédié plus de 5 millions de messages de
1941 à 1944 par courrier et par radio.
Entre 1944 et 1945, 3 millions de messages ont également été expédiés
pour les travailleurs en Allemagne.
Aides aux civils dans les camps
Pendant 2 ans, de 1940 à 1942, la CRF va
distribuer aide alimentaire et produits d'hygiène
dans les camps et les prisons sous autorité
allemande ayant des sections politiques, ainsi
qu'aux camps de la zone libre (Rivesaltes, Noé,
Vernet-d'Ariège, etc.). Fin 1941, la CRF
obtient le droit le distribuer des colis alimentaires
dans les prisons et dans les camps au bénéfice
des prisonniers ne recevant pas de colis de leur
famille. Cependant, en septembre 1942, la permanence
sociale du camp de Drancy est supprimée,
les autorités allemandes ayant décidé
que l'aide accordée aux Juifs serait assurée
par l'UGIF .
En mai 1943, la CRF se voit retirer ses activités
d'aide aux familles d'internés au profit
du Secours national.
Enfin, en 1944, le siège de la CRF fut
davantage surveillé par les nazis. Des
perquisitions et des arrestations furent même
ordonnées. Au total, 29,5 millions de colis
ont été envoyés aux prisonniers
de guerre en Allemagne, soit près de 20.000
tonnes de marchandises, et 57.000 ouvrages sont
remis dans les camps et les prisons entre 1940
et 1944.
Aides aux rapatriésDès
mars 1945, le flot de rapatriés dirigé vers la région parisienne
submerge les autorités qui font appel à la CRF pour l'aider à organiser
et à faire fonctionner les nombreux centres d'accueil installés sur
Paris.Des secouristes sont donc placés dans tous ces centres, dont le
principal est installé à la gare d'Orsay ; jusqu'à 1500 secouristes
sont employés quotidiennement.
D'autre part la CRF a déjà pris
l'initiative d'installer des centres d'accueil en gare, où elle héberge
et nourrit les réfugiés et rapatriés. Certaines gares ont vu passer
jusqu'à 3000 personnes par jour, pendant plusieurs semaines.
moment de l'exode en mai-juin 1940, 10 millions de Français se
retrouvent sur les routes. La CRF met en place un fichier pour la
recherche des familles dispersées. Ce service est ensuite regroupé avec
le service des recherches et de correspondance pour les prisonniers de
guerre.
En 1944 est créé un service des familles dispersées. En
un an, 22.000 demandes ont été enregistrées, 45 % ont abouti.
La CRF a également reçu et expédié plus de 5 millions de messages de
1941 à 1944 par courrier et par radio.
Entre 1944 et 1945, 3 millions de messages ont également été expédiés
pour les travailleurs en Allemagne.
Aides aux civils dans les camps
Pendant 2 ans, de 1940 à 1942, la CRF va
distribuer aide alimentaire et produits d'hygiène
dans les camps et les prisons sous autorité
allemande ayant des sections politiques, ainsi
qu'aux camps de la zone libre (Rivesaltes, Noé,
Vernet-d'Ariège, etc.). Fin 1941, la CRF
obtient le droit le distribuer des colis alimentaires
dans les prisons et dans les camps au bénéfice
des prisonniers ne recevant pas de colis de leur
famille. Cependant, en septembre 1942, la permanence
sociale du camp de Drancy est supprimée,
les autorités allemandes ayant décidé
que l'aide accordée aux Juifs serait assurée
par l'UGIF .
En mai 1943, la CRF se voit retirer ses activités
d'aide aux familles d'internés au profit
du Secours national.
Enfin, en 1944, le siège de la CRF fut
davantage surveillé par les nazis. Des
perquisitions et des arrestations furent même
ordonnées. Au total, 29,5 millions de colis
ont été envoyés aux prisonniers
de guerre en Allemagne, soit près de 20.000
tonnes de marchandises, et 57.000 ouvrages sont
remis dans les camps et les prisons entre 1940
et 1944.
Aides aux rapatriésDès
mars 1945, le flot de rapatriés dirigé vers la région parisienne
submerge les autorités qui font appel à la CRF pour l'aider à organiser
et à faire fonctionner les nombreux centres d'accueil installés sur
Paris.Des secouristes sont donc placés dans tous ces centres, dont le
principal est installé à la gare d'Orsay ; jusqu'à 1500 secouristes
sont employés quotidiennement.
D'autre part la CRF a déjà pris
l'initiative d'installer des centres d'accueil en gare, où elle héberge
et nourrit les réfugiés et rapatriés. Certaines gares ont vu passer
jusqu'à 3000 personnes par jour, pendant plusieurs semaines.
Les medecins
Les équipes secouristes
Pour
faire face aux ravages des bombardements et dans le cadre des
débarquements, la CRF créé des équipes d'urgence composées de
brancardiers, de secouristes, et d'infirmières. La direction a mobilisé
145.000 équipiers.
Dans la région parisienne, 35.000 secouristes
ont été formés. Durant les journées de la libération de Paris, les
équipes d'urgence ont assuré 100 postes de secours permanents. En
province, le mouvement s'est développé de manière identique mais plus
lentement.
Les conductrices - ambulancières
Les
conductrices - ambulancières, dont le corps est créé en 1939, ont pour
mission le transport et le brancardage des malades, opérés et infirmes,
l'accueil dans les gares des rapatriés malades et leur transfert dans
les hôpitaux, le transport des blessés du front, et une mobilisation
immédiate en cas de sinistre (accident, bombardement, catastrophe
naturelle). Entre 1942 et 1944, elles ont effectué 52.080 missions et
parcouru plus de 1,5 millions de km.
La Croix Rouge Française sort elle aussi
meurtrie de cette seconde guerre : elle a perdu
294 infirmières, 9 conductrices - ambulancières,
20 Infirmières Pilotes Secouristes de l'Air,
et 91 équipiers et secouristes.
Son action en faveur des victimes a été
reconnue : la CRF a été nommé
en 1946 à l'Ordre de la légion d'honneur,
et s'est vue attribuer la croix de guerre avec
palme pour ses actes, depuis sa création
(1864), en tant qu'auxiliaire du service de santé
des armées.
Pour
faire face aux ravages des bombardements et dans le cadre des
débarquements, la CRF créé des équipes d'urgence composées de
brancardiers, de secouristes, et d'infirmières. La direction a mobilisé
145.000 équipiers.
Dans la région parisienne, 35.000 secouristes
ont été formés. Durant les journées de la libération de Paris, les
équipes d'urgence ont assuré 100 postes de secours permanents. En
province, le mouvement s'est développé de manière identique mais plus
lentement.
Les conductrices - ambulancières
Les
conductrices - ambulancières, dont le corps est créé en 1939, ont pour
mission le transport et le brancardage des malades, opérés et infirmes,
l'accueil dans les gares des rapatriés malades et leur transfert dans
les hôpitaux, le transport des blessés du front, et une mobilisation
immédiate en cas de sinistre (accident, bombardement, catastrophe
naturelle). Entre 1942 et 1944, elles ont effectué 52.080 missions et
parcouru plus de 1,5 millions de km.
La Croix Rouge Française sort elle aussi
meurtrie de cette seconde guerre : elle a perdu
294 infirmières, 9 conductrices - ambulancières,
20 Infirmières Pilotes Secouristes de l'Air,
et 91 équipiers et secouristes.
Son action en faveur des victimes a été
reconnue : la CRF a été nommé
en 1946 à l'Ordre de la légion d'honneur,
et s'est vue attribuer la croix de guerre avec
palme pour ses actes, depuis sa création
(1864), en tant qu'auxiliaire du service de santé
des armées.
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