Le code d'honneur du soldat japonais
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Re: Le code d'honneur du soldat japonais
Sturmovik a écrit:Ce ne serait pas plutot: la VOIE du guerrier ?Pasionaria a écrit:
"La seul voix du guerrier c'est la mort!"
En quoi est-ce contradictoire ?
"Mon nom est un mot qui tue"
... je sors...
Re: Le code d'honneur du soldat japonais
Bonsoir, juste une petite attention au sujet du fameux code d'honneur et guerrier "Le Bushido", il faut en prendre et en laisser pas mal, d'autant que ce n'est pas les Japonais qui ont écrit ce code , mais un occidental Américain je crois , car je l'ai lue il y a pas mal d'années, cet homme a fait un séjour au Japon vers la fin du XIX eme siècle, et à la suite de cela il s'est mit en devoir d'écrire un livre très romancé , et aurait prétendu qu'il détenait le code de la voie du guerrier Japonais (Le Bushido) ;Je ne sais pas malheureusement où j'ai enfouis le bouquin qui traitait de ceci .je regarderais à l'occasion , car j'ai des bouquins sur l'art du Samourai .
Mais gaffe avec tout ce qui se colporte là dessus , surtout les soldats Japonais seconde guerre , qui n'avaient plus rien à voir avec leurs ancêtres qui eux étaient de redoutables guerriers . Par contre, les Asiatiques dans leur fonctionnement, reconnaissent les droits des vainqueurs, pour eux ils ont tous les droits, c'est accepté . L'une des pires humiliations pour eux est que vous dispersiez les cadavres aux quatre coins, si le corps n'est pas entier, il ne peut être réincarné .
Amicalement.
Le ronin.
.... Dans la réalité, il n'y a pas de round d'observation....
Semper fidelis.
Mais gaffe avec tout ce qui se colporte là dessus , surtout les soldats Japonais seconde guerre , qui n'avaient plus rien à voir avec leurs ancêtres qui eux étaient de redoutables guerriers . Par contre, les Asiatiques dans leur fonctionnement, reconnaissent les droits des vainqueurs, pour eux ils ont tous les droits, c'est accepté . L'une des pires humiliations pour eux est que vous dispersiez les cadavres aux quatre coins, si le corps n'est pas entier, il ne peut être réincarné .
Amicalement.
Le ronin.
.... Dans la réalité, il n'y a pas de round d'observation....
Semper fidelis.
le ronin- Police militaire (Modérateur)
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Re: Le code d'honneur du soldat japonais
Bon, malgré beaucoup d'actes barbares plaidant en leur défaveurs, les japonais n'étaient pas tous des brutes sanguinaires. Pour preuve cet extrait du livre "Banzaï" de John Toland. Cela se passe à Mariveles sur la péninsule de Bataan en 1942 :
" Dans un autre secteur de Mariveles, les artilleurs américains étaient aussi dépouillés de leurs biens. Un soldat japonais prit l'améthyste du Lieutenant Jopling qui devait se jour là épouser l'infirmière Lucy Wilson. Son voisin se vit également prendre sa bague portant l'insigne de l'université de Notre Dame. Juste à ce moment, un officier japonais passa, reprit le bijou des mains du soldat :
- "A qui est-ce?"
Le propriétaire se fit connaître. l'officier japonais frappa alors violemment de son poing le soldat indélicat, remit poliment la bague à son propriétaire et lui demanda :
- "En quelle année êtes-vous sorti de l'université de Notre Dame?"
- "1935"
- "J'ai eu également mon diplôme en 1935, à l'université de la Caroline du Sud" dit aimablement l'officier. Puis il remarqua la marque blanche sur le doigt de Jopling.
-" Qui vous l'a pris?"
Jopling désigna le voleur. l'officier le frappa à plusieurs reprises et revint avec l'amethyste.
-" Si vous avez un objet de valeur, cachez-le", dit-il en s'éloignant.
Mais nous ne sommes bien entendu qu'au tout début du conflit...
" Dans un autre secteur de Mariveles, les artilleurs américains étaient aussi dépouillés de leurs biens. Un soldat japonais prit l'améthyste du Lieutenant Jopling qui devait se jour là épouser l'infirmière Lucy Wilson. Son voisin se vit également prendre sa bague portant l'insigne de l'université de Notre Dame. Juste à ce moment, un officier japonais passa, reprit le bijou des mains du soldat :
- "A qui est-ce?"
Le propriétaire se fit connaître. l'officier japonais frappa alors violemment de son poing le soldat indélicat, remit poliment la bague à son propriétaire et lui demanda :
- "En quelle année êtes-vous sorti de l'université de Notre Dame?"
- "1935"
- "J'ai eu également mon diplôme en 1935, à l'université de la Caroline du Sud" dit aimablement l'officier. Puis il remarqua la marque blanche sur le doigt de Jopling.
-" Qui vous l'a pris?"
Jopling désigna le voleur. l'officier le frappa à plusieurs reprises et revint avec l'amethyste.
-" Si vous avez un objet de valeur, cachez-le", dit-il en s'éloignant.
Mais nous ne sommes bien entendu qu'au tout début du conflit...
Hellfire62- Général de Brigade
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Re: Le code d'honneur du soldat japonais
Sympa comme exemple ...
De toute façon il serait ridicule de faire passer la totalité des Japonais pour des brutes assoiffées de sang ...Il y a eu de trop nombreux massacres en Chine ,à l'instar de Tonkin ,mais s'il y eu aussi des chinois survivants ,c'est que pas mal de patrons d'unités agissaient autrement qu'une minorité d'illuminés (qui d'ailleurs seront joliment amnistiés lors des procès de Tokyo ) .
On peut toujours tenter d'isoler les japonais ,de les qualifier de barbares fanatiques ,de jusqu'au boutiste asiatique et j'en passe ,mais la quasi totalité de leurs actes furent repris par les allemands ,y compris les kamikazes .
Une unité-suicide se vit en effet bâtir fin '44 début '45 ,le Sonderkommando Elbe ...Les pilotes ,entre 200 et 250 ,avaient été désignés d'office pour la plupart ,au sein des unités de la Reichsverteidigung .
Ils devaient s'attaquer aux armada de quadrimoteurs alliés ,et les abattre en s'écrasant dessus .Une opération massive fut lancée le 6 ou 7 avril 45 ,les pertes furent au rendez-vous ,pas les résultats .
En bref ,du beau gâchis comme on sait bien le faire ,nous aussi ,dans nos contrées européennes .
De toute façon il serait ridicule de faire passer la totalité des Japonais pour des brutes assoiffées de sang ...Il y a eu de trop nombreux massacres en Chine ,à l'instar de Tonkin ,mais s'il y eu aussi des chinois survivants ,c'est que pas mal de patrons d'unités agissaient autrement qu'une minorité d'illuminés (qui d'ailleurs seront joliment amnistiés lors des procès de Tokyo ) .
On peut toujours tenter d'isoler les japonais ,de les qualifier de barbares fanatiques ,de jusqu'au boutiste asiatique et j'en passe ,mais la quasi totalité de leurs actes furent repris par les allemands ,y compris les kamikazes .
Une unité-suicide se vit en effet bâtir fin '44 début '45 ,le Sonderkommando Elbe ...Les pilotes ,entre 200 et 250 ,avaient été désignés d'office pour la plupart ,au sein des unités de la Reichsverteidigung .
Ils devaient s'attaquer aux armada de quadrimoteurs alliés ,et les abattre en s'écrasant dessus .Une opération massive fut lancée le 6 ou 7 avril 45 ,les pertes furent au rendez-vous ,pas les résultats .
En bref ,du beau gâchis comme on sait bien le faire ,nous aussi ,dans nos contrées européennes .
panzerblitz- Police militaire (Modérateur)
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Re: Le code d'honneur du soldat japonais
Il me semble du reste avoir lu il n'y pas si longtemps que les Russes faits prisonniers par les Japonais durant la guerre russo-japonaise de 1904 ET 1905 expliquaient avoir été parfaitement traîtés par les Japonais. Je pense que la montée du militarisme et du nationalisme japonais alliés à un sentiment de supériorité raciale ont incontestablement joué un rôle sur le mental des troupes japonaises pour qui les exactions commises sur les PG étaient souvent considérées comme normales et rarement désavouées par les officiers supérieurs.
On a même vu des unités japonaises se livrer à du cannibalisme rituel sur certains de leurs prisonniers. Je veux bien admettre que les soldats japonais étaient des ascètes et qu'ils se comportaient durement envers eux-même également, mais ceci n'est pas suffisant pour excuser les noébreuses exactions dont se sont rendues coupables les troues japonaises.
Quant à l'exemple de l'officier japonais qui rend les bijoux aux prisionniers dépouillés, il y a dans ce récit un élément très important: il a fait ses études aux USA et il en connaît sans doute assez la mentalité pour se rendre compte que pour ses prisonniers, se faire dépouiller d'objets aussi personnels que des bijoux tient littéralement du sacrilège. Et s'il est clairement dit que l'une des victimes est lieutenant, il est vraisemblable que l'autre, diplômé de Notre-Dame est également officier. Pas même certain que l'officier aura eu la même délicatesse vis-à-vis des simples ploucs.
On a même vu des unités japonaises se livrer à du cannibalisme rituel sur certains de leurs prisonniers. Je veux bien admettre que les soldats japonais étaient des ascètes et qu'ils se comportaient durement envers eux-même également, mais ceci n'est pas suffisant pour excuser les noébreuses exactions dont se sont rendues coupables les troues japonaises.
Quant à l'exemple de l'officier japonais qui rend les bijoux aux prisionniers dépouillés, il y a dans ce récit un élément très important: il a fait ses études aux USA et il en connaît sans doute assez la mentalité pour se rendre compte que pour ses prisonniers, se faire dépouiller d'objets aussi personnels que des bijoux tient littéralement du sacrilège. Et s'il est clairement dit que l'une des victimes est lieutenant, il est vraisemblable que l'autre, diplômé de Notre-Dame est également officier. Pas même certain que l'officier aura eu la même délicatesse vis-à-vis des simples ploucs.
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Toutes les vertus secondaires comme le courage, la discipline, la fidélité, l'endurance n'ont un effet positif qu'aussi longtemps qu'elles servent une cause positive. Si une cause positive devient négative, les vertus secondaires deviennent problématiques
Baugnez44- Général (Administrateur)
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Re: Le code d'honneur du soldat japonais
C'est exacte de dire que la marine japonaise, avait un meilleur comportement que l'infanterie, avec les prisonniers de guerre des navires coulés ou avec les aviateurs abattus en mer ?
navigant- Général de Brigade
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Re: Le code d'honneur du soldat japonais
Baugnez44 a écrit: Quant à l'exemple de l'officier japonais qui rend les bijoux aux prisionniers dépouillés, il y a dans ce récit un élément très important: il a fait ses études aux USA et il en connaît sans doute assez la mentalité pour se rendre compte que pour ses prisonniers, se faire dépouiller d'objets aussi personnels que des bijoux tient littéralement du sacrilège. Et s'il est clairement dit que l'une des victimes est lieutenant, il est vraisemblable que l'autre, diplômé de Notre-Dame est également officier. Pas même certain que l'officier aura eu la même délicatesse vis-à-vis des simples ploucs.
Pas faux çà ! Les officiers ont toujours eu du respect entre-eux et çà remonte à loin. Pas sûr qu'il se serait interposé s'il s'était agit du GI moyen. Je pense qu'il a été blessé de voir qu'un simple soldat nippon pouvait mollester et voler un officier quel qu'il soit. Enfin, il est intervenu, rien ne l'y obligeait en dehors de sa conscience, c'est déjà çà. A d'autres moments, pendant la longue marche qui devait conduire ces soldats alliés vers leur camp de prisonniers, certains officiers trop faibles pour avancer seront purement et simplement décapités sur le bord de la piste sans autre forme de procés...
Hellfire62- Général de Brigade
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Re: Le code d'honneur du soldat japonais
Cet autre extrait, qui parle de la rédition de l'île de Wake, tente à montrer qu'entre officiers ennemis, les relations au début du conflit n'étaient pas si mauvaises et parfois les prisonniers bien traités :
"La figure noire de Pointdexter grimaça un sourire de triomphe. Il entendit soudain une voix crier : "jetez votre fusil !"
Le lieutenant tressaillit. Puis il reconnut Devereux (déjà fait prisonnier), guère plus grand qu'un japonais. Il jeta son fusil et continua à avancer machinalement. Comme Devereux continuait à crier, il laissa tomber son ceinturon et son pistolet. Il s'approcha du commandant en le regardant d'un air atterré. Découragé, il sortit ses grenades de ses poches. Les japonais, pensant qu'il voulait se suicider, s'éparpillèrent en désordre. Mais il les jeta sur la route sans les dégoupiller.
-"Faites venir vos hommes et ordonnez-leur de laisser leurs armes sur place"
dit Devereux.
Dès que les hommes de Pointdexter eurent été rassemblés, les japonais qui les avaient combattus toute la matinée se dressèrent en criant Banzaï ! et se précipitèrent sur eux, baïonnette au canon. Mais l'officier japonais qui accompagnait Devereux vint se placer devant les américains et arrêta la charge. Un drapeau américain flottait toujours au sommet du château. Un japonais commença l'escalade.
-" De la tenue ! cria Devereux à ses Marines qui suivaient le japonais des yeux. Regardez droit devant vous !"
De l'autre côté du château d'eau, le sergent Rush voyait le japonais arracher le drapeau, juste dans la ligne de mire de sa mitrailleuse. Au moment de tirer, il aperçut Devereux et les autres prisonniers. Il demonta alors son percuteur et le jeta à la mer.
Plus loin, un autre groupe ne pouvait voir les prisonniers. Un avion nippon fit un passage à basse altitude. Une mitrailleuse browning ouvrit le feu et de la fumée noire, s'échappa de l'appareil. C'était un joli carton mais qui risquait de déclencher un massacre. Pointdexter et Devereux coururent vers le tireur :
-"Main en l'air, tout le monde !"
Devereux fut conduit au P.C. japonais à proximité du canon d'Hanna. Il se sentait épuisé, complétement vidé et désespéré. Devant lui passaient des prisonniers en caleçon; ils étaient dégoûtants de crasse et morts de fatigue. En tête, le sergent Hassig, au coffre puissant et à la moustache brousailleuse, se retourna vers eux :
- "Un peu de cran, nom de dieu ! Vous êtes des Marines !"
Les têtes se relevèrent. Ils marchèrent fièrement au pas cadencé devant leur commandant. McKinstry était gardé près de l'endroit où il avait été fait prisonnier. Craignant qu'un des trois japonais survivants des féroces attaques ne reconnût sa grande barbe rousse, il cherchait un ustensile coupant et trouva un couteau de boucher. A quelques centaines de mètres de là, Pointdexter ramassait les blessés américains. Il était accompagné d'un lieutenant japonais qui se servait de son sabre comme d'une canne. Ils découvrirent un officier japonais tué d'une balle au visage. Le lieutenant sortit un petit drapeau de sa poche. Il le posa sur la poitrine du mort en le fixant sous la ceinture et sous les épaulettes.
Les deux officiers ennemis et deux marines portèrent le corps le long du sentier. Pointdexter aperçut une boîte de conserve de poires qui traînait par terre et s'en saisit au passage.
Ils jetèrent le corps dans un camion. Pointdexter s'assit à côté du cadavre et ouvrit la boîte de conserve. Le lieutenant japonais vint s'asseoir près de lui. Lorsqu'ils eurent fini les poires, le japonais sortit une boîte de cigarettes et en distribua aux américains.
Dans l'après-midi, L'Amiral, Kajiok, avec toute ses décorations, gants blancs et épée de gala, vint officiellement prendre possession de l'île de Wake. Elle fut rebaptisée "l'île aux oiseaux"...
"La figure noire de Pointdexter grimaça un sourire de triomphe. Il entendit soudain une voix crier : "jetez votre fusil !"
Le lieutenant tressaillit. Puis il reconnut Devereux (déjà fait prisonnier), guère plus grand qu'un japonais. Il jeta son fusil et continua à avancer machinalement. Comme Devereux continuait à crier, il laissa tomber son ceinturon et son pistolet. Il s'approcha du commandant en le regardant d'un air atterré. Découragé, il sortit ses grenades de ses poches. Les japonais, pensant qu'il voulait se suicider, s'éparpillèrent en désordre. Mais il les jeta sur la route sans les dégoupiller.
-"Faites venir vos hommes et ordonnez-leur de laisser leurs armes sur place"
dit Devereux.
Dès que les hommes de Pointdexter eurent été rassemblés, les japonais qui les avaient combattus toute la matinée se dressèrent en criant Banzaï ! et se précipitèrent sur eux, baïonnette au canon. Mais l'officier japonais qui accompagnait Devereux vint se placer devant les américains et arrêta la charge. Un drapeau américain flottait toujours au sommet du château. Un japonais commença l'escalade.
-" De la tenue ! cria Devereux à ses Marines qui suivaient le japonais des yeux. Regardez droit devant vous !"
De l'autre côté du château d'eau, le sergent Rush voyait le japonais arracher le drapeau, juste dans la ligne de mire de sa mitrailleuse. Au moment de tirer, il aperçut Devereux et les autres prisonniers. Il demonta alors son percuteur et le jeta à la mer.
Plus loin, un autre groupe ne pouvait voir les prisonniers. Un avion nippon fit un passage à basse altitude. Une mitrailleuse browning ouvrit le feu et de la fumée noire, s'échappa de l'appareil. C'était un joli carton mais qui risquait de déclencher un massacre. Pointdexter et Devereux coururent vers le tireur :
-"Main en l'air, tout le monde !"
Devereux fut conduit au P.C. japonais à proximité du canon d'Hanna. Il se sentait épuisé, complétement vidé et désespéré. Devant lui passaient des prisonniers en caleçon; ils étaient dégoûtants de crasse et morts de fatigue. En tête, le sergent Hassig, au coffre puissant et à la moustache brousailleuse, se retourna vers eux :
- "Un peu de cran, nom de dieu ! Vous êtes des Marines !"
Les têtes se relevèrent. Ils marchèrent fièrement au pas cadencé devant leur commandant. McKinstry était gardé près de l'endroit où il avait été fait prisonnier. Craignant qu'un des trois japonais survivants des féroces attaques ne reconnût sa grande barbe rousse, il cherchait un ustensile coupant et trouva un couteau de boucher. A quelques centaines de mètres de là, Pointdexter ramassait les blessés américains. Il était accompagné d'un lieutenant japonais qui se servait de son sabre comme d'une canne. Ils découvrirent un officier japonais tué d'une balle au visage. Le lieutenant sortit un petit drapeau de sa poche. Il le posa sur la poitrine du mort en le fixant sous la ceinture et sous les épaulettes.
Les deux officiers ennemis et deux marines portèrent le corps le long du sentier. Pointdexter aperçut une boîte de conserve de poires qui traînait par terre et s'en saisit au passage.
Ils jetèrent le corps dans un camion. Pointdexter s'assit à côté du cadavre et ouvrit la boîte de conserve. Le lieutenant japonais vint s'asseoir près de lui. Lorsqu'ils eurent fini les poires, le japonais sortit une boîte de cigarettes et en distribua aux américains.
Dans l'après-midi, L'Amiral, Kajiok, avec toute ses décorations, gants blancs et épée de gala, vint officiellement prendre possession de l'île de Wake. Elle fut rebaptisée "l'île aux oiseaux"...
Dernière édition par Hellfire62 le 22/10/2009, 21:07, édité 1 fois
Hellfire62- Général de Brigade
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Re: Le code d'honneur du soldat japonais
Témoignages de vétérans, recueillis par John Toland, auteur du livre : "Banzaï" , de Pearl Harbor à Midaway. Editions le livre de poche historique, 1970
Hellfire62- Général de Brigade
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Re: Le code d'honneur du soldat japonais
Guerre au jour le jour.panzerblitz a écrit:Pourrais tu citer la source de ta photo ,Pasionaria ...
Sinon je suis une chiote en orthographe je sais.
Quand à ta question Naviguant:
Non c'est faux preuve en est que tout les pilotes américains fait prisonniers à Midway furent éxecutés après interogatoires. Par contre le simple marin japonais se laissait faire prisonnier.
Sinon en exemple il y aussi ceux de l'escadrille de la "paire d'as" dont je sais plus le nom (celle de Sakai et Nishizawa) après avoir abattu un appareil américain des zéros tournèrent autour de lui pour indiquer sa positions aux unités de secours (américaines car les japonais n'avaient pas d'unités de secour en mer.)
Sakai allait aussi rencontrer énormément de pilotes américains après guerre (il rencontra aussi Closterman pour la petite histoire.).
Le pilote de l'Hydravion qui bombarda la cote californienne allait devenir citoyen d'honneur en remmetant un sabre de samourai plus que centenaire à la ville qu'il avait bombardé. (Il fut nommer citoyen d'honneur de cette ville.)
Invité- Invité
Re: Le code d'honneur du soldat japonais
J'ai lu,jadis le témoignage d'un rescapé de Bataan "Rester des hommes" était le titre,il me semble.Dans cet ouvrage se trouve décrit le massacre des blessés et l'exécution de tous ceux qui tentent de s'interposer puis l'enfer des marches et des camps et le naufrage de bateaux chargés de prisonnierset coulés par les avions américains.....
Major cowburn- Général de Division
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Re: Le code d'honneur du soldat japonais
J'ai lu "rester des hommes", il est assez bouleversant.
Sinon, il faut faire attention avec le Bushido et les samouraï : c'est un peu comme la bible ou le coran... Sujet a interprétation !
Par exemple, Myamoto Musashi est l'un des bushi les plus adulés du japon, pourtant, il se serait fait mépriser par Jocho Yamamoto, qui pourtant n'en est pas moins respecté.
Pour donner un exemple concret Musashi n'a jamais perdu un combat, mais il disait de lui qu'il ne s'engageait jamais dans un combat s'il doutait de la perdre.
Jocho Yamamoto, lui, était nettement plus fanatique, dans son ouvrage, l'Hagakure il dit clairement qu'il vaut mieux se lancer dans une action sans réfléchir que peser le pour et le contre avant...
Pour "The Thin Red Line", il faut savoir que le film n'a pas bénéficier des mêmes aides de l'US army que "Saving Private Ryan" et pour cause : on y voit un GI arraché les dents en or des japonais pratique attestée par Sledge dans ses mémoires. (Ils se servaient de leur couteau kBAR...gulp !)
Mais il y a aussi des cas de kamikaze quiont survécu à leur mission pour une raison ou pour une autre, et qui se sont tut presque toute leurs vie...(Ca ne le faisait pas....) mais beauoup d'entre eux voulaient clairement vivre, mais furent poussé par la pression sociale.
Sinon, il faut faire attention avec le Bushido et les samouraï : c'est un peu comme la bible ou le coran... Sujet a interprétation !
Par exemple, Myamoto Musashi est l'un des bushi les plus adulés du japon, pourtant, il se serait fait mépriser par Jocho Yamamoto, qui pourtant n'en est pas moins respecté.
Pour donner un exemple concret Musashi n'a jamais perdu un combat, mais il disait de lui qu'il ne s'engageait jamais dans un combat s'il doutait de la perdre.
Jocho Yamamoto, lui, était nettement plus fanatique, dans son ouvrage, l'Hagakure il dit clairement qu'il vaut mieux se lancer dans une action sans réfléchir que peser le pour et le contre avant...
Pour "The Thin Red Line", il faut savoir que le film n'a pas bénéficier des mêmes aides de l'US army que "Saving Private Ryan" et pour cause : on y voit un GI arraché les dents en or des japonais pratique attestée par Sledge dans ses mémoires. (Ils se servaient de leur couteau kBAR...gulp !)
Mais il y a aussi des cas de kamikaze quiont survécu à leur mission pour une raison ou pour une autre, et qui se sont tut presque toute leurs vie...(Ca ne le faisait pas....) mais beauoup d'entre eux voulaient clairement vivre, mais furent poussé par la pression sociale.
Luhkah- Lieutenant-colonel
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Date d'inscription : 31/05/2010
Re: Le code d'honneur du soldat japonais
La façon de concevoir un "code d'honneur" pour l'armée japonaise est à prendre avec les pincettes nécessaires de l'historien, qui par définition aborde les faits de façon neutre, à l'aide d'observations historiques basées sur des faits.
BNous alons avant toute chose revenir sur la notion d'honneur.
Tel que vue brièvement en sémantique en jettant un oeil sur un dico : http://fr.wikipedia.org/wiki/Honneur lisez please avant toute polémique.
Maintenant, plogeons nous dnas la période de l'ère Showa : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%88re_Sh%C5%8Dwa_(1926_-_1989)
N'hésitez pas à prendre votre temps à la lecture, posez vous des questions et cliquer sur les divers liens proposés sur la et les pages.
Faites le tour ....
Affaire à suivre.
BNous alons avant toute chose revenir sur la notion d'honneur.
Tel que vue brièvement en sémantique en jettant un oeil sur un dico : http://fr.wikipedia.org/wiki/Honneur lisez please avant toute polémique.
Maintenant, plogeons nous dnas la période de l'ère Showa : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%88re_Sh%C5%8Dwa_(1926_-_1989)
N'hésitez pas à prendre votre temps à la lecture, posez vous des questions et cliquer sur les divers liens proposés sur la et les pages.
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Affaire à suivre.
Phil642- Général (Administrateur)
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Re: Le code d'honneur du soldat japonais
Phil642 a écrit:La façon de concevoir un "code d'honneur" pour l'armée japonaise est à prendre avec les pincettes nécessaires de l'historien, qui par définition aborde les faits de façon neutre, à l'aide d'observations historiques basées sur des faits.
BNous alons avant toute chose revenir sur la notion d'honneur.
Tel que vue brièvement en sémantique en jettant un oeil sur un dico : http://fr.wikipedia.org/wiki/Honneur lisez please avant toute polémique.
Maintenant, plogeons nous dnas la période de l'ère Showa : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%88re_Sh%C5%8Dwa_(1926_-_1989)
N'hésitez pas à prendre votre temps à la lecture, posez vous des questions et cliquer sur les divers liens proposés sur la et les pages.
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Affaire à suivre.
C'est assez intéressant, même si ça reste très "occidento-centrique" (Pardonnez-moi le néologisme barbare !)
Un dernier point que je tiens a soulever néanmoins, l'une des caractéristiques primaires des pouvoirs totalitaires : c'est leur capacité à compromettre ceux qui n'en sont pas directement les adversaires en leur faisant accomplir leur devoir.
Les généraux allemands étaient aussi des gens tenus par l'honneur et par un serment absolus. (Voir la biographie d'Erich Von Manstein de Benoît Lemay : on y parle aussi d'obéissance inconditionnelle au reich, au Fuhrer, au Kaiser et j'en passe....) : on a vu ce qu'il en est advenus ! N'oubliez pas non plus que ces officier on été élevé à l'aube du vingtième siècle, par des gens du dix-neuvième !!! Leurs fondations psychologiques et morales ont cents ans d'écart avec nous.
Pour revenir au point soulever, j'ai lu un article assez intéressant dans la revue "deuxième guerre mondiale" ou l'on parle du soldat japonais, et l'ou on s'étend (Parfois un peu complaisament, mais soit...) sur les crimes de guerres des soldats japonais : ils s'éxerçaient à l'attaque a la bayonnette sur des civils et des soldats chinois désarmés.
Dans ses conditions, quelle pouvaient être les pensées de ces individus en voyant s'avançer un ennemis possédant une force irrésistible ? L'honneur est une bonne excuse pour expliquer une résistance inimaginable pour des occidentaux, mais cela reste souvent une bonne excuse, qui cache une explication plus simple et moins avouable, la (re ?)connaissance intime de la culpabilité ultime dans des crimes inavouable en toute circonstance.
Luhkah- Lieutenant-colonel
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