Manstein et la stratégie...
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Manstein et la stratégie...
Bonsoir à tous,
Comment jugez vous l'action du Maréchal von Manstein sur le front de l'Est notamment après la bataille de Stalingrad jusqu'à sa disgrace en mars 1944 ?
Merci pour vos contributions...
Comment jugez vous l'action du Maréchal von Manstein sur le front de l'Est notamment après la bataille de Stalingrad jusqu'à sa disgrace en mars 1944 ?
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Hamilcar- Aspirant
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Date d'inscription : 29/07/2009
Re: Manstein et la stratégie...
En ce qui me concerne, Manstein est un stratège et un tacticien assez incroyable.
Il "sent" vraiment les choses au niveau tactique et opérationnel. A Kharkov, en 43', il devine réellement quand les divisions blindées rouge sont à bout et conre-attaque de façon assez magistrale, rétablissant la situation.
Il a vraiment, le "pif", il afiche une maitrise telle qu'il a transcender son art.
Néanmoins, la startégie ne fait pas tout en guerre (Je sais, c'est curieux... ), mais il est manifestement incapable de s'assurer l'appuis de certains de ses supérieurs ou pairs. Il s'attire l'inimitié de pas mal de monde, ce qui le prive de soutien potentiel et a probablement précipité sa démission.
Ses gros défaut ont été souligné par J.Lopez : ambitieux et parfois irréaliste (Il voulait remplaçer Hitler a la tête de l'OKH... ), il ne tient pas ou peu compte des russes, notamment, de leurs avancées en matières de stratégie justement, même s'il faut dire qu'il n'a ps été aidé par des renseignements allemand en dessous de tout...
Il reste quand même un officier exceptionnel, mais très imbus de sa personne.
Il "sent" vraiment les choses au niveau tactique et opérationnel. A Kharkov, en 43', il devine réellement quand les divisions blindées rouge sont à bout et conre-attaque de façon assez magistrale, rétablissant la situation.
Il a vraiment, le "pif", il afiche une maitrise telle qu'il a transcender son art.
Néanmoins, la startégie ne fait pas tout en guerre (Je sais, c'est curieux... ), mais il est manifestement incapable de s'assurer l'appuis de certains de ses supérieurs ou pairs. Il s'attire l'inimitié de pas mal de monde, ce qui le prive de soutien potentiel et a probablement précipité sa démission.
Ses gros défaut ont été souligné par J.Lopez : ambitieux et parfois irréaliste (Il voulait remplaçer Hitler a la tête de l'OKH... ), il ne tient pas ou peu compte des russes, notamment, de leurs avancées en matières de stratégie justement, même s'il faut dire qu'il n'a ps été aidé par des renseignements allemand en dessous de tout...
Il reste quand même un officier exceptionnel, mais très imbus de sa personne.
Luhkah- Lieutenant-colonel
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Date d'inscription : 31/05/2010
Re: Manstein et la stratégie...
Je répondrais à peu près comme Lukhah, avec quelques autres précisions
1. Manstein a été un très bon tacticien et stratège pendant la campagne de l'Est. Le nettoyage de la presqu'île de Kertch en 1941 est un bon exemple de savoir-faire militaire, bien que les Soviétiques étaient encore très mal commandés à cette époque.
2. L'opération "Coup de Tonnerre" (Donnerschläg) de décembre 1942 à Stalingrad en vue de dégager la 6. Armee de Paulus était très bien imaginée, mais là encore le renseignement allemand avait sous-estimé les forces soviétiques dans le secteur ainsi que leur combativité (IIe Armée de la Garde de Malinovski).
3. L'opération contre Kharkov en février-mars 1943, avec le SS-Panzer-Korps de Hausser en fer de lance est encore un très bon exemple de savoir faire tactique puisque qu'il bloque l'avance soviétique (Golikov) sans pour autant épuiser les forces de l'Armée Rouge. Ceci-dit c'est ce qui aboutit à la formation du saillant de Koursk.
4. Tactiquement l'opération "Zitadelle" était très bien conçue, mais elle n'a pu réussir en raison des défenses en profondeur de l'Armée Soviétique qui était très au courant des faits et gestes des allemands. D'autre part comme le dit Jean Lopez, les Soviétiques ont gagné à Koursk grâce à leur sens acquis de la planification plus qu'en raison de la qualité de leur renseignement. En fait, pour la STAVKA, il s'agissait d'épuiser les allemands à Koursk en vue de lancer ensuite une attaque de diversion sur la rivière Mius plus au sud (Tolboukhine), ce qui a eu pour conséquence de "vider" la 4. Panzer-Armee et l' Armees-Abteilung Kempf de forces blindées qui leur auraient été davantage utiles dans le saillant. Par conséquent, cet affaiblissement des positions allemandes dans le secteur de Koursk a permis aux Soviétiques de lancer les forces soigneusement gardées (et masquées !) en réserve derrière le Front du Centre et le Front de la Steppe afin de pouvoir engager les victorieuses batailles d'Orel et de Kharkov de l'été 1943.
En fait, Erich von Manstein a été un excellent stratège pour vaincre les armées alliées en 1940 (le Plan Jaune - Fall Gelb c'était lui !), mais la configuration en URSS était totalement différente et la notion de bataille d'anéantissement - Kesselsschlacht - était devenue obsolète. Et les soviétiques l'avaient très bien compris. En revanche, à Kharkov il a su profiter de l'épuisement des avants-gardes de Golikov pour infliger un cuisant échec à ce dernier et rééquilibrer TEMPORAIREMENT la situation. Comme le dit encore Jean Lopez, après Koursk la Wehrmacht était complètement épuisée et n'avait désormais plus les moyens de s'opposer au rouleau compresseur russe qui allait délivrer la Russie et l'Ukraine de manière progressive entre l'été 1943 et l'été 1944, mais rappelons le encore... de manière très bien planifiée.
Il faut aussi ajouter, suivant les propos de Benoît Lemay, qu' Erich von Manstein va participer de son plein gré à l'extermination des Juifs et des partisans en URSS.
Cordialement
1. Manstein a été un très bon tacticien et stratège pendant la campagne de l'Est. Le nettoyage de la presqu'île de Kertch en 1941 est un bon exemple de savoir-faire militaire, bien que les Soviétiques étaient encore très mal commandés à cette époque.
2. L'opération "Coup de Tonnerre" (Donnerschläg) de décembre 1942 à Stalingrad en vue de dégager la 6. Armee de Paulus était très bien imaginée, mais là encore le renseignement allemand avait sous-estimé les forces soviétiques dans le secteur ainsi que leur combativité (IIe Armée de la Garde de Malinovski).
3. L'opération contre Kharkov en février-mars 1943, avec le SS-Panzer-Korps de Hausser en fer de lance est encore un très bon exemple de savoir faire tactique puisque qu'il bloque l'avance soviétique (Golikov) sans pour autant épuiser les forces de l'Armée Rouge. Ceci-dit c'est ce qui aboutit à la formation du saillant de Koursk.
4. Tactiquement l'opération "Zitadelle" était très bien conçue, mais elle n'a pu réussir en raison des défenses en profondeur de l'Armée Soviétique qui était très au courant des faits et gestes des allemands. D'autre part comme le dit Jean Lopez, les Soviétiques ont gagné à Koursk grâce à leur sens acquis de la planification plus qu'en raison de la qualité de leur renseignement. En fait, pour la STAVKA, il s'agissait d'épuiser les allemands à Koursk en vue de lancer ensuite une attaque de diversion sur la rivière Mius plus au sud (Tolboukhine), ce qui a eu pour conséquence de "vider" la 4. Panzer-Armee et l' Armees-Abteilung Kempf de forces blindées qui leur auraient été davantage utiles dans le saillant. Par conséquent, cet affaiblissement des positions allemandes dans le secteur de Koursk a permis aux Soviétiques de lancer les forces soigneusement gardées (et masquées !) en réserve derrière le Front du Centre et le Front de la Steppe afin de pouvoir engager les victorieuses batailles d'Orel et de Kharkov de l'été 1943.
En fait, Erich von Manstein a été un excellent stratège pour vaincre les armées alliées en 1940 (le Plan Jaune - Fall Gelb c'était lui !), mais la configuration en URSS était totalement différente et la notion de bataille d'anéantissement - Kesselsschlacht - était devenue obsolète. Et les soviétiques l'avaient très bien compris. En revanche, à Kharkov il a su profiter de l'épuisement des avants-gardes de Golikov pour infliger un cuisant échec à ce dernier et rééquilibrer TEMPORAIREMENT la situation. Comme le dit encore Jean Lopez, après Koursk la Wehrmacht était complètement épuisée et n'avait désormais plus les moyens de s'opposer au rouleau compresseur russe qui allait délivrer la Russie et l'Ukraine de manière progressive entre l'été 1943 et l'été 1944, mais rappelons le encore... de manière très bien planifiée.
Il faut aussi ajouter, suivant les propos de Benoît Lemay, qu' Erich von Manstein va participer de son plein gré à l'extermination des Juifs et des partisans en URSS.
Cordialement
Dernière édition par Yeoman 35 le 11/6/2010, 15:06, édité 1 fois
Yeoman 35- Membre d'honneur
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Re: Manstein et la stratégie...
Il faut aussi ajouter, suivant les propos de Benoît Lemay, qu' Erich von Manstein va participer de son plein gré à l'extermination des Juifs et des partisans en URSS.
Par ambition non ? Avait il les pleins pouvoirs de décisions en tant que responsable du Heeresgruppe Sud en 1943 ? La Bataille de Koursk fut elle une erreur ?
bien à vous
Hamilcar- Aspirant
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Date d'inscription : 29/07/2009
Re: Manstein et la stratégie...
La Bataille de Koursk fut elle une erreur ?
D'un point de vue stratégique l'Opération Zitadelle n 'est pas une erreur.
Les Allemands pensaient pouvoir reproduire le shéma mis en place pour la 3ème bataille de Kharkov (20 février – 18 mars 1943).
Serge41- Caporal-chef
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Re: Manstein et la stratégie...
Hamilcar a écrit:Il faut aussi ajouter, suivant les propos de Benoît Lemay, qu' Erich von Manstein va participer de son plein gré à l'extermination des Juifs et des partisans en URSS.
Par ambition non ? Avait il les pleins pouvoirs de décisions en tant que responsable du Heeresgruppe Sud en 1943 ? La Bataille de Koursk fut elle une erreur ?
bien à vous
En 1943, la Werhmacht n'est pas encore nazifiée au point où les officier ont encore le choix. Il faudra l'attentat du 20 juillet 1944 pour que les faits et gestes des officiers supérieurs soient surveillés à ce point.
Manstein a sous ses ordres nombres de subalterne qi prennent a coeur la politique raciale nazie, en commençant par Hoh, par exemple. Quand on est officier on est a mon sens responsable des actes de ses hommes, surtout de ses subalternes directs...mais bon, la responsabilité morale n'est pas le fort des officiers allemands de cette période...
Quand a Koursk, comme il a été dit plus haut, il e s'agit pas d'une erreur, même si l'opération constitue un avoeu des limites de la pensée et des moyens stratégiques de la Werhmacht et de ses cadres. L'opération est n double enveloppement géant, comme si les russes n'avaient pas été capable de repenser leurs stratégies depuis 1941 ! L'offensive de Koursk est décidée pour obtenir une victoire limitée, mais elle-même est limitée dans le temps car on attend les alliés sur le front ouest.
C'est un retour, à l'échelle stratégique, vers une pensée de la première guerre mondiale : attrition, guerre sur deux fronts.
Manstein avait une idée alternative a l'offensive de Koursk, à savoir un retrait pour attirer les russes, suivis d'une contre attaque, mais rien ne dit que cela aurait fonctionné : en effet, avec l'arrivée des alliés en Italie, comment rassembler les forces nécéssaire à la destruction des russes ? De plus, rien ne dit que les russes donneront dans le piège tête baissée après la raclée de Kharkov en '43.
Après Koursk, Manstein affirmera dans ses mémoires qu'il pouvait percer, mais il ne tiens pas compte des réserves stratégique de la Stavkha, ni de l'offensive sur le Mious. (Vouée à l'échec, mais diversion eficace...) et encore moins du débarquement en Italie des Alliés.
En admettant qu'il réusisse, les forces de Manstein se serait retrouvée plutôt isolées et épuisées, étant donné que la Stavkha disposait encore de réserve, et que Model avait échouer a percer au sud.
Donc on peut dire que Manstein dispose d'un esprit tactique et opérationnel phénoménal, mais qu'il sous-estime systématiquement ses adversaires et qu'il s'est laisser aveugler par Hitler et par son Ego, ce qui l'empêche d'avoir une vision stratégique adéquate.
Luhkah- Lieutenant-colonel
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Date d'inscription : 31/05/2010
Re: Manstein et la stratégie...
Manstein fut surtout le vainqueur de Sébastopol, après une campagne de Crimée où il ne disposait pas de divisions blindées et où il dut constamment se battre en infériorité numérique, face à un ennemi qui l'a pris de revers plusieurs fois par des débarquements ! Cette campagne de Crimée lui valut d'ailleurs son bâton de Maréchal ! Par la suite, Manstein frappa encore dans le bassin du Donets, après la défaite de Stalingrad, et encercla les pointes soviétiques qui s'étaient aventurées un peu trop loin ! Partisan de la manoeuvre et de la réactivité immédiate, il était partisan d'une défense élastique, à partir de 1943, s'opposant au concept de "front défensif continu" qui avait la préférence d'Hitler, posture intenable, pour les armées teutonnes, dans un contexte de plus en plus tendu ! Le Maréchal qui écrivit, après guerre, "Victoires Perdues", n'arriva pas vraiment à peser sur la stratégie générale et échoua à devenir le chef suprême de l'OKH, poste qu'il aura toujours désiré ...mais il faut dire qu'après le licenciement de Brauchitsch, en décembre 1941, le Führer se crut capable de prendre les choses en main, à l'Est, se méfiant de plus en plus de ses officiers généraux !
Re: Manstein et la stratégie...
tietie007 a écrit:Manstein fut surtout le vainqueur de Sébastopol, après une campagne de Crimée où il ne disposait pas de divisions blindées et où il dut constamment se battre en infériorité numérique, face à un ennemi qui l'a pris de revers plusieurs fois par des débarquements ! Cette campagne de Crimée lui valut d'ailleurs son bâton de Maréchal ! Par la suite, Manstein frappa encore dans le bassin du Donets, après la défaite de Stalingrad, et encercla les pointes soviétiques qui s'étaient aventurées un peu trop loin ! Partisan de la manoeuvre et de la réactivité immédiate, il était partisan d'une défense élastique, à partir de 1943, s'opposant au concept de "front défensif continu" qui avait la préférence d'Hitler, posture intenable, pour les armées teutonnes, dans un contexte de plus en plus tendu ! Le Maréchal qui écrivit, après guerre, "Victoires Perdues", n'arriva pas vraiment à peser sur la stratégie générale et échoua à devenir le chef suprême de l'OKH, poste qu'il aura toujours désiré ...mais il faut dire qu'après le licenciement de Brauchitsch, en décembre 1941, le Führer se crut capable de prendre les choses en main, à l'Est, se méfiant de plus en plus de ses officiers généraux !
Je suis d'accord pour le Donets, mais en crimée, n'a-t-il surtout pas profiter de la nullité russe (Je ne me souviens plus de son nom...un général "politique" à la boudienny, je crois...) qui commandait sur place ? Et Sebastopol, bien commandée, a été quand même une noix dure à cassée...
Surtout, si je dis une c...rie, contredisez-moi !
Luhkah- Lieutenant-colonel
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Date d'inscription : 31/05/2010
Re: Manstein et la stratégie...
Non, non pas du tout.
- Je crois que le général soviétique "à la Boudiennyi" était nommé Kozlov.
- En revanche Sébastopol était bien défendue par deux excellents officiers qui allaient ensuite se faire un nom dans la Grande Guerre Patriotique
- Ivan E. Petrov (bibliographie disponible dans la Rubrique "Alliés" au topic "Généraux et Amiraux Soviétiques moins connus) qui va ensuite défendre efficacement le Caucase.
- Pavel Rykov, qui secondera Tchouïkov à Stalingrad de par son expérience des combats urbains.
Cordialement
- Je crois que le général soviétique "à la Boudiennyi" était nommé Kozlov.
- En revanche Sébastopol était bien défendue par deux excellents officiers qui allaient ensuite se faire un nom dans la Grande Guerre Patriotique
- Ivan E. Petrov (bibliographie disponible dans la Rubrique "Alliés" au topic "Généraux et Amiraux Soviétiques moins connus) qui va ensuite défendre efficacement le Caucase.
- Pavel Rykov, qui secondera Tchouïkov à Stalingrad de par son expérience des combats urbains.
Cordialement
Yeoman 35- Membre d'honneur
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Date d'inscription : 09/03/2009
Re: Manstein et la stratégie...
Luhkah a écrit:tietie007 a écrit:Manstein fut surtout le vainqueur de Sébastopol, après une campagne de Crimée où il ne disposait pas de divisions blindées et où il dut constamment se battre en infériorité numérique, face à un ennemi qui l'a pris de revers plusieurs fois par des débarquements ! Cette campagne de Crimée lui valut d'ailleurs son bâton de Maréchal ! Par la suite, Manstein frappa encore dans le bassin du Donets, après la défaite de Stalingrad, et encercla les pointes soviétiques qui s'étaient aventurées un peu trop loin ! Partisan de la manoeuvre et de la réactivité immédiate, il était partisan d'une défense élastique, à partir de 1943, s'opposant au concept de "front défensif continu" qui avait la préférence d'Hitler, posture intenable, pour les armées teutonnes, dans un contexte de plus en plus tendu ! Le Maréchal qui écrivit, après guerre, "Victoires Perdues", n'arriva pas vraiment à peser sur la stratégie générale et échoua à devenir le chef suprême de l'OKH, poste qu'il aura toujours désiré ...mais il faut dire qu'après le licenciement de Brauchitsch, en décembre 1941, le Führer se crut capable de prendre les choses en main, à l'Est, se méfiant de plus en plus de ses officiers généraux !
Je suis d'accord pour le Donets, mais en crimée, n'a-t-il surtout pas profiter de la nullité russe (Je ne me souviens plus de son nom...un général "politique" à la boudienny, je crois...) qui commandait sur place ? Et Sebastopol, bien commandée, a été quand même une noix dure à cassée...
Surtout, si je dis une c...rie, contredisez-moi !
La campagne de Crimée fut un petit bijou stratégique de Manstein, constamment en infériorité numérique. Après, il est clair que les soviétiques n'ont pas du défendre au mieux, vu que la péninsule de Crimée est tombée. Mais cette campagne qui valut son bâton de Maréchal au général, Manstein ne la doit qu'à lui, puisqu'il ne fut pas aidé par d'autres grandes unités du front de l'Est, et ne s'est reposé que sur sa 11e armée qui fut d'ailleurs dépouillée de son unique unité motorisée, la SS Leibstandarte, ce qui rehausse encore un peu plus la réussite du général Manstein.
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