L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
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L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
Le débarquement anglo-canadien sur Dieppe le 19 août 1942.
Bonjour à toutes, et bonjour à tous,
Je voudrais vous évoquer le premier débarquement des Alliés sur une côte française, à Dieppe (Seine-Inférieure), le mercredi 19 août 1942, l'opération Jubilee.
Cette opération Jubilee qualifié ultérieurement par Churchill de « reconnaissance en force » , mais que certains historiens considèrent comme une « opération suicide » , voire un « scandaleux fiasco » . Ce jour-là, en effet, sur les 6 100 soldats alliés, dont près de 5 000 Canadiens, qui avaient quité l’Angleterre la nuit précédente, 2 210 seulement y rentrèrent le soir, après que les combats eurent pris fin (vers 13 heures). Alors que très peu des objectifs fixés furent atteints, il y eut, dans les rangs alliés, 1 380 tués (dont 913 Canadiens) , 1 600 blessés et plus de 2 000 prisonniers. Dans la population civile, on dénombra 48 tués et une centaine de blessés, tandis que les Allemands comptabilisaient 345 tués et 268 blessés. Images de soldats captifs à l’appui, la propagande allemande ne manqua pas d’ironiser, les jours suivants, sur « cette entreprises digne de dilettantes (…) , exécutée en dépit de tout bon sens militaire » .
Placée sous la responsabilité (pour les troupes terrestres) du major général John Roberts, de l’armée canadienne, l’opération sur Dieppe fut approuvée par Churchill et ses chefs d’état-major le 13 mai 1942, et initialement baptisée « Rutter » . Mais les conditions météorologiques du début juillet entraînèrent son report au 18, puis au 19 août, sous le nouveau nom de « Jubilee » . Elle mobilisa alors une cinquantaine de navires de guerre (dont huit destroyers), des paquebots transporteurs de troupes et une flotte amphibie de débarquement comprenant près de 200 bâtiments de toute taille, dont les nouvelles péniches conçues pour emporter chacune trois chars d’assaut (aucun des trente chars engagés ne rentra). Un miller d’appareils de la Royal Air Force étaient également de la partie.
Quels étaient les objectifs ? La propagande allemande, au lendemain du raid, prétendit qu’il avait pour but d’établir une tête de pont permanente sur le sol normand. Cette légende est réduite à néant par le petit tract que l’aviation alliée déversa à plusieurs milliers d’exemplaires sur la ville et ses environs, au tout début de l’opération. En voici le texte : « Français ! Ceci est un coup de main et non pas l’invasion. Nous vous prions instamment de n’y prendre part en aucune façon et de ne faire quoi que ce soit qui puisse entraîner des représailles de la part de l’ennemi. Nous faisons appel à votre sang-froid et à votre bon sens. Lorsque l’heure sonnera, nous vous avertirons. C’est alors que nous agirons côte à côte pour notre victoire commune et pour votre liberté ! » . Les ordres prévoyaient clairement le rembarquement à « H + 10 heures » . D’ici-là, il fallait détruire les défenses côtières allemandes dans le voisinage immédiat de Dieppe (à Varengeville et Berneval), mais aussi l’aérodrome de Saint-Aubin (à 3 kilomètres au sud de la ville), une station radar, les installations portuaires, les vois ferrées, et les dépôts de carburant. Il fallait aussi ramener des prisonniers et faire main basse sur les documents secrets se trouvant au QG de la division allemande, à Arques-la-Bataille …
L’effet de surprise fut en partie annihilé par une rencontre entre la flotte britannique et cinq bâtiments allemands à 03h47. A l’ouest de Dieppe, les commandos prirent pied à 04h50 à Varangeville (d’où ils se retirèrent à 08h15 avec un minimum de pertes) et à la même heure à Pourville où ils réussirent à s’enfoncer profondément à l’arrière du village, avant de rembarquer, cinq heures plus tard, sous un feu violent, en laissant de nombreux morts. A l’est de la ville, à Puys, les hommes du Royal Regiment of Canada durent se replier vers 6 heures, après moins d’une heure de combat, avec 225 tués sur 600 débarqués. Sur le front de Dieppe même, au centre, les vagues du Royal Hamilton et des Essex Scottish, rejointes vers 07h30 par le régiment de Montréal (les Fusilliers de Mont-Royal), furent clouées sur la plage par le feu ennemi et purent tout juste atteindre le casino ainsi que quelques rues proches. L’ordre de repli général fut donné à 11 heures. Le rembarquement se déroula dans des conditions horribles qui transformèrent l’échec en carnage.
Partout, les troupes canadiennes (pour l’essentiel) et britanniques firent preuve d’un courage extrême, mais la valeur des défenses allemandes ainsi que leur état d’alerte avaient manifestement été sous-estimés. La qualité des liaisons entre le général Roberts, qui se trouvait à bord du Calpe, et les officiers engagés au cœur du combat, a été également mise en cause. « C’est la concentration du feu défensif de notre artillerie et de nos armes lourdes d’infanterie qui a empêché l’ennemi de gagner du terrain » , expliquèrent de leur côté les gradés allemands dans leur rapports. Ajoutons que les Alliés perdirent 106 avions (contre 48 pour les Allemands), un destroyer et plus de trente péniches.
Un certain nombre d’enseignements (très chèrement payés ! ) purent néanmoins être tirés de léchec de « Jubilee » et ils contribuèrent à assurer le succès du débarquement du 6 juin 1944. Les Alliés avaient voulu attaquer un port (qu’ils croyaient mal défendu) : ils renoncèrent à cette idée pour « Overlord » et décidèrent de remplacer le site impossible à conquérir par de « véritables ports artificiels » , comme le préconnisait, après le 19 août, le général Roberts. Ainsi naquit l’idée du fameux « Mulberry » d’Arromanches, qui permit d’acheminer à terre des milliers d’hommes. Par ailleurs, un stratège comme chef des « Opérations combinées » , Lord Louis Mountbatten (pour ne citer que lui), prit conscience de la nécessité d’assurer à l’assaut crucial un « feu d’appui écrasant » , par air et par mer, avec une action aérienne préalable, pendant des mois, sur les voies de communication, pour empêcher l’ennemi d’agir efficement contre les têtes de pont.
Avec le raid sur Dieppe, les Alliés ne songeaient-ils vraiment qu’à emmagasiner de l’expérience dans le domaine des opérations amphibies ? Bien des historiens font remarquer que, le 12 août, Churchill était allé voir Staline à Moscou. Les Russes réclamaient alors de manière insistante l’ouverture d’un second front à l’ouest. Une telle opération d'envergure n’était pas possible en 1942 mais, sous la pression des Américains, le Premier ministre britannique se serait résolu à faire un geste symbolique pour montrer aux Soviétiques que l’on réfléchissait intensément à la question… Autrement dit : ce débarquement des Alliés sur Dieppe n'était-il pas surtout un geste amical envers Joseph Staline ?
Roger le Cantalien.
Bonjour à toutes, et bonjour à tous,
Je voudrais vous évoquer le premier débarquement des Alliés sur une côte française, à Dieppe (Seine-Inférieure), le mercredi 19 août 1942, l'opération Jubilee.
Cette opération Jubilee qualifié ultérieurement par Churchill de « reconnaissance en force » , mais que certains historiens considèrent comme une « opération suicide » , voire un « scandaleux fiasco » . Ce jour-là, en effet, sur les 6 100 soldats alliés, dont près de 5 000 Canadiens, qui avaient quité l’Angleterre la nuit précédente, 2 210 seulement y rentrèrent le soir, après que les combats eurent pris fin (vers 13 heures). Alors que très peu des objectifs fixés furent atteints, il y eut, dans les rangs alliés, 1 380 tués (dont 913 Canadiens) , 1 600 blessés et plus de 2 000 prisonniers. Dans la population civile, on dénombra 48 tués et une centaine de blessés, tandis que les Allemands comptabilisaient 345 tués et 268 blessés. Images de soldats captifs à l’appui, la propagande allemande ne manqua pas d’ironiser, les jours suivants, sur « cette entreprises digne de dilettantes (…) , exécutée en dépit de tout bon sens militaire » .
Placée sous la responsabilité (pour les troupes terrestres) du major général John Roberts, de l’armée canadienne, l’opération sur Dieppe fut approuvée par Churchill et ses chefs d’état-major le 13 mai 1942, et initialement baptisée « Rutter » . Mais les conditions météorologiques du début juillet entraînèrent son report au 18, puis au 19 août, sous le nouveau nom de « Jubilee » . Elle mobilisa alors une cinquantaine de navires de guerre (dont huit destroyers), des paquebots transporteurs de troupes et une flotte amphibie de débarquement comprenant près de 200 bâtiments de toute taille, dont les nouvelles péniches conçues pour emporter chacune trois chars d’assaut (aucun des trente chars engagés ne rentra). Un miller d’appareils de la Royal Air Force étaient également de la partie.
Quels étaient les objectifs ? La propagande allemande, au lendemain du raid, prétendit qu’il avait pour but d’établir une tête de pont permanente sur le sol normand. Cette légende est réduite à néant par le petit tract que l’aviation alliée déversa à plusieurs milliers d’exemplaires sur la ville et ses environs, au tout début de l’opération. En voici le texte : « Français ! Ceci est un coup de main et non pas l’invasion. Nous vous prions instamment de n’y prendre part en aucune façon et de ne faire quoi que ce soit qui puisse entraîner des représailles de la part de l’ennemi. Nous faisons appel à votre sang-froid et à votre bon sens. Lorsque l’heure sonnera, nous vous avertirons. C’est alors que nous agirons côte à côte pour notre victoire commune et pour votre liberté ! » . Les ordres prévoyaient clairement le rembarquement à « H + 10 heures » . D’ici-là, il fallait détruire les défenses côtières allemandes dans le voisinage immédiat de Dieppe (à Varengeville et Berneval), mais aussi l’aérodrome de Saint-Aubin (à 3 kilomètres au sud de la ville), une station radar, les installations portuaires, les vois ferrées, et les dépôts de carburant. Il fallait aussi ramener des prisonniers et faire main basse sur les documents secrets se trouvant au QG de la division allemande, à Arques-la-Bataille …
L’effet de surprise fut en partie annihilé par une rencontre entre la flotte britannique et cinq bâtiments allemands à 03h47. A l’ouest de Dieppe, les commandos prirent pied à 04h50 à Varangeville (d’où ils se retirèrent à 08h15 avec un minimum de pertes) et à la même heure à Pourville où ils réussirent à s’enfoncer profondément à l’arrière du village, avant de rembarquer, cinq heures plus tard, sous un feu violent, en laissant de nombreux morts. A l’est de la ville, à Puys, les hommes du Royal Regiment of Canada durent se replier vers 6 heures, après moins d’une heure de combat, avec 225 tués sur 600 débarqués. Sur le front de Dieppe même, au centre, les vagues du Royal Hamilton et des Essex Scottish, rejointes vers 07h30 par le régiment de Montréal (les Fusilliers de Mont-Royal), furent clouées sur la plage par le feu ennemi et purent tout juste atteindre le casino ainsi que quelques rues proches. L’ordre de repli général fut donné à 11 heures. Le rembarquement se déroula dans des conditions horribles qui transformèrent l’échec en carnage.
Partout, les troupes canadiennes (pour l’essentiel) et britanniques firent preuve d’un courage extrême, mais la valeur des défenses allemandes ainsi que leur état d’alerte avaient manifestement été sous-estimés. La qualité des liaisons entre le général Roberts, qui se trouvait à bord du Calpe, et les officiers engagés au cœur du combat, a été également mise en cause. « C’est la concentration du feu défensif de notre artillerie et de nos armes lourdes d’infanterie qui a empêché l’ennemi de gagner du terrain » , expliquèrent de leur côté les gradés allemands dans leur rapports. Ajoutons que les Alliés perdirent 106 avions (contre 48 pour les Allemands), un destroyer et plus de trente péniches.
Un certain nombre d’enseignements (très chèrement payés ! ) purent néanmoins être tirés de léchec de « Jubilee » et ils contribuèrent à assurer le succès du débarquement du 6 juin 1944. Les Alliés avaient voulu attaquer un port (qu’ils croyaient mal défendu) : ils renoncèrent à cette idée pour « Overlord » et décidèrent de remplacer le site impossible à conquérir par de « véritables ports artificiels » , comme le préconnisait, après le 19 août, le général Roberts. Ainsi naquit l’idée du fameux « Mulberry » d’Arromanches, qui permit d’acheminer à terre des milliers d’hommes. Par ailleurs, un stratège comme chef des « Opérations combinées » , Lord Louis Mountbatten (pour ne citer que lui), prit conscience de la nécessité d’assurer à l’assaut crucial un « feu d’appui écrasant » , par air et par mer, avec une action aérienne préalable, pendant des mois, sur les voies de communication, pour empêcher l’ennemi d’agir efficement contre les têtes de pont.
Avec le raid sur Dieppe, les Alliés ne songeaient-ils vraiment qu’à emmagasiner de l’expérience dans le domaine des opérations amphibies ? Bien des historiens font remarquer que, le 12 août, Churchill était allé voir Staline à Moscou. Les Russes réclamaient alors de manière insistante l’ouverture d’un second front à l’ouest. Une telle opération d'envergure n’était pas possible en 1942 mais, sous la pression des Américains, le Premier ministre britannique se serait résolu à faire un geste symbolique pour montrer aux Soviétiques que l’on réfléchissait intensément à la question… Autrement dit : ce débarquement des Alliés sur Dieppe n'était-il pas surtout un geste amical envers Joseph Staline ?
Roger le Cantalien.
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Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
La tentative de débarquement sur Dieppe le 19 août 1942 vu du côté allemand.
Bonjour à toutes, et bonjour à tous,
Vu que j'aime bien lire comment la presse de l'époque a évoqué les événements historiques, je vous reproduis comment la presse parisienne sous contrôle allemand a évoqué l'opération Jubilee.
Le quotidien parisien, donc sous contrôle allemand, “Paris Soir” daté du vendredi 21 août 1942 (paru en fait la veille, le jeudi 20 août 1942, en fin de matinée et l’après-midi), a reproduit le comuniqué allemand du mercredi 19 août 1942 au soir :
« GRAND QUARTIER GÉNÉRAL DU FUEHRER, 19 AOÛT. Le Haut Commandement de l’armée allemande communique :
Un important débarquement exécuté par des troupes anglaises, américaines, canadiennes et gaullistes, dont la première vague comportait un effectif d’une division environ, a eu lieu sur la côte française, près de Dieppe, aux premières heures du jour.
Bien que protégée par de puissantes formations navales et aériennes, et soutenue par des chars d’assaut débarqués, cette tentative s’est effondrée devant la réaction de forces allemandes assurant la garde des côtes. L’ennemi a subi des pertes en hommes extrêmement élevées.
Depuis 16 heures, il n’y a plus aucun soldat ennemi sur le continent. Ce grand succès a été obtenu sans qu’il ait été nécessaire de faire appel à une partie quelconque des réserves à la disposition de Haut Commandement.
A 06h05 le débarquement commençait
Ainsi qu’il ressort des rapports fournis par nos unités et des interrogatoires des prisonniers, ces opérations de débarquement se sont déroulées de la façon suivante :
La première vague des troupes de débarquement a été transportée ce matin de bonne heure en haute mer, sur trois cents à quatre cents canots de débarquement, et elle a atteint la côte à 06h05 sous la protection de treize à quinze croiseurs et contre-torpilleurs, ainsi que de puissantes formations de chasseurs.
Combats corps à corps
En seconde ligne, sur mer, se tenait prête une réserve de six transports et de trois cargots et, un peu plus au nord, un groupe de 26 bateaux de transport constituant vraissemblablement le gros des forces de débarquement. Ces troupes devaient être engagées dès que la première vague de débarquement aurait réussi à former une tête de pont autour du port de Dieppe. Elle n’y est pas parvenue. L’ennemi débarqué a été partout décimé dans des combats corps à corps et rejetés à la mer.
Pertes britanniques extrêmement élevées
Jusqu’ici nous avons dénombré : 28 chars d’assaut anéantis, poarmi ceux qui ont été débarqués. Tous les points d’appui ont été solidement tenus par nos vaillantes garnisons côtières.
Plus de 1 500 prisonniers sont tombés aux mains des Allemands ; parmi eux 60 officiers canadiens. Les pertes en hommes de l’ennemi sont extrêmement élevées.
Notre artillerie a coulé trois contre-torpilleurs, deux torpilleurs et deux transports. La Luftwaffe a abattu 83 avions et a coulé deux transports spéciaux et une vedette rapide. Elle a endommagé par des bombes de lourd calibre cinq croiseurs ou grands contre-torpilleurs ainsi que deux transports.
L’armée allemande attend de pied ferme toute nouvelle tentative
Au cours de cette tentative d’invasion exécutée en dépit de tout bon sens miltaire et qui ne devait servir qu’à des fins politiques, l’ennemi a subi une défaite écrasante. L’armée allemande qui monte la garde à l’ouest a donné la réponse qui convient à cette entreprise de dilettantes. Elle attend de pied ferme toute nouvelle tentative de débarquement avec le calme et la puissance d’une armée qui a su, au cours de centaines de batailles, attacher la victoire à ses drapeaux. »
Le quotidien “Paris Soir” daté du vendredi 21 août 1942 a d'autre part évoqué l'opération Jubilee, dans un article intitulé "la bataille de Dieppe, heure par heure". Voici la reproduction de cet article (publié, je le reprécise, sous la censure allemande) :
« L’historique de la tentative manquée de débarquement britannique à Dieppe mérite d’être retracée à l’aide des documents authentiques qui ont été publiés d’heure en heure, à Berlin, au fur et à mesure que des nouvelles de la bataille parvenaient du Grand Quartier Général. Voici donc, dans l’ordre chronologique, les dépêches qui ont marqué les étapes principales de cette dure journée de combats qui s’est terminée, comme on sait, par une des plus écrasantes défaites britanniques.
Déclenchement automatique des contre-mesures allemandes
La tentative de débarquement britannique près de Dieppe a déclenché automatiquement les contre-mesures allemandes. Les avions anglais qui préparaient le débarquement en bombardant ont été immédiatement pris à partie par la D.C.A. et la chasse allemande.De nombreux appareils britanniques ont été abattus soit par les chasseurs, soit par la D.C.A.
La bataille se développe
La contre-attaque allemande contre les forces britanniques qui ont débarqué sur la côte près de Dieppe est en cours depuis plusieurs heures. Les troupes allemandes progressent conformément au plan établi. Les pertes britanniques en hommes et en matériel sont élevées.
Les pertes britanniques sont élevées
Le D.N.B. apprend que les pertes subies par les troupes adverses débarquées à Dieppe sont très lourdes. Au cours des opérations de nettoyage effectuées par les Allemands dans la zone des combats, on a déjà dénombré plusieurs centaines de soldats ennemis tués.
La contre-attaque allemande contre les troupes britanniques débarquées de part et d’autre de Dieppe se poursuit avec succès. Les troupes allemandes qui avancent annoncent que les pertes britanniques en hommes et en matériel s’accroissent d’heure en heure. De nombreux prisonniers sont déjà tombés aux mains des Allemands.
Au cours des opérations méthodiques de défense contre les Britanniques qui ont débarqué près de Dieppe, l’artillerie côtière allemande est intervenue efficacement dans le combat. Dès midi, de nombreuses embarcations de débarquement britanniques avaient été coulées. Un convoi composé de plusieurs transports, après avoir essuyé le feu de l’artillerie, a fait demi-tour, sans avoir rempli sa mission. »
Roger le Cantalien.
Bonjour à toutes, et bonjour à tous,
Vu que j'aime bien lire comment la presse de l'époque a évoqué les événements historiques, je vous reproduis comment la presse parisienne sous contrôle allemand a évoqué l'opération Jubilee.
Le quotidien parisien, donc sous contrôle allemand, “Paris Soir” daté du vendredi 21 août 1942 (paru en fait la veille, le jeudi 20 août 1942, en fin de matinée et l’après-midi), a reproduit le comuniqué allemand du mercredi 19 août 1942 au soir :
« GRAND QUARTIER GÉNÉRAL DU FUEHRER, 19 AOÛT. Le Haut Commandement de l’armée allemande communique :
Un important débarquement exécuté par des troupes anglaises, américaines, canadiennes et gaullistes, dont la première vague comportait un effectif d’une division environ, a eu lieu sur la côte française, près de Dieppe, aux premières heures du jour.
Bien que protégée par de puissantes formations navales et aériennes, et soutenue par des chars d’assaut débarqués, cette tentative s’est effondrée devant la réaction de forces allemandes assurant la garde des côtes. L’ennemi a subi des pertes en hommes extrêmement élevées.
Depuis 16 heures, il n’y a plus aucun soldat ennemi sur le continent. Ce grand succès a été obtenu sans qu’il ait été nécessaire de faire appel à une partie quelconque des réserves à la disposition de Haut Commandement.
A 06h05 le débarquement commençait
Ainsi qu’il ressort des rapports fournis par nos unités et des interrogatoires des prisonniers, ces opérations de débarquement se sont déroulées de la façon suivante :
La première vague des troupes de débarquement a été transportée ce matin de bonne heure en haute mer, sur trois cents à quatre cents canots de débarquement, et elle a atteint la côte à 06h05 sous la protection de treize à quinze croiseurs et contre-torpilleurs, ainsi que de puissantes formations de chasseurs.
Combats corps à corps
En seconde ligne, sur mer, se tenait prête une réserve de six transports et de trois cargots et, un peu plus au nord, un groupe de 26 bateaux de transport constituant vraissemblablement le gros des forces de débarquement. Ces troupes devaient être engagées dès que la première vague de débarquement aurait réussi à former une tête de pont autour du port de Dieppe. Elle n’y est pas parvenue. L’ennemi débarqué a été partout décimé dans des combats corps à corps et rejetés à la mer.
Pertes britanniques extrêmement élevées
Jusqu’ici nous avons dénombré : 28 chars d’assaut anéantis, poarmi ceux qui ont été débarqués. Tous les points d’appui ont été solidement tenus par nos vaillantes garnisons côtières.
Plus de 1 500 prisonniers sont tombés aux mains des Allemands ; parmi eux 60 officiers canadiens. Les pertes en hommes de l’ennemi sont extrêmement élevées.
Notre artillerie a coulé trois contre-torpilleurs, deux torpilleurs et deux transports. La Luftwaffe a abattu 83 avions et a coulé deux transports spéciaux et une vedette rapide. Elle a endommagé par des bombes de lourd calibre cinq croiseurs ou grands contre-torpilleurs ainsi que deux transports.
L’armée allemande attend de pied ferme toute nouvelle tentative
Au cours de cette tentative d’invasion exécutée en dépit de tout bon sens miltaire et qui ne devait servir qu’à des fins politiques, l’ennemi a subi une défaite écrasante. L’armée allemande qui monte la garde à l’ouest a donné la réponse qui convient à cette entreprise de dilettantes. Elle attend de pied ferme toute nouvelle tentative de débarquement avec le calme et la puissance d’une armée qui a su, au cours de centaines de batailles, attacher la victoire à ses drapeaux. »
Le quotidien “Paris Soir” daté du vendredi 21 août 1942 a d'autre part évoqué l'opération Jubilee, dans un article intitulé "la bataille de Dieppe, heure par heure". Voici la reproduction de cet article (publié, je le reprécise, sous la censure allemande) :
« L’historique de la tentative manquée de débarquement britannique à Dieppe mérite d’être retracée à l’aide des documents authentiques qui ont été publiés d’heure en heure, à Berlin, au fur et à mesure que des nouvelles de la bataille parvenaient du Grand Quartier Général. Voici donc, dans l’ordre chronologique, les dépêches qui ont marqué les étapes principales de cette dure journée de combats qui s’est terminée, comme on sait, par une des plus écrasantes défaites britanniques.
Déclenchement automatique des contre-mesures allemandes
La tentative de débarquement britannique près de Dieppe a déclenché automatiquement les contre-mesures allemandes. Les avions anglais qui préparaient le débarquement en bombardant ont été immédiatement pris à partie par la D.C.A. et la chasse allemande.De nombreux appareils britanniques ont été abattus soit par les chasseurs, soit par la D.C.A.
La bataille se développe
La contre-attaque allemande contre les forces britanniques qui ont débarqué sur la côte près de Dieppe est en cours depuis plusieurs heures. Les troupes allemandes progressent conformément au plan établi. Les pertes britanniques en hommes et en matériel sont élevées.
Les pertes britanniques sont élevées
Le D.N.B. apprend que les pertes subies par les troupes adverses débarquées à Dieppe sont très lourdes. Au cours des opérations de nettoyage effectuées par les Allemands dans la zone des combats, on a déjà dénombré plusieurs centaines de soldats ennemis tués.
La contre-attaque allemande contre les troupes britanniques débarquées de part et d’autre de Dieppe se poursuit avec succès. Les troupes allemandes qui avancent annoncent que les pertes britanniques en hommes et en matériel s’accroissent d’heure en heure. De nombreux prisonniers sont déjà tombés aux mains des Allemands.
Au cours des opérations méthodiques de défense contre les Britanniques qui ont débarqué près de Dieppe, l’artillerie côtière allemande est intervenue efficacement dans le combat. Dès midi, de nombreuses embarcations de débarquement britanniques avaient été coulées. Un convoi composé de plusieurs transports, après avoir essuyé le feu de l’artillerie, a fait demi-tour, sans avoir rempli sa mission. »
Roger le Cantalien.
roger15- Commandant
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Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
Bonjour à toutes, et bonjour à tous,
C'est le 1er septembre 1944 que les soldats canadiens libéreront finalement Dieppe.
Le site http://dieppe1944.ifrance.com/liberation.html indique à ce sujet :
« Le 3 septembre la Deuxième Division d'infanterie Canadienne défile dans Dieppe.
Les Saskatchewan, les Cameron, les Mont Royal, les Royal Régiment, les Hamilton, les Essex entrent en ville.. Parmi les soldats certains ont effectué le raid du 19 août 1942 et c'est avec une grande émotion qu'ils reviennent dans une ville qu'ils n'ont fait qu'apercevoir en ce terrible jour.
Il y aura un grand moment d'émotions lorsque les Canadiens vont se recueillir sur les tombes de leurs camarades tombés le 19 août 1942. Autre moment d'émotion lorsque les Anciens Prisonniers de Guerre remettent aux Canadiens leur fanion en remerciement de leur libération anticipée. »
La ville de Dieppe a rendu un hommage spécial à ses derniers libérateurs encore vivants lors d'une cérémonie grandiose le lundi 19 août 2002, pour le soixantenaire du débarquement sur Dieppe.
Voir les liens Internet suivants :
http://www.infos-dieppoises.fr/Archives2002/VeilleeCimetiere.htm
http://www.infos-dieppoises.fr/Archives2002/Defile19aout.htm
http://www.infos-dieppoises.fr/Archives2002/RetrouvaillesAgnesMarie.htm
http://www.infos-dieppoises.fr/Archives2002/LivreThierryChion.htm
Roger le Cantalien.
C'est le 1er septembre 1944 que les soldats canadiens libéreront finalement Dieppe.
Le site http://dieppe1944.ifrance.com/liberation.html indique à ce sujet :
« Le 3 septembre la Deuxième Division d'infanterie Canadienne défile dans Dieppe.
Les Saskatchewan, les Cameron, les Mont Royal, les Royal Régiment, les Hamilton, les Essex entrent en ville.. Parmi les soldats certains ont effectué le raid du 19 août 1942 et c'est avec une grande émotion qu'ils reviennent dans une ville qu'ils n'ont fait qu'apercevoir en ce terrible jour.
Il y aura un grand moment d'émotions lorsque les Canadiens vont se recueillir sur les tombes de leurs camarades tombés le 19 août 1942. Autre moment d'émotion lorsque les Anciens Prisonniers de Guerre remettent aux Canadiens leur fanion en remerciement de leur libération anticipée. »
La ville de Dieppe a rendu un hommage spécial à ses derniers libérateurs encore vivants lors d'une cérémonie grandiose le lundi 19 août 2002, pour le soixantenaire du débarquement sur Dieppe.
Voir les liens Internet suivants :
http://www.infos-dieppoises.fr/Archives2002/VeilleeCimetiere.htm
http://www.infos-dieppoises.fr/Archives2002/Defile19aout.htm
http://www.infos-dieppoises.fr/Archives2002/RetrouvaillesAgnesMarie.htm
http://www.infos-dieppoises.fr/Archives2002/LivreThierryChion.htm
Roger le Cantalien.
roger15- Commandant
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Date d'inscription : 04/05/2008
Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
Comme toujours Roger, très bonne présentation, très claire, de ce qui fût un échec sanglant et une des dernières expéditions lancées par les Britanniques et les Canadiens seuls. Ensuite, ils comprendrons que sans l'aide des USA, ils n'arriveront à rien en Europe. La dernière opération purement britannique fûte le débarquement en Grèce en 1944, pays évacué par les allemands.
J'ai visité Dieppe en 2005, la plage surtout. Vu qu'il n'y a que des galets sur cette plage, les lourds Churchills ont vite étés immobilisés : roues grippées, déchenillage. Et malgré le courage des anglo-Canadiens, la certitude qu'attaquer un port de face était un suicide. D'ou, comme tu le dis très bien, les ports artificiels que les alliés ont amenés avec eux le 6 juin 1944, et qui fuût une grande surprise pour les allemands ! Ils s'attendaient à beaucoups de choses, mais pas vraiment à ce que leurs ennemis amènent leurs ports avec eux !
J'ai visité Dieppe en 2005, la plage surtout. Vu qu'il n'y a que des galets sur cette plage, les lourds Churchills ont vite étés immobilisés : roues grippées, déchenillage. Et malgré le courage des anglo-Canadiens, la certitude qu'attaquer un port de face était un suicide. D'ou, comme tu le dis très bien, les ports artificiels que les alliés ont amenés avec eux le 6 juin 1944, et qui fuût une grande surprise pour les allemands ! Ils s'attendaient à beaucoups de choses, mais pas vraiment à ce que leurs ennemis amènent leurs ports avec eux !
Invité- Invité
Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
Ce soir l'opération "Jubilee" en couleurs à la télévision.
Bonjour à toutes, et à tous,
Si vous avez le câble ou le satellite la chaîne "Toute l'Histoire" (programme n°89 sur Numéricâble, programme n° 73 sur Canal Sat, programme n° 22 sur TPS Bis, et programme n° 107 sur TV d'Orange), vous pourrez suivre ce soir (mardi 20 mai 2008) à 20h40 (18h40 Temps Universel ou Temps Moyen de Greenwich) dans la série "La guerre en couleurs" un reportage avec des films en couleurs sur l'opération "Jubilee", le débarquement des soldats Canadiens à Dieppe le 19 août 1942.
Roger le Cantalien.
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Roger le Cantalien.
roger15- Commandant
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Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
Précisons que ce sont les soldats de la 2ème Division Canadienne qui se sont fait massacrer dans une opération mal conçue, répondant plutôt a des exigences politiques : Ouvrir un second front pour soulager les soviétiques, Roosevelt était pour....à condition que se soient les Canadiens et les Anglais qui aillent au casse-pipe ! Pour être équitable, ce débarquement manqué, que les alliés ont persister à appeler "un raid" à servi de leçon, surtout aux Canadiens et an Anglais, qui ont sus tirer les enseignements de ce désastre. Ils étaient beaucoup mieux préparés le 6 juin 1944 !
Invité- Invité
Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
Ils ont appris qu'il fallait notament du sable plutot que ces foutus galets!
Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
Et surtout d'avoir toute une panoplie de chars spécialisés.....Tout en ayant compris qu'il fallait éviter les zones à blockhaus creusés et bétonnés dans les flancs de falaises.....
Major cowburn- Général de Division
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Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
Et aussi de ne pas attaquer un port fortifié de face !
Invité- Invité
Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
Major cowburn a écrit:Et surtout d'avoir toute une panoplie de chars spécialisés.....Tout en ayant compris qu'il fallait éviter les zones à blockhaus creusés et bétonnés dans les flancs de falaises.....
Jean-Louis a écrit:Et aussi de ne pas attaquer un port fortifié de face !
Ce qui est emblématique de l'apport de cette opération. On voit d'ailleurs l'impact que cela a eu à la boucherie "d'Omaha Beach". Certains américains trouvaient les chars spécialisés anglais risibles et pas très utiles. Ceux d'Omaha furent mis à l'eau dans de mauvaises conditions, coulèrent tous (sauf 2) et n'apportèrent pas le soutien escompté. Les soldats qui ont débarqués sur cette plage se sont retrouvés devant des positions solidements établies. Le fait que la majorité des morts du Débarquement se trouvent sur cette plages démontrent a-contratrio le bien fondé des options prises suites à l'opération Jubilee.
Narduccio- Général (Administrateur)
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Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
Narduccio a écrit:Major cowburn a écrit:Et surtout d'avoir toute une panoplie de chars spécialisés.....Tout en ayant compris qu'il fallait éviter les zones à blockhaus creusés et bétonnés dans les flancs de falaises.....Jean-Louis a écrit:Et aussi de ne pas attaquer un port fortifié de face !
Ce qui est emblématique de l'apport de cette opération. On voit d'ailleurs l'impact que cela a eu à la boucherie "d'Omaha Beach". Certains américains trouvaient les chars spécialisés anglais risibles et pas très utiles. Ceux d'Omaha furent mis à l'eau dans de mauvaises conditions, coulèrent tous (sauf 2) et n'apportèrent pas le soutien escompté. Les soldats qui ont débarqués sur cette plage se sont retrouvés devant des positions solidements établies. Le fait que la majorité des morts du Débarquement se trouvent sur cette plages démontrent a-contratrio le bien fondé des options prises suites à l'opération Jubilee.
Tout à fait Nardu ! Bradley a refusé les blindés spéciaux que Montgomery lui proposait à l'exception des Shermans DD, Les milliers de morts d'Omaha Beach sont un peu les victimes de son anglophobie et son nationalisme aigü. Si ca c'est mieux passé a Utah Beach, c'est que le courant a déporté les barges de débarquement à près de 2 km du point prévu. Le genéral Roosevelt à décidé de faire continuer les débarquements la ou le hasard les avaient conduits, et qui s'avérait finalement, un meilleur endroit que la plage initialement prévue !
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Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
Narduccio, dans un de mes livres, je lis que trois chars DD sont arrivés a bon port et non 2 (petit détail sans importance mais dont j'aimerais savoir la réponse)
Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
glider82 a écrit:Narduccio, dans un de mes livres, je lis que trois chars DD sont arrivés a bon port et non 2 (petit détail sans importance mais dont j'aimerais savoir la réponse)
J'ai vu un documentaire recemment, et ils parlaient de 2. Mais, c'est peut-être 3 vu certaines inexactitudes dans le documentaire.
Narduccio- Général (Administrateur)
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Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
Si mes souvenirs sont bon il y a bien eu 2 Shermans DD de la première vague qui arrivèrent sur les plages, mais je crois me rappeler que 5 autres DD de la 2° vague débarquèrent
Charlemagne- Police militaire (Modérateur)
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Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
glider82 a écrit:Narduccio, dans un de mes livres, je lis que trois chars DD sont arrivés a bon port et non 2 (petit détail sans importance mais dont j'aimerais savoir la réponse)
Tu as raison, en fait, le commandant du chaland LCT, transportant 32 chars, à paniqué et les a lancé a 6 km de la plage ! Immédiatement, 27 chars ont coulés, 2 ont réussis par une habileté extraordinaire de leurs équipage à atteindre la plage et les 3 restant , qui n'avaient pu être "balancer à la flotte" , la rampe du chaland avait eu un problème, le LCT continuant tout de même à avancer, les à déposés sur la plage, intacts. En fait, ce furent 5 chars sur 32 qui arrivèrent sur la plage d'Omaha.
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Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
Jean-Louis a écrit:Immédiatement, 27 chars ont coulés.
Justement non. Ils n'ont pas tous immédiatement coulés. Ce qui démontre que le concept n'était pas si érroné que cela, malgré qu'il ne fut pas utilisé dans de bonnes conditions.
Pendant longtemps, on a cru que les jupes s'étaient affaissées sous le poids des paquets d'eau. Il ne faut pas oublié que l'on peut dire qu'il y avait des conditions très proches des conditions de tempêtes.
Or, la plupart des chars retrouvés entre le lieu de largage et la plage ont les jupes relevées (enfin, ce qu'il en reste). Actuellement, de nombreux spécialistes pensent que le problème principal est du au fait que les conducteurs de chars n'étaient pas des marins et ne se sont pas mis dans le bon sens vis à vis de la houle. Ils ont cherché à aller vers la plage au plus court en ligne droite et on pris les vagues de travers. Si cela est vrai, il aurait suffit .... mais on ne refait pas l'histoire. N'est-ce pas ?
Narduccio- Général (Administrateur)
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Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
Je n'ai pas dis que tous les chars avait coulés, mais 27 sur 29 lancés. Si ils avaient étés lancés à 3000 mètres de la plage comme prévu, beaucoups plus s'en seraient sortis, 2 on quand même réussi l'exploit dans une mauvaise mer, rappelons le, a arrivés sur la plage, les autres ont coulés parce qu la tailles des vagues et le roulis ont eut raison de l'étanchéités des jupes, et certaines vagues sont carrément passés par dessus ces jupes. Le concept était bon, mais le contexte de leurs usage ne l'était pas, lui !
Les Duplex-Drive n'étaient pas prévu pour "naviguer "par une mer forte et être lachés aussi loin de la plage. Si 27 blindés ont coulés, c'est principalement par la faute du commandant du LCT qui les transportait et qui à flanché nerveusement, pas au concept des Chars DD.
Les Duplex-Drive n'étaient pas prévu pour "naviguer "par une mer forte et être lachés aussi loin de la plage. Si 27 blindés ont coulés, c'est principalement par la faute du commandant du LCT qui les transportait et qui à flanché nerveusement, pas au concept des Chars DD.
Invité- Invité
Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
C'est bien trois chars DD qu'il y'a eu et en voici la preuve en images!:
Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
D'où proviens cette photo? je ne l'avais encore jamais vue. C'est un cliché de Robert Capa?
Charlemagne- Police militaire (Modérateur)
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Date d'inscription : 11/02/2006
Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
Oups, veuillez m'excusez j'ai oublié de citer la source dans mon empressement.
La voici:
http://www.dday-overlord.com/omaha_beach.htm
4ème photo en descendant
La voici:
http://www.dday-overlord.com/omaha_beach.htm
4ème photo en descendant
Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
glider82 a écrit:Oups, veuillez m'excusez j'ai oublié de citer la source dans mon empressement.
La voici:
http://www.dday-overlord.com/omaha_beach.htm
4ème photo en descendant
Ok, mais je suis presque certains que c'est une photo de Capa !
Invité- Invité
Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
Ben il n'y a eu que lui comme photographe sur Omaha, non?
Parcontre la on est un peu loin du sujet d'origine
Parcontre la on est un peu loin du sujet d'origine
Charlemagne- Police militaire (Modérateur)
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Localisation : Montpellier
Date d'inscription : 11/02/2006
Dieppe 1942
J'aimerais avoir des informations plus amples sur le débarquement avorté de Dieppe en 1942 mené par une force anglo-canadienne...quel objectif poursuivaient-ils? comment se déroula l'opération?
Merci d'avance
Ton sujet est fusionné avec celui sur l'opération "Jubilée", evitons les doublons !
Jean-Louis - Modérateur
Merci d'avance
Ton sujet est fusionné avec celui sur l'opération "Jubilée", evitons les doublons !
Jean-Louis - Modérateur
PLV- Caporal
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Date d'inscription : 11/06/2008
Re: L'opération "Jubilee" le 19 août 1942.
leur objectif était de s'emparer du port de Dieppe pour une courte durée puis de réembarquer
45380- Télétubbé
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Localisation : Orléans(45 loiret)
Date d'inscription : 24/05/2008
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