bases U-BOAT en France
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bases U-BOAT en France
Encore une énigme pour moi mais aussi pour la Résistance Française(Ingénieur Stosskopff):les Alliés ont patiemment attendus que les bases bétonnées pour sous-marins soient achevées pour envisager de les bombarder.Bien entendu toutes ont résisté ensuite à l'épreuve des bombes( mêmes les plus performantes).De l'avis même des allemands,un raid plus précoce aurait ralenti considérablement leur construction gênant du même coup la protection,la réparation et le carènage des Loups de Doenitz.Une diminution nette du capital offensif de l'arme sous-marine en aurait résulté à relativement peu de frais.
Erreur monumentale ou insuffisance de moyens ou ...?
Erreur monumentale ou insuffisance de moyens ou ...?
Re: bases U-BOAT en France
Toutes les bases de U-Boot n'étaient pas résistantes à n'importe quelques bombes. Le problème étant qu'au moment ou elles ont été construites le Bomber Command de la RAF n'avait ni les appareils appropriés, ni l'arme idéale. Autrement dit, ni le Lancaster qui équipait le Squadron 617, ni la bombe sismique de 10 tonnes, à laquelle aucune épaisseur de béton n'était capable de résister.
Au moment ou cette bombe a été développée, les abris étaient déjà construits et la bataille de l'atlantique gagnée par les alliés.
D'autre part, la question à se poser est de savoir s'il eut été plus intelligent de détruire les abris ou de mettre au point -comme ça a été le cas- des armes et des moyens de détection anti submersibles. Il est fort probable qu'un panaché des deux eut été l'idéal, cependant à défaut de pouvoir pulvériser les abris, les britanniques ont du parer au plus pressé, à savoir assurer la protection des convois provenant des Usa et ceux s'y rendant.
A l'époque ou les abris ont été construits la RAF et plus spécifiquement le Bomber Command ne disposait que de peu de moyens, d'appareils limite dépassés, de charges (bombes GP etc.) dont une grande partie dataient des années 1920. Les moyens de navigation étaient tels qu'il n'était vraiment pas fréquent que les équipages se trompent d'objectif ou, pour éviter d'avoir à se poser "avec des oeufs" ne balancent le chargement offensif dans la Manche (je parle des bombardements sur l'Allemagne).
D'autre part, la bombe sismique a fait l'objet de plusieurs freins et le principal ne furent autres que les chefs de l'état-major de la RAF, dont Sir Arthur Harris, secondé par Lord "Boom" Trenchard, qui ne voulaient pas en entendre parler parce qu'ils considéraient cette bombe comme tirée du cerveau d'un inventeur excentrique -Sir Barnes Wallis, qui avait un côté un peu folklo-. Pour cette bombe il avait dessinné ce qu'il nommait "le bombardier de la victoire" lequel n'a jamais été produit car trop grand, demandant une puissance qui ne pouvait être fournie par les moteurs d'alors.
Mais Wallis n'était pas du genre à se laisser enterrer par ce qu'il considérait comme des points de détails. C'est ce qui explique, outre le réarmement progressif de la RAF, que la fameuse bombe ait été adoptée sur le tard.
En revanche ce qui a nettement plus interessé les anglais comme leur service d'espionnage -parmi autres choses- c'est que l'on a appelé "l'huile lourde". Jusqu'alors et au début de la guerre sous-marine, quand un submersible était coulé, l'huile utilisée pour les Diesel remontait à la surface du fait de sa masse volumique. Cela permettait de repérer la position du sous-marin et d'exécuter un grenadage en règle dans une zone préétablie. Ce genre de tache(s) facilitaient également et grandement le repérage par avion-hydravion.
La donne a changé à partir du moment ou les laboratoires de certaines industries chimiques allemandes ont mis au point un lubrifiant d'une masse plus élevée qui ne remontait pas à la surface, à la différence des huiles précédemment employées ou encore du gas oil. Les britanniques s'y sont intéressés pour leur flotte, également pour les propriétés lurbifiantes de cette huile (viscosité, point de flamme etc.).
Cette huile a été découverte d'une manière fortuite, puisqu'un des ouvriers français travaillant sur un des chantiers de sous-marins eut la mauvaise idée d'en piquer un pot, pensant qu'elle servirait de remplacement à une huile de tournesol classique pour une vinaigrette à l'occasion d'un mariage. Evidemment, tous ceux qui en avaient consommé se sont retrouvés à l'hôpital, mais entretemps un des réseaux de la résistance (Prosper) avait réussi à mettre la main sur le pot et l'expédier droit à Londres...
Au moment ou cette bombe a été développée, les abris étaient déjà construits et la bataille de l'atlantique gagnée par les alliés.
D'autre part, la question à se poser est de savoir s'il eut été plus intelligent de détruire les abris ou de mettre au point -comme ça a été le cas- des armes et des moyens de détection anti submersibles. Il est fort probable qu'un panaché des deux eut été l'idéal, cependant à défaut de pouvoir pulvériser les abris, les britanniques ont du parer au plus pressé, à savoir assurer la protection des convois provenant des Usa et ceux s'y rendant.
A l'époque ou les abris ont été construits la RAF et plus spécifiquement le Bomber Command ne disposait que de peu de moyens, d'appareils limite dépassés, de charges (bombes GP etc.) dont une grande partie dataient des années 1920. Les moyens de navigation étaient tels qu'il n'était vraiment pas fréquent que les équipages se trompent d'objectif ou, pour éviter d'avoir à se poser "avec des oeufs" ne balancent le chargement offensif dans la Manche (je parle des bombardements sur l'Allemagne).
D'autre part, la bombe sismique a fait l'objet de plusieurs freins et le principal ne furent autres que les chefs de l'état-major de la RAF, dont Sir Arthur Harris, secondé par Lord "Boom" Trenchard, qui ne voulaient pas en entendre parler parce qu'ils considéraient cette bombe comme tirée du cerveau d'un inventeur excentrique -Sir Barnes Wallis, qui avait un côté un peu folklo-. Pour cette bombe il avait dessinné ce qu'il nommait "le bombardier de la victoire" lequel n'a jamais été produit car trop grand, demandant une puissance qui ne pouvait être fournie par les moteurs d'alors.
Mais Wallis n'était pas du genre à se laisser enterrer par ce qu'il considérait comme des points de détails. C'est ce qui explique, outre le réarmement progressif de la RAF, que la fameuse bombe ait été adoptée sur le tard.
En revanche ce qui a nettement plus interessé les anglais comme leur service d'espionnage -parmi autres choses- c'est que l'on a appelé "l'huile lourde". Jusqu'alors et au début de la guerre sous-marine, quand un submersible était coulé, l'huile utilisée pour les Diesel remontait à la surface du fait de sa masse volumique. Cela permettait de repérer la position du sous-marin et d'exécuter un grenadage en règle dans une zone préétablie. Ce genre de tache(s) facilitaient également et grandement le repérage par avion-hydravion.
La donne a changé à partir du moment ou les laboratoires de certaines industries chimiques allemandes ont mis au point un lubrifiant d'une masse plus élevée qui ne remontait pas à la surface, à la différence des huiles précédemment employées ou encore du gas oil. Les britanniques s'y sont intéressés pour leur flotte, également pour les propriétés lurbifiantes de cette huile (viscosité, point de flamme etc.).
Cette huile a été découverte d'une manière fortuite, puisqu'un des ouvriers français travaillant sur un des chantiers de sous-marins eut la mauvaise idée d'en piquer un pot, pensant qu'elle servirait de remplacement à une huile de tournesol classique pour une vinaigrette à l'occasion d'un mariage. Evidemment, tous ceux qui en avaient consommé se sont retrouvés à l'hôpital, mais entretemps un des réseaux de la résistance (Prosper) avait réussi à mettre la main sur le pot et l'expédier droit à Londres...
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