Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
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Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
Non non, je ne me suis pas trompée de section, mais pour une fois je suis sérieuse, donc pas d'article sur une communauté de tordus de l'internet. D'un autre côté, l'analyse que je veux vous présenter ne se base pas (ou peu) sur des écrits d'historiens, et n'a donc pour moi pas sa place dans la partie "Axe".
Pour des raisons qui vont vous paraître très bientôt évidentes, je demandai d'hors et déjà aux lecteurs d'être prêts à faire preuve d'ouverture d'esprit et de ne pas en arriver à des conclusions hâtives : je ne suis ni nazie, ni génocidaire, ni anti-sémite et malheureusement je ne sais pas jouer du violon ou faire de l'escrime (j'aurai aimé mais on peut pas tout avoir dans la vie ^^ oui je sais, j'avais jurée d'être sérieuse mais là ça commençait à faire enterrement).
Bon, petite explication parce que là, ça doit commencer à devenir pas très compréhensible.
Le nazisme a engendré un certain nombre de grands criminels. Je ne doute pas que la plupart sont haïs de la plupart des membres de ce site, avec raison d'ailleurs. Il en va de même pour moi, à une exception : Heydrich. Bien sûr, je sais qu'il est responsable d'atrocités. J'ai vu les chiffres, je les ais enregistrés. Là n'est pas le problème, il est indiscutable qu'Heydrich est un type absolument horrible. Le soucis qu'il me pose, toutefois, est toute une partie de sa jeunesse qui tend à me rapeller un épisode particulièrement désagréable de mon existence, ou certaines parties de mon comportement que je n'ai heureusement jamais jugées comme positives, et donc que je n'entretiens pas. Pour ceux que ça n'intéresse pas passez directement à la fin du message et laissez un commentaire élogieux sur ma photo, ça donnera un peu d'utilité à ce topic ^^
J'ai aujourd'hui 19 ans et, au cours de ma scolarité, je n'ai jamais été quelqu'un de très populaire. Toutefois, il faut bien que je précise une chose : j'ai pendant très longtemps eu une vision très négative de ma personne et de mes relations avec les autres, de ma place. Il va falloir que j'eclaircisse ça. Je suis désolée, mais ce poste risque d'être très long et parsemé de passages ayant peu à voir avec Heydrich, mais inévitables.
Les deux points de mon histoire qui importent sont ma période de collège, et une voyage d'une semaine en Egypte. Je reviendrais plus tard sur le voyage.
Durant cette période de collège, je ne me suis pas distinguée comme une fille populaire, mais pas non plus comme un bouc émissaire. J'étais plutôt le genre pas très visible, avec un groupe assez soudé d'amies, la plupart étant cependant dans une autre classe. Je me voyais toutefois, à l'époque, comme austracisée : j'avais des contacts minimaux avec les gens de ma classe, ne les appréciais pas particulièrement et tendait à être neutre à leur égar, dans le sens où je ne ressentais pas d'agressivité pour eux, autre que des réflexs d'auto défense assez profondément encrés. Ayant eu (et ayant toujours) un frère aîné très réfractaire à l'idée d'avoir une petite soeur, j'ai toujours eu ces réactions instinctives contre le rejet. Quand ma soeur cadette est arrivée au collège, elle n'a jamais remarqué ça et ne m'a jamais considérée comme étant particulièrement solitaire ; pour ma part, au contraire, je me voyais comme une sorte de paria dans ma classe, vision qui apparement dérivait de ma paranoia crasse. Je n'ai pas gardé contact avec les autres élèves en quittant le collège, et émotionnellement, leur souvenir ne m'évoque que la crainte que j'avais d'eux à cette époque, non de violences physiques, mais de démonstrations de mon état de paria (lesquelles étaient sans doute inexistantes, mais les ados aiment se monter la tête).
Mais quel rapport avec Heydrich, me direz vous ? Je ne vais pas répéter sa bio, je le ferais mal. Par contre, il y a un point qu'il faut que je rappelle pour que la démarche soit plus évidente : Heydrich n'avait pas, ou très peu d'amis dans sa jeunesse, avait un comportement déplaisant, arrogant ou obséquieux selon les moments. Sans forcément affirmer que je suis une pétasse orgueilleuse et obséquieuse (ce qui serait faux au moins pour le dernier terme parce que je tends à jurer comme une charetière), il ne m'en a pas fallu beaucoup pour me sentir, en quelque sorte, solidaire du jeune Heydrich, tout en désapprouvant parfaitement tout ce qu'il a fait plus tard.
Evidemment, je suis beaucoup interrogée à ce sujet, et cela a rejoint des réflexions que j'avais déjà faites sur moi même à la suite de mon voyage en Egypte, lequel fut une expérience dont j'ai très peu parlé. Cependant, avec le recul, mes sentiments de l'époque et mes théories à ce sujet, j'en suis venu à comprendre que si je peinais à haïr Heydrich, c'est parce que les mécanismes qui pourraient l'avoir rendu capable de la Shoah auraient, dans une moindre mesure, étés présents chez moi à la suite de ce voyage.
ça va, respirez, j'ai encore tué personne...
Retour sur le passé. Je vous ai déjà expliqué que j'ai tendance à avoir une vue biaisée de la situation. Dans une message assez brumeux que j'avais posté sur le forum, j'avais tenté de parler de la différence entre être un criminel, se considérer comme un criminel, ou se sentir considéré comme un criminel. Je n'avais pas développé par crainte d'être trop peu claire, mais je vais avoir besoin de la distinction ici : l'important est-il d'être ostracisé d'un groupe, de s'en sentir exclu, ou que les autres nous considèrent comme exclu ? Finalement, l'important n'est ni d'être exclu, ni que les autres nous considèrent comme exclu, mais qu'on se sente exclu et qu'on sente que les autres nous considèrent comme exclu.
Lors d'un voyage en Egypte, je me suis retrouvée 24h sur 24h dans un groupe réduit d'un peu moins de quinze personne. Pour faire bonne mesure, je me suis efforcée, au départ, d'être amicale. Mais je suis naturellement solitaire, paraissait plus jeune que mon âge (et me suis donc sentie insultée qu'à 17 ans, on m'ai sortit que je "faisais semblant de lire Le Monde") et n'avait pas les même priorités qu'une bonne partie du groupe, qui allait en Egypte faire la fête, alors que j'avais une perspective plus sociologique et historique, ayant été passionnée d'égyptologie. Pour résumer, je suis donc rapidement trouvée dans une position où je me sentais exclue, autant par ma propre initiative que par celle des autres. Les choses ont dégénérées à partir du moment où en prime, j'ai eu l'impression que les autres me considéraient comme exclue. Fausse ou pas, c'est sans importance.
Le fait est que ces sept jours ont été, avec le recul, absolument terrifiants. Par reflex d'auto défense, comme au collège, je me suis affirmée que cette exclusion venait évidemment du fait que nous étions différents, incompatibles. Il y avait donc d'un côté moi, avec mes goûts, et de l'autre les autres, et ça ne servait donc à rien que j'essaie d'aller vers eux. D'un autre côté, je ne les détestai pas (puisque nous n'y pouvions rien si nous étions différents), mais après coup, je crois n'avoir apprécié aucun d'entre eux. Pour résumé, j'en étais détachée alors que je vivais avec eux en permanence. Mais comme évidemment, je n'avais pas une discipline mentale suffisente, il arrivait que je ressente le besoin de me rapprocher d'eux, ce qui évidemment ne peut pas marcher dans ces conditions. Le fait est que je n'ai pas tenu la semaine entière sans craquer, et que le retour en France a été un véritable soulagement.
A présent, le rapport avec Heydrich.
Admettons que son ostracisme ai été comparable à celui que j'ai vécu en Egypte, au moins après l'installation. On se retrouve donc avec un adolescent qui se sent repoussé, et qui parallèlement repousse les autre. La différence étant que l'Egypte a été une expérience condensée que je n'ai pas vécu sur une longue période, contrairement au cas d'Heydrich. Si une semaine suffit à se détacher de dix individus, j'imagine qu'avec des années, on doit se retrouver avec une cission : moi, et les autres, qui sont différents, dont on ne peut pas s'approcher, pour qui il vaut mieux ne rien ressentir pour ne pas souffrir. Il n'y a pas d'espoir de s'en approcher, qu'ils nous apportent quelque chose qui ne soit pas superficiel ; ce sont même des menaces dès lors qu'ils peuvent s'opposer à notre bien être et, évidemment, dans ce cas on s'en débarasse parce qu'émotionnellement, ils ne sont rien à part la peur qu'on ressent face à eux. On a même pas besoin de haïr l'autre pour signer son arrêt de mort, surtout si on ne le voit pas : ce seraient juste quelques autres, qu'est-ce que ça peut faire ? Je ne les aime pas et ne les aimerai jamais, et eux non plus ne m'aimeront jamais. Je ne perds rien du tout et au contraire, je gagne à les tuer. Je ne vois pas du tout pourquoi je me sentirai mal, je n'ai pas de lien émotionnel avec eux. Au final c'est juste un boulot comme un autre, du tri d'objets.
Bien sûr, ce n'est jamais si simple, parce que par orgueil personnel on a jamais envie d'être mal jugé. Or, être l'exclu, c'est être mal jugé... comme être le criminel. Je ne les aime pas, je ne ressens rien pour eux, mais pour mon égo, je veux au moins qu'ils ne pensent rien de moi. Je ne veux pas qu'ils me mêprisent, je préfère n'être personne qu'être détesté. Je refuse qu'on mente à mon sujet, qu'on me salisse, je m'en fiche qu'on m'embelisse, mais surtout qu'on ne me salisse pas. Je veux rester dans mon coin avec mon image, et qu'ils ne disent rien de mal, car s'il y avait quelque part quelqu'un qui m'aime ou qui m'aimera, je ne veux pas qu'il entende ça et cesse de m'aimer. Parce que l'avis de la majorité a trop souvent l'air de l'emporter.
Et l'autre versant : Je me sens seul, j'ai envie d'être avec eux. J'essaie mais ils ne veulent pas de moi, alors que je fais des efforts pour être ce qu'ils veulent [ce que je pense qu'ils veulent], j'essaie sincèrement mais ça ne marche pas. C'est injuste, c'est blessant, pourquoi ils n'essaient pas de me comprendre, de me laisser une chance ? Tout est de leur faute, ce sont eux qui me refusent [retour au point de départ : moi, les autres, fossé infranchissable].
Du point de vu des autres, il est évident qu'on ne peut pas accepter ce changement de comportement (passage du "reine des glaces/arrogance" à "surplus de paroles amicales/obséquieux"), parce que cela parait douteux, on cherche le piège, est-ce que ça ne cache pas quelque chose ? Il est difficile de croire que l'effort est sincère ou pourra être continu, parce que généralement la "reine des glaces" ne semble pas avoir envie de nous cotoyer. Parallèlement, on ne se rend pas compte à quel point c'est blessant de se faire rembarrer quand on fait ce genre d'efforts, qui demandent énormément de volonté, parce que soyons franc : y'a souvent de la timidité à la base du problème, ou de la crainte des autres.
Le fait est que cette situation n'est bonne pour rien ni personne. Pour commencer, vos relations avec les autres sont bien entendu mauvaises ; ensuite, c'est très mauvais pour l'image que vous avez de vous, et évidement celle que les autres ont de vous. Le problème est qu'il est très, très difficile d'en sortir, le meilleur moyen étant peut être de recommencer à zéro, sans refaire les même erreurs. Le problème d'Heydrich étant qu'apparement... il n'a cessé de les refaire. Et ça continue, ça continue... à en devenir pathologique.
En temps qu'écrivaine débutante, j'ai pour habitude de me lancer des défis : finir une nouvelle, puis tenter d'écrire quelque chose avec un personnage historique. Rommel s'est révélé assez gentil pour cette affaire, avec des anecdotes marrantes, pas de gros crimes pour faire dégueu sur le tableau, pas de psychose monumentale pour me compliquer l'affaire. Staline, dans mon roman, est une autre paire de manches, mais heureusement il apparait peu, et l'histoire n'est jamais de son point de vue. Il fait partie de ces personnages que je n'arrive pas à comprendre : trop "énorme", trop "historique", je n'arrive pas à en percevoir l'humain. Chez Heydrich, j'ai l'impression de trop le percevoir.
Cette réflexion somme toute assez dérangeante que j'étais finalement assez semblable à Heydrich (et ça ne fait pas beaucoup de bien à mon égo, hein) dérive du fait qu'après Rommel, je m'étais décidée à écrire avec un méchant sûr, affirmé, avec un gros label rouge noté "Histoire". J'aime l'esthétique, le baroque et les pièces raciniennes : la petite moustache à la con d'Himmler, ou le trop cliché Hitler ne pouvaient évidemment pas correspondre. Restaient Goebbels (avec qui j'ai malheureusement quelques affinités aussi, mais comme nos idées politiques divergent ça ne me pose pas grand problèmes) et Heydrich. J'ai prévu d'écrire les deux, mais des deux, seul Heydrich m'effrai : le fait est que je déteste écrire sur ma personne et que, alors que mon orgueil m'interdit d'admettre que j'ai quoi que ce soit en commun avec l'autre cloporte emo auto scarificateur, avec Heydrich c'est plus problématique.
Bon. Voilà, j'ai finis de pleurer sur ma petite personne. Je dois quant même être le seul écrivain du coin qui ai peur d'écrire sur un criminel nazi par peur que ça devienne auto biographique, mais maintenant vous savez que ça existe...
Je vous rassure, par contre : je considère un peu Heydrich comme un pauvre type. Si ma théorie est vraie, ça voudrait dire qu'il n'aurait jamais fait assez d'efforts pour s'en sortir, ou qu'ils auront été insuffisants. Ok. Mais c'est pas une raison pour être un connard fini. Quand on est asocial ou solitaire par nature, on assume et on entre pas dans la marine pour aller s'entasser avec plein de gens avec qui on va pas s'entendre... maso ce type -_-.
[Oui alors quant même, je me sens obligée de le préciser : moi je ressemble à ça :
C'est au moins ça de sauvé, même en uniforme de facho je suis sûre de pas avoir la même tête de gland qu'Heydrich. Youhouuuuuuuuuuuuu ! Oui je sais, message qui ne démontrait rien mais hey, c'est bien pour ça qu'il est dans la cantine.]
Pour des raisons qui vont vous paraître très bientôt évidentes, je demandai d'hors et déjà aux lecteurs d'être prêts à faire preuve d'ouverture d'esprit et de ne pas en arriver à des conclusions hâtives : je ne suis ni nazie, ni génocidaire, ni anti-sémite et malheureusement je ne sais pas jouer du violon ou faire de l'escrime (j'aurai aimé mais on peut pas tout avoir dans la vie ^^ oui je sais, j'avais jurée d'être sérieuse mais là ça commençait à faire enterrement).
Bon, petite explication parce que là, ça doit commencer à devenir pas très compréhensible.
Le nazisme a engendré un certain nombre de grands criminels. Je ne doute pas que la plupart sont haïs de la plupart des membres de ce site, avec raison d'ailleurs. Il en va de même pour moi, à une exception : Heydrich. Bien sûr, je sais qu'il est responsable d'atrocités. J'ai vu les chiffres, je les ais enregistrés. Là n'est pas le problème, il est indiscutable qu'Heydrich est un type absolument horrible. Le soucis qu'il me pose, toutefois, est toute une partie de sa jeunesse qui tend à me rapeller un épisode particulièrement désagréable de mon existence, ou certaines parties de mon comportement que je n'ai heureusement jamais jugées comme positives, et donc que je n'entretiens pas. Pour ceux que ça n'intéresse pas passez directement à la fin du message et laissez un commentaire élogieux sur ma photo, ça donnera un peu d'utilité à ce topic ^^
J'ai aujourd'hui 19 ans et, au cours de ma scolarité, je n'ai jamais été quelqu'un de très populaire. Toutefois, il faut bien que je précise une chose : j'ai pendant très longtemps eu une vision très négative de ma personne et de mes relations avec les autres, de ma place. Il va falloir que j'eclaircisse ça. Je suis désolée, mais ce poste risque d'être très long et parsemé de passages ayant peu à voir avec Heydrich, mais inévitables.
Les deux points de mon histoire qui importent sont ma période de collège, et une voyage d'une semaine en Egypte. Je reviendrais plus tard sur le voyage.
Durant cette période de collège, je ne me suis pas distinguée comme une fille populaire, mais pas non plus comme un bouc émissaire. J'étais plutôt le genre pas très visible, avec un groupe assez soudé d'amies, la plupart étant cependant dans une autre classe. Je me voyais toutefois, à l'époque, comme austracisée : j'avais des contacts minimaux avec les gens de ma classe, ne les appréciais pas particulièrement et tendait à être neutre à leur égar, dans le sens où je ne ressentais pas d'agressivité pour eux, autre que des réflexs d'auto défense assez profondément encrés. Ayant eu (et ayant toujours) un frère aîné très réfractaire à l'idée d'avoir une petite soeur, j'ai toujours eu ces réactions instinctives contre le rejet. Quand ma soeur cadette est arrivée au collège, elle n'a jamais remarqué ça et ne m'a jamais considérée comme étant particulièrement solitaire ; pour ma part, au contraire, je me voyais comme une sorte de paria dans ma classe, vision qui apparement dérivait de ma paranoia crasse. Je n'ai pas gardé contact avec les autres élèves en quittant le collège, et émotionnellement, leur souvenir ne m'évoque que la crainte que j'avais d'eux à cette époque, non de violences physiques, mais de démonstrations de mon état de paria (lesquelles étaient sans doute inexistantes, mais les ados aiment se monter la tête).
Mais quel rapport avec Heydrich, me direz vous ? Je ne vais pas répéter sa bio, je le ferais mal. Par contre, il y a un point qu'il faut que je rappelle pour que la démarche soit plus évidente : Heydrich n'avait pas, ou très peu d'amis dans sa jeunesse, avait un comportement déplaisant, arrogant ou obséquieux selon les moments. Sans forcément affirmer que je suis une pétasse orgueilleuse et obséquieuse (ce qui serait faux au moins pour le dernier terme parce que je tends à jurer comme une charetière), il ne m'en a pas fallu beaucoup pour me sentir, en quelque sorte, solidaire du jeune Heydrich, tout en désapprouvant parfaitement tout ce qu'il a fait plus tard.
Evidemment, je suis beaucoup interrogée à ce sujet, et cela a rejoint des réflexions que j'avais déjà faites sur moi même à la suite de mon voyage en Egypte, lequel fut une expérience dont j'ai très peu parlé. Cependant, avec le recul, mes sentiments de l'époque et mes théories à ce sujet, j'en suis venu à comprendre que si je peinais à haïr Heydrich, c'est parce que les mécanismes qui pourraient l'avoir rendu capable de la Shoah auraient, dans une moindre mesure, étés présents chez moi à la suite de ce voyage.
ça va, respirez, j'ai encore tué personne...
Retour sur le passé. Je vous ai déjà expliqué que j'ai tendance à avoir une vue biaisée de la situation. Dans une message assez brumeux que j'avais posté sur le forum, j'avais tenté de parler de la différence entre être un criminel, se considérer comme un criminel, ou se sentir considéré comme un criminel. Je n'avais pas développé par crainte d'être trop peu claire, mais je vais avoir besoin de la distinction ici : l'important est-il d'être ostracisé d'un groupe, de s'en sentir exclu, ou que les autres nous considèrent comme exclu ? Finalement, l'important n'est ni d'être exclu, ni que les autres nous considèrent comme exclu, mais qu'on se sente exclu et qu'on sente que les autres nous considèrent comme exclu.
Lors d'un voyage en Egypte, je me suis retrouvée 24h sur 24h dans un groupe réduit d'un peu moins de quinze personne. Pour faire bonne mesure, je me suis efforcée, au départ, d'être amicale. Mais je suis naturellement solitaire, paraissait plus jeune que mon âge (et me suis donc sentie insultée qu'à 17 ans, on m'ai sortit que je "faisais semblant de lire Le Monde") et n'avait pas les même priorités qu'une bonne partie du groupe, qui allait en Egypte faire la fête, alors que j'avais une perspective plus sociologique et historique, ayant été passionnée d'égyptologie. Pour résumer, je suis donc rapidement trouvée dans une position où je me sentais exclue, autant par ma propre initiative que par celle des autres. Les choses ont dégénérées à partir du moment où en prime, j'ai eu l'impression que les autres me considéraient comme exclue. Fausse ou pas, c'est sans importance.
Le fait est que ces sept jours ont été, avec le recul, absolument terrifiants. Par reflex d'auto défense, comme au collège, je me suis affirmée que cette exclusion venait évidemment du fait que nous étions différents, incompatibles. Il y avait donc d'un côté moi, avec mes goûts, et de l'autre les autres, et ça ne servait donc à rien que j'essaie d'aller vers eux. D'un autre côté, je ne les détestai pas (puisque nous n'y pouvions rien si nous étions différents), mais après coup, je crois n'avoir apprécié aucun d'entre eux. Pour résumé, j'en étais détachée alors que je vivais avec eux en permanence. Mais comme évidemment, je n'avais pas une discipline mentale suffisente, il arrivait que je ressente le besoin de me rapprocher d'eux, ce qui évidemment ne peut pas marcher dans ces conditions. Le fait est que je n'ai pas tenu la semaine entière sans craquer, et que le retour en France a été un véritable soulagement.
A présent, le rapport avec Heydrich.
Admettons que son ostracisme ai été comparable à celui que j'ai vécu en Egypte, au moins après l'installation. On se retrouve donc avec un adolescent qui se sent repoussé, et qui parallèlement repousse les autre. La différence étant que l'Egypte a été une expérience condensée que je n'ai pas vécu sur une longue période, contrairement au cas d'Heydrich. Si une semaine suffit à se détacher de dix individus, j'imagine qu'avec des années, on doit se retrouver avec une cission : moi, et les autres, qui sont différents, dont on ne peut pas s'approcher, pour qui il vaut mieux ne rien ressentir pour ne pas souffrir. Il n'y a pas d'espoir de s'en approcher, qu'ils nous apportent quelque chose qui ne soit pas superficiel ; ce sont même des menaces dès lors qu'ils peuvent s'opposer à notre bien être et, évidemment, dans ce cas on s'en débarasse parce qu'émotionnellement, ils ne sont rien à part la peur qu'on ressent face à eux. On a même pas besoin de haïr l'autre pour signer son arrêt de mort, surtout si on ne le voit pas : ce seraient juste quelques autres, qu'est-ce que ça peut faire ? Je ne les aime pas et ne les aimerai jamais, et eux non plus ne m'aimeront jamais. Je ne perds rien du tout et au contraire, je gagne à les tuer. Je ne vois pas du tout pourquoi je me sentirai mal, je n'ai pas de lien émotionnel avec eux. Au final c'est juste un boulot comme un autre, du tri d'objets.
Bien sûr, ce n'est jamais si simple, parce que par orgueil personnel on a jamais envie d'être mal jugé. Or, être l'exclu, c'est être mal jugé... comme être le criminel. Je ne les aime pas, je ne ressens rien pour eux, mais pour mon égo, je veux au moins qu'ils ne pensent rien de moi. Je ne veux pas qu'ils me mêprisent, je préfère n'être personne qu'être détesté. Je refuse qu'on mente à mon sujet, qu'on me salisse, je m'en fiche qu'on m'embelisse, mais surtout qu'on ne me salisse pas. Je veux rester dans mon coin avec mon image, et qu'ils ne disent rien de mal, car s'il y avait quelque part quelqu'un qui m'aime ou qui m'aimera, je ne veux pas qu'il entende ça et cesse de m'aimer. Parce que l'avis de la majorité a trop souvent l'air de l'emporter.
Et l'autre versant : Je me sens seul, j'ai envie d'être avec eux. J'essaie mais ils ne veulent pas de moi, alors que je fais des efforts pour être ce qu'ils veulent [ce que je pense qu'ils veulent], j'essaie sincèrement mais ça ne marche pas. C'est injuste, c'est blessant, pourquoi ils n'essaient pas de me comprendre, de me laisser une chance ? Tout est de leur faute, ce sont eux qui me refusent [retour au point de départ : moi, les autres, fossé infranchissable].
Du point de vu des autres, il est évident qu'on ne peut pas accepter ce changement de comportement (passage du "reine des glaces/arrogance" à "surplus de paroles amicales/obséquieux"), parce que cela parait douteux, on cherche le piège, est-ce que ça ne cache pas quelque chose ? Il est difficile de croire que l'effort est sincère ou pourra être continu, parce que généralement la "reine des glaces" ne semble pas avoir envie de nous cotoyer. Parallèlement, on ne se rend pas compte à quel point c'est blessant de se faire rembarrer quand on fait ce genre d'efforts, qui demandent énormément de volonté, parce que soyons franc : y'a souvent de la timidité à la base du problème, ou de la crainte des autres.
Le fait est que cette situation n'est bonne pour rien ni personne. Pour commencer, vos relations avec les autres sont bien entendu mauvaises ; ensuite, c'est très mauvais pour l'image que vous avez de vous, et évidement celle que les autres ont de vous. Le problème est qu'il est très, très difficile d'en sortir, le meilleur moyen étant peut être de recommencer à zéro, sans refaire les même erreurs. Le problème d'Heydrich étant qu'apparement... il n'a cessé de les refaire. Et ça continue, ça continue... à en devenir pathologique.
En temps qu'écrivaine débutante, j'ai pour habitude de me lancer des défis : finir une nouvelle, puis tenter d'écrire quelque chose avec un personnage historique. Rommel s'est révélé assez gentil pour cette affaire, avec des anecdotes marrantes, pas de gros crimes pour faire dégueu sur le tableau, pas de psychose monumentale pour me compliquer l'affaire. Staline, dans mon roman, est une autre paire de manches, mais heureusement il apparait peu, et l'histoire n'est jamais de son point de vue. Il fait partie de ces personnages que je n'arrive pas à comprendre : trop "énorme", trop "historique", je n'arrive pas à en percevoir l'humain. Chez Heydrich, j'ai l'impression de trop le percevoir.
Cette réflexion somme toute assez dérangeante que j'étais finalement assez semblable à Heydrich (et ça ne fait pas beaucoup de bien à mon égo, hein) dérive du fait qu'après Rommel, je m'étais décidée à écrire avec un méchant sûr, affirmé, avec un gros label rouge noté "Histoire". J'aime l'esthétique, le baroque et les pièces raciniennes : la petite moustache à la con d'Himmler, ou le trop cliché Hitler ne pouvaient évidemment pas correspondre. Restaient Goebbels (avec qui j'ai malheureusement quelques affinités aussi, mais comme nos idées politiques divergent ça ne me pose pas grand problèmes) et Heydrich. J'ai prévu d'écrire les deux, mais des deux, seul Heydrich m'effrai : le fait est que je déteste écrire sur ma personne et que, alors que mon orgueil m'interdit d'admettre que j'ai quoi que ce soit en commun avec l'autre cloporte emo auto scarificateur, avec Heydrich c'est plus problématique.
Bon. Voilà, j'ai finis de pleurer sur ma petite personne. Je dois quant même être le seul écrivain du coin qui ai peur d'écrire sur un criminel nazi par peur que ça devienne auto biographique, mais maintenant vous savez que ça existe...
Je vous rassure, par contre : je considère un peu Heydrich comme un pauvre type. Si ma théorie est vraie, ça voudrait dire qu'il n'aurait jamais fait assez d'efforts pour s'en sortir, ou qu'ils auront été insuffisants. Ok. Mais c'est pas une raison pour être un connard fini. Quand on est asocial ou solitaire par nature, on assume et on entre pas dans la marine pour aller s'entasser avec plein de gens avec qui on va pas s'entendre... maso ce type -_-.
[Oui alors quant même, je me sens obligée de le préciser : moi je ressemble à ça :
C'est au moins ça de sauvé, même en uniforme de facho je suis sûre de pas avoir la même tête de gland qu'Heydrich. Youhouuuuuuuuuuuuu ! Oui je sais, message qui ne démontrait rien mais hey, c'est bien pour ça qu'il est dans la cantine.]
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
je sens qu'il y a des mecs qui vont se lâcher
jvous préviens, j'ai un fouet
jvous préviens, j'ai un fouet
Reine- Général de Division
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Date d'inscription : 16/04/2007
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
Non ,mais qu'est ce que tu vas imaginer Reine !
->Tout le monde sait bien qu'ils n'y a ici que de petits intelots boutonneux derrière d'épaisses lunettes !
La preuve .....
Pourvus d'un tel physique ,nous ne pouvions même rêver de laisser choir nos regards sur une si jolie demoiselle ...
Non pas le fouet ,non ,nooonnnnnnnnn (bruits de luttes ,de bottines et de cuirs lacérés sur une tendre peau de jeune étudiant en droit )
Bon plus sérieux ,et bien j'ai tout lu et je dois bien noter un truc ,c'est que ce genre d'identification n'est pas si absurde que cela ...
Personnellement je dois bien reconnaître que je me suis longtemps identifié à un pilote que de nombreuses personnes ici présente connaissent plus ou moins positivement ,je veux parler D'Hans Ulrich Rudel ...
Pour le commun des mortel ,il s'agit du pilote le plus titré de l'histoire ,le plus efficient aussi (519 chars revendiqués ) ,qui a ,hélas ,sérieusement viré nazi après guerre ...
Considérant purement l'aspect psychologique du bonhomme ,il pourrait constituer un exemple pour tout les ptit jeune un peu rêveurs ,pas forcements excellents à l'école ,mais déterminés ,pas toujours battants mais jamais battus ,s'adonnant à des passions pas communes ,ce qui les distingues quelque peu d'une grande majorité de leurs entourage ...
Rudel ,étant petit , fut un type franchement dans la lune ,rêveurs ,pas les deux pieds sur terre ,très distant de ses autres camarade du fait de ses centre d'intérêt très ...Particuliers (je connais un frère forumique qui dois bien sourire ) ...
Ceci lui a forgé un caractère un peu solitaire certes ,mais qui l'a correctement blindé les fois où le front se fit dur ,lui enlevant ses camarades ...
Dépourvu de tout talents pour l'école en général et les mathématiques en particulier ,il a néanmoins obtenu ,sur un coup de chance extraordinaire ,son exam pour rentrer comme pilote dans la toute nouvelle Luftwaffe de 1936 .
N'étant pas vraiment très bien vu de ses chef (lui aussi) du fait de ses piètres prestation aux exercices ,mis de côté ,il réussi néanmoins à se faire affecter sur le front de l'est ...
Dés lors que l'on lui fit confiance ,dés lors que l'on lui confia un avion en main propre ,notre pilote allait pouvoir se distinguer face à ces anciens camarades ,ceux là même qui l'avaient largement dépassé à l'exercice .
C'est ainsi qu'il devint un monument ,lui l'ancien cancre ,l'histoire oubliant à tout jamais les majors de ses promos ...
Ne se laissant jamais démonter et continuant jour après jours à se battre ,il n'entrevit jamais la défaite ,jusqu'au dernier jour de guerre ...
Sa devise (que j'ai repris à mon compte ) ;
"Verlorent ist nür ,wer sich selbst aufgibt" :Ne sont perdus que ceux qui ne s'abandonnent eux même ...
Personnellement mon parcourt y ressemble un peu ...Disons jusqu'à 18 ans !
Très tôt j'ai été littéralement absorbé dans mes bouquins aéro ,mes expo scientifiques ,mes musées ,etc ,etc ...Ceci n'a bien sûr pas contribué à ce que je m'entende avec nombre de mes camarades préférant le piscine/golf !
Différents des autre ,l'on a voulu me faire sauter plusieurs classes d'un coup ,puis une ,puis pas du tout ,puis à nouveau ,au final j'ai du changer deux fois d'établissement primaire et trois fois de classe en un ans ,ce qui a encore contribué à me renfermer ...Ce qui n'a pas changé de suite ,mais m'as aussi permis d'être aussi mobile et indépendant ...
Ensuite les années de collèges passant ,il s'averrait que je ne crevais déjà pas vraiment les plafonds au niveau des notes ...J'ai réussi ,en allant en internat ,loin de chez moi ,à rentrer en S ,ce qui aurait du me permettre de faire pilote plus tard ...
Hélas ,et à mon éternel regret ,c'est alors j'entamais alors une formation de pilotage planeur et c'est alors que l'on me décela une dischromatopsie (vision imparfaite des couleurs ) ...Mon avenir de pilote professionnel était brisé ,les sacrifices investis pour rentrer en S vains ...
Ce fut d'autant plus tragique puisque j'ai donc fait un mauvais Bac S alors que j'aurai constitué en l'état un très bon ES ,enfin passons ce détail ...
J'ai tout de même finis par me faire breveter pilote de planeur ,et c'est la dessus que je me suis le plus rapproché d'un type comme Rudel ...Étant par nature assez hésitant ,sans aucune confiance en moi ,il était assez facile pour mon con...ard d'instructeur de me déstabiliser ,ce dont il prenait un malin plaisir !
Seulement un beau jour ,le chef pilote ,s'étonnant de mon grand nombre d'heures en double commandes (25 environs) a décidé de faire un vol avec moi ...
Rassemblant toute mon énergie ,essayant de faire le vide ,il y a eu comme un déclic ...Et j'ai complètement scié le quidam ,un peu comme Rudel lorsque l'on lui a fait confiance et laissé les commandes d'un Ju 87 ,tout à fait le même truc ...De la risée de la colo de vol à voile ,je suis devenu le seul à avoir été lâché solo cette année là (Y a même un témoins qui se balade sur le fofo ) ...Qui plus est ,ayant continué quelques semaines après sur un autre aéro-club ,l'on m'a quasiment obligé d'entamer une formation de voltige ,ce qu'est pas forcement réservé aux "Pimpf" de 16 piges ...
Après le passage de mon bac S ,j'ai décider de me réorienter vers des disciplines d'avantage littéraire tel que le droit, à connotation européenne s'il vous plaît ,ce qui ne se fait qu'à Strasbourg ...Et c'est depuis que je suis confronté à des cas pratique ,des commentaires d'arrêts ,etc etc ,et c'est hyper joyeux ! ( re bruits de fouets ,re aïe !)
Mais qu'importe les difficultés actuelles ,à force de combats ,l'on finit toujours par balayer des montagnes et je me dis que celle qui sont maintenant derrières moi n'étaient pas forcement les moins hautes ...
J'ignore si vous avez suivis le raisonnement ,assez alambiquée il est vrai ,puisque d'une part il est tard ,d'autre part qu'il est pas évident d'écrire avec quelques doigts en moins ,restés incrustés dans le fouet d'une Reine en rogne ...
->Tout le monde sait bien qu'ils n'y a ici que de petits intelots boutonneux derrière d'épaisses lunettes !
La preuve .....
Pourvus d'un tel physique ,nous ne pouvions même rêver de laisser choir nos regards sur une si jolie demoiselle ...
Non pas le fouet ,non ,nooonnnnnnnnn (bruits de luttes ,de bottines et de cuirs lacérés sur une tendre peau de jeune étudiant en droit )
Bon plus sérieux ,et bien j'ai tout lu et je dois bien noter un truc ,c'est que ce genre d'identification n'est pas si absurde que cela ...
Personnellement je dois bien reconnaître que je me suis longtemps identifié à un pilote que de nombreuses personnes ici présente connaissent plus ou moins positivement ,je veux parler D'Hans Ulrich Rudel ...
Pour le commun des mortel ,il s'agit du pilote le plus titré de l'histoire ,le plus efficient aussi (519 chars revendiqués ) ,qui a ,hélas ,sérieusement viré nazi après guerre ...
Considérant purement l'aspect psychologique du bonhomme ,il pourrait constituer un exemple pour tout les ptit jeune un peu rêveurs ,pas forcements excellents à l'école ,mais déterminés ,pas toujours battants mais jamais battus ,s'adonnant à des passions pas communes ,ce qui les distingues quelque peu d'une grande majorité de leurs entourage ...
Rudel ,étant petit , fut un type franchement dans la lune ,rêveurs ,pas les deux pieds sur terre ,très distant de ses autres camarade du fait de ses centre d'intérêt très ...Particuliers (je connais un frère forumique qui dois bien sourire ) ...
Ceci lui a forgé un caractère un peu solitaire certes ,mais qui l'a correctement blindé les fois où le front se fit dur ,lui enlevant ses camarades ...
Dépourvu de tout talents pour l'école en général et les mathématiques en particulier ,il a néanmoins obtenu ,sur un coup de chance extraordinaire ,son exam pour rentrer comme pilote dans la toute nouvelle Luftwaffe de 1936 .
N'étant pas vraiment très bien vu de ses chef (lui aussi) du fait de ses piètres prestation aux exercices ,mis de côté ,il réussi néanmoins à se faire affecter sur le front de l'est ...
Dés lors que l'on lui fit confiance ,dés lors que l'on lui confia un avion en main propre ,notre pilote allait pouvoir se distinguer face à ces anciens camarades ,ceux là même qui l'avaient largement dépassé à l'exercice .
C'est ainsi qu'il devint un monument ,lui l'ancien cancre ,l'histoire oubliant à tout jamais les majors de ses promos ...
Ne se laissant jamais démonter et continuant jour après jours à se battre ,il n'entrevit jamais la défaite ,jusqu'au dernier jour de guerre ...
Sa devise (que j'ai repris à mon compte ) ;
"Verlorent ist nür ,wer sich selbst aufgibt" :Ne sont perdus que ceux qui ne s'abandonnent eux même ...
Personnellement mon parcourt y ressemble un peu ...Disons jusqu'à 18 ans !
Très tôt j'ai été littéralement absorbé dans mes bouquins aéro ,mes expo scientifiques ,mes musées ,etc ,etc ...Ceci n'a bien sûr pas contribué à ce que je m'entende avec nombre de mes camarades préférant le piscine/golf !
Différents des autre ,l'on a voulu me faire sauter plusieurs classes d'un coup ,puis une ,puis pas du tout ,puis à nouveau ,au final j'ai du changer deux fois d'établissement primaire et trois fois de classe en un ans ,ce qui a encore contribué à me renfermer ...Ce qui n'a pas changé de suite ,mais m'as aussi permis d'être aussi mobile et indépendant ...
Ensuite les années de collèges passant ,il s'averrait que je ne crevais déjà pas vraiment les plafonds au niveau des notes ...J'ai réussi ,en allant en internat ,loin de chez moi ,à rentrer en S ,ce qui aurait du me permettre de faire pilote plus tard ...
Hélas ,et à mon éternel regret ,c'est alors j'entamais alors une formation de pilotage planeur et c'est alors que l'on me décela une dischromatopsie (vision imparfaite des couleurs ) ...Mon avenir de pilote professionnel était brisé ,les sacrifices investis pour rentrer en S vains ...
Ce fut d'autant plus tragique puisque j'ai donc fait un mauvais Bac S alors que j'aurai constitué en l'état un très bon ES ,enfin passons ce détail ...
J'ai tout de même finis par me faire breveter pilote de planeur ,et c'est la dessus que je me suis le plus rapproché d'un type comme Rudel ...Étant par nature assez hésitant ,sans aucune confiance en moi ,il était assez facile pour mon con...ard d'instructeur de me déstabiliser ,ce dont il prenait un malin plaisir !
Seulement un beau jour ,le chef pilote ,s'étonnant de mon grand nombre d'heures en double commandes (25 environs) a décidé de faire un vol avec moi ...
Rassemblant toute mon énergie ,essayant de faire le vide ,il y a eu comme un déclic ...Et j'ai complètement scié le quidam ,un peu comme Rudel lorsque l'on lui a fait confiance et laissé les commandes d'un Ju 87 ,tout à fait le même truc ...De la risée de la colo de vol à voile ,je suis devenu le seul à avoir été lâché solo cette année là (Y a même un témoins qui se balade sur le fofo ) ...Qui plus est ,ayant continué quelques semaines après sur un autre aéro-club ,l'on m'a quasiment obligé d'entamer une formation de voltige ,ce qu'est pas forcement réservé aux "Pimpf" de 16 piges ...
Après le passage de mon bac S ,j'ai décider de me réorienter vers des disciplines d'avantage littéraire tel que le droit, à connotation européenne s'il vous plaît ,ce qui ne se fait qu'à Strasbourg ...Et c'est depuis que je suis confronté à des cas pratique ,des commentaires d'arrêts ,etc etc ,et c'est hyper joyeux ! ( re bruits de fouets ,re aïe !)
Mais qu'importe les difficultés actuelles ,à force de combats ,l'on finit toujours par balayer des montagnes et je me dis que celle qui sont maintenant derrières moi n'étaient pas forcement les moins hautes ...
J'ignore si vous avez suivis le raisonnement ,assez alambiquée il est vrai ,puisque d'une part il est tard ,d'autre part qu'il est pas évident d'écrire avec quelques doigts en moins ,restés incrustés dans le fouet d'une Reine en rogne ...
panzerblitz- Police militaire (Modérateur)
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Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
Wahouuuuuu! Sublime, divine, céleste, féérique vision ! J'es suis tout soufflé !!! Quelle plastique, Kal! Va y avoir pas mal d'arrêts cardiaques sur le fofo, t'y as pensé??? C'est dingue ! (Bon, j'entends comme un bruit de fouet, j'arrête) .
Sérieux, j'ai lu tout ton post, et je suis d'accord avec Panzer: "ce genre d'identification n'est pas si absurde que cela ...". C'est même un phénomène plutôt fréquent. L'important, à mon avis, c'est qu'on puisse se servir de la connaissance qu'on a de son "modèle" pour éviter les erreurs commises par ce dernier !
Sérieux, j'ai lu tout ton post, et je suis d'accord avec Panzer: "ce genre d'identification n'est pas si absurde que cela ...". C'est même un phénomène plutôt fréquent. L'important, à mon avis, c'est qu'on puisse se servir de la connaissance qu'on a de son "modèle" pour éviter les erreurs commises par ce dernier !
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
Pour éviter un départ sur les photos
=> https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/cantine-f4/trombinoscope-t540.htm Le trombinoscope!
=> https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/cantine-f4/trombinoscope-t540.htm Le trombinoscope!
tayp'- Police militaire (Modérateur)
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Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
Je crois qu'il ne s'agit en l'état que d'une plaisanterie
panzerblitz- Police militaire (Modérateur)
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Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
C'est ce que je penses aussi, moi même je suis assez solitaire, parfois je me sens à l'écart, toussa toussa (mais j'aime pas en parler)tecumseh a écrit:Wahouuuuuu! Sublime, divine, céleste, féérique vision ! J'es suis tout soufflé !!! Quelle plastique, Kal! Va y avoir pas mal d'arrêts cardiaques sur le fofo, t'y as pensé??? C'est dingue ! (Bon, j'entends comme un bruit de fouet, j'arrête) .
Sérieux, j'ai lu tout ton post, et je suis d'accord avec Panzer: "ce genre d'identification n'est pas si absurde que cela ...". C'est même un phénomène plutôt fréquent. L'important, à mon avis, c'est qu'on puisse se servir de la connaissance qu'on a de son "modèle" pour éviter les erreurs commises par ce dernier !
Kaleen : mignonne (oui je sais c'est HS )
Ulrich von Hassel- Lieutenant-colonel
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Date d'inscription : 02/04/2008
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
Tiens ,les loups sortent de leurs cages !
Bah ,on aime en parler quand c'est fini !
Perso ,la première année universitaire à changée beaucoup de truc ...En parler entre nous peut servir à certain ,vu que je crois qu'on est un peu tous pareil ici ...
Bah ,on aime en parler quand c'est fini !
Perso ,la première année universitaire à changée beaucoup de truc ...En parler entre nous peut servir à certain ,vu que je crois qu'on est un peu tous pareil ici ...
panzerblitz- Police militaire (Modérateur)
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Date d'inscription : 05/05/2008
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
Mais en y pensant, c'est assez effrayant oui. Moi (sans me vanter) je penses être assez empatique, par exemple je lisais un livre d'un soldat (excellent!) qui était on ne peut plus joyeux de manger un morceau de pain frais, avec du sucre . Au repas du soir j'ai mangé un bout de pain et des morceaux de sucre (oui ça parait bizarre je sais!) j'ai eu l'impression que c'était le meilleur repas de ma vie-_-.
Et il est vrai que les personnalités nazies, bien que répugnantes, ont un je ne sais quoi un peu "fascinant", mais pas fascinant dans le sens positif ou admiratif non, je n'arrive pas à l'expliquer...... mais quand je lis de l'histoire, j'ai tendance (je pense que c'est une qualité, oui je fais une honteuse éloge de moi même ^^) de machiavélisme faut dire, je pense que c'est la meilleure façon de comprendre.
Et il est vrai que les personnalités nazies, bien que répugnantes, ont un je ne sais quoi un peu "fascinant", mais pas fascinant dans le sens positif ou admiratif non, je n'arrive pas à l'expliquer...... mais quand je lis de l'histoire, j'ai tendance (je pense que c'est une qualité, oui je fais une honteuse éloge de moi même ^^) de machiavélisme faut dire, je pense que c'est la meilleure façon de comprendre.
Ulrich von Hassel- Lieutenant-colonel
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Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
panzerblitz a écrit:Tiens ,les loups sortent de leurs cages !
Bah ,on aime en parler quand c'est fini !
Perso ,la première année universitaire à changée beaucoup de truc ...En parler entre nous peut servir à certain ,vu que je crois qu'on est un peu tous pareil ici ...
Pour sûr, Panzer. Les "loups", c'est un peu tous pareil, c'est pour çà que ça vit en meute
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
Bah ,c'est pas faux ,pas faux du tout !
->Mais en disant cela c'était le meilleur moyen de détourner l'attention
Pour Ulrich ,je dirai que j'aurai pu ressentir ça ,connaitre dans un repas frugal les mêmes sensations que mon idôle d'adolescent ,si le repas frugal du quidam en question n'aurait pas été une galette de maïs à moitiée pourrie qu'il engloutit au cours de son épique fuite autour du Dniepr ...
->Mais en disant cela c'était le meilleur moyen de détourner l'attention
Pour Ulrich ,je dirai que j'aurai pu ressentir ça ,connaitre dans un repas frugal les mêmes sensations que mon idôle d'adolescent ,si le repas frugal du quidam en question n'aurait pas été une galette de maïs à moitiée pourrie qu'il engloutit au cours de son épique fuite autour du Dniepr ...
panzerblitz- Police militaire (Modérateur)
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Date d'inscription : 05/05/2008
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
... pour l'analogie alimentaire, j'en déduis donc qu'Heydrich était fada de jambon cru (et de champignons, champignooooons !), ce qui explique pourquoi il n'aimait pas qu'on dise qu'il était juif : moins de probabilités d'avoir du jambon cru à table si on l'invitait à dîner. Bon trêve de plaisanterie, en plus elle était pas drôle celle ci ^^
C'est le genre de messages que je ne posterai certainement qu'ici, parce que je crois qu'il faut avoir déjà fait des recherches approfondies sur un personnage pour comprendre ça. Une autre possibilité serait peut être que l'analogie ne vienne pas du fait que je ressemblerai en quoi que ce soit à Heydrich, mais qu'en ayant dû arrêter sa personnalité sur un point exploitable (normal : je me vois mal écrire avec lui sans pouvoir le définir), je l'ai figé sur une de ses personnalités possibles en choisissant automatiquement la plus proche de la mienne. C'est d'autant plus probable que Heydrich n'a pas été analysé par des psychiatres de son vivant et que beaucoup de rumeurs courrent autours des faits : je crois que personne n'a donc de vision véridique de sa personnalité.
Il n'empêche toutefois que pour l'instant, j'ai l'impression que mon système marche et que l'expérience de l'Egypte, sur le long terme, pourrait mener à des comportements purement technocrates en matière de génocides. Maintenant que je m'en suis aperçue, alors que j'aurai préféré ne pas revenir sur l'Egypte, il est probable que je fasse tout pour éviter ce penchant technocratique... ou, à l'inverse, que je m'emplois en cas de besoin à réactiver consciemment le mécanisme ?
L'année dernière, nous avions dans ma classe un petit jeu qui revenait à former des gouvernements (pour une classe de ES, c'est pas SI bizarre). Je répondais toujours en riant que je réservait le ministère de la propagande, mais si c'est en effet un des trois que je voudrai, je me suis toujours sentie beaucoup plus inclinée vers un Foccart. Faut croire que bien que dans le faits je sois une pure démocrate centriste, j'ai toujours été absolument persuadée que j'aurai été une collabo pendant la seconde guerre (plutôt une résistante par idéologie, mais je ne pense pas que j'en aurai eu le courage). Utilitarisme oblige.
Maintenant vous savez qu'il ne faudra pas voter pour moi comme présidente de l'Europe (but final de ma vie, hé hé) : danger danger ! En temps que politicienne je doute d'être très recommandable, parce que comme Ulrich je suis une fervente suivante de Machiavel.
Par contre, comme auteure j'assume tout à fait toute analogie avec Heydrich. Ecrire un bon gentil c'est cool, mais pour moi un grand auteur sait surtout écrire un bon méchant. Et là, le jour où j'arrive à vous écrire Heydrich, pas une version qui s'appelle Heydrich mais un perso qui sent Heydrich, je vous jure que je vous force tous à le lire pour reconnaître mon génie maléfique
C'est le genre de messages que je ne posterai certainement qu'ici, parce que je crois qu'il faut avoir déjà fait des recherches approfondies sur un personnage pour comprendre ça. Une autre possibilité serait peut être que l'analogie ne vienne pas du fait que je ressemblerai en quoi que ce soit à Heydrich, mais qu'en ayant dû arrêter sa personnalité sur un point exploitable (normal : je me vois mal écrire avec lui sans pouvoir le définir), je l'ai figé sur une de ses personnalités possibles en choisissant automatiquement la plus proche de la mienne. C'est d'autant plus probable que Heydrich n'a pas été analysé par des psychiatres de son vivant et que beaucoup de rumeurs courrent autours des faits : je crois que personne n'a donc de vision véridique de sa personnalité.
Il n'empêche toutefois que pour l'instant, j'ai l'impression que mon système marche et que l'expérience de l'Egypte, sur le long terme, pourrait mener à des comportements purement technocrates en matière de génocides. Maintenant que je m'en suis aperçue, alors que j'aurai préféré ne pas revenir sur l'Egypte, il est probable que je fasse tout pour éviter ce penchant technocratique... ou, à l'inverse, que je m'emplois en cas de besoin à réactiver consciemment le mécanisme ?
L'année dernière, nous avions dans ma classe un petit jeu qui revenait à former des gouvernements (pour une classe de ES, c'est pas SI bizarre). Je répondais toujours en riant que je réservait le ministère de la propagande, mais si c'est en effet un des trois que je voudrai, je me suis toujours sentie beaucoup plus inclinée vers un Foccart. Faut croire que bien que dans le faits je sois une pure démocrate centriste, j'ai toujours été absolument persuadée que j'aurai été une collabo pendant la seconde guerre (plutôt une résistante par idéologie, mais je ne pense pas que j'en aurai eu le courage). Utilitarisme oblige.
Maintenant vous savez qu'il ne faudra pas voter pour moi comme présidente de l'Europe (but final de ma vie, hé hé) : danger danger ! En temps que politicienne je doute d'être très recommandable, parce que comme Ulrich je suis une fervente suivante de Machiavel.
Par contre, comme auteure j'assume tout à fait toute analogie avec Heydrich. Ecrire un bon gentil c'est cool, mais pour moi un grand auteur sait surtout écrire un bon méchant. Et là, le jour où j'arrive à vous écrire Heydrich, pas une version qui s'appelle Heydrich mais un perso qui sent Heydrich, je vous jure que je vous force tous à le lire pour reconnaître mon génie maléfique
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
En temps que politicienne je doute d'être très recommandable, parce que comme Ulrich je suis une fervente suivante de Machiavel.
Là je ne comprends pas? C'est plutôt une qualité, tu connais les faits et tu les comprends, au lieu de passer ton temps à te lamenter dessus parce que ce n'est pas bien? Ce n'est pas Immoral, mais
(T'as vu Reine le second semestre est mieux parti que le premier )
Ulrich von Hassel- Lieutenant-colonel
- Nombre de messages : 395
Date d'inscription : 02/04/2008
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
Et bien kalendeer, si ca peux te rassurer, j'ai malheureusement fait le meme constat: malgré que je sois bien integré dans la société, dans ma classe, mon lycée, etc...j'ai remarqué que dans les "periodes noires" j'avais un peu un comportement comme Heydrich.A chaque fois que je lis un truc sur les nazis, je me dis "tiens j'aurais dis ca a sa place"...ou ce genre de choses.
Je ne suis pas nazi, mais ces similitudes ont surement fait en sorte que je m'interesse encore plus aux personnalités du troisieme reich.
Je ne suis pas nazi, mais ces similitudes ont surement fait en sorte que je m'interesse encore plus aux personnalités du troisieme reich.
Val number 1- Lieutenant-colonel
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Localisation : Pas-de-Calais
Date d'inscription : 10/05/2008
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
J'ai pour ma part l'intime conviction que tous ceux qui s'y intéressent vraiment une part d'eux dans le nazisme (qu'ils sachent en faire quelque chose de constructif par après, c'est un autre problème...).
Invité- Invité
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
Le comportement des chef nazis est parfois surprenant, pendant la 1GM, le jeune Himmler a été choqué par le traitement subi, par les prisonniers de guerre français en Allemagne.
T Eike a organisé une révolte en prison, pour se plaindre de la qualité de la nourriture.
T Eike a organisé une révolte en prison, pour se plaindre de la qualité de la nourriture.
navigant- Général de Brigade
- Nombre de messages : 678
Date d'inscription : 17/12/2007
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
J'ai tout lu car c'était très intéressant...Kalendeer a écrit: Pour ceux que ça n'intéresse pas passez directement à la fin du message et laissez un commentaire élogieux sur ma photo, ça donnera un peu d'utilité à ce topic ^^
Le problème c'est que ça m'a trop rappelé ma propre expérience, le genre de souvenir qu'on préfère oublier, alors je ne suis plus dans mon assiette pour penser encore et je met mon cerveau sur off...
Donc comme proposé je vais me contenter de commenter la photo : Wahou !!
Sturmovik- Police militaire (Modérateur)
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Localisation : A coté de mon ombre
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
Normal le Wahou!!, Sturm. Comparé aux portraits de Heydrich, y'a pas...Photo !Sturmovik a écrit:Donc comme proposé je vais me contenter de commenter la photo : Wahou !!
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
Certes, j'ai pas pris beaucoup de risques sur ce coup là
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
Ben ouais, c'était du gâteau ! Mais n'oublies pas, Kal: "A vaincre sans péril..."Kalendeer a écrit:Certes, j'ai pas pris beaucoup de risques sur ce coup là
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
Sans péril c'est vite dit, j'ai déjà croisé des fangirls qui trouvaient qu'Heydrich c'est le summum de la sexyness absolue.
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
Ah ben si il y a des filles qui trouvent Heydrich sexy je perds pas espoir qu'il y en ai une qui me trouve sexy alors... quoique c'est pas gagné quand même...
Sturmovik- Police militaire (Modérateur)
- Nombre de messages : 1315
Age : 42
Localisation : A coté de mon ombre
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
Tu sais, si en son temps Heydrich avait compris le sens de "mon meilleur profil c'est pas mon profil"... non parce que avec le visage légèrement de côté, en fait, on voit pas son nez et on voit pas non plus qu'il a les yeux un peu trop rapprochés. Sinon t'as la photo de face où c'est potable (encore qu'il ai un peu des yeux de chinois, donc je pense pas qu'à l'époque c'était très apprécié).
Bon, après son gros problème, c'était le balais qu'il avait dans le cul. Autant Himmler c'est monsieur "j'ai l'air shooté sur la moitié des photos et je regarde jamais l'appareil", autant Heydrich c'est "va falloir me fouetter pour que je décroche un milimètre de sourire". Bon, remarquez c'est un truc que je fais aussi ça...
EDIT : Oui bon, c'est vrai qu'y a des photos où Heydrich EST pas mal. Mais parait qu'il avait de mauvaises dents, erk. De toute façon on me fera pas changer d'avis que l'übersexy n°1 du lot, c'était Rommel dans la trentaine
Bon, après son gros problème, c'était le balais qu'il avait dans le cul. Autant Himmler c'est monsieur "j'ai l'air shooté sur la moitié des photos et je regarde jamais l'appareil", autant Heydrich c'est "va falloir me fouetter pour que je décroche un milimètre de sourire". Bon, remarquez c'est un truc que je fais aussi ça...
EDIT : Oui bon, c'est vrai qu'y a des photos où Heydrich EST pas mal. Mais parait qu'il avait de mauvaises dents, erk. De toute façon on me fera pas changer d'avis que l'übersexy n°1 du lot, c'était Rommel dans la trentaine
Re: Heydrich, une analyse (et une photo de Kal)
L'était pas mal non plus, le chef de bande, là, l'ancien sous-off, avec sa moustache et sa mèche rebelle !
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