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Fall Blau et le Caucase

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Message  tietie007 29/9/2009, 06:27

alderome a écrit:Le Gal. Zeitzler envoya après de Paulus le major Celestin von Zitzewitz avec une équipe de transmission pour le tenir directement informé de la situation ? Pourquoi? Manque de confiance ? Connaitre l'exact ampleur du désastre ?

Un peu des 3, certainement.
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Message  tietie007 29/9/2009, 18:33

Une anecdote concernant la pré-opération Fall Blaue, tiré du livre Stalingrad, de Walter Gorlitz, Fayard, 1961, qui s'appuie sur des archives de Paulus lui-même, légué par le fils de celui-ci Ernst-Alexander Paulus et par d'autres, officielles.
En l'occurence cette anecdote est extraite des Carnets de Route du Maréchal Von Bock, pages 191-197.
Le 20 juin 1942, l'officier d'état-major de la 23e division blindée, le major Joachim Reichel, qui s'était envolé avec un Storch porteur de tous les ordres pour « Bleue 1 » a fait un atterrissage forcé, ou bien a été abattu à 4 kilomètres en avant de nos lignes. […] Il est probable que tous les ordres sont tombés intacts aux mains de l'ennemi selon Bock.
Le 25 juin 1942, Bock rencontre le Führer dans son QG de Prusse-Orientale, pour évoquer l'affaire avec lui. Hitler est resté calme, remettant sa décision à plus tard.
Le 27 juin, un télégramme de Keitel tombe : le général-commandant du 40e corps cuirassé, son chef d'état-major, et le général commandant la 23e division blindé. Il me laisse le soin de fixer la date de cette mesure. Les successeurs désignés sont déjà arrivés. Indépendamment de l'affaire en soi, la relève de ces deux officiers généraux, qui sont tous deux de remarquables conducteurs d'unités blindées, particulièrement éprouvés, est d'autant plus déplorable que le 40e corps se trouve précisément engagé à la VIe armée, à la pointe même des opérations.
[…] A la suite de notre entrevue du 25, en parcourant des documents, le Führer s'est aperçu qu'on envisageait une sanction contre un secrétaire de la 23e division. Il en a recueilli l'impression qu'on voulait faire d'un subordonné de rang infime un bouc émissaire. D'où son ire.
Le lendemain, Paulus demanda qu'on ouvre une information contre sa personne, si des subordonnés étaient sanctionnés, Bock refusa.
Je ne pense pas que la découverte des plans du 40eme corps cuirassé ait changé grand chose, mais Görlitz ne donne pas les noms du général commandant du 40eme Corps cuirassé, ni celui de son chef d'état-major, ni le général commandant de la 23eme division blindée, victime de l'imprévoyance du major Reichel.
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Message  tietie007 6/11/2009, 09:09

Concernant l'éléboration des plans de l'opération Fall Blau, Alan Clark, dans sa Guerre à l'Est, Laffont, 1966, insiste sur le fait qu'il y eut de nombreuses incompréhensions dans la gestation de ce ce plan, entre l'OKH d'Halder et l'OKW, avec Keitel, plus fidèle à la pensée d'Hitler. Certes, l'OKH, depuis la démission de son chef, Brauchitsch, en décembre 1941, n'a plus de tête, mais elle reste malgré tout une administration militaire dirigé par son chef d'Etat-Major Général, Halder.
Pour l'OKH, la nouvelle opération devait être limité au contrôle de la boucle du Don avec comme ultime objectif, Stalingrad.
Pour l'OKW et Hitler, Stalingrad serait plutôt un point d'appui pour une manoeuvre vers le Sud (le Caucase) ou vers le Nord (prendre à revers Moscou).
Evidemment, les choses sont moins marqués, dans les méandres de la gestation de Fall Blau, mais Clark insiste sur les incompréhensions entre l'OKH et l'OKW qui aboutiront aux hésitations futures qui seront funestes à l'opération toute entière.
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Message  tietie007 8/11/2009, 14:38

alderome a écrit:Par cette scission se termine Fall Blau et est remplace par les opérations :
Braunschweig pour le HG B : la Volga et Stalingrad ;
Edelweiss pour le HG A : le Caucase.

Un fait qui va avoir son importance : la 4e PzAr. du Gal Hoth est détachée du HG B pour se mettre à disposition du HG A, faisant une manoeuvre Nord-Sud puis l'inverse pour soutenir la 6e Armee de Paulus.
ALEX
Oui, initialement, la 4e Pz.Ar de Hoth, selon la Directive n°41, devait précéder Paulus pour lui ouvrir la route vers Stalingrad, puis elle devait passer en réserve mobile après le verrouillage du Don et la prise de Stalingrad. Après un début de campagne plutôt aisé, l'OKW et Hitler décidaient que la mission de Hoth était désormais non plus Stalingrad, mais le Caucase, pensant que la VIe armée de Paulus était assez puissante pour enlever la cité de la Volga toute seule. Ce changement de stratégie coûta sa place à Bock, qui s'opposa au Führer. La Directive n°45 du 23 juillet entérinait donc la nouvelle stratégie qui mit en émoi l'OKH, puisque ce nouveau plan aboutissait à un élargissement considérable du champ stratégique des opérations.
Pour Clark, dans son Barbarossa, Robert Laffont, 1966, ce changement opérationnel pour la IVe armée blindée de Hoth fut une faute lourde, puisque le GA.A disposait, déjà, de la 1re armée blindée de Kleist, nettement suffisante pour prendre Rostov et franchir le Don. Clark parle "d'un énorme marteau de forgeron pour écraser un minuscule escargot !" (page 255) car il précise que les passages du Don n'étaient quasiment pas défendus.
Après la guerre, Kleist précisa que la IVeme armée blindée de Hoth aurait pu s'emparer de Stalingrad dès la fin juillet 1942 et qu'il n'avait nullement besoin d'elle pour franchir le Don !
Ce changement subit de stratégie, en plein milieu d'une campage aussi décisive reflète surtout la prise de pouvoir progressive d'Hitler, dans la stratégie militaire. Après le limogeage de Brauchitsch, en décembre 1941 et son non-remplacement, le Führer a décidé de mener lui-même la guerre à l'Est, en écartant, progressivement, l'OKH, de la planification de la guerre à l'Est. Or, Hitler, malgré ses talents d'autodidacte militaire, ses intuitions parfois géniales, n'était nullement qualifié pour gérer toutes ces armées ni ne comprenait les contrainte logistiques !
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Message  tietie007 2/4/2011, 15:25

Article très intéressant, de Philippe Naud, dans le Vae Victis n°96, janvier-février 2011 pages 26-30, sur la Contre-attaque soviétique autour de Voronej, début juillet 1942, juste après le déclenchement de l'opération Fall Blau. Un petit résumé de cet excellent article. J'ai agrémenté mon article de photos prises sur wikipedia, donc libres de droit.

1°) Armeegruppe Weichs contre le Front de Briansk.

Alors que le 28 juin, l'opération Fall Blau commence, les allemands de l'Armmegruppe Weichs, composé de 7 I.D. allemandes et de 3.ID hongroise, accompagnées par 3 Pz.D et 3 divisions motorisées, dont la Grossdeutschland.
En face, le Front de Briansk apparaît redoutable, avec ses 24 divisions de fusiliers et ses 8 Brigades, ses 2 Corps de Cavalerie et ses 8 Brigades de Chars, sans compter les 5 Corps de Chars rapidement disponibles, ce qui fait 800 engins blindés, pour les soviétiques.
Dès le début, les soviétiques plient sous l'attaque, et le 17e Corps du général Feklenko, 141 de ses 179 KV, T-34 et T-60, alors que 16e Corps perdra 75 % de ses blindés, en 2 jours !
Le 2 juillet, les allemands sont proches de Voronej, centre industriel et de communication, qui relie Kiev, Moscou et Rostov. Staline pense que Voronej sera le pivot autour duquel les allemands vont remonter sur Moscou, alors que c'est le Caucase, qui est visé.
Filipp Golikov, ancien directeur du GRU, désormais commandant du Front de Briansk,

Fall Blau et le Caucase - Page 2 FI_Golikov

prépare donc une contre-offensive pour repousser les allemands loin de la cité ukrainienne. Il dispose alors de la 5e Armée, commandée par le Major-Général Liziukov, renforcée par 7e Corps de Chars du colonel Rotmistrov et le 1er Corps de Cavalerie de la Garde.

2°) Les forces en présence dans le secteur de Voronej, du 6 au 13 juillet 1942.

a°) L'Axe.

Le XXIV.PanzerKorps du général Willibald Freiherr von Langermann,

Fall Blau et le Caucase - Page 2 150px-Bundesarchiv_Bild_146-1981-101-24%2C_Willibald_Freiherr_von_Langermann_und_Erlenkamp

est composée de

- la 9e Pz.D, du général Major Johannes Baessler, avec, au 5 juillet, 19 Pz.II, 64.Pz.III, 5.Pz.IV Kurz et 9.Pz.IV Lang. Ils étaient 22, 99, 9 et 12, le 22 juin.
- la 11e Pz.D du général Major Hermann Balck, avec 10 Pz.II, 58.Pz.III, 10.Pz.IV Kurz. Ils étaient 15, 124, et 13, respectivement, le 22 juin.
- les 377.ID et la 3.ID, qui dépendent aussi du XXIV.PanzerKorps, ne seront pas engagées contre la 5e Armée soviétique.

On notera que l'attrition, entre le 28 juin, début de Fall Blau et le 5 juillet, est assez impressionante, puisque 30 % des Pz.III de la 9e PPz.D sont déjà hors service !!

b°) L'armée rouge.

La 5e Armée est commandée par le Major-General Liziukov.

http://generals.dk/general/Liziukov/Aleksandr_Iliich/Soviet_Union.html

Son armée est composée des:

- 7e Corps de Chars du colonel Rotmistrov, avec 33 KV, 96 T-34, 83 T-60.
- 11e Corps de Chars du Major-Général Popov, avec 24 KV, 88 Matilda, 69 T-60.
- 2e Corps de Chars du Colonel Kravchenko, avec 26 KV, 88 T-34, 69 T-60.
- 19e Brigade Autonome, avec 44 T-34 et 21 T-60.
- 340e Division de fusiliers.
- 644e Regiment d'Artille Légère.
- 3e Brigade Antichar.

c°) Un rapport de force en faveur des soviétiques.

Le rapport de force est, ici, clairement en faveur des soviétiques, avec 83 KV, 184 T-34, 88 Matilda et 189 T-60, pour un total de 544 engins blindés, dont 1/3 de T-34 et 1/3 de T-60.
Le total reste donc impressionnant, même si le T-60 reste un char léger incapable, avec son canon de 20 mm, d'endommager un blindé adverse ! A noter la présence des chars anglais Matilda, qui représente 15% du total.
Les allemands, eux, de 29 Pz.II, 122 Pz.III, 15 Pz.IV Kurz, et 9 Pz.IV Lang, soit 175 engins blindés dont les 2/3 de Pz.III.
Le rapport de force est donc de 1 contre 3, au niveau des blindés, avec des blindés soviétiques plus lourds que ses adversaires teutons.
On a encore l'exemple, ici, de la médiocrité qualitative de l'arme blindée allemande, qui, en 1942, alors qu'elle entame une offensive décisive pour le sort de la guerre, ne peut qu'aligner, en majorité, que des Pz.III. On constate aussi le sous-équipement des divisions blindées allemandes, en ce début 1942, qui n'ont pas recapitalisé, complètement, leurs pertes de 1941.
Mais on verra,au cours de la bataille, que la seule force brute n'est pas synonyme de victoire ...

3°) Une 5e Armée valeureuse mais pas assez efficiente.


Le 6 juillet, près du village de Krasnaia Poljana, à 55 km au Nord-Ouest de Voronej, des brigades du 7e Corps de Chars de Rotmistrov se heurtent à la 9e Pz.D. La division blindée allemand plie sous le nombre, et recule jusqu'à la rivière Kobylia Snova, mais le Corps de Rotmistrov, esseulé, manquant de soutien d'artillerie et aérien, ne peut faire plus !
Le lendemain 7 juillet, avec l'aide d'éléments du 11e Corps, avec l'appuie de la 19e Brigade, la division allemande est encore repoussée jusqu'à Sapsskoe. Mais les allemands, grâce à leur artillerie et surtout à leur aviation, tiennent le coup ! C'est là où le bas blesse pour les soviétiques ... si ceux-ci ont une supériorité numérique en troupes et en chars, les cieux sont allemands, et les raids de la Luftwaffe vont faire des ravages au sein des troupes soviétiques !
Le 10 juillet, avec l'apport du 2e Corps du Colonel Kravchenko, les allemands cèdent sous le nombre, mais au prix de pertes substantielles, provoquées par l'aviation allemande et l'artillerie ... Le lendemain, 11 juillet, la Luftwaffe va s'en donner à coeur joie, et saigner à blanc les colonnes blindées soviétiques !
Le 12 juillet, von Langermann fait donner sa 11e Pz.D, qu'il avait tenu en réserve. Les soviétiques, épuisés et meurtris par les raids aériens, reculent ...Les Corps de Chars, manquant de soutien en Infanterie, en Artillerie et en Génie, tourmentés par l'aviation allemande, maîtresse des cieux, reculent jusqu'à leur point de départ, le 6 juillet.
Le 15 juillet, Staline dissoudra la 5e Armée, qui n'est plus que l'ombre d'elle-même. Liziukov, en disgrâce, sera mis à la tête du 2e Corps de Chars, et, le 22 juillet, alors qu'il accroche la 387 I.D., il sera tué, en sortant de son KV, par un obus allemand et sera le seul chef d'une armée de chars soviétique à périr au combat durant la Grande Guerre Patriotique.

4°) Bilan de l'affrontement.

Malgré leur supériorité quantitative et qualitative en chars, les soviétiques ont perdu la bataille. Pourquoi ? Parce que les Corps de Chars soviétiques manquaient d'artillerie, de soutien en Infanterie et de troupes de Génie, nécessaires à l'offensive comme à la défensive, pour soutenir l'avance des blindés ou pour ralentir les contre-attaques adverses.
Mais ce qui apparaît déterminant dans le sort de la bataille, c'est le rôle essentiel de l'aviaiton allemande, qui, maîtresse des cieux, a saigné à blanc les colonnes blindées soviétiques, celles-ci étant impuissantes face aux dangers venant d'en-haut !
Mais cette bataille perdue, annonce aussi les succès futurs ...le jour où les cieux ne seront plus une chasse gardée teutonne ...beaucoup plus à l'Est ...




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Message  tietie007 7/4/2011, 10:17

Ce que l'on peut remarquer, aussi, dans la composition du 24e PanzerKorps de von Langermann, c'est que les 2/3 des chars allemands sont des Pz.III, et que le nombre de Pz.IV reste très faible ...Cela reflète, évidemment, le retard considérable du Reich dans la production de guerre, et notamment au niveau de nouveaux modèles de chars.
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Message  st.ex. 20/6/2023, 14:49

Bonjour à tous et à toutes, je vais mettre à jours ce sujet, et veuillez me croire que moi je ne suis pas une de ses personnes, qui lis des articles sur les autres forum français sur l'histoire, et qui après commence un sujet sur notre forum.
Moi mes sources sont principalement Russes, et après je regarde si chez nos voisins les allemands, eux était aussi énumérer ces faits.
Donc moi j'ai bien vue que un autre forum français avait déjà publier juste un survole rapide de l'histoire.
https://www.39-45.org/viewtopic.php?f=18&t=42204

Bien ainsi moi en premier lieu, c'était simple, je recherchais chez les russes les informations sur les tout premier bombardement de la luftwaffe sur Stalingrad, lorsque je suis tomber dans un des récits sur une date du 19 juin 1942.
Cela m'a de suite intrigué, puisque "Fall Blau" ou "Plan Bleu", l'opération avait uniquement débuté quelques jours après.
Et cela m'a fait doublement tilt, puisque en commençant à lire le premier récit, je me suis dit: "ainsi l'histoire c'était répété, et que les Allemands n'avait pas retenu de leçon de 1940"!
Ici je pensait que j'avais déjà parler de l'incident de Mechelen, de janvier 1940, ou un autre major allemand, avait emporter avec lui, les plans d'opérations pour le plan "jaune" soit destiné pour attaquer l'ouest quelques mois plus tard, l'armée belge et son état major, y croyait que les plans était réel, le général Gamelin, lui non, il pensait.... Et puis aussi, l'invasion de l'ouest, en raison de la météo toujours défavorable pour la luftwaffe, n'a pas pu être déclencher avant le 10 Mai, ou bien sûr le General von Manstein, avait lui re-planifier le plan jaune, tandis que ici, avec le Fiesseler Storch ou le major c'était écraser, le 19 juin, et ou l'opération à du débuté le 28 juin, ici non ils n'avaient plus le temps, pour re-planifier l'opération.

Enfin ici en juin 1942, l'histoire se répète, en 1940 à Mechelen, la faute était liée à la météo, soit du brouillard, mais ici suivant les Russes, l'avion a été abattu par un ME-109, puisque celons leurs rapports ils n'avait pas d'unité, ou de batterie AAA qui avait ouvert le feu sur l'avion. Et la météo était aussi de partie, avec des orages.
Mais ici je vais de suite une fois commencé par une de mes sources allemandes.

st.ex.
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Message  st.ex. 20/6/2023, 15:26

Bien commençons donc par ma source "Die Welt" (le monde) journal allemand.
Quand Fall Blau est tombé du ciel Par Sven Félix Kellerhoff

Quelques jours avant le début de l'offensive d'été allemande en 1942, un officier d'état-major est abattu dans le sud de la Russie. À bord se trouvaient les plans de déploiement détaillés de la Wehrmacht. Et qu'a fait Staline ?

Au début de l'année 1942 Hitler ordonna dans sa directive n°41 que, "die den Sowjets noch verbliebene lebendige Wehrkraft endgültig zu vernichten". (Que les forces restantes vivantes des défenseurs soviétiques, de les détruire totalement).

Une personne qui est intelligent, apprend de ses erreurs au lieu de les répéter. Josef Staline était un homme intelligent, et pourtant, fin juin 1942, il succomba au même sophisme qu'exactement un an plus tôt. Les deux fois, les conséquences ont été presque catastrophiques.

Au printemps 1941, l'état-major de l'Armée rouge et les services secrets du NKVD avaient reçu de nombreuses indications selon lesquelles la Wehrmacht était sur le point d'attaquer l'Union soviétique. Staline ne pensait pas que son allié Adolf Hitler serait si fou - l'offensive nommée "Barbarossa" a amené l'URSS au bord de l'effondrement.

Douze mois plus tard, Staline s'attendait à une nouvelle offensive allemande, mais il était sûr qu'elle serait dirigée contre Moscou. Même lorsque l'offensive de printemps de l'Armée rouge avec près de 400 000 hommes contre Kharkov (nord-est de l'Ukraine) a été stoppée par des forces allemandes supérieures et s'est transformée en une lourde défaite, le dictateur soviétique n'en a tiré aucune conclusion.

Cela est resté ainsi même lorsqu'une de ces coïncidences incroyables s'est produite, ce qui est théoriquement impossible, mais en réalité, cela se produit. Le 19 juin 1942 à 14 heures, le Major Joachim Reichel décolle pour un vol de reconnaissance dans un avion léger de type Fieseler Storch. L'officier des opérations de l'état-major de la 23e division de panzer voulait se rendre au poste de commandement du VIIIe corps, inspectant l'espace de déploiement entre le 336e d'infanterie et ses propres divisions en cours de route. Une opération normale – en fait.
En revanche, ce que le major de 34 ans avait avec lui n'était pas normal : le dossier de sa division avec le plan de déploiement top secret pour la première phase de l'offensive de l'été allemande. Il devait commencer dans la seconde moitié de juin ou la première moitié de juillet 1942, selon la météo, et portait le nom de code interne "Fall Blau".

Les plans montraient que deux avancées au nord et au sud de Koursk devaient conduire à la prise de Voronej. Deux autres attaques coordonnées étaient prévues plus au sud sur Izyum. Le but de l'opération était d'encercler et d'écraser au moins trois armées soviétiques. Avec cela, la force principale de l'Armée rouge dans le sud serait détruite et le chemin vers Stalingrad et le Caucase serait libre.

Le Fieseler Storch de Reichel s'est égaré, a essuyé le feu des canons antiaériens soviétiques et a été abattu au-dessus du no man's land entre les troupes ennemies. L'officier d'état-major et son pilote Ernst Dechant sont morts sur le coup à quelques kilomètres de là. À 16 heures, l'avion a été porté disparu; on a d'abord supposé qu'il s'était arrêté à cause du mauvais temps.

Mais les équipes de reconnaissance ont retrouvé l'épave derrière les lignes soviétiques 24 bonnes heures plus tard. La machine portant le numéro de série 5275 gisait dans un marécage. Des débris étaient éparpillés dans un rayon d'environ 50 mètres, le réservoir droit avait des impacts de balles. Ce qui était inquiétant, cependant, c'était que toutes les pièces mobiles telles que la mitrailleuse, le pistolet de signalisation de détresse du pilote et toutes les cartes manquaient, tout comme le carnet de vol. A quelques mètres de l'épave gisaient deux corps, recouverts d'une fine couche de terre ; ils ont été identifiés comme étant le Major Reichel et l'Oberleutnant Dechant.

Au cours de l'avancée, le commandement allemand avait fait quelques prisonniers soviétiques ; l'un d'eux a affirmé avoir été témoin de l'impact. Il a signalé qu'une mallette avait également été récupérée de l'épave et remise à l'officier le plus proche.

En fait, l'état-major de la 23e Panzer Division a rapidement découvert que le dossier avec les instructions de déploiement manquait. Le rapport à ce sujet a été immédiatement transmis au haut commandement de l'armée (OKW) - il fallait compter avec le fait que l'ennemi s'adapterait aux plans et déplacerait massivement les troupes.

Hitler fulmina et remplaça immédiatement le commandant de la 23e Panzerdivision, le général de division Hans von Boineburg-Lengsfeld, et son supérieur, le général Georg Stumme. Tous deux ont été traduits en cour martiale avec un autre officier au sujet de l'incident.

Il n'y avait plus que deux options : Soit la Wehrmacht abandonnait le plan détaillé d'attaquer le sud de l'Union soviétique à l'été 1942 et d'avancer vers Stalingrad et les champs pétrolifères stratégiquement importants de la mer Caspienne. Mais alors il n'y aurait plus d'offensives majeures de la Wehrmacht cette année-là.

Ou les troupes massives commenceraient l'attaque le plus rapidement possible, au moins avant que Staline ne puisse redéployer l'Armée rouge. Hitler, qui voyageait d'Obersalzberg via Munich et Berlin jusqu'au repaire du loup en Prusse orientale entre le 19 et le 24 juin 1942, s'en est pris à ses généraux et à leur prétendue incompétence , mais il a décidé d'annuler l'offensive le 28 juin 1942.

En quelques heures, les documents trouvés dans l'épave de l'avion de Reichel furent livrés par avion courrier au haut commandement soviétique, la Stavka, et également à la connaissance de Staline. Mais le monsieur du Kremlin n'y croyait pas. Sa découverte lui paraissait trop invraisemblable . Il pensait que les Allemands sacrifieraient volontiers un avion et deux officiers pour le confondre avec de faux plans.

On ne sait pas combien le dictateur a appris des circonstances entourant l'accident, qui ont clairement plaidé contre une opération de tromperie. Sa paranoïa de voir des traîtres à l'œuvre partout ne l'aurait probablement pas fait penser à l'évidence de toute façon. En tout cas, le dictateur a continué à compter sur le fait que la poussée principale de la Wehrmacht serait dirigée vers Moscou, et cette évaluation a également été confirmée par ses généraux .

Le 28 juin 1942 à 2 h 15, heure de Berlin, le groupe d'armées du colonel-général Maximilian von Weichs fut le premier à attaquer. La 4e Armée Panzer et la 2e Armée avancèrent sur Voronej sur un front d'environ 100 kilomètres de large. Deux jours plus tard, la 6e armée a suivi et a forcé la traversée de la rivière Oskol. L'avance s'est déroulée comme prévu.

À une exception près : contrairement exactement un an plus tôt lors des avancées dans le cadre de « l'opération Barbarossa », les troupes soviétiques ne se sont pas défendues avec constance cette fois et se sont laissées encercler par les unités blindées allemandes tactiquement mieux dirigées . Au contraire, ils se sont retirés presque partout de manière planifiée. Au début de la deuxième semaine de juillet, seule une demi-douzaine de divisions soviétiques avaient été encerclées dans les deux poches - moins d'un cinquième de l'objectif.

Totalement indépendant des plans tombés entre les mains des Soviétiques lors de la chute de Joachim Reichel, Staline avait accepté un changement de stratégie que ses généraux Alexander Wassilewski et Georgi Joukov lui avaient suggéré après les lourdes pertes du printemps : la Wehrmacht devait agrandir conquérir fatigué de l'espace. La doctrine soviétique selon laquelle la fermeté communiste n'est documentée que dans une attaque - aussi absurde soit-elle - a été abandonnée au profit d'une façon de penser plus professionnelle. Cela a amorcé une évolution qui devait conduire à la déresponsabilisation des commissaires politiques .

Et ici L'allemand, énumère, que Staline avait la vision identique soit fausse, que le Général Gamelin avait aussi lorsque les Belges avait trouvé les documents du plan jaune (primaire avant la re-planification de von Manstein).

Ainsi bien sûr, ici le plan à été re-dessiné  mais il est exact par rapport à l'original. En tonalité claire on as la zone occupé par les Allemands, et en plus foncé, la zone conquise le 19 novembre 1942.Fall Blau et le Caucase - Page 2 Title

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Message  st.ex. 21/6/2023, 13:58

Bien, a présent entrons donc une fois dans le vif du sujet, avec la première version, et ici voyons ce que l'historien Boris Vadimovitch Sokolov, a énumérer dans son livre "Guerre mythique. Mirages de la Seconde Guerre mondiale"

Le mythe du major Reichel

Le principal mythe associé au cas du major Reichel est qu'en raison du fait que les plans qu'il avait pour l'offensive allemande dans le sud du front de l'Est sont tombés entre les mains du commandement soviétique à l'été 1942, ce plan, connu car le plan d'opération "Blau" et prévoyant la capture de Stalingrad et du Caucase, a échoué.

Selon le plan Blau, lors de la campagne été-automne 1942 sur le front soviéto-allemand, Hitler cherchait à atteindre deux objectifs stratégiques - capturer les parties inférieures de la Volga et du Caucase. Ainsi, il espérait priver l'Union soviétique des principales sources de pétrole et couper la connexion des régions centrales avec l'Asie centrale et l'Iran, d'où s'effectuaient notamment les livraisons en prêt-bail. Selon ce plan, peu de temps après le début de l'offensive, le groupe d'armées A (commandant - Feld Marshal List) faisant partie des 17e et 1re armées allemandes Panzer devait avancer sur Rostov et plus loin dans le Caucase du Nord, avec son objectif ultime de capturer la Transcaucasie et, tout d'abord, les champs pétrolifères de Bakou. Le groupe d'armées "B" (commandant le maréchal von Bock), faisant partie des 6e et 4e armées de chars allemandes, devait avancer vers Stalingrad et plus loin vers Astrakhan.

La 2e armée allemande du groupe B, avec l'aide de la 4e armée Panzer et de la 2e armée hongroise, devait capturer la partie rive droite de Voronej, ériger une barrière le long du Don et sécuriser le flanc gauche du groupe avançant sur Stalingrad. Le groupe d'armées B comprenait également les 8e armées italiennes et les 3e et 4e armées roumaines.

Cependant, 9 jours avant le début de l'offensive allemande, un incident se produisit qui la mit en péril. Le 19 juin, le major Joachim Reichel, chef du département des opérations de l'état-major de la 23e Panzer Division, décolle dans un avion léger pour les unités. En violation de toutes les règles, il a emporté avec lui des plans pour l'offensive à venir. L'avion a été abattu et les documents sont tombés entre les mains des soldats soviétiques. L'ancien chef d'état-major du Front de Briansk, le général M.I. Kazakov a rappelé: «Le 19 juin, sur le front sud-ouest, dans la région de Nezhegol, un avion militaire allemand a été abattu. Tous ceux qui s'y trouvaient sont morts, mais dans la serviette ou porte document de l'un des morts, une carte au 1: 100 000 et quelques autres documents ont été conservés. Après un examen attentif, il a été possible d'établir que la serviette appartenait au major Reichel, chef du département des opérations de la 23e division Panzer,

La tâche du 40e Panzer Corps était décrite en détail dans la directive, qui comprenait deux divisions de chars (3e et 23e), une motorisée (29e) et deux d'infanterie (100e et 376e). Au premier stade de l'opération, le corps était censé avancer avec une partie de ses forces de la région de Volchansk dans la direction générale de Volokonovka, Stary Oskol, afin de se connecter avec les troupes de la 4e Panzer Armee allemande avançant de la région de Shchigry vers Stary Oskol et refermer l'anneau d'encerclement d'un important groupement de troupes soviétiques. À l'avenir, ces parties de l'ennemi devinrent l'avant-garde de ses 6e armées de campagne et 4e chars, qui devaient mener une offensive: plus loin le long de la rivière Don au sud-est. Cependant, il admet également que, "malgré la grande intensité du travail de tous les types de notre renseignement - tant aérien que terrestre, - nous n'avons pas pu établir alors avec suffisamment de précision la composition des forces ennemies. Nous ne connaissions que le nombre total de ses divisions destinées à l'offensive au premier échelon (avec une erreur de deux ou trois unités), mais nous n'avions pas de données sur les formations blindées et motorisées. Sans aucun doute, les documents et les cartes capturés auprès du major Reichel ne divulguaient pas l'ensemble du groupement des troupes allemandes, l'ensemble du plan de l'opération Blau.

Dans la soirée du 20 juin, une conversation a eu lieu par téléphone direct entre le commandant en chef du front sud-ouest et la direction de Timochenko et Staline: «Tymochenko a rapporté:« Les documents interceptés avec les actions prévues de l'ennemi sont pas de doute, car ils ont été envoyés sur un avion de combat, sur lequel se trouvaient des officiers. L'avion, en raison du mauvais temps, a perdu son orientation et est tombé dans la sphère de notre artillerie anti-aérienne militaire, qui a été abattue. Deux officiers, dont le pilote, ont brûlé lors de la chute, et un officier ayant le grade de major est resté en vie, a tenté de détruire les documents, mais a été atteint par nos troupes au moment de tomber au sol et a été tué dans une fusillade . Outre les documents qui vous ont été remis, de nombreux autres ont été saisis et sont en cours de déchiffrement. Parmi eux, un document a déjà été déchiffré, ce qui indique que cette offensive a été reportée au 23.06(l'offensive allemande a commencé le 28 juin et le 23 juin, il était prévu de terminer les derniers regroupements selon le plan Blau. Le 19 juin, le jour exact du début de l'offensive n'a pas encore été établi. Cette interprétation erronée a coûté cher au commandement soviétique. - B. S.) Il est possible que l'ennemi découvre que l'avion a été abattu à l'emplacement de nos troupes et pourra apporter des modifications ou reporter dans le temps. Nous pensons qu'il n'y aura pas de changement fondamental, car les groupements ennemis, apparemment, sont déjà principalement concentrés et la direction choisie par lui pour la frappe jusqu'à aujourd'hui a été avantageuse en termes de nos mesures. Avant de recevoir cette directive, nous avions prévu la solution suivante :

1. Retirer deux autres divisions de fusiliers sur le front de SURKOVO, NESTERNOE et les placer sur la défensive, en ayant deux divisions de fusiliers au premier échelon et une au deuxième échelon. Nous prenons ces deux divisions de fusiliers à Ryabyshev (commandant de la 28e armée. - B.S. ), qui a encore cinq divisions de fusiliers.

2. Le 13e Corps de chars devait être amené sur le front identique que les fusiliers.

3. Nous demandons, en plus de la décision du Quartier Général du Haut Commandement Suprême (Stavka), d'approuver la décision que nous avons énumérer.

4. Nous ne savons pas très bien ce que fait le quartier général pour assurer notre jonction avec Golikov (commandant du front de Bryansk. - B.S. ), puisque l'ennemi y prépare le coup principal.

5. Aujourd'hui, en fin de journée, notre aviation a détecté un grand groupe de chars et d'infanterie motorisée au sud d'IZYUM, et vers cet endroit, dans l'après-midi, le mouvement de chars et de véhicules de BARVENKOVO a été détecté.

6. Selon notre évaluation, le plan de l'ennemi se résume à ce qui suit - l'ennemi cherche à vaincre nos armées de flanc, puis à créer une menace pour nos troupes (évidemment, une menace. - B.S. ) depuis le front VALUIKI - KUPYANSK.

7. Dans le cadre de cela et de la décision du quartier général de renforcer le flanc gauche, nous estimons qu'il est opportun de laisser la 1ère division de chasse aérienne sécuriser la direction Kupyansko-Izyumsky.

Alors ici il ne parle plus d'un avion Fieseler Storch, mais d'un avion de combats, sûrement le Messerschmitt, qui lui figure dans d'autre énumération, ainsi ici il faut comprendre, que ce n'était pas un messerchmitt, qui aurait par erreur abattu le Fieseler storch, mais un Messerschmitt qui lui as été abattu par la Flak Russe. Et que Reichel étant encore en vie après que son avion s'était crashé, il as donc tenté de brûler les documents.
Parce que une autre source, énumère que après que l'avion n'était pas arrivé, du moins presque 12h après, ils on envoyé une équipe d'Aufklärung, et que eux, avaient bien retrouver l'avion, et que il y avait bien des traces de tir, et en ayant fait 2 prisonniers; qui eux leurs on montrer l'emplacement des deux trous, ou ils on été enterré, et leurs on aussi énumérer que des documents on été envoyé au Stavka.... mais j'y reviendrais plus tard, en raison de la suite allemande.

Exactement identique comme ce qui c'était produit à Mechelen en Janvier 1940, ici aussi l'officier qui n'avait pas de briquer, c'était même permit de demander au Fermier Belge témoins du crash, des allumettes, mais que bien sûr, entre la langue Belge et la langue Allemande, puis le temps que le fermier leurs ramène les allumettes, le major avait juste réussis à allumé, que une patrouille belge arriva et avait éteins le feu et récupérer les documents.


st.ex.
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Message  st.ex. 21/6/2023, 23:31

bien la suite:
Staline a exigé :

1. Essayez de garder secret que nous avons réussi à intercepter le plan.

2. Il est possible que le plan intercepté ne révèle qu'une partie du plan opérationnel de l'ennemi. On peut supposer qu'il existe des plans similaires sur d'autres fronts. Nous pensons que les Allemands essaieront de lancer quelque chose le jour de l'anniversaire de l'entré en guerre et débuteront leurs opérations à cette date.

3. Le quartier général (Stavka) approuve votre décision de retirer deux divisions dans la zone que vous avez indiquée, ainsi que de concentrer le 13e Corps de chars dans la même zone.

4. La division d'aviation de chasse elle doit être laissée à son emplacement actuel.

5. En ce qui concerne la jonction de votre front avec le front de Briansk, le quartier général prend des mesures qui seront annoncées ultérieurement.

6. Il est très important que l'ennemi ne nous avertisse pas par des frappes aériennes massives. C'est pourquoi nous jugeons nécessaire que vous commenciez à traiter la zone de concentration ennemie avec nos frappes aériennes dès que possible. Il est nécessaire de tuer depuis les airs l'infanterie ennemie, les chars, les centres de communication, l'aviation sur les aérodromes avant que l'ennemi ne lance des frappes contre nos troupes. Pour ce faire, ils vous envoient camarade. Vorozheikin. Nous pensons également vous envoyer Com. Vassilievski".

Staline semblait enclin à penser que les documents de Reichel étaient authentiques. Cependant, il croyait que l'attaque dans la direction sud-ouest n'était qu'une des nombreuses attaques de diversion que les Allemands allaient faire le premier jours d'anniversaire de la guerre, et il était beaucoup plus inquiet pour la direction de Moscou, où il pensait que les Allemands frapperaient. le coup principal. Pour en convaincre le commandement soviétique, les Allemands ont mené une série de mesures de désinformation sous le nom conditionnel de "Kremlin". Et le 27 juin, à la veille même de l'offensive allemande, au quartier général du Front de Briansk, selon M.I. Kazakov, a commencé à élaborer un plan pour l'opération offensive Orel, puisque le quartier général soviétique a décidé que puisqu'il n'y avait pas d'offensive le 23 juin, les Allemands reportaient l'offensive après avoir appris que les Russes avaient les documents de Reichel.

Le commandement allemand n'a pas modifié le plan Blau, car le regroupement nécessiterait plusieurs semaines. Le 28 juin 1942, les 2e et 4e armées de chars allemandes lancent une offensive en direction de Voronej contre le front de Briansk. Le 30 juin, la 6e armée allemande passe à l'offensive.

Fall Blau et le Caucase - Page 2 Don_June28_july23_42

Bien, ici bien sûr vous, n'allez pas grandement comprendre quelques chose, en raison des caractères cyrilliques.
Bien, alors en premier Couleur Noir = unités Allemande, et la couleurs Rouge = Russe.
Donc dans le récit traduit, il a été plusieurs fois été énumérer Voronej. Et aussi ici on peut voir, 5ème TA, chez les Russes.
Mais ici, si vous n'êtes pas au courant, chez les Russes déjà ils n'arrivait pas à gérer les grandes unités, telle que ici une Armée de Chars, elle ne détenait jamais en matériel le nombre que une unité identique Allemandes était équipé.
telle par exemple, 7ème Corps de chars intégré dans cette 5ème Armée de Chars, le corps était équipé au grand max de 160 Chars, soit l'équipement d'une unité de régiment chez les Allemands.
Et en nombre d'homme = 5600 hommes.
Bien sûr que cette unité avait eu, lors de sa création au mois de Mai 1942, une unité T-34 et une autre de KV-1
tandis que le second corps de chars le 11ème de cette unité, avec le même nombres de chars, en remplacement d'être équipé de T-34, elles avait eu des Chars Mathilda provenant des livraison des Anglais. Et bien sûr aussi dans les 2 corps de chars, furent aussi intégré en plus des chars léger T-60.

Ainsi lorsque vous voyez des noms d'unités russes pomponeux en grande unité, n'espérer pas grandement voir une victoire arrivé du côté des Russes. Ainsi avant d'avancer sur Stalingrad, je pense, comme Voronej, se trouvait sur leurs chemin, que il serait bien d'en discuté un peu.

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Message  st.ex. 22/6/2023, 19:20

Bien à présent le premier récit:
Ici lorsque vous lisez Divizion, je ne fait pas de faute de frappe, c'est intentionnel, puisque les Russes, eux pour les unités artillerie, ils utilise se terme pour les unités de taille bataillons d'artillerie. Et ce n'était que les unités de Garde, qui on eu le privilège d'être équipé en premier telles avec des katyushas, une unité divizion de mortier classique, elle aurait juste été équipé avec du matériel mortier. Et il suffit juste de regarder le nombre de mortier attribuer à une unité, pour vite identifier comparativement, une unité Allemande.

Le 7ème Corps de chars, uniquement à partir de Juillet intégré sous le commandement de la 5ème TA.
2 corps de chars + 1 brigade de chars autonome. de base.

Le 2ème Corps de Chars a commencé à être formé en avril 1942 par la directive NKO (commisaire du peuple à la défense) n ° 724218ss du 31 mars 1942 à Gorki. Sous le quartier général du corps, on été intégré 3 Brigades ont qui ont d'abord été attribuées par le Kremlin dans la ville de Nizhny Novgorod. Des unités de chars ont été complétées dans des camps d'hiver près de la ville, du matériel militaire est également arrivé ici.

Le 24 avril 1942, par directive du quartier général du haut commandement suprême (Stavka)n ° 170322 du 24 avril 1942, il a été transféré au front de Bryansk. Selon les instructions, le quartier général du 2e TC était situé dans le village de Kazaki, à 15 kilomètres à l'ouest de Yelets.

Le 25 mai 1942, par l'instruction du Quartier Général du Haut Commandement Suprême n° 994021 du 25 mai 1942, il est inclus dans la 5e TA.

Le 11th Corps de Chars a commencé à être formé sur la base de la directive NKO n ° 724986ss du 05/09/1942 au Gorky ABT Centre (Gorky).

Le 11th Corps de chars doit le début de son activité de combat à la 2è Armée de Chars, puisqu'à partir de fin juin 1942, après des combats de courte durée et infructueux dans le cadre de la 5è Armée de Chars, et jusqu'en février 1943, il était en réserve.

Le 25 mai 1942, par Directive du Quartier Général du Haut Commandement Suprême n° 994021 en date du 25 mai 1942, le corps est inclus dans le 5e TA .

Le 15 juillet 1942, par Directive du Quartier Général du Haut Commandement Suprême n° 170511 à partir du 15 juillet 1942, le corps est transféré du 5è TA au Front de Bryansk.

Et la 19ème Brig. de Chars Autonome, qui elle est réellement difficile à retrouver pour ses formations et créations, mais d'après les récits, ultérieurement au mois de juillet, elle sera intégré dans le restant du 7ème corps de Chars.

et pour finir, le gros morceau pour le plat de résistance.
Le 7è Corps de Chars. Qui lui a rejoint la zone de combat dans l'urgence en train.

Le 7è Corps de Chars a commencé à se former en mai 1942 à Kalinin sur la base de la 3è Brigade de Chars de la garde. Le corps comprenait les 3e gardes (colonel Vovchenko), 62e (lieutenant-colonel Baskakov) et 87e (colonel Shabarov) char, ainsi que les 7e brigades de fusiliers motorisés (colonel Lebed), le 324e régiment de mortiers, un bataillon de reconnaissance, un anti-aérien division d'artillerie, une division distincte des gardes mortiers ("Katyushas"), des unités de commandement et de contrôle et de logistique. Le colonel Rotmistrov P.A. a été nommé commandant du corps.

À la fin de la formation dans le corps, il y avait 5600 hommes, 168 chars, 32 canons de campagne et antichars, 20 canons antiaériens, 44 mortiers et 8 lance-roquettes BM-13.

À l'été 1942, le calme relatif sur le front germano-soviétique fait place à une lutte acharnée pour s'emparer de l'initiative stratégique. Cette lutte s'est déroulée particulièrement intensément dans la direction sud-ouest. Profitant des échecs de nos troupes en Crimée et surtout près de Kharkov, le commandement fasciste allemand entreprit de vastes opérations offensives.

Ayant terminé la formation le 2 juillet 1942. le corps a été chargé dans des trains ferroviaires et pris la longue route de Kalinin Moscou, Yelets a été transféré au front de Bryansk , où, le 28 juin, le groupe d'armées allemand sud a lancé une offensive majeure sur le secteur sud du front soviéto-allemand.

Une situation très difficile s'est développée sur le front de Briansk. Le 28 juin, les troupes du groupe d'armées du colonel général Weichs (2e campagne, 4e Panzer Armee allemande et 2e armées hongroises du groupe d'armées "B"), appuyées par l'aviation de la 4e flotte aérienne, ont percé les défenses à la jonction de les 13e et 40e armée de ce front. À la fin du 2 juillet, la force de frappe ennemie avait avancé vers l'est jusqu'à 80 kilomètres et, avec un accès à la région d'Ostrogozhsk, créait la menace d'une percée dans le Don et de la prise de Voronezh. La position des troupes soviétiques en direction de Voronej était très difficile. À la fin du 3 juillet, l'ennemi avait capturé les régions de Stary Oskol et Volokonovka. La voie vers Voronezh a été ouverte à l'ennemi.

Pour repousser l'offensive des troupes nazies en direction de Voronej, le quartier général du Haut Commandement suprême a transféré deux armées interarmes au front de Bryansk, qui ont été déployées le long de la rive droite du Don dans le secteur Zadonsk-Pavlovsk. Dans le même temps, la 5e armée de chars, composée des 2e, 7e et 11e corps de chars, une division de fusiliers et une brigade de chars distincte, a été transférée au front.

Bien alors ici pour connaitre a présent le nombre et le type de chars dans chaque unité.
Chez les Russes il existait les Shtat, et pour chaque unité que le commandement du Stavka souhaitait créer, il fallait respecter ce Shtat, sans quoi l'unité ne pouvait pas se créer.
et ici encore, pour l'unité des fusiliers, dès qu'il s’agissait d'une unité de Chars, comme eux sont des unités rapide, du moins plus rapide que une unité pédestre, ainsi le Shtat en lui même, détenait aussi la mention de l'unité Fusiliers motorisé ou mécanisé.
Et au début des années de la guerre, pas avant 1944, le Shtat n'acceptait qu'une unité SU,  soit intégré dans les Chars, ici tous était des unités d'artillerie (anti-chars, DCA, et Obusier) pas de canon autoporté. Les Katyusha, étant des unités d'artillerie rocket, eux furent donc subordonné a l'unité d'artillerie.
Et pour l'aviation; dans les récits sur la Bataille de Rzhev de 1942, elle qui commença juste fin juillet. Les récits le rapporte bien, les avions n'avait pas de poste de radio, donc il n'existait aucune coordination entre l'aviation, pour un appui au sol, et les unités Terrestres. Et à Rzhev, le terrain était déjà à l'origine Marécageux, les chevaux était embourbé jusqu'à leurs tailles, et les chars eux patinais comme en hivers sur du verglas.

Alors ici il me faut contrôler à quel date chaque unité à été créer, pour savoir à présent le nombre et le type de chars contenu dans chaque unité. En raison que pendant la guerre, le Shtat changea de multiple fois.

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Message  st.ex. 22/6/2023, 22:47

Bien alors ici ceci est le dernier Shtat qui était en vigueur pour les unités de Chars, puisque le prochain sortira uniquement en Juillet, donc en plein dans les combats.

Le 15 février 1942, "afin de libérer des contingents entraînés pour équiper les unités de chars nouvellement formées", des brigades de chars ont été transférées suivant le Shtat n ° 010/345 - 010/352. Dans le même temps, le nombre de hommes a été réduit et le nombre de chars est resté le même - 46. Certes, la force des chars de choc a augmenté en raison de trente-quatre, qui sont devenues 20, et le nombre de chars légers a diminué. La brigade avait deux bataillons de chars Shtat n ° 010/346, chacun ayant 23 chars - 5 KB-1, 10 T-34 et 8 T-60. Peu à peu, les brigades Shtat n ° 010/303 - 010/310 ont été transférées à une telle organisation.

Ici ils nous informes, que dans un corps de chars, suivant le Shtat, devait être intégré 3 Brigades, dont 1 qui était une brigade de chars lourds. C'est bien le cas pour le 2ème Corps de Chars.
Et que 1 Brigade de Chars était composé de 2 Bataillons de chars dont chaque bataillon était équipé de 5 kv-1, 10 T-34 ou Mathilda et de 8 T-60 ou T-40 ou T-70. Et il n'y a pas de différence entre la dénomination Brigade de Chars lourd et une brigade de Chars normale, toute les deux avait utilisé le Shtat identique.
Ainsi pour une brigade on arrive donc bien à 46 Chars
1 Corps de Chars ayant intégré 3 Brigades = 138 Chars (le 17 Avril 42, toutes les brigades du 2ème Corps, ont bien reçu les Chars manquants).

La 5ème Armée de Chars ayant intégré 3 Corps de Chars soit 138*3 = 414 Chars + 1 Brigade autonome de Chars = total 460 Chars. Ainsi dans la 5ème Armée de Chars, comme dans la totalité on dispose de 7 Brigades = 70 KV-1 de 140 T-34 et de 112 T-60.

Pour la 9. Pz. Division Allemande, qui elle combattra la 5ème Armée de Chars Russe.
Comme avant j'avais pris comme exemple, Rzhev, ce n'était pas pour rien, en raison que cette 9. Panzer division, du moins l'effectif restant après la bataille, elle a été sortit des combats, et fin du mois de Juillet, comme le Général Model, a crier à l'aide, parce que dans sa zone, venait de démarré l'opération russe en direction de Rzhev–Sychyovka, et même ici les russes avec le Maréchal Zhukov, et le Maréchal Koniev avait la vision d'arrivé encore plus loin dans leurs attaque. Mais lorsque la météo se mêle... et le tout c'était justement d'après certains historiens, pour soulager le front Sud Ouest des Attaques. et la 9. Pz. Division, était une de ses unités, qui a été envoyé pour secourir Model. avec d'autre unités provenant tous des Groupe d'Armée Allemande, ou avait été lancé le plan Bleu.

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Message  st.ex. 23/6/2023, 16:28

Bien voyons un peu plus en profondeur la 9è Pz. Div. Allemande.
Alors déjà vous êtes surement au courant, pour Barbarossa déjà, une panzer division ne détenait plus que 1 unique régiment de panzer, et pour la 9è. Pz. c'était donc le 33è. pz. Rgt. ce qui en fait que le nombre de panzer, se trouvait aux alentours des 120-150 chars.
Maintenant pour épargner certains de fausse rumeurs sur les types de chars intégré dans le 33è Pz. RGT.
Le régiment disposait des trois type de Chars:
Pz. II
Pz. III
et Pz. IV

Mais pour les Pz. III et IV, ici deux versions, canon court et canon long.

et pour leurs pertes au jour du 15 juillet, soit 9 jours de combats, était de 39 machines perdu. Et ici eux était irrécupérable. Et pour ses 39 machines; deux d'entre eux était des Pz. II; neuf Pz. III canons court et 19 Pz. III canon long; cinq Pz. IV canon court et quatre Pz. IV canon long.
Ces chiffres identiques vous pourrez les trouvez dans le journal de guerre du Général Franz halder. pour cette même date. Soit les chiffres provenaient directement de la 9è. Pz. Division, qui as du les communiquer à l'OKH. pour les stats.
a la date du 14 juillet, le régiment ne disposait plus que de 55 machines fonctionnel, et les autres se trouvaient dans les ateliers de réparations.

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Message  st.ex. 24/6/2023, 11:57

Bien ma source est le livre Mushroom Green Series 4141 - 9 Panzer Division 1940-1943 de Raul Garcia.
et ici bien sûr, figure en plus d'autre informations.

Introduction

Le but de cette publication est de présenter une chronique de la 9e division blindée de l'armée allemande (9. Panzer-division) dans les années 1940 à 1943. Cette unité particulière n'a jamais été distinguée par un sobriquet ou un pseudonyme. Elle n'avait pas d'armoiries, donc aucun emblème sophistiqué n'était affiché sur ses véhicules. A noter cependant le nombre de décorations militaires décernées au personnel de cette division blindée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, 56 soldats ont été honorés de l'une des plus hautes décorations militaires du Troisième Reich, le rang de la croix de chevalier de la croix de fer (Ritterkreuz des Einsernen Kreuzes). Ce nombre est sans aucun doute un témoignage de la grande efficacité de cet unité. Parmi tous les récipiendaires de la croix de chevalier de la croix de fer, quatre ont reçu une reconnaissance encore plus élevée, les feuilles de chêne (Eichenlaub zum Ritterkreuz des Eiserner Kreuzes), et un soldat a reçu des feuilles de chêne et des épées avec sa croix de fer (Eichenlaub mit Schwertern zum des Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes). Le nombre de décorations décernées place la 9e Panzer Division au deuxième rang des divisions blindées de la Wehrmacht, juste derrière la 4e Panzer Division avec 84 Croix de fer. De manière significative, le nombre de 56 dépasse également le nombre de médailles équivalentes reçues par la très glorifiée 1ère division Panzer SS "Gardes d'Adolf Hitler" (SS-Panzer-Division "Leibstandarte Adolf Hitler"), qui a remporté 54 croix de chevalier de la croix de fer.

............
Alors que les Allemands reprennent le contrôle de la situation au front après l'hiver 1941/1942, Hitler planifie une nouvelle offensive à l'Est. L'objectif était Stalingrad et
les champs pétrolifères de la région du Caucase. Selon le
« Generalstab des Heeres /Organisation Abteilung”
  (Etat-Major Général de l'Armée / Direction de l'Organisation)

 La directive, publiée le 18 février (1942)en préparation de l'offensive d'été, les deux bataillon du régiments de panzer ont été renforcés par l'ajout d'un troisième bataillon de chars. À partir de ce moment, chacun des trois bataillons devait être composé de deux compagnies de chars légers et d'une compagnie de chars moyens. L'ordre spécifique concernant la 9 ème Division est entré Le 10 mai, le I bataillon du 3e Panzer Regiment
(I./Pz.Rgt. 3) de la 2e Panzer Division vient d'être transféré et devient le 3e bataillon du 33e Panzer Regiment
(III./Pz.Rgt. 33).

Fin juin, dans le cadre des renforts, le I bataillon blindé du 10e régiment de fusiliers (oui ici traduit en Français, les Allemand détenait aussi des unités fusiliers, chez eux ils était dénommé Schützen-Regiment, dans la 9ème il y avait 2 Rgt. et ce 10è Rgt, lui au mois de juillet, a été renommé, ou reclassé dans les panzer grenadier rgt.), a reçu environ 85 moyens SPW 3 Schützenpanzerwagen (véhicules de transport de troupes blindés), qui étaient des transporteurs blindés semi-chenillés Sd.Kfz. 251, ainsi qu'un certain nombre de canons antichars automoteurs lourds - sPak. (Sfl.), qui étaient les plus probablement de calibre 7,62 cm Pak 36 (r) Fgst. auf Pz.Kpfw. II Sd.Kfz.  132 Type "Marder" II.
Lors de l'offensive d'été, en juin 1942, le groupe d'armées « Sud » dispose de neuf divisions de panzer, les 3e, 9e, 11e, 13e, 14e, 16e, 22e, 23e et 24e.

Le 2 juin, le 102e régiment d'artillerie blindée de la 9e division a été renforcé par l'ajout d'un IV détachement, qui était auparavant le 287e détachement antiaérien des forces terrestres (Heeres-Flakartillerie-Abt. 287 - H.Flakart.Abt. 287).
 Cette nouvelle sous-unité avait quatre batteries numérotées de 9 à 12.
Le 22 juin, lors des dernières étapes de préparation de l'offensive d'été, la 9e Panzer Division est équipée des chars suivants : 22 Pz.Kpfw. II,
38 Pz.Kpfw. III armé d'un canon court de 50 mm (Ausf. E-J),
61 Pz.Kpfw. III armé d'un canon long de 50 mm (Ausf. J-L),
9 Pz.Kpfw. IV armé d'un canon court de 75 mm (Ausf. B-F1),
12 Pz.Kpfw. IV armé d'un canon long de 75 mm (Ausf. F2-G).

En tout, il avait 142 chars, complétés par deux chars de commandement Pz.Bef.Wg.
ainsi ici avec ses nombres, si on déduit avec ses pertes irrécupérable a la date du 15 juillet, 50% des panzer IV et au alentour de 1/3 des pz. III canon long avait été détruit.

st.ex.
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Message  st.ex. 25/6/2023, 21:29

Fall Blau et le Caucase - Page 2 Plan110

Fall Blau et le Caucase - Page 2 Plan210
Rebonjour!
alors ici pour que vous voyez un petit peu plus clair avec les caractères en latin cette fois ci. j'ai juste pris le secteur ou la 4ème Panzer Armée du General Hoth, elle vas lancé son offensive le 28 Juin, ici le couloir ou la brèche si vous le préférer, le long de la rivière ou Fleuve Tim, parce que les Russes eux aussi savaient que derrière un fleuve ou une rivière, sont de bon emplacement pour garder les fronts, et que ils serait difficile de les franchir, en raison que les Russes une nouvelle fois, pour sécurisé le passage des ponts, eux était bien sûr sévèrement garder avec des batteries Antichars, et de l'infanterie. et ainsi ici la brèche ou le couloir, fait 45km de large, en haut de la carte, la flèche qui montre la ville de Terbuny, ici c'était la 11.ème Pz. Division, qui avait lancé son attaque. Et en bas en direction de Stary-Oskol, c'était quelques compagnies de la 24è. Pz. Division, puisque les autres Compagnies. de la division, eux on foncé vers Voronej laissant l'infanterie allemande faire le nettoyage et les combats.

Et que bien sûr, ici dès le départ, donc le long de la brèche, les Russes disposait aussi d'autre unité de TK, soit corps de Chars = 138 Chars par corps, puisque y figure aussi 3 Brigades.

Mais ici il faut tenir compte, que tout les débuts des attaques, il y'a un tir de barrage par l'artillerie, et aussi pour les cibles plus lointaine, les allemands on envoyer les stukas, faire un premier nettoyage,et bien sûr aussi mener la discorde dans les différents niveau des unités se trouvant à l'arrière du front.
Ainsi on vas une fois étudier d'après les récits, cette première phases.
Fall Blau et le Caucase - Page 2 4ibr

parce que pour en venir au centre soit Kastornoye, il y'a tout de même 8 jours qui était passer, et sur cette carte, montre uniquement en forme losange, les mouvements des Allemands avec leurs attaques. contre la 5è. TA Russes losange.

st.ex.
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Message  st.ex. 26/6/2023, 17:39

Bien poursuivons:

D'après le rapport de la Wehrmacht du 30 mars 1942, il est clair quel prix les Allemands ont payé en essayant d'éliminer les conséquences de la crise hivernale: sur 162 divisions de combat du front soviéto-allemand, seules 8 pouvaient être considérées comme aptes aux opérations actives ; dans les formations du groupe d'armées "Sud", il restait environ la moitié, et dans les groupes d'armées "Centre" et "Nord" - environ 35% du nombre initial d'infanterie [76] . Les pertes totales de chars au 20 mars 1942 s'élevaient à 3319 unités et les canons d'assaut - 173. Pendant ce temps, 732 et 17 unités panzer et canons d'assaut, respectivement, ont été reçues en guise de reconstitution [77 ] .

Le commandement allemand est arrivé à la conclusion qu'avant l'été, il ne serait pas possible d'augmenter l'efficacité au combat de toutes les formations, par conséquent, il se préparait à une offensive dans une seule direction stratégique - celle du sud-ouest, avec un accès ultérieur au Caucase. Pour la prochaine offensive sur l'aile sud du front soviéto-allemand, il a décidé de restaurer la capacité de combat de seulement 65 divisions, et tout d'abord de "mettre à niveau" 12 panzers et 10 formations motorisées, ainsi que des formations et des unités d'artillerie, destiné aux opérations sur le flanc sud du front soviéto-allemand.

Lors d'une réunion spéciale dans le "repaire du loup" le 28 mars 1942, le colonel général Halder, chef d'état-major général des forces terrestres (OKH), chargé de mener des opérations militaires sur le front soviéto-allemand, a décrit l'action plan des forces armées allemandes pour 1942, visant la défaite finale de l'Armée rouge.

Le général allemand Warlimont, qui était présent à la réunion, a rappelé plus tard: "... Hitler, malgré les échecs des Allemands, est revenu à son idée principale, à laquelle il a adhéré en décembre 1940, lorsque le plan Barbarossa a été approuvé. (en 1941, il en fut contraint de refuser. - Note auth. ). Maintenant, il voulait à nouveau concentrer ses principaux efforts sur les flancs extrêmes d'un front étendu. La seule différence était les lourdes pertes subies par l'armée de terre, et qu'elle n'était pas en mesure de compenser entièrement, obligeaient Hitler à se fixer successivement un objectif après l'autre, en partant du secteur sud, du Caucase. Tandis que Moscou comme cible de l'offensive... jusqu'à présent a complètement disparu" [78] .

Après trois heures de discussion, Hitler a approuvé le projet de document, qui a ensuite, selon les étapes des actions de l'armée allemande, tenté de mettre en œuvre en deux opérations: "Blau" (traduit de l'allemand - "bleu") et "Clausewitz ". Initialement, tout le plan devait s'appeler "Siegfried", mais le Führer ne voulait plus utiliser les noms des héros de l'épopée allemande comme noms pour ses opérations militaires, car cela l'obligeait beaucoup, et le nom "Barbarossa" après le grand échec de la campagne d'hiver, il n'y avait plus autant de succès. Le 5 avril 1942, le document finalisé a été publié sous la forme de la directive OKW n° 41 (réf. n° 55616, top secret) pour mener une opération d'été dans l'Est [79 ] .

Le plan général de la campagne pour l'été 1942 était de "maintenir la position dans le secteur central, prendre Leningrad au nord et établir le contact avec les Finlandais, et faire une percée dans le Caucase dans le secteur sud du front".

La première partie de la directive parlait des objectifs opérationnels prévus trois mois avant le début de l'offensive d'été proprement dite. La directive a déterminé qu'à l'issue de la stabilisation de l'ensemble du front oriental actuel, avant le début de l'opération offensive principale, il était tout d'abord nécessaire de nettoyer la péninsule de Kertch en Crimée de l'ennemi et de capturer Sébastopol; de plus, couper les troupes soviétiques qui ont percé en janvier près d'Izyum avec une contre-attaque et les détruire. Puis, en fait, la principale offensive "d'été" de 1942 a commencé, qui devait se dérouler en deux étapes.

Première étape. Deux groupements d'armées forment de puissantes "pinces". Les troupes de la partie nord des "pinces" frappent depuis la région de Koursk-Kharkov le long du Don dans son cours moyen en direction du sud-est, tandis que les troupes de la partie sud des "pinces" de la région de Taganrog avancent en une marche forcée directement vers l'est. Les deux groupements d'armées s'unissent à l'ouest de Stalingrad, referment les "pinces" autour des principales forces soviétiques entre le Donets et le Don et les détruisent.

Deuxième étape : une percée dans le Caucase, une zone montagneuse longue de 1100 km, située entre la mer Noire et la mer Caspienne et la maîtrise des régions pétrolifères du Caucase.

La ville de Stalingrad, selon le plan de l'opération "Blau", n'était pas une cible opérationnelle. La question de savoir s'il fallait prendre possession de Stalingrad ou "l'exposer à nos armes lourdes (allemandes. - Note auth. )" afin qu'elle perde son importance en tant que centre de l'industrie militaire et plaque tournante du transport a été laissée ouverte.

Le 11 avril, l'état-major général, sur la base de la directive n ° 41, a élaboré des plans pour une série d'opérations successives sur l'aile sud du front de l'Est. Cela était dû au fait que les troupes destinées à des tâches spécifiques arrivaient progressivement. Ainsi, la première opération - "Blau" - devait être menée dans la direction de Voronej par le groupe d'armées "Weichs" (cela sera discuté ci-dessous. - Note auth. ). Inclus dans celui-ci (le commandant du groupe d'armées Weichs, le colonel-général von Weichs, était simultanément le commandant de la 2e armée de de la Wehrmacht; le colonel-général Hoth commandait la 4e armée de Panzer et le colonel-général Jani commandait la 2e armée hongroise - Note auth.) La 2e armée et la 4e armée de panzers et la 2e armée hongroise devaient frapper de la région au nord-est de Koursk à Voronezh, et la 6e armée de la région de Volchansk à Ostrogozhsk. La deuxième opération - "Clausewitz" - devait être menée par les forces du même groupe et la 1ère armée Panzer. Selon le plan du commandement allemand, la 2e armée et la 4e armée de panzers du groupe Weichs devaient tourner vers le sud en atteignant Voronej et frapper à Kantemirovka. Dans le même temps, la 1ère armée Panzer devait avancer vers elle depuis la région de Slavyanskaya afin d'encercler les troupes du front sud-ouest. Après cela, il était censé diviser le groupe d'armées "Sud" en groupes d'armées indépendants, qui devaient développer l'offensive en direction de Stalingrad et du Caucase du Nord. Le début de l'opération était initialement prévu pour la mi-juin.

Comme déjà mentionné, en avril 1942, conformément aux principales dispositions du plan, le haut commandement allemand a préparé un changement dans la structure de commandement et de contrôle des troupes stationnées sur le front soviéto-allemand. Ainsi, après le début de l'offensive (cela ne s'est produit que le 7 juillet 1942), le groupe d'armées sud a été «divisé» en groupe d'armées B sous le commandement du maréchal F. von Bock (4e armée Panzer, 2e et 6e Armée allemande et 2e armées hongroises) et groupe d'armées "A" sous le commandement du maréchal V. List (1er Panzer, 17e et 11e armées allemandes et 8e italiennes). Groupe d'armées "Weichs" (sous le commandement du général M. Weichs), qui comprenait trois des quatre armées - le 4e Panzer, le 2e Armée allemande et la 2e armée hongroise.

Malgré l'étude approfondie du fonctionnement de la directive n°41, leur mise en œuvre était très risquée pour les Allemands. De manière caractéristique, le service de renseignement de l'état-major général des forces terrestres de la Wehrmacht, dans un mémorandum daté du 28 juin 1942, a conclu que "l'objectif opérationnel de la campagne d'été, bien qu'il soit fondamentalement atteint, ne conduira pas ... à la complète destruction de l'ennemi devant le groupe d'armées sud" ; « Les groupes d'armées Centre et Sud ne sont pas en mesure de mener des opérations d'envergure » ; "Au cours de l'été 1942, il n'y aura pas de tournant politique et économique en Union soviétique qui serait décisif pour la victoire." Puis vint la conclusion : les troupes allemandes ne seraient pas en mesure d'affaiblir l'Armée rouge à un point tel que cela conduirait à son « effondrement militaire » [80] .

La principale composante de la première phase de l'opération "Blau" était la prise de Voronej, car cette ville, répartie le long des rives de deux rivières, était un important centre militaro-industriel et économique. C'était aussi la clé du Don avec ses nombreuses traversées, ainsi que de la rivière Voronej. La ville était, en outre, également une plaque tournante des communications de transport en Russie centrale, où il y avait des autoroutes et des chemins de fer, ainsi qu'une voie navigable allant du nord au sud - de Moscou aux mers d'Azov, Noire et Caspienne. Dans la directive allemande n ° 41, Voronezh s'est vu attribuer le rôle de tournant vers le sud, ainsi que de bastion de couverture frontale.

Selon le plan allemand, un coup de la région de Shchigrov à Voronej devait être porté par les forces du groupe d'armées Weichs, qui comptait 10,5 fantassins, 4 panzers, 3 motorisés motorisé et 10 divisions hongroises. 9 divisions d'infanterie avancées dans la zone de concentration de la 2e armée ont été transférées sur le front soviéto-allemand depuis la France et l'Allemagne. Une panzer et une division motorisée, ainsi que le commandement et le contrôle de la 4e armée de panzers, et de deux corps d'armée ont été transférés du centre du groupe d'armées.

Le coup principal en direction de Voronezh a été porté par la 4e armée Panzer. Après avoir atteint la rivière Don dans la région de Voronej, elle devait avancer conjointement avec la 6e armée jusqu'à Kantemirovka, puis vers le sud-est et, rejoignant la 1re armée de panzers, encercler les forces des fronts sud-ouest et sud.

Si tout était plus ou moins clair avec les plans allemands d'actions contre les forces principales du front de Bryansk, alors au printemps 1942, notre commandement de front n'avait aucun plan du tout. Selon les mémoires du général M. I. Kazakov, qui était à l'époque le chef d'état-major du front de Bryansk, jusqu'en avril 1942, le commandement et le quartier général du front de Bryansk n'ont reçu aucune orientation de l'état-major général sur la campagne d'été à venir. Les hypothèses les plus diverses ont été émises, et surtout les conversations à ce sujet ont été animées par l'arrivée début avril du nouveau commandant du front, le lieutenant-général F. I. Golikov. Mentalement, la direction du front est revenue à l'expérience de la campagne d'automne de 1941, lorsque la direction opérationnelle Orel, Tula, Moscou était l'une des principales directions de l'offensive des troupes allemandes. Basé sur ceci, la direction du front de Bryansk (commandant - lieutenant-général F. I. Golikov; chef d'état-major, général de division M. I. Kazakov; membres du Conseil militaire, commissaire du corps I. V. Susaykov, brigadier commissaire S. I. Shabalin) croyait que dans la campagne d'été de 1942, cette direction peut devenir l'un des principaux. La direction du front n'a commencé à réfléchir à la perspective d'éventuelles opérations offensives de toutes nos armées que lorsque de nouvelles formations de fusiliers et de chars ont commencé à arriver pour renforcer les troupes (front): quatre corps de chars (1, 3, 4 et 16), sept divisions de fusiliers, onze brigades de fusiliers, quatre brigades de chars indépendantes et un nombre important de régiments d'artillerie indépendants.

Pendant ce temps, le commandement de l'Armée rouge avait des plans pour la campagne d'été, c'était juste qu'ils n'avaient pas été amenés à la direction du Front de Bryansk. Étudiant les "Dispositions de base du plan de l'état-major général du haut commandement pour la campagne d'été de 1942", ainsi que le "Plan d'opérations offensives ..." pour la même période, l'auteur est convaincu que dans un seul secteur du front, au nord des lacs Ladoga et Onega jusqu'à Mourmansk (et même alors pour la prochaine moitié de l'été !) une défense forte et active était assurée. Les autres fronts (indépendamment et en coopération), sur la base de la demande de I.V. Staline d'expulser les envahisseurs du territoire occupé d'ici la fin de 1942, se sont vu confier des tâches offensives. Ainsi, dans la première quinzaine de mai, il a fallu liquider le groupe Demyansk, mener à bien les opérations d'Orel et de Kharkov ; dans le même temps, le quartier général prévoyait la défaite du groupement Rzhev-Vyazma-Gzhatsk de l'ennemi par les troupes du Kalinin, occidental et une partie des forces des fronts nord-ouest. Après avoir capturé les zones de Viazma, Orel et Kharkov, deux opérations simultanées étaient prévues : l'une pour vaincre le groupe Luban-Chud et débloquer Leningrad, et l'autre sur le flanc avant gauche afin de libérer le Donbass. "Mais ils Ne s'attendait pas à une frappe ennemie", disait la note explicative, "mais lancez nous-mêmes une contre-attaque puissante ou même une frappe préventive, peut-être même en abandonnant certaines tâches, en détruisant les principales réserves fraîches de l'ennemi, et lancez une offensive décisive sur tout le front . Dans le même temps, les principaux efforts seront évidemment dirigés vers le tronçon Dvinsk-Minsk et de Dnepropetrovsk à Kiev-Jmerinka,[81] . La carte indiquait également l'objectif stratégique d'ici la fin de 1942 - l'accès à la frontière occidentale de l'URSS. Et seulement après cela - la transition vers la défense.

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Message  st.ex. 27/6/2023, 14:53

Bien ici une autre source:
Fall Blau et le Caucase - Page 2 3zoidi10

Ici pour les personnes qui ne savent pas lire la langue allemande.
Verrichtung = Performance, et non erratum de moi même en lisant les lettres du mot, ici c'est "Vernichtung" donc protocole pour la destruction de ses documents.
Verhandlung = Négociation.
Et ce livre comportant 160 documents, provient de la 3ème Division infanterie (mot), qui bien sûr comme cela provient du site russe, bien sûr donc pour les dates indiqués 28-06/42 -10-07/42, que ici sont aussi intégré d'autre date d'avant, sur la capture de prisonnier russes antérieur à la date du 28 juin 1942, et qui eux on été interroger. et ici figure aussi uniquement le nombre de chars et matériel capturer. Si a présent le matériel et les chars, était intacte, cela n'est pas mentionné.

Et comme ses documents sont des documents d'archive, il n'y existe pas de droit d'auteur etc...
sauf le droit légitime pour moi, de traduire les phrases comme ils se doit.

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Message  st.ex. 28/6/2023, 09:09

2 premiers documents (incomplet).
le premier parle surement du Fusil PTRD.

Traduction partielle d'un ordre du maréchal Timochenko

du 17.3.42

Récemment, nos troupes ont déjà reçu une arme antichar très efficace - le fusil antichar - et en sont continuellement fournies en quantités suffisantes; Avec habileté et utilisation correcte, ceux-ci ont montré un excellent succès dans la lutte contre les chars, mais de nombreux commandants, y compris ceux du commandement supérieur, n'apprécient pas suffisamment la puissance de cette arme.

C'est la tâche de tous les commandants et combattants des unités de fusiliers antichars d'apprendre à manier cette nouvelle arme puissante dans les plus brefs délais et de l'utiliser habilement sur le champ de bataille.

J'ordonne:

1. Exiger de tous les chefs que les défenses soient échelonnées en profondeur selon le principe des groupes de résistance et que les espaces intermédiaires soient sécurisés de manière fiable par des tirs de mitrailleuses lourdes et des moyens antichars.

2. Les tranchées doivent être creusées à profil plein sous forme de crevasses de 50 à 60 cm de large sans épaulement, ce qui assurera un bon camouflage et une invulnérabilité au feu et aux chenilles des chars.

3. Artillerie antichar et unités équipées de fusils antichar. à placer dans des groupes de résistance dans des directions vulnérables aux chars.Les commandants de ces groupes sont à prendre parmi le nombre des commandants d'artillerie et les commandants d'unités équipées de fusils antichars.

4. En règle générale, les défenses antichars doivent être déployées en profondeur et une réserve mobile de défenses antichars doit être envoyée, qui peut être déployée dans la direction appropriée pour un renforcement si nécessaire.

5. Les positions de tir d'artillerie, dans les cas où il n'y a pas d'obstacles naturels, doivent être sécurisées avec des moyens antichar. L'artillerie régimentaire et les canons antichars de petit calibre doivent généralement préparer des positions de réserve à l'avance afin qu'ils puissent changer leurs positions de tir pour éviter la destruction par l'artillerie ennemie et les tirs de mortier.

6.-8......

9. Les commandants et les hommes doivent être convaincus que si l'infanterie reste dans les tranchées lorsqu'elle est attaquée par des chars, l'infanterie subira peu de pertes. Votre tâche principale est de laisser les chars passer au-dessus de vous. pour les combattre grâce au tir précis des fusils de char et a fourni des groupes de lance-grenades à main, des bouteilles incendiaires et des armes perforantes à l'ennemi. Chars pour couper l'infanterie suivante et les détruire en tirant avec toutes les armes d'infanterie.


2ème Document: Traduction partielle.
Efrossinovka, 30 avril 1942
111e brigade de fusiliers
Rapport d'état #2

1.) Le recrutement de la brigade s'est achevé le 15 février 1942, la fourniture des véhicules de soutien (70%) et des véhicules à moteur (35%) le 15 avril 1942.

2.) Les sous-officiers et hommes de troupe viennent d'Extrême-Orient et la plupart ont servi pendant 2 à 3 ans. Environ 25% sont membres du parti et du Komsomol.

30% d'officiers actifs, avec une expérience de première ligne de cette guerre et de la guerre d'Extrême-Orient, 60 à 70% d'étudiants en guerre avec 4 à 6 mois de formation et des officiers de réserve

3.) L'entraînement s'est déroulé du 15 février au 15 avril 1942 selon le "plan d'entraînement accéléré". Dans le cas des unités spéciales (voir 4), l'entraînement au tir sur leurs armes n'a pas pu être effectué en raison du manque d'armes.

4.) Les Batalions Antichars, Battalion lance grenade, Compagnie du génie pontier, Peloton DCA, Comp. Fusilier-anti-chars, Compagnie de Mitrailleuse et le commando Lance flamme n'ont été pu être formés que théoriquement. À l'exception de la comp. de fusiliers anti-chars, ces unités n'ont toujours pas d'armes aujourd'hui. La compagnie fusilier anti-chars. n'a aucune Munition.

— Informations sur suit. Entraînement au tir à Fusils, Mitrailleuse Légère. et Mitrailleuse Lourdes. La formation de toute la brigade a été effectuée avec 150 fusils, 2 Mitrailleuses légère. et 1 Mitrailleuse lourdes.

5.) Mauvaise condition d'alimentation des chevaux. 30% des 695 chevaux sont émaciés.

6.) Il y a 73 véhicules, dont 4 voitures, un véhicule spécial et les camions restants pèsent 1 1/2 tonne. Les pièces de rechange manquent. Carburant insuffisant. En conséquence, certains véhicules à moteur ont du être laissé sur place.

7.) L'équipement avec des vêtements d'été est insuffisant. Les casques en acier sont complètement absents.

conclusion:

La brigade est notamment due aux carences de l'armement, du matériel de munitions et à la suite de la mauvaise situation des véhicules à moteur. non déployable.

Le commandant de brigade signé Dremov Lt. colonel
Le commissaire de brigade signé Tarassow Commissaire de bataillon
Le chef d'état-major de la brigade signé Utin Major.

Ainsi oui, des fusils anti-chars on déjà été disponible, mais malheureusement sans munition.
Et ses documents, on sûrement été pris sur des prisonniers, et le second document faisant partie d'autre document était sûrement à transmettre à l'état major du front.

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Message  st.ex. 28/6/2023, 22:24

Bon, comme les documents à présent on été classé, par je ne sais quel mesure, je vous les donnes donc comme ils figurent intégré dans le dossier.

Ici pour la Pz. Abt. 103, soit un bataillon de panzer, lui a été subordonné à cette 3ème Division d'Inf. motorisé
la panzer abt. disposait de 3 compagnie de Panzer (deux compagnie de panzer léger + 1 compagnie de panzer moyen. + 1 état major de l'Abteilung. Soit un total de panzer.

Telle pour l'effectif d'une compagnie de panzer, = 4 panzer par pelotons, et 3 pelotons de panzer composait une compagnie, donc on as 12 Panzers/ compagnies. soit 36 panzers dans les 3 compagnies dont 24 panzer faisait partie des panzer léger, et 12 de la catégorie moyen +7 panzer de l'état major de l'abteilung. Soit un total de 43 Panzers dans une abteilung.

Ainsi une Brigade de Chars Russes, qui elle son effectif était de 46 Chars, on peut approximativement énumérer que elle était égale en quantité à un Bataillon de panzer Allemand.

Panzer-Abteilung 103
Infanterie-Regiment (motorisiert) 8
Infanterie-Regiment (motorisiert) 29
Artillerie-Regiment (motorisiert) 3
Aufklärungs-Abteilung (motorisiert) 53
Kradschützen-Bataillon 53 [ici krad c'est déjà une abréviation pour Kraft Rad, et les Side-cars était ainsi dénommé, et le mot Schützen, c'est bien la même dénomination que les russes ils on utiliser pour leurs unité d'infanterie, soit ici le 53. Bat. de fusilier sur Krad]. Mais pour que vous puissiez suivre, j'utiliserais que leurs dénomination en allemand de l'unité.
Panzerjäger-Abteilung 3
Pionier-Bataillon (motorisiert) 3
Infanterie-Divisions-Nachrichten-Abteilung (motorisiert) 3
Infanterie-Divisions-Nachschubführer (motorisiert) 3
Divisionseinheiten 3

Ce n'est que fin de l'année 1942, que la Division, a été changer en Panzer Grenadier.
Le déploiement de la 3.Inf.Div. (mot) lors de l'avancée de la 4e Armée Panzer sur Voronej (28 juin - 10 juillet 1942)

Le 28.6.42 à 2h45, la 3ème Inf.Div.(mot.) faisant parti de la formation du XXIV.Pz.Corps, elle attaqua à travers le Tim, juste au nord de l'estuaire de Kossorsha. L'I.R.(mot.)8 a forcé la transition du Tim contre une forte résistance des Regiments de fusilier Russe. du 705 de la 121.Div. de Fusilier et du 331ème Rgt. de fusilier de la 15.Div. de Fusilier. En un temps étonnamment court, le 1./Pi-.Btl. (m)3 pour renforcer un gué avec un équipement ponton routier en acier, à travers lequel la Pz.Abt.103 était censé pousser dans les profondeurs de l'ennemi. Cependant, le fond de la rivière s'est avéré insoutenable, de sorte qu'il a fallu attendre la construction d'un pont avant que les panzers puissent traverser le Tim; c'était le cas à midi.

Veuillez m'excusez, mais entre rechercher les différentes infos avec le nombre de panzer et les KStN Allemands, = Shtat du Stavka Russe. pour ce soir, c'est tout!

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Message  st.ex. 29/6/2023, 08:14

la suite.
La division perça avec l'IR(m)8 et le Pz.Abtlg.103, efficacement soutenus par l'AR(m)3 jusqu'a la zone de Rasschowez , et y surprit la 111e brigade de Fusilier (réserve de la 40e armée russe). Deux batteries A.R.1109 russes ont été détruites.

- L'ennemi en retraite devant le voisin de droite (Fus.Rgt.574 et 383 ainsi que AR.297 de la 111.Div.Fus.) tenta de résister à cette poussée dans son flanc  mais qui elle fut brisé.

Le premier jour, entre les mains de la division tomba:
625 prisonniers
3 Chars
27 canons
3 avions.

Au cours du 28.6. De fortes pluies Commencèrent, qui - se poursuivirent les jours suivants .. rendirent toutes les routes difficiles à emprunter, rendant notamment le passage au niveau du Tim impraticable. Puisque dans l'attaque du corps la division d'abord ; n'avait pas de mission en première ligne, ce retard lié aux conditions météorologiques dans l'acheminement du gros de la division et du ravitaillement en première ligne n'a pas eu d'effet très négatif.
Le 2.7. L'I.R.(m)29 entreprit d'abord de dégager la rive ouest de Kschen, puis d'avancer vers l'est jusqu'à Krassnaya Dolina à travers Olym et de prendre les hauteurs au sud de la gare de Nizhnedevizk. le jour d'après. où les routes étaient à nouveau praticables, le R.I.(m)8 est montée et a traversé la rivière à droite du R.I.(m)29 au village d'Olym. L'attaque se poursuivit dans la nuit afin d'atteindre les objectifs assignés.La résistance des Fus.Rgtr.125 et 133 (6è Div. Fus.) et de la 66è Brigade de Chars dut être brisée. Le butin était :
850 prisonniers
17 chars
57 canons
1 avion.

le lendemain le 01/07. désormais subordonné au XXXXVIII.Pz.-Korps - l'aile droite de la division commença à poursuivre l'ennemi qui battait en retraite, le Kradschützen .Btl.53. lui pris le chemin en direction de la rivière Deviza tandis que le R.I.(m)8 continuait vers wjasno-watowka (Vyaznovatovka) - Turowo en direction de Voronej, brisant la résistance ennemie dispersée.
Cependant, l'I.R.(m)29 a rencontré une résistance particulièrement dure à l'est de Novaya-Olsohanka de la part d'un ennemi retranché dans des positions élevées bien développées et soutenu par des chars, qui ont été dépassé par les Rgts. de la division qui ne les ont en aucune façon impressionné.

Cette résistance a également été éliminée le lendemain 02/07 au matin et l'I.R.(m)29 a pu avancer fort au sud de la voie ferrée jusqu'à Voronezh plus à l'est.

Alors que la division se frayait un chemin vers l'est contre l'ennemi, qui offrait sa plus grande résistance des deux côtés de la voie ferrée Kastornoje - Voronezh, la 24.Pz.Div. et le I.Rgt. G.D. atteindre le Don à l'ouest de Voronej par le sud-ouest et forme des têtes de pont à Ustye et Ssemiluki. La 24e Panzer Div. avançait immédiatement du sud avec l'aile droite sur la rivière Voronezh, dans la ville. laissant pénétré L'I.R. G.D. sur Podkletnoye à l'avance vers le bord oriental de Voronezh.

L'ennemi à Voronezh ne semblait pas déterminé à offrir une résistance extrême, des mouvements vers le nord hors de la ville ont été observés.

Le haut commandement avait d'abord L'intention d'épargner les unités rapides pour une nouvelle utilisation immédiate et de leur épargner des pertes plus importantes, comme celles qu'une attaque contre une grande ville fortement défendue devait entraîner. L'impression ennemie que la vision qu'a été donnée aux divisions avançant vers la zone urbaine proprement dite (24e Pz.Div. et Inf. Div. G. D.), La direction, en supposant qu'il y ait un succès facile à obtenir, était encore de prendre Voronej jusqu'à la rivière du même nom, y compris le pont de fer vers le Nord-Est de Voronej, par les unités rapides attaquantes.

Dans le même temps, la situation opérationnelle a exiger le déplacement des forces motorisées vers le
Sud-Est.

Par conséquent, sans tenir compte de la Situation actuelle à Voronej, le remplacement de L'Inf. Div. G. D. par la I.D.(m)3. a été ordonné. L'Iinf. Div. G. D. venait d'entrer dans la périphérie de la ville proprement dite lorsqu'elle fut reprise dans le cadre du détachement et que la I.D.(m)3. prit en charge la mission de L'Inf. Div. G. D. Alors que les troupes de la Division avançaient vers L'Est à Voronej, éliminaient dans une bataille acharnée la résistance tenace à des points individuels de la ville, chassaient les nombreux chars russes circulant dans les rues et préparaient L'attaque contre Podgornoye, important pour sécuriser le flanc Nord de la tête de pont, le 7.7. après-midi.

st.ex.
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Message  st.ex. 30/6/2023, 10:26

Et le reste de ce chapitre.
surpris par le reportage radio spécial sur la prise de la ville de Voronej.

Entre-temps, les mouvements ennemis hors de la ville avaient cessé, la résistance à Voronej même s'était durcie, les bois et les vergers au nord de la ville étaient occupés par l'ennemi. Une tête de pont autour du pont de fer sur la rive Ouest du Voronej était détenue par l'ennemi avec des puissantes forces.

Le soulagement de la relève était arrivé à un moment défavorable, alors que la résistance à Voronej elle-même n'avait en aucun cas été éliminée et que les premiers signes de renforts ennemis au nord de la ville et d'une nouvelle avance vers Voronej devenaient déjà apparents. directement à l'avant.

Ils fallait s'attendre a une forte attaque ennemie avec un soutien considérable des chars provenant du Nord contre L'Ouest. du moins pas avant le 11.7.

Dans l'après-midi les mouvements de plusieurs chars on été observé du Sud-Est contre Goroshanka suggèrant des avancées continues contre le flanc Ouest du Don.

Le 11.7. L'attaque à grande échelle attendue n'a pas encore eu lieu, mais vers 7.00 heures du matin, de nouvelles avancées de chars ont commencé, qui ont apparemment continué à servir à des fins de reconnaissance. Les mouvements observés simultanément devant le front Nord tenu à l'Ouest du Don par la division voisine sur la gauche pourraient un instant donner à penser que l'avancée principale de l'ennemi effectuerais contre le flanc à Zemlyansk et n'était pas dirigée vers la ville de l'Ouest. Elle-même .

Le 12.7. tôt vers 3 heures du matin, l'attaque attendue a commencé au Nord de Voronej. Depuis le pont ferroviaire, depuis les forêts à l'Est de la route Zadonsk-Voronezh et vers Podgornoye, l'ennemi a attaqué avec un déploiement de chars lourds. L'effet de l'artillerie ennemie relativement faible a été complété par l'utilisation massive de bombardiers et d'avions volant à basse altitude, qui ont systématiquement attaqué leurs propres positions les plus avancées ainsi que les approches et le passage du Don. Il y avait une absence totale de leur propre défense anti-chasseur et de l'utilisation de leurs propres avions de combat, car la situation opérationnelle nécessitait l'utilisation de la Luftwaffe dans un autre secteur du front.

Dans de durs combats, qui se sont déroulés toute la journée sans interruption dans une chaleur étouffante et une poussière aveuglante dans une banlieue et un jardin déroutants, l'ennemi a été empêché de pénétrer dans la ville qui était si importante pour lui. Les chars ennemis ont roulé sur les positions d'infanterie avant d'être assommés par des armes antichars qui étaient en position ou se dirigeaient rapidement vers le point d'attaque.

Là où l'infanterie ennemie a réussi à pénétrer ses propres lignes, la situation a été immédiatement rétablie par une contre-attaque.

Dans ces batailles pour Voronej ont affronté la Division:

15.Fus.Div. (Fus.Rgt.l06)

135.Fus.Div. (Fus. Rgt.233)

232.Fus.Div. (Fus.Rgt. 498, 605 et 708)

284. Fus. Div. (Fus.Rgt.l043, 1045, 1047, A. R. 820)

2.Zerst.Div. avec 3. et 4.Zerst.Brigade (2è Division de Destruction détenant 2 brigades????)

18e Brigade mot

109.Brigade de Chars

110.Brigade de Chars

164.Brigade de Chars

180. et 181.Brigade de Chars avec A. R. 694
476. Btl. de Chars Autonome.

NKVD-Rgtr.: Transport-Rgt. 229, Transport-Rgt. 233 Gardes-Frontières-Rgt. 41, Garde-Frontière-Rgt. 81 et opération Rgt.287

Lors des combats dans la tête de pont, la Division a fait 1086 prisonniers et détruit ou capturé 139 Chars, 11 canons, ainsi que de nombreuses armes d'infanterie, munitions et équipements.

Dans les circonstances qui prévalaient, le remplacement de la 3. I.D. (m) par la 168. I.D., qui avait déjà été ordonné tôt pour le 12.7, était impossible à ce moment-là. Les régiments de détachement déjà menés étaient tenus à la disposition de la Masse, avec des unités, ils pouvaient reprendre les sections prévues.

Même après le détachement des régiments d'infanterie au cours du 13.7., les Pz.Abtlg. 103 et le Pz.Jg.Abtlg.3 de la 168. I. D. est subordonné pendant une courte période.

L'achèvement de L'occupation de Voronej, ainsi que la tenue contre les attaques désespérées de L'adversaire du Nord et du Nord-Est jusqu'au 12.7, est le mérite égal pour toutes les unités de la 3e I. D. (m).

Du 28.6. au 15.7., des prisonniers et des prises de guerre ont été capturés:
3 542 prisonniers
169 Chars
114 canons(y compris. Pak et Flak)
110 mitrailleuses
37 lance-grenades
64 véhicules à moteur
4 avions

En outre, 91 wagons de marchandises entièrement chargés de bois, de charbon, de munitions et de divers équipements ont été sécurisés.

Aujourd'hui, je vais encore tenté de voir dans les unités, intégré dans la 40,60 et 21è Armée Russes, quoi comme unité pourrait être cette fameuse 2ème Division de Destruction contenant la 2ème et 3ème Brigade.

st.ex.
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Message  st.ex. 5/7/2023, 09:10

Bonjour! alors à présent, veuillez m'en excusé de mon absence, il faut aussi que je termine mon velo electrique avec les beau jours qui son présent.
Bien, alors pour cette fameuse 2ème division dénommé Destruction par les Allemands, qui détenait 2 unités de Brigades de destruction.
Ben ici la seule unité qui peut entrer dans cette dénomination, c'est la 2ème Division de Chasse. Et Ici d'un côté on a l'abréviation typique pour l'aviation de chasse IAD et IBR.
Tandis que plus loin, avec ISTBR, ici ce n'es plus la même signification pour l'abréviation, du fait de la lettre "T" qui a été intégré. Donc ISTRD = Division de chasseur Anti-char. Et Brigade de Chasseur Anti-char.
La réserve du front a été avancée avec la 2e division de chasse, composée de la 3 IBR (Evgenievka, Krasnaya Dolina) et de la 4 IBR (Bogoroditskaya, Dmitrievka).
Ici la lettre I, provient de la dénomination Russe pour "istrebitel'naja" qui traduit donne de Chasse.

Mais ici cela peut être plus clair pour vous:
De l'histoire de la création de l'ISTRD et de l'ISTRBR : les premières divisions et brigades de chasse apparaissent dans l'armée en juin 1942. Il s'agissait de: 10e brigade de la 4e armée de choc du front de Kalinine, 2e id (composée des 3e, 4e, 16e brigades) sur le front de Bryansk, 1re id (1ère, 2e, 5e brigade), 11, 13 , 15e, 18e et 19e brigade sur le front sud-ouest. De plus, il y avait trois brigades de chasse dans la réserve du quartier général du VTK - les 6e, 7e, 8e et 10e.

Au total, pendant les années de guerre, il a été formé (entre parenthèses, le lieu de formation de l'unité ou de la formation est indiqué):

- directions des divisions de chasse: 1, 2 (MVO), 3 (PriVO) (UrBO) et 5e (Stalingrad VO),

- brigades de chasse 1-5 (MVO), 6-10 (UpBO), 11-15 (PriVO), 16, 17 (district militaire de l'Oural du Sud), 18-21 (SKVO), 22-25 (district militaire de Stalingrad) et 26 - I - Front de Kalinine).

Les divisions de chasse avaient l'organisation suivante: la direction de la division de chasse, 3 brigades de chasse, une compagnie de signalisation, une compagnie automobile et une compagnie médicale.



Histoire de la création 3 ISTRBR : 28/05/1942 sur la base du district militaire de Moscou.

Soumission : 2 isrd (2e division d'extermination).
ET l'abréviation MVO = Moscou, et les autres c'était les autres district militaire ou Front.

Et pour cette division, elle est réellement difficile pour trouver les infos sur soit les avions et autres.
mais je pense, identiquement comme les allemands dans la luftwaffe, disposait d'unité terrestre, ici cela peut en être une.
Composition (07.1943) : un régiment d'artillerie antichar, deux bataillons antichar, une division de mortiers, un bataillon du génie des mines et une compagnie de mitrailleurs. Le régiment d'artillerie antichar comprenait 4 batteries de canons de 76 mm (16 canons), 3 batteries de canons de 45 mm (12 canons), 1 batterie de canons antiaériens de 37 mm (4 canons).

Transformé : 08/10/1943 en 3e Gardes. Ibr (3rd Guards Fighter Brigade), qui le 14 septembre 1943 est transformée en 3rd Guards. iptabr (3e brigade d'artillerie antichar de la garde); régiment d'artillerie antichar de la 3e brigade de chasse (06/12/1942-08/10/1942) est transformé en gardes. ptap 3 gardes Ibr 08/10/1942

Veniamin Nikolaevich Rukosuev (14/04/1902-26/01/1945) est nommé commandant de la 3e brigade de chasse antichar de la 2e division de chasse en mai 1942. Il était en fonction : 05.1942-11.1943. C'était une connexion atypique dans les troupes soviétiques. Il était spécifiquement destiné à faire face aux chars ennemis.

Chef du département des opérations du quartier général de l'artillerie de l'Armée rouge Kazakov K.P. il a écrit à propos du colonel Rukosuev dans ses mémoires: «C'était un véritable combattant à tir direct - laconique, d'un caractère fort, toujours recueilli, résolu et courageux. J'ai eu la chance de connaître personnellement Rukosuev, de participer à la formation de sa brigade et, après la bataille de Koursk, d'analyser son travail de combat. Cette équipe militaire s'est avérée excellente !

La brigade a reçu son premier baptême du feu dans la défense sur le front de Bryansk en juillet 1942 près de la station Kastornaya de la région de Koursk.

Le 28 juin 1942, les troupes fascistes du groupe d'armées Weichs, perçant les défenses de nos troupes à l'est de Koursk, passèrent à l'offensive. Après avoir traversé la rivière Tim, ils se sont précipités vers les stations Gorshechnoye et Kastornoye, créant une menace pour Voronezh. Au poste de Kastornoye, les artilleurs ont mené une bataille inégale. Nos artilleurs ont résisté à la pression des chars et des unités mécanisées de l'ennemi. Mais l'équilibre global des forces sur ce secteur du front était en faveur de l'ennemi. En juillet 1942, les nazis font irruption à Voronej et se précipitent dans le grand virage du Don vers Stalingrad.

En novembre 1942, la brigade est déplacée dans le quartier de la ville de Livny, puis dans le village de Terbuny.

Plus tard, les artilleurs prirent des positions défensives sur la face nord du saillant Orel-Koursk.

La bataille de Koursk, qui a duré près de 50 jours et nuits de feu, est entrée dans l'histoire comme l'un des événements les plus importants de la Grande Guerre patriotique. C'est devenu un tournant dans le cours des hostilités. Après la défaite des troupes allemandes près de Koursk et d'Orel, l'initiative stratégique passa finalement entre les mains du commandement soviétique. "Berlin est encore loin, mais dans ces lumières la victoire finale était déjà visible", écrit le maréchal Gueorgui Joukov, rappelant la bataille de Koursk.

Et voilà, j'avais bien le bon flaire....
Je vous laisse lire, la traduction de l'évolution des unités anti-chars depuis 1941... Avec leurs Shtat.
https://922polk-ucoz-ru.translate.goog/publ/protivotankovaja_artillerija_prodolzhenie/1-1-0-230?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr

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Message  st.ex. 7/7/2023, 16:23

Voici un nouveau document toujours provenant du dossier de la infanterie (mot.) 3. et se rapportant au Fall blau.

mais ici comme je l'ai pu le comprendre, il s'agissait uniquement d'une partie Annexe du document principale, qui lui contient 10 pages, c'est en fait les ordres établie par la division pour l'attaque du 28 juin, contenant les divers lieux que chaque unité devra utiliser pour attaquer. Ainsi il vas me falloir réorganiser tout ses documents ensembles, pour que vous puissiez suivre l'histoire de l'attaque.

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Message  st.ex. 8/7/2023, 12:50

reBonjour à tous!
avant de me lancé dans la traduction des 10 autres pages de la 3ème Division d'Infanterie motorisé.
je me permet, juste de vous transmettre une première vision sur la 2ème Armée Hongroise, qui elle se trouvait logé en dessous de la 4ème Panzer Armee.
Et ici les hongrois, oui bien sûr aujourd'hui ou cela a été publier, ma source Tamas Elter, il n'est pas content du tout des anciens alliées Allemands. Bien je vous laisse une fois lire.
C'est alors que la condamnation à mort de la 2e armée hongroise a commencé à être rédigée
Tamás Elter 12.01.2017

En raison de l'échec de l'invasion contre l'Union soviétique, Adolf Hitler exigea une plus grande participation militaire de ses alliés pour la nouvelle offensive allemande prévue pour 1942. Il y a soixante-quinze ans, en janvier 1942, d'abord le ministre impérial des Affaires étrangères Joachim von Ribbentrop, puis le général Wilhelm Keitel, chef du haut commandement de la Wehrmacht, se sont rendus à Budapest, où ils ont exigé le commandement de toute l'armée sur le front de l'Est, non ignorant les menaces.

" Le Don, le Don Bend (virage), est devenu une tradition dans la conscience publique hongroise en tant que théâtre de nos tragédies nationales comme Muhi, Mohács et Doberdo. Ici, en 1942/43, la 2e armée hongroise tant citée a mené sa bataille perdue d'avance. " (Capitaine d'état-major général Árpád Lajtos, ancien officier de la 2e armée hongroise)
Bien que les tours du Kremlin soient visibles, le grand rêve d'Hitler a échoué

Avec l'opération Barbarossa lancée contre l'Union soviétique le 22 juin 1941, Adolf Hitler n'atteignit pas son objectif principal, l'écrasement rapide de l'Armée rouge en une seule campagne éclair et l'effondrement du système soviétique.

Malgré le fait qu'au cours des premiers mois, l'Armée rouge, qui se retirait continuellement et se défendait de manière inorganisée, a subi de terribles pertes lors des énormes batailles de chaudrons qui ont eu lieu près de Minsk, Smolensk puis Kiev à l'été 1941,

contrairement aux attentes allemandes, la force soviétique ne se disloque pas et poursuit sa défense tenace.

Les dirigeants allemands ont été surpris par la force de la résistance soviétique obstinée; poussant vers l'intérieur du pays, et devait faire face à des problèmes d'approvisionnement de plus en plus pressants.

L'opération prévue sur 2-3 mois s'est prolongée jusque tard dans l'automne, ce qui a apporté des conditions météorologiques impossibles. Les routes se sont transformées en une mer de boue impraticable à cause des pluies, puis du terrible froid qui est arrivé tôt, et des lourdes pertes

les troupes allemandes étaient fatiguées et la technologie était dépréciée.

Le groupe d'armées central a atteint les portes de Moscou en vain et, au tout début de décembre, il était complètement épuisé et avait perdu sa capacité offensive.

Les pertes subies sur le front de l'Est ont rendu les Allemands exigeants

La contre-offensive générale soviétique lancée le 6 décembre 1941 repoussa les Allemands de 150 à 200, et à certains endroits de 400 kilomètres sur la section centrale du front, et ce n'est que l'ordre ferme d'Hitler interdisant la retraite qui pouvait être attribué au fait que le groupe d'armées n'a pas rompu. Pendant les six mois de l'opération Barbarossa, les Allemands subirent des pertes humaines et militaires difficiles à remplacer.

Pour cette raison, Hitler voulait utiliser la puissance militaire de ses alliés, dont la Hongrie, dans une bien plus grande mesure qu'auparavant, pour compenser les pertes.

Le colonel d'état-major Gyula Kádár, qui était à la tête du 2e département de renseignement militaire de la VKF (état-major général), a rappelé la situation à cette époque dans ses mémoires "De Ludovikatól Sopronkőhidág" publiés en 1978 :L'arrêt des premiers succès allemands en 1941, l'endurance et la préparation au combat de l'armée soviétique anéantissent le rêve de la "Blitzkrieg".Le commandement allemand commence alors à expliquer pour la première fois, essayant de minimiser l'importance de l'arrêt de la opérations offensives, le mauvais état des routes, le froid soudain de l'hiver, etc... Il garde le silence sur ce point : il ne parle pas de la force surprenante de l'armée soviétique, il ne parle non plus des très lourdes pertes de ses propre armée, ce qui l'a amené à planifier ses opérations ultérieures en 1942 avec de nouvelles forces et à utiliser des forces plus importantes et à faire pression sur ses alliés - en particulier la Hongrie et la Roumanie - pour une plus grande participation. »

Ce sont les précédents immédiats des quelques jours de négociations à Budapest, entamées le 6 janvier 1942 par le ministre impérial des Affaires étrangères Joachim von Ribbentrop.

Ribbentrop a revendiqué avec arrogance toute l'armée

Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement impérial est allé droit au but dans les négociations qui ont débuté le 6 janvier.

Ribbentrop n'a pas hésité et, d'un ton arrogant, a exigé l'envoi immédiat de toute l'armée hongroise en Union soviétique.

du Premier ministre László Bárdossy, qui a été choqué par la demande allemande ressemblant à un ultimatum.

En janvier 1942, les Forces armées royales hongroises se composaient d'un total de 28 divisions, dont la grande majorité étaient des divisions d'infanterie. L'équipement technique de la défense nationale était loin derrière l'équipement de formations militaires similaires de la Wehrmacht, et les Soviétiques ne pouvaient supporter la comparaison avec des unités supérieures.

À partir de 1938, la Hongrie a commencé à développer intensivement ses forces militaires.

Le Premier ministre Kálmán Darányi a annoncé le 5 mars 1938, lors d'une réunion du Parti de l'unité nationale (le parti au pouvoir) tenue à Győr, que le gouvernement fournirait un milliard de pengos supplémentaires en plus de l'allocation budgétaire annuelle, principalement pour le développement de l'armée.

Bien que le programme quinquennal de développement des forces ait considérablement amélioré l'équipement de la défense nationale par rapport aux précédents, l'armée était toujours bien en deçà des exigences de la guerre mécanisée moderne.

Pain d'épice et fouet pour le gouvernement Bárdossy

Le fait que l'équipement de l'armée royale hongroise ne permette pas d'opérations offensives de première ligne sur le front oriental a été mieux démontré par le sort du groupe des Carpates, qui a été envoyé en Union soviétique après l'entrée irresponsable dans la guerre en juin 1941. Sous le commandement du lieutenant-général Ferenc Szombathelyi, le groupe composé de deux brigades mécanisées et d'une cavalerie du Corps rapide, ainsi que de deux brigades d'infanterie supplémentaires exerçant des fonctions de sécurité, composé d'un total de 40 000 soldats entre juillet et octobre 1941, perdu 4 000 hommes et 75 % de son matériel. .

(Par exemple, les véhicules de transport de troupes blindés légers Ansaldo achetés aux Italiens ont subi une perte technique de 100 %.)

Le gouvernement hongrois n'a pu obtenir le retrait des formations de front vaincues du groupe des Carpates qu'avec beaucoup de difficulté.

et le ramener à la maison, mais en échange, en plus des deux déjà là-bas, il devait fournir quatre autres brigades pour mener à bien les tâches d'occupation.

Après le fiasco du groupe des Carpates, le gouvernement Bárdossy n'a plus voulu envoyer d'unités de combat sur le front oriental, en plus des unités supérieures stationnées à l'extérieur et exerçant des fonctions d'occupation. C'est pourquoi la demande de Ribbentrop est venue comme une douche froide au Premier ministre, qui est connu pour être pro-allemand.

Il est probable que le ministre impérial allemand des Affaires étrangères était également conscient qu'aucun pays ne peut commander tous ses soldats au-delà de ses frontières, mais il a placé les enjeux au plus haut afin d'évincer autant que possible le gouvernement de Budapest.

Ribbentrop a utilisé des tactiques de pain d'épice et de fouet dans les négociations.

Il a évoqué à plusieurs reprises et avec insistance la loyauté envers les Alliés, puis a parlé avec un ton menaçant de la fiabilité de l'allié roumain et de sa volonté de sacrifier bien plus que celle des Hongrois, sans oublier la régurgitation du soutien allemand à la révision territoriale.
"Nous participons avec enthousiasme à l'offensive de printemps"

Tout cela a eu un effet, bien sûr. Le gouvernement Bárdossy céda et s'engagea à envoyer un contingent dont les effectifs et la composition n'étaient pas encore déterminés avec précision, mais au moins au niveau de l'armée, sur le front de l'Est, afin de soutenir les opérations offensives allemandes de 1942.

L'engagement hongrois a été officiellement scellé par la lettre du gouverneur Miklós Horthy à Hitler le 10 janvier : "... nous participerons à l'offensive de printemps avec enthousiasme, dans la mesure où l'armement, l'agriculture et l'ennemi qui nous entoure le permettront. Les détails seront discutés par les chefs militaires ." Bien sûr, l'enthousiasme n'était pas trop grand, il s'agissait plutôt du fait que la haute direction politique hongroise ne pouvait pas sortir du piège qu'elle s'était creusée en rejoignant le la guerre volontairement, et a donc été contraint de répondre au moins partiellement aux exigences allemandes. .

Keitel agite son bâton de maréchal d'un air menaçant

Les négociations d'experts militaires commencent le 20 janvier 1942, avec l'arrivée à Budapest du général Wilhelm Keitel, chef de l'OKW (Oberkommando der Wehrmacht). Keitel est venu à Budapest préparé; pour ses négociations en Hongrie, il reçut personnellement des instructions tactiques de Joachim von Ribbentrop.

Le 19 janvier, le ministre impérial des Affaires étrangères a télégraphié ce qui suit à l'ambassadeur d'Allemagne à Budapest, Von Jagow : "... En vue de la prochaine visite du général de division Keitel à Budapest, lorsque les corps militaires allemands et hongrois enregistreront en détail les participation des forces de défense hongroises à la campagne de l'Est, je vous informe, pour votre information, que j'ai personnellement informé le général Keitel du déroulement de mes négociations à Budapest. Comme vous le savez, à la suite de mes négociations, le gouvernement hongrois a déclaré que bien qu'il ne puisse pas déployer ses forces à 100 % dans la campagne de l'Est, il y participera au maximum de ses capacités. J'interprète cette promesse comme signifiant que nous pouvons nous attendre à ce qu'au moins les deux tiers de la force de défense hongroise participent à la campagne de l'Est, et cela devrait être le point de départ du général Keitel dans ses négociations à Budapest.."
Le chef d'état-major a confronté Keitel

Keitel a négocié avec les représentants du gouvernement Bárdossy et de l'état-major Honvéd dans un style similaire à Ribbentrop, exigeant le commandement de 25 divisions sur le front oriental. Le colonel en chef Ferenc Szombathelyi, qui a succédé à Henrik Werth, limogé en raison de son amitié inconsciente avec l'Allemagne, a participé aux négociations en tant que chef d'état-major à cette époque,

contrairement à la direction politique, qui a tendu le cou, elle s'est fermement opposée aux exigences arrogantes de Keitel.

Le général de division Szombathelyi écrit à ce sujet dans ses mémoires : " A l'occasion de cette rencontre, j'ai mis fin aux vues romantiques que les Allemands avaient sur l'armée hongroise sur la base des rapports de mes prédécesseurs et de ceux qui m'entouraient, car j'ai révélé la situation réelle, que j'ai résumée dans le fait que l'armée hongroise, bien que dans son organisation, était très construite, elle est sur-développée, mais il y a très peu de puissance derrière elle, donc l'armée hongroise ne compte guère du point de vue de la guerre moderne, si bien que sans assistance approfondie de ce point de vue, elle ne peut être considérée que comme une « armée d'occupation » .

C'est alors qu'ils ont commencé à formuler la peine de mort

À la suite de négociations longues et houleuses, le gouvernement hongrois s'est engagé à envoyer neuf divisions d'infanterie, une blindée et cinq divisions d'occupation sur le front oriental. Le général Wilhelm Keitel, au nom de l'OKW, a supposé que la division blindée serait équipée par les Allemands de matériel militaire.

À partir de ces unités supérieures, la 2e armée hongroise, qui a reçu un nouveau punch militaire avec un effectif de 207 000 hommes au total, a été formée. Cependant, le nombre de soldats armés de la 2e armée hongroise est resté inférieur à 200 000, car près de 20 000 conscrits non armés ont été enrôlés dans l'armée. Le gouverneur Horthy a nommé l'un de ses confidents, l'ancien commandant de l'Académie Ludovika et l'ancien chef du bureau militaire du gouverneur, le vaillant colonel en chef Gusztáv Jány, à la tête de la 2e armée hongroise.

Pour la mobilisation du personnel, le III à Szombathely, le IV à Pécs. et le VII de Miskolc. Ses corps ont été désignés, car ils ne pouvaient retirer que deux formations par corps de leur propre ordre militaire. Au lieu du supplément territorial par ailleurs général, les soldats ont été appelés dans une proportion égale de tout le pays. Les réservistes représentaient une proportion élevée de 50 %, et le personnel manquant a été complété par des réservistes supplémentaires âgés de 35 à 40 ans.

L'affirmation souvent exprimée dans l'historiographie marxiste après 1945 n'est pas vraie, selon laquelle la 2e armée hongroise a été initialement envoyée sur le front de l'Est de manière incomplète et mal armée. La réalité, cependant, est que:

50% de l'ensemble du personnel technique de la défense nationale a été retiré des unités de l'arrière-pays,

et il a été mis à la disposition de la 2e armée hongroise.

Sur le plan intérieur, la 2e armée hongroise était considérée comme un corps exceptionnellement bien équipé. Le fait que les troupes hongroises, même avec cet équipement, n'aient pas atteint le niveau des formations allemandes ou soviétiques est une autre affaire.

Des gaffes militaires coûteuses

En février 1942 - et non indépendamment de l'obligation d'envoyer la 2e armée hongroise - son ancien classement militaire est renommé.

Dès lors, les unités supérieures au niveau de la brigade ont été enregistrées en tant que divisions légères.

Avec cette astuce "créative", même les divisions légères plus faibles que les divisions réelles et en plus petit nombre pourraient être présentées aux dirigeants militaires allemands comme des unités supérieures à part entière.

(Dans la classification de l'époque, la brigade se composait de deux régiments toutes armes et d'une division d'artillerie, et la division se composait de trois régiments toutes armes et d'un régiment d'artillerie.)

Ce genre de supercherie s'est retourné contre nous plus tard,

car les Allemands ont ignoré le fait que les divisions légères ne comprenaient que deux régiments lors de la désignation de la zone de défense de la 2e armée hongroise le long du Don. La mécanisation était à un niveau très bas dans les unités de combat hongroises.

Alors que, par exemple, une division de front allemande disposait de 400 camions et que le remorquage de leurs canons était également mécanisé, les divisions légères hongroises, en revanche, pouvaient compter sur un maximum de 25 à 30 véhicules, et l'artillerie de troupe était à cheval. dessiné.

Le visage de l'armée a déjà encodé la défaite

Le déploiement de la 2e armée hongroise a commencé le 17 avril 1942 et s'est achevé fin juin. Les problèmes d'équipement et d'entraînement étaient déjà évidents lors de la marche vers le Don.

Le III. les formations de corps ont rejoint les combats pour la première fois;

Les 7e et 9e divisions légères du corps participent à l'opération "Fall Blau", qui débute le 28 juin, la grande offensive d'été des Allemands en 1942, dès le premier jour sous la subordination allemande.

En l'absence de véhicules blindés de transport de troupes et d'artillerie adéquate, les unités de l'armée en progression ne pouvaient principalement attaquer les foyers de résistance soviétique qu'avec des unités d'infanterie, ce qui causait des pertes déraisonnablement élevées. La 2e armée hongroise était subordonnée au groupe d'armées B du colonel-général Maximillian von Weichs

Au commandant de l'armée,

Le colonel en chef Gusztáv Jány et son état-major n'avaient aucune autonomie en matière militaire.

Le commandement allemand a affecté la 2e armée hongroise à des tâches de défense fluviale.

Les troupes hongroises, affaiblies par les combats d'été, occupent leurs positions le long du Don le 25 août. La protection de la section fluviale désignée de près de 200 kilomètres de long était une tâche insurmontable pour la 2e armée hongroise dès le départ.

Les divisions légères ne pouvaient construire leurs positions que lorsqu'elles étaient fortement dispersées et sans aucun type de défense en profondeur.

La situation a été encore compliquée par le fait que malgré plusieurs tentatives, la tête de pont soviétique du côté ouest du Don à Uriv n'a pas pu être éliminée.

La tête de pont d'Uriv joua plus tard un rôle décisif dans le succès de l'offensive soviétique lancée le 12 janvier 1943, qui provoqua la destruction de la 2e armée hongroise.

Le Führer rejette toujours tout ce qui est raisonnable

Jány a immédiatement reconnu que la ligne de défense extrêmement longue ne serait pas tenable contre une forte contre-attaque soviétique. Pour cette raison, il a demandé à plusieurs reprises au colonel général Von Weichs de raccourcir la ligne de front ou de renforcer la ligne défensive de la 2e armée hongroise avec des divisions allemandes, mais Von Weichs a refusé la demande de Jány dans chaque cas, se référant à l'ordre du Führer.

Adolf Hitler était sûr que la grande offensive d'été porterait le coup final à l'Armée rouge et que les Soviétiques n'auraient aucune chance de lancer une initiative militaire le long du Don, qui était principalement protégé par de faibles troupes alliées.

L'OKW a gardé les réserves allemandes pour les opérations se déroulant dans la région de Stalingrad à partir de fin septembre,

et a donc régulièrement ignoré les demandes plus que justifiées du colonel en chef Jány.
Enfer blanc le long du virage du Don

Les conséquences sont bien connues de tous. Il y a soixante-quatorze ans, le matin du 12 janvier 1943, l'offensive soviétique massive lancée depuis la région d'Uriv a franchi la ligne de défense des unités courageuses de la 7e division légère.

Deux jours plus tard, les unités soviétiques lancent une attaque depuis la tête de pont de Shchutsje,

bénéficiant d'un soutien blindé important. La mince ligne de front a été percée à plusieurs endroits et il y avait un danger de piéger la 2e armée hongroise.

Jány a immédiatement demandé II. le déploiement immédiat du corps blindé allemand, la réserve affectée à l'armée, pour bloquer l'invasion soviétique. Cependant, le colonel général Von Weichs a rejeté la demande du commandant de l'armée hongroise au motif que le Führer se réservait le droit de déployer le corps de Kramer.

Jusqu'au 15 janvier, malgré toutes les difficultés, les faibles unités hongroises assiégées ont réussi à tenir même dans le froid de plus de moins trente degrés. La situation n'aurait pu être améliorée que par le déploiement immédiat du corps de Kramer, mais le Führer n'était toujours pas d'accord à ce moment-là.

La stupidité obstinée d'Hitler, comme tant de fois auparavant, a eu des conséquences tragiques. Le 17 janvier, la ligne du visage s'était scindée en plusieurs morceaux et

sous la pression de la supériorité soviétique, la 2e armée hongroise se désintègre pratiquement.

La bataille d'Urivi, ou telle qu'elle a pris racine dans la mémoire historique hongroise, "le virage du Don", a été la plus grande catastrophe militaire de l'histoire militaire hongroise, les pertes sont estimées par les historiens à 100-120 mille personnes. Sans aucun doute, Uriv a mis la touche finale à la condamnation à mort de la malheureuse 2e armée hongroise.

Bien je vous laisse à vos propre soins d'en déduire ce que vous souhaitez....
Moi par-contre je vois bien, que déjà ici, Hitler s'était garder le droit ultime pour le déploiement de certaines unités, donc ceci n'est uniquement fictive en lisant les sujets de 1944, et des panzers qui on été retenu sur place....

st.ex.
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Message  st.ex. 10/7/2023, 00:10

Bon à présent on vas voir, si les 10 pages j'arriverais à les traduire d'un coup, ou si il me faudra reprendre un autre jour. Déjà une première info, ici chez les Russes, eux parfois on dénommé leurs villes ou village se situait près d'un fleuve ou d'une rivière. c'est le cas pour Moscou, ici la rivière Moskva silionne non loin de la capitale. et pour l'ancienne ville de Stalingrad qui aujourd'hui a été renommé Volgograd, encore une nouvelle fois, en raison du fleuve Volga.
Ainsi ici dans les documents, Kosorsha; Bystra et Tim son bien des affluant ou des rivières.Ainsi en Russie il existe aussi plusieurs villages portants ses noms.

Autres chose: les Allemands, eux en écriture, pour le nom d'infanterie. autant ils utilise la lettre "I" que la lettre "J", la lettre J, était utiliser déjà dans la 1ère guerre mondiale, ainsi les militaires eux aimaient garder les traditions ancêstrale.

3e division d'infanterie (mot)
Div.St.Qu., 18 juin 1942.
Abt. la n° 85/42 g.Kdos.
Affaire de commandement secrète.
20 exemplaires.
11e exemplaire.
Ordre divisionnaire
pour la mise à disposition ; à l'.Attaque sur le Tim
(Carte 1 : 1OOooo)

1.) ennemi ; Voir rapport de situation ennemi, annexe 1.

2.) XXIV.Pz.Korps (3.J.D.(mot.) sur le côté de droite. La 9.Pz.Div. côté gauche,

initialement 1 Btl. de la 82nd J.D.) subordonné à la 4th Panzer Army, forcera. la traversée du Tim entre l'estuaire de Kosorsha et Bystra.

Après une traversé réussie, le corps devra immédiatement avancé vers le Sud-Est sur Kschen (Riv.) afin de faciliter l'attaque du voisin de droite - XXXXVIII Panzer Corps - à traversé le Tim et de coopérer avec eux  tenant toujours le nord de la voie ferrée Koursk - Voronezh des deux côtés du Tim pour couper et détruire l'ennemi étant basé ici.

3.) voisins ;

a) à droite le XXXXVIII.Pz.Korps est sur son aile Nord la 377.J.D. sur et au Nord de la ligne de chemin de fer Koursk - Voronezh de telle sorte que l'ennemi se tenant toujours au nord de la voie ferrée en Coopération avec le XXIV Pz.Korps le détruire et prendre le pont ferroviaire à l'est. Tscheremisinowo pour qu'il soit pris aussi intact que possible.
He non avec la chaleur d'aujourd'hui, je n'ai presque rien pu traduire. Désolé demain la suite.

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