Hermann Goering (1893-1946)
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Re: Hermann Goering (1893-1946)
merci
je constate qu'à la fin de l'article l'adresse de mon site est périmée et qu'il n'y a pas de lien vers le télégramme ultime de Göring à Hitler que je venais de découvrir à Londres, aussi fais-je d'une pierre deux coups :
http://www.delpla.org/article.php?id_article=55
(vers la fin de la page)
J'ai aussi complété ma vision de la relation Hitler-Göring au moyen du livre soviétique exhumé récemment : http://www.delpla.org/article.php?id_article=146&var_recherche=Buch
je constate qu'à la fin de l'article l'adresse de mon site est périmée et qu'il n'y a pas de lien vers le télégramme ultime de Göring à Hitler que je venais de découvrir à Londres, aussi fais-je d'une pierre deux coups :
http://www.delpla.org/article.php?id_article=55
(vers la fin de la page)
J'ai aussi complété ma vision de la relation Hitler-Göring au moyen du livre soviétique exhumé récemment : http://www.delpla.org/article.php?id_article=146&var_recherche=Buch
Invité- Invité
Re: Hermann Goering (1893-1946)
Concernant l'article "Du nouveau sur les derniers jours du Führer : un télégramme inédit de Göring" :
J'ai eu peur ; voilà que je lisais votre article et me disait "tiens, voilà un article de François sans suppositions ni hypothèses tarabiscotées". Bref tout allait bien jusqu'à...
À partir de là, on reconnaît votre talent de romancier, voire cette vocation cachée de scénariste de Dallas :
Si Hitler laisse la vie sauve à Goering, c'est officiellement pour services rendus au Parti. Même en ces derniers jours où Hitler sait que tout est perdu, il sait ce qu'il doit à son fidèle paladin. Presque tout. Il lui laisse la vie sauve mais doit abandonner tous ses mandats : vu le caractère du Reichsmarschall, c'est pire que la "simple" condamnation à mort.
Pourquoi encore supposer qu'Hitler n'est pas "brouillé" avec Goering ? Le télégramme du 23 avril 1945 (celui où il est censé prendre la direction du Reich (merveilleuse idée de Koller !)) n'est pas le point de départ de leur brouille.
C'est déjà à partir d'octobre 1942 et le débarquement Allié en Algérie, qu'Hitler considère Goering comme un incapable.
J'ai eu peur ; voilà que je lisais votre article et me disait "tiens, voilà un article de François sans suppositions ni hypothèses tarabiscotées". Bref tout allait bien jusqu'à...
Francois Delpla a écrit:Du côté de Hitler, cependant, comme toujours la colère est feinte.
À partir de là, on reconnaît votre talent de romancier, voire cette vocation cachée de scénariste de Dallas :
Francois Delpla a écrit:
S’il croyait son second coupable de ce dont il l’accuse, on ne voit pas pourquoi il lui laisserait la vie sauve et, s’il la lui laisse, c’est que la mission d’essayer de négocier avec l’ennemi après sa mort tient toujours.
Si Hitler laisse la vie sauve à Goering, c'est officiellement pour services rendus au Parti. Même en ces derniers jours où Hitler sait que tout est perdu, il sait ce qu'il doit à son fidèle paladin. Presque tout. Il lui laisse la vie sauve mais doit abandonner tous ses mandats : vu le caractère du Reichsmarschall, c'est pire que la "simple" condamnation à mort.
Francois Delpla a écrit:
Lors de son départ le 20 avril il était assuré d’une proche succession, puis voilà que Hitler semble tout lâcher, l’obligeant, malgré les précautions de style qu’il détaille, à paraître briguer avant terme l’héritage. Le Führer aura sans doute estimé que, pour convaincre les Américains de leur brouille, mieux valait encore lui donner les apparences de la réalité, par une manœuvre dont, cette fois, le Reichsmarschall n’était pas complice.
Pourquoi encore supposer qu'Hitler n'est pas "brouillé" avec Goering ? Le télégramme du 23 avril 1945 (celui où il est censé prendre la direction du Reich (merveilleuse idée de Koller !)) n'est pas le point de départ de leur brouille.
C'est déjà à partir d'octobre 1942 et le débarquement Allié en Algérie, qu'Hitler considère Goering comme un incapable.
Jules- Général de Division
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Re: Hermann Goering (1893-1946)
Je laisse de côté le portrait de ma personne et m'en tiens à la question d'histoire.
De deux choses l'une : ou bien on se laisse interpeller par des documents nouveaux et surprenants, ou bien on considère ceux qui se décarcassent pour aller les chercher comme des fâcheux. De deux choses l'une encore : ou bien Hitler croit que Göring est un traître et le fait exécuter, comme par exemple Fegelein (ou tel habitant de Berlin prêt à se rendre aux Russes qu'une patrouille SS pend pour l'exemple), ou bien il surjoue une colère et lui laisse la vie sauve dans un but bien précis.
Toi, tu l'estimes motivé par la reconnaissance des services rendus : est-ce vraiment compatible avec ses préoccupations du moment ? et est-ce vraiment nazi ?
Je reconnais sans peine que mon interprétation n'est pas garantie par un document d'époque qui l'expliciterait noir sur blanc.
Elle me semble tout bonnement la seule compatible avec les éléments connus.
Mais je suis prêt à en examiner d'autres et nous sommes là pour cela.
De deux choses l'une : ou bien on se laisse interpeller par des documents nouveaux et surprenants, ou bien on considère ceux qui se décarcassent pour aller les chercher comme des fâcheux. De deux choses l'une encore : ou bien Hitler croit que Göring est un traître et le fait exécuter, comme par exemple Fegelein (ou tel habitant de Berlin prêt à se rendre aux Russes qu'une patrouille SS pend pour l'exemple), ou bien il surjoue une colère et lui laisse la vie sauve dans un but bien précis.
Toi, tu l'estimes motivé par la reconnaissance des services rendus : est-ce vraiment compatible avec ses préoccupations du moment ? et est-ce vraiment nazi ?
Je reconnais sans peine que mon interprétation n'est pas garantie par un document d'époque qui l'expliciterait noir sur blanc.
Elle me semble tout bonnement la seule compatible avec les éléments connus.
Mais je suis prêt à en examiner d'autres et nous sommes là pour cela.
Invité- Invité
Re: Hermann Goering (1893-1946)
Francois Delpla a écrit:comme par exemple Fegelein (ou tel habitant de Berlin prêt à se rendre aux Russes qu'une patrouille SS pend pour l'exemple), ou bien il surjoue une colère et lui laisse la vie sauve dans un but bien précis.
Mais Fegelein laisse Hitler totalement indifférent ! Il le "supporte" parce qu'il est marié à la sœur d'Eva Braun. Peut-on comparer les deux hommes ?! Vous conviendrez que non.
Francois Delpla a écrit:
Toi, tu l'estimes motivé par la reconnaissance des services rendus : est-ce vraiment compatible avec ses préoccupations du moment ? et est-ce vraiment nazi ?
Pas seulement. Parlons de l'Homme. Hitler a bien "épargné" Speer. Donc, oui, Hitler aurait pu condamné à mort n'importe qui mais pas Goering. En ce sens on peut dire qu'il a eu pitié de lui. Hitler savait qu'il le tuerait moralement en lui enlevant tous ses mandats.
Pour résumé : autant je suis d'accord sur le fait qu'Hitler ne voyait plus en Goering quelqu'un sur qui compter (depuis 3 ans au moins), autant je reste plus que sceptique quant à votre "thèse"...
Jules- Général de Division
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Re: Hermann Goering (1893-1946)
Encore un scepticisme non argumenté... sinon peut-être par la tradition ?
Pour Fegelein, mauvaise pioche. C'est pour Hitler quelqu'un de très important, sur le plan et politique, et privé. J'ai des billes nouvelles sur la question, que j'ai commencé à publier.
cf. http://www.39-45.org/viewtopic.php?f=17&t=28461&p=357086&hilit=Fegelein#p357086
Pour Fegelein, mauvaise pioche. C'est pour Hitler quelqu'un de très important, sur le plan et politique, et privé. J'ai des billes nouvelles sur la question, que j'ai commencé à publier.
cf. http://www.39-45.org/viewtopic.php?f=17&t=28461&p=357086&hilit=Fegelein#p357086
Invité- Invité
Re: Hermann Goering (1893-1946)
Francois Delpla a écrit:Encore un scepticisme non argumenté... sinon peut-être par la tradition ?
Aucun doute, vous êtes bien drôle.
Francois Delpla a écrit:
Pour Fegelein, mauvaise pioche.
Je rebondis alors par l'absurde, pourquoi le fait-il fusiller ?
Jules- Général de Division
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Re: Hermann Goering (1893-1946)
Je pense que, d'une part, Hitler ne pouvait "répudier" Göring officiellement sans créer un embarras certain (il était, après tout, officiellement le "Dauphin" depuis 1940) et, d'autre part (comme le suggère François), peut-être pour le garder "en réserve" comme responsable officiel pour la débâcle de la Luftwaffe. Mais je reste également convaincu qu'Hitler était attaché à Göring (malgré les avanies et déceptions) par un lien émotionnel puissant (et mal documenté), remontant aux 'années de lutte' et particulièrement au Putsch manqué - même si cela peut paraître 'non-nazi'.
eddy marz- Membre légendaire
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Re: Hermann Goering (1893-1946)
Jules a écrit:Je rebondis alors par l'absurde, pourquoi le fait-il fusiller ?
Pour haute trahison, Jules; de plus, il s'apprêtait à fuir Berlin. De toute façon, les motifs réels de l'ordre d'Hitler de procéder à son exécution, son jugement lapidaire, et l'exécution elle-même, sont loin d'êtres limpides
eddy marz- Membre légendaire
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Re: Hermann Goering (1893-1946)
Hitler est un grand sentimental, pour qui certes les liens de camaraderie comptent d'autant plus qu'ils sont anciens.
Mais RIEN ne pèse en face de ce qu'il prend pour sa "mission". Or quelle est-elle le 22 avril 45 ? De faire survivre le maximum de son pays et de son régime, afin de maximiser les chances d'une revanche et d'une renaissance suivant ses voeux. Il sait que cela passe par sa mort et plus précisément son suicide... puisque précisément ce jour-là il décide de rester dans Berlin irrésitsiblement investi par les Soviétiques, et qu'il exclut de tomber vivant entre leurs mains.
Tout ce qu'il fait doit donc être rapporté à sa vision et à ses désirs concernant l'avenir de l'Allemagne.
La survie de Speer, que Jules m'oppose curieusement, va tout à fait dans ce sens.
Mais RIEN ne pèse en face de ce qu'il prend pour sa "mission". Or quelle est-elle le 22 avril 45 ? De faire survivre le maximum de son pays et de son régime, afin de maximiser les chances d'une revanche et d'une renaissance suivant ses voeux. Il sait que cela passe par sa mort et plus précisément son suicide... puisque précisément ce jour-là il décide de rester dans Berlin irrésitsiblement investi par les Soviétiques, et qu'il exclut de tomber vivant entre leurs mains.
Tout ce qu'il fait doit donc être rapporté à sa vision et à ses désirs concernant l'avenir de l'Allemagne.
La survie de Speer, que Jules m'oppose curieusement, va tout à fait dans ce sens.
Invité- Invité
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