La LVF et la Charlemagne.
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Re: La LVF et la Charlemagne.
Arf, Mabire... Au secours
Non, ce n'est pas de lui.
Il y eu en fait 2 LVF.
La premiere, celle de 1941 devant Moscou, qui s'attire quelques "aimables" commentaires de l'Etat Major Allemand :
Puis, apres reformation, l'autre LVF qui, des 1942, recoit des rapports d'un autre style :
Non, ce n'est pas de lui.
Il y eu en fait 2 LVF.
La premiere, celle de 1941 devant Moscou, qui s'attire quelques "aimables" commentaires de l'Etat Major Allemand :
"[…] Les hommes font généralement preuve de bonne volonté mais manquent de formation militaire. Les sous-officiers sont bons en général mais ne peuvent pas vraiment être actifs, car leurs supérieurs sont inefficaces. Les officiers sont incapables et recrutés seulement selon des critères politiques […]
La légion ne peut pas être engagée dans le combat. Une amélioration ne peut seulement être obtenue que par le renouvellement du corps des officier et une forte formation militaire. […]"
Oberstleutnant Reichet, commandant le Bureau Opérations de la 7ème Division d’Infanterie.
Puis, apres reformation, l'autre LVF qui, des 1942, recoit des rapports d'un autre style :
Et cela dure jusqu'en 1944, peu avant l'incorporation de la LVF dans la Charlemagne :Le Commandant général de Troupes de Sécurité dans le Secteur Central Ia
P.C. le 16 février 1943 à la 221ème Division de Sécurité.
Depuis des semaines, la Division a dû mener de durs combats pour l’anéantissement de bandes ennemies dans la partie Nord-Est du secteur de la Division (Opérations “Ankara I” et “Ankara II”) puis participer aussitôt après à l’opération “Klette II” pour détruire les bandes ennemies dans la forêt de Mamajevka.
[...]Au cours de ces semaines de combats, officiers, sous-officiers et soldats ont fait preuve de l’ardeur au combat et se sont magnifiquement tenus.
J’ai le plaisir de noter dans le compte-rendu de la Division que le IIIème bataillon du régiment français 638 (Note de Daniel : La LVF) ainsi que le Bataillon de l’Est 604 combattant côte à côte avec leurs camarades allemands, se sont également distingués.
Le Commandant Général :
von SCHENKENDORFF
General der Infanterie
Il y a beaucoup a dire au sujet de l'engagement de ces hommes, et je suis le premier a le faire, mais ils n'etaient ni des laches ni des mauvais soldats.OBERKOMMANDO DER WEHRMACHT
HAUT COMMANDEMENT DES FORCES ARMEES
27 février 1944.
COMMUNIQUE
Dans les régions de l’arrière du secteur central, des troupes de sécurité opérant avec la Légion des Volontaires Français ont dispersé de fortes bandes bolcheviques, leur infligeant des pertes sanglantes et capturant un important butin.
Quarante trois camps de partisans, avec plus de mille blockhaus et des bases de ravitaillement ont été détruits.
A cette citation du communiqué s’ajoute les félicitations du commandant en chef de la IVème Armée :
FELICITATIONS DU COMMANDANT EN CHEF
DE LA IVEME ARMEE
Je félicite le régiment français 638 et en particulier son chef éprouvé et chevaleresque, le colonel PUAUD, pour la citation dans le communiqué de la Wehrmacht de ce jour, par laquelle les actions de cette troupe courageuse, dans les durs combats des dernières semaines, ont trouvé une si juste appréciation.
Gotthard HEINRICI
Generaloberst.
Invité- Général de Division
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Date d'inscription : 16/07/2006
Re: La LVF et la Charlemagne.
Daniel Laurent a écrit:
Il y a beaucoup a dire au sujet de l'engagement de ces hommes, et je suis le premier a le faire, mais ils n'etaient ni des laches ni des mauvais soldats.
Pour faire un peu de chauvinisme , comme tous les autres soldats français .
Je reste assez neutre vis a vis de la LVF ou la division charlemagne , car apres tout , toutes les nations ont eu leur lot de volontaires pour combattre aux cotés de l'armée allemande ( et l'inverse est vrai egalement ) .
Bien entendu , en tant que français , je regrette que leur choix se fut porté sur l'axe , et je souhaite que la connaissance internationale des troupes françaises ne se limite pas a ces unités ( a trop en parler parfois , cela devient une generalité du style " les français ont defendu berlin lorsque la guerre etait sur le point de finir , les français etaient pro-nazis " ) , sans pour autant les ignorer, mais soyons clairs, cela reste annecdotique , tout comme la legion d'origine britannique , indienne , arabe etc .
Je ne veux pas dechainer les foules , je dis simplement que ce sont de petites unités dans un maeltrom de millions de combattants . Je suis ok pour les defendre si besoin est , mais tout autant qu'une autre unité française de meme taille qui etait dans l'autre camps .
Somua- Invité
Re: La LVF et la Charlemagne.
Bonsoir, Somua,
Il est parfaitement exact que, sur la plan militaire, la maigre contribution des francais sur le Front de l'Est fut, tu as tout a fait raison, completement negligeable.
Mais l'histoire de ces "soldats perdus" intrigue, pose des questions et, helas, fascine certains, d'ou l'interet de chercher a comprendre dans la mesure ou certains "souvenirs" pourraient s'averer dangereux.
Ben non, justement. Dans leur immense majorite, leurs combats ne furent pas "pour" (Sauf pour la France, selon eux et meme si cela s'avere faux, ils le pensaient sincerement) mais "contre". Contre le Stalinisme, le Bolchevisme ou peu importe le nom.
Il est vrai que l'allie obligatoire pour ce faire, le IIIeme Reich, etait peu recommendable, pour le dire poliment.
Mais qu'en savaient-ils, dans le contexte ?
Et puis, s'il est permis aujourd'hui, ailleurs sur ce forum, de renvoyer dos a dos, un but partout, balle au centre, Hitler et Staline, n'est-il pas possible d'en faire autant quant a leurs allies respectifs ?
Il est parfaitement exact que, sur la plan militaire, la maigre contribution des francais sur le Front de l'Est fut, tu as tout a fait raison, completement negligeable.
Mais l'histoire de ces "soldats perdus" intrigue, pose des questions et, helas, fascine certains, d'ou l'interet de chercher a comprendre dans la mesure ou certains "souvenirs" pourraient s'averer dangereux.
Somua a écrit:
Bien entendu , en tant que français , je regrette que leur choix se fut porté sur l'axe
Ben non, justement. Dans leur immense majorite, leurs combats ne furent pas "pour" (Sauf pour la France, selon eux et meme si cela s'avere faux, ils le pensaient sincerement) mais "contre". Contre le Stalinisme, le Bolchevisme ou peu importe le nom.
Il est vrai que l'allie obligatoire pour ce faire, le IIIeme Reich, etait peu recommendable, pour le dire poliment.
Mais qu'en savaient-ils, dans le contexte ?
Et puis, s'il est permis aujourd'hui, ailleurs sur ce forum, de renvoyer dos a dos, un but partout, balle au centre, Hitler et Staline, n'est-il pas possible d'en faire autant quant a leurs allies respectifs ?
Invité- Général de Division
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Date d'inscription : 16/07/2006
Re: La LVF et la Charlemagne.
La premiere, celle de 1941 devant Moscou, qui s'attire quelques "aimables" commentaires de l'Etat Major Allemand
D'aprés Jean Mabire (oui je sais) dans son livre La brigade Frankreich, la LVF fut à l'origine une association du 1901... donc je trouve un peu normale que les résultats ne furent pas trés probant...
Charlemagne- Police militaire (Modérateur)
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Re: La LVF et la Charlemagne.
Bonjour, ou plutot Bonsoir vu de chez moi,
Le probleme ne fut pas la forme, mais le fond politique
Il est exact que la LVF ne fut qu'une "Assoc 1901" jusqu'en 1943, mais ensuite changeat de statut.
Pour ceux qui sont pas feignants et veulent en savoir plus sur la LVF :
http://www.histoquiz-contemporain.com/Histoquiz/Lesdossiers/LaFrance19391945/lvf/Dossiers.htm
Ceci etant dit,la "Brigade Frankreich" (Waffen-SS et pas LVF) fut appelee ainsi apres la guerre, le nom officiel etant la "Französchiche SS-Freiwilligen Sturmbrigade", la Brigade d’assaut française de la Waffen-SS.
Les non-feignants trouveront egalement des informations a ce sujet sur le lien plus haut.
Quant a Mabire, bon, demain il est tard.
Je ne vois pas le rapport. Que la 1ere LVF fut Assoc 1901 ou pas, elle eut la benediction de Petain des le premier jour et le probleme se situe ailleurs.charlemagne47 a écrit:
D'aprés Jean Mabire (oui je sais) dans son livre La brigade Frankreich, la LVF fut à l'origine une association du 1901... donc je trouve un peu normal que les résultats ne furent pas trés probant...
Le probleme ne fut pas la forme, mais le fond politique
Il est exact que la LVF ne fut qu'une "Assoc 1901" jusqu'en 1943, mais ensuite changeat de statut.
Pour ceux qui sont pas feignants et veulent en savoir plus sur la LVF :
http://www.histoquiz-contemporain.com/Histoquiz/Lesdossiers/LaFrance19391945/lvf/Dossiers.htm
Ceci etant dit,la "Brigade Frankreich" (Waffen-SS et pas LVF) fut appelee ainsi apres la guerre, le nom officiel etant la "Französchiche SS-Freiwilligen Sturmbrigade", la Brigade d’assaut française de la Waffen-SS.
Les non-feignants trouveront egalement des informations a ce sujet sur le lien plus haut.
Quant a Mabire, bon, demain il est tard.
Invité- Général de Division
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Date d'inscription : 16/07/2006
Re: La LVF et la Charlemagne.
Quant a Mabire, bon, demain il est tard.
pas la peine... tu risque de passer pour un vieu radoteur... p24
Charlemagne- Police militaire (Modérateur)
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Re: La LVF et la Charlemagne.
Effectivement, j'ai deja donne mon avis sur Mabire ici meme :charlemagne47 a écrit:Quant a Mabire, bon, demain, il est tard.
pas la peine... tu risque de passer pour un vieux radoteur... p24
https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/viewtopic.forum?t=771
Merci donc, jeune blanc-bec
Invité- Général de Division
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Re: La LVF et la Charlemagne.
Somua a écrit:Daniel Laurent a écrit:Bonjour Panzer5,l'Ukraine et la Serbie n'avaient pas leur Petain pour limiter la casse....panzer5 a écrit:On est loin du million ukrainien ou yougoslave.
(Je dis Serbie car Croatie autre histoire)
Je suis ... no comment , c'est pas possible d'ecrire . Citer petain pour limiter la casse dans des pays comme ceux la , alors que si on connait petain , et ses choix qui riment en "ain" , il a fait tout ce qu'il fallait pour que l'on perde la guerre , et sans conclusions a posteriori .
On va dire que c'est un mauvais exemple .
Lamentable de voir de telles inepties!!
Tu devrais revoir l'Histoire de cette époque là cher ami!!
Non pas à l'aune des "récits d'aprés guerre" revus et corrigés par les vainqueurs, mais des compte rendus de scéances des successifs Conseils de Ministres.
En priorité le livre de Jean MONTIGNY /
De l"armistice à l'Assemblée Nationale 15 Juin-15 Juillet 1940 Toute la Vérité sur un mois dramatique de notre Histoire.
Briard- Invité
Re: La LVF et la Charlemagne.
Bonjour,
Philippe Petain n'a pas "aide" a la defaite, une defaite qu'il ne voulait pas.
Il a simplement compris, des Dunkerque, comme beaucoup d'autres responsables politiques et militaires, que la bataille de France allait etre perdue.
Il a alors rejoint le clan dit des "defaitistes" qui voulaient au plus vite mettre un terme a la guerre pour sauver ce qui pouvait l'etre.
Il faut se souvenir que ce clan etait egalement tres puissant en Angleterre, les partisans de l'Appeasment , Halifax en tete.
Tous ces gens n'avaient pas encore compris le caractere veritable de la machine Nazie et se faisaient des illusions sur les "possibilites d'entente" avec Hitler.
En face, le clan de ceux qui voulaient continuer le combat par tous les moyens possibles etait tres maigrichon : Churchill chez les Britanniques qui devient Premier Ministre bien tardivement et eut un mal de chien a maintenir le Royaume Uni en guerre, et, chez nous, Charles de Gaulle plus les quelques deputes embarques sur le Massilia.
Le principal reproche que l'on puisse faire au Petain de l'ete 1940 c'est de n'avoir pas compris que toute negotiation, toute tentative d'entente avec Hitler debouche ineluctablement sur un marche de dupes. Ce qui fut fait des la signature de l'Armistice, le gouvernment de Vichy mettant ainsi le doigt dans l'engrenage de la ruse Nazie et etant, petit a petit, transforme en complice objectif.
Mais rares etaient ceux qui, a l'epoque et dans le contexte, avaient la clairvoyance necessaire. Heureusement pour nous, il y en eu quelques-uns. Malheureusement pour la France et pour l'Europe de l'epoque, il leur fallu 4 longues annees pour venir a bout des Nazis.
Philippe Petain n'a pas "aide" a la defaite, une defaite qu'il ne voulait pas.
Il a simplement compris, des Dunkerque, comme beaucoup d'autres responsables politiques et militaires, que la bataille de France allait etre perdue.
Il a alors rejoint le clan dit des "defaitistes" qui voulaient au plus vite mettre un terme a la guerre pour sauver ce qui pouvait l'etre.
Il faut se souvenir que ce clan etait egalement tres puissant en Angleterre, les partisans de l'Appeasment , Halifax en tete.
Tous ces gens n'avaient pas encore compris le caractere veritable de la machine Nazie et se faisaient des illusions sur les "possibilites d'entente" avec Hitler.
En face, le clan de ceux qui voulaient continuer le combat par tous les moyens possibles etait tres maigrichon : Churchill chez les Britanniques qui devient Premier Ministre bien tardivement et eut un mal de chien a maintenir le Royaume Uni en guerre, et, chez nous, Charles de Gaulle plus les quelques deputes embarques sur le Massilia.
Le principal reproche que l'on puisse faire au Petain de l'ete 1940 c'est de n'avoir pas compris que toute negotiation, toute tentative d'entente avec Hitler debouche ineluctablement sur un marche de dupes. Ce qui fut fait des la signature de l'Armistice, le gouvernment de Vichy mettant ainsi le doigt dans l'engrenage de la ruse Nazie et etant, petit a petit, transforme en complice objectif.
Mais rares etaient ceux qui, a l'epoque et dans le contexte, avaient la clairvoyance necessaire. Heureusement pour nous, il y en eu quelques-uns. Malheureusement pour la France et pour l'Europe de l'epoque, il leur fallu 4 longues annees pour venir a bout des Nazis.
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: La LVF et la Charlemagne.
Daniel Laurent a écrit:....Il a alors rejoint le clan dit des "defaitistes" qui voulaient au plus vite mettre un terme a la guerre pour sauver ce qui pouvait l'etre.....
.
Certes, mais n'avait-il pas depuis longtemps une volontée de prendre le pouvoir et de changer le régime ? La défaite ne fut-elle pas une opportunité (un heureuse surprise) , et l'Armistice un moyen de mettre en oeuvre une "révolution nationnale" dont les préceptes etaient déjà muris ?
Re: La LVF et la Charlemagne.
Laurent "Pink panth a écrit:
Certes, mais n'avait-il pas depuis longtemps une volontée de prendre le pouvoir et de changer le régime ? La défaite ne fut-elle pas une opportunité (une heureuse surprise) , et l'Armistice un moyen de mettre en oeuvre une "révolution nationale" dont les préceptes etaient déjà muris ?
Merci de reprendre la balle au bon, Laurent.
Oui, une "divine surprise" dira meme Charles Maurras. La droite traditionaliste francaise a saisi ainsi l'opportunite de prendre le pouvoir et de se lancer dans des "reformes" anti-republicaines et anti-democratiques, se vengeant au passage des sueurs froides que le Front Populaire leur avait donne. Petain en etait le chef, ce dont il revait depuis longtemps, mais il etait entoure, il n'etait pas seul.
J'ai cependant la faiblesse de croire que lui-meme et nombre de ses partisans n'avaient pas compris la nature profonde du Nazisme et se sont fait rouler dans la farine par le Maitre es-manipulations et es-compromissions.
Je ne pense pas que c'est attenuer leurs cupabilites que de considerer que les Petainistes, quelque soit l'etendue de leurs crimes, volaient a ce niveau beaucoup moins haut (Moins bas ?) que les dirigeants Nazis. Ils n'etaient pas de taille, face a Hitler.
La Collaboration fut, avant tout, une grande illusion sur le plan politique.
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: La LVF et la Charlemagne.
Salvé Daniel,
<<Petain en etait le chef, ce dont il revait depuis longtemps, mais il etait entoure, il n'etait pas seul.>>
Affirmait cela est mensongé!!
Petit rappel : (Allocution du 21 Juin)
Dés le 13 Juin, la demande d'armistice était inévitable. Cet échec vous a surpris. Vous souvenant de 1914 et de 1918, vous en chercher les raisons. Je vais vous les dires.
Le 1er Mai 1917, malgré 3 ans de combats meurtriers, nous avions encore 3.280.000 hommes aux armées. A la veille de la bataille actuelle nous en avions 50 000 de moins. En Mai 1918, nous avions 85 Divisions britannique, en mai 1940, il n'y en avait que 10. En 1918, nous avions avec nous les 58 divisions italiennes et les 42 divisions américaines.
L'infériorité de notre matériel a été plus grande encore que celle de nos effectifs. L'Aviation française a livré à un contre six ses combats.
Moins forts qu'il y a 22 ans, nous avions aussi moins d'amis. Trop peu d'enfants, trop peu d'armes, trop peu d'alliés, voila les causes de notre défaite.
Pour les motifs qui avaient contraint à l'armistice : (Message du 25 Juin)
Ce qu'il faut d'abord souligner, c'est l'illusion profonde que la FRANCE et ses alliés se sont faite sur la véritable force militaire et sur l'efficacité de l'arme économique, liberté des mers, blocus, ressources dont ils pouvaient disposer. Pas plus aujourd'hui qu'hier, on ne gagne une guerre uniquement avec de l'or et des matiéres premières. La victoire dépend des effectifs, du matériel et des conditions de leur emploi. Les événements ont prouvé que l'ALLEMAGNE possédait en Mai 1940, dans ce domaine, une écrasante supériorité à laquelle nous ne pouvions plus opposer, quand la bataille c'est engagée, que des mots d'encouragement et d'espoir.
La bataille des Flandres s'est terminée par la capitulation de l'Armée Belge en rase campagne et l'encerclement des divisions anglaises et françaises. Ces dernières se sont battues bravement. Elles formaient l'élite de notre armée; malgré leur valeur, elles n'ont pu sauver une partie de leurs effectifs qu'en abandonnant leur matériel.
Une deuxième bataille s'est livrée sur l'Aisne et sur la Somme. Pour tenir cette ligne, 60 divisions françaises sans fortifications, presque sans chars, ont lutté contre 150 divisions d'infanterie, et 11 divisions cuirassées allemandes. L'ennemi, en quelques jours, a rompu notre dispositif, divisé nos troupes en 4 tronçons et envahi la majeure partie du sol français.
La guerre était déjà gagnée virtuellement par l'ALLEMAGNE lorsque l'ITALIE est entrée en guerre, créant contre la FRANCE un second front en face duquel notre armée des Alpes a résisté.
Lexode des réfugiés a pris, dés lors, des proportions inouïes. Des millions de Français, rejoignant un million et demi de Belges, se sont précipités vers l'arrière de notre front, dans des conditions de désordre et de misére indescriptible.
Le 13 Juin Mr REYNAUD avait solennellement demandé au Président ROOSEVELT de déclarer publiquement que les Etats Unis accorderaient leur appui moral et matériel, par tous les moyens, sauf l'envoi d'un corp expéditionnaire.
Le 15 Juin, la réponse du Président ROOSEVELT n'était pas encore parvenue.
Elle n'arriva que le 17 dans l'aprés midi, et se limitait à l'envoi d'avions et de munitions aux alliés, et précisait que cette assurance n'impliquait aucun engagement de caractère militaire, seul le Congrés étant qualifié pour en prendre.
Au même moment, les armées allemandes avaient franchi la Seine vers Melun et Fontainebleau, atteint Avallon, le Nord de Dijon et passé la Saône.
Dans les jours précédents, la Grande-Bretagne n'avait maintenu qu'une division en ligne sur le front français, avait limité à 80 avions de chasse, environ, son concours d'aviation.
Dés le 16 Juin, les formations de la R.A.F avaient regagné la région de St Nazaire pour s'y embarquer.
Aucun appui anglais ou américain ne pouvait donc préserver la FRANCE d'une invasion totale.
Plus le temps passait, prolongeant les bombardements des villes, le massacre des civils et des soldats, pour la plupart hors d'état de combattre, faute de matériel suffisant, plus se posait, dans sa rigueur tragique, l'alternative : ou demander l'armistice, comme le voulaient, le Maréchal PETAIN et le Général WEYGAND, ou abandonner la FRANCE.
La demande de CHURCHIL d'une "Union Franco-Britannique avec nationalité commune.
Ce qui impliquait de facto à la subordination de la FRANCE d'Outre-Mer à la Grande-Bretagne. La majorité des Ministres suivirent le Maréchal PETAIN et le Général WEYGAND pour refuser cette singuliére proposition, qui aurait assimiler la FRANCE à un véritable Dominion.
In : Toute la vérité sur un mois dramatique de notre histoire.
Cdlt,
Briard
<<Petain en etait le chef, ce dont il revait depuis longtemps, mais il etait entoure, il n'etait pas seul.>>
Affirmait cela est mensongé!!
Petit rappel : (Allocution du 21 Juin)
Dés le 13 Juin, la demande d'armistice était inévitable. Cet échec vous a surpris. Vous souvenant de 1914 et de 1918, vous en chercher les raisons. Je vais vous les dires.
Le 1er Mai 1917, malgré 3 ans de combats meurtriers, nous avions encore 3.280.000 hommes aux armées. A la veille de la bataille actuelle nous en avions 50 000 de moins. En Mai 1918, nous avions 85 Divisions britannique, en mai 1940, il n'y en avait que 10. En 1918, nous avions avec nous les 58 divisions italiennes et les 42 divisions américaines.
L'infériorité de notre matériel a été plus grande encore que celle de nos effectifs. L'Aviation française a livré à un contre six ses combats.
Moins forts qu'il y a 22 ans, nous avions aussi moins d'amis. Trop peu d'enfants, trop peu d'armes, trop peu d'alliés, voila les causes de notre défaite.
Pour les motifs qui avaient contraint à l'armistice : (Message du 25 Juin)
Ce qu'il faut d'abord souligner, c'est l'illusion profonde que la FRANCE et ses alliés se sont faite sur la véritable force militaire et sur l'efficacité de l'arme économique, liberté des mers, blocus, ressources dont ils pouvaient disposer. Pas plus aujourd'hui qu'hier, on ne gagne une guerre uniquement avec de l'or et des matiéres premières. La victoire dépend des effectifs, du matériel et des conditions de leur emploi. Les événements ont prouvé que l'ALLEMAGNE possédait en Mai 1940, dans ce domaine, une écrasante supériorité à laquelle nous ne pouvions plus opposer, quand la bataille c'est engagée, que des mots d'encouragement et d'espoir.
La bataille des Flandres s'est terminée par la capitulation de l'Armée Belge en rase campagne et l'encerclement des divisions anglaises et françaises. Ces dernières se sont battues bravement. Elles formaient l'élite de notre armée; malgré leur valeur, elles n'ont pu sauver une partie de leurs effectifs qu'en abandonnant leur matériel.
Une deuxième bataille s'est livrée sur l'Aisne et sur la Somme. Pour tenir cette ligne, 60 divisions françaises sans fortifications, presque sans chars, ont lutté contre 150 divisions d'infanterie, et 11 divisions cuirassées allemandes. L'ennemi, en quelques jours, a rompu notre dispositif, divisé nos troupes en 4 tronçons et envahi la majeure partie du sol français.
La guerre était déjà gagnée virtuellement par l'ALLEMAGNE lorsque l'ITALIE est entrée en guerre, créant contre la FRANCE un second front en face duquel notre armée des Alpes a résisté.
Lexode des réfugiés a pris, dés lors, des proportions inouïes. Des millions de Français, rejoignant un million et demi de Belges, se sont précipités vers l'arrière de notre front, dans des conditions de désordre et de misére indescriptible.
Le 13 Juin Mr REYNAUD avait solennellement demandé au Président ROOSEVELT de déclarer publiquement que les Etats Unis accorderaient leur appui moral et matériel, par tous les moyens, sauf l'envoi d'un corp expéditionnaire.
Le 15 Juin, la réponse du Président ROOSEVELT n'était pas encore parvenue.
Elle n'arriva que le 17 dans l'aprés midi, et se limitait à l'envoi d'avions et de munitions aux alliés, et précisait que cette assurance n'impliquait aucun engagement de caractère militaire, seul le Congrés étant qualifié pour en prendre.
Au même moment, les armées allemandes avaient franchi la Seine vers Melun et Fontainebleau, atteint Avallon, le Nord de Dijon et passé la Saône.
Dans les jours précédents, la Grande-Bretagne n'avait maintenu qu'une division en ligne sur le front français, avait limité à 80 avions de chasse, environ, son concours d'aviation.
Dés le 16 Juin, les formations de la R.A.F avaient regagné la région de St Nazaire pour s'y embarquer.
Aucun appui anglais ou américain ne pouvait donc préserver la FRANCE d'une invasion totale.
Plus le temps passait, prolongeant les bombardements des villes, le massacre des civils et des soldats, pour la plupart hors d'état de combattre, faute de matériel suffisant, plus se posait, dans sa rigueur tragique, l'alternative : ou demander l'armistice, comme le voulaient, le Maréchal PETAIN et le Général WEYGAND, ou abandonner la FRANCE.
La demande de CHURCHIL d'une "Union Franco-Britannique avec nationalité commune.
Ce qui impliquait de facto à la subordination de la FRANCE d'Outre-Mer à la Grande-Bretagne. La majorité des Ministres suivirent le Maréchal PETAIN et le Général WEYGAND pour refuser cette singuliére proposition, qui aurait assimiler la FRANCE à un véritable Dominion.
In : Toute la vérité sur un mois dramatique de notre histoire.
Cdlt,
Briard
Briard- Invité
Re: La LVF et la Charlemagne.
Bonjour Briard,
Tu nous donne une explication militaire et economique de la defaite qui m'a l'air de tenir la route mais qui est parfaitement compatible avec mes explications politiques plus haut.
Tes explications, c'est la toile de fond du drame qui va se jouer en juin et juillet 1940 au niveau politique entre Bordeaux et Vichy.
Tu nous donne une explication militaire et economique de la defaite qui m'a l'air de tenir la route mais qui est parfaitement compatible avec mes explications politiques plus haut.
Tes explications, c'est la toile de fond du drame qui va se jouer en juin et juillet 1940 au niveau politique entre Bordeaux et Vichy.
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
[b]Concours pour la L.V.f.[/b]
Si cela peut intérrésser quelqu'un.
partie :1
partie : 2
partie :3
partie : 4
J'espere que cela est lisible .
partie :1
partie : 2
partie :3
partie : 4
J'espere que cela est lisible .
arden- Caporal-chef
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Age : 73
Localisation : jura
Date d'inscription : 05/08/2006
Re: La LVF et la Charlemagne.
Oui, moi, merci arden.arden a écrit:Si cela peut intérrésser quelqu'un.
Tu peux nous dire d'ou tu tiens ces documents ?
Si je m'en sert ailleurs (Article), il me faudra dire ou est la source.
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: La LVF et la Charlemagne.
bonjour,
avant la charlemagne, il y a eu la sturmbrigade SS Frankreich.
http://www.fr.wikipedia.org/wiki/Sturmbrigade_SS_Frankreich
http://www.waffen.bravehost.com/brigade%20frankreich.htm
avant la charlemagne, il y a eu la sturmbrigade SS Frankreich.
http://www.fr.wikipedia.org/wiki/Sturmbrigade_SS_Frankreich
http://www.waffen.bravehost.com/brigade%20frankreich.htm
betacam- Commandant
- Nombre de messages : 283
Date d'inscription : 05/05/2007
Re: La LVF et la Charlemagne.
Bonjour,
L'appelation officielle etait "Französchiche SS-Freiwilligen Sturmbrigade".
http://www.histoquiz-contemporain.com/Histoquiz/Lesdossiers/LaFrance19391945/lvf/sturmbrigade.htm
Exact, mais l'appelation "Frankreich" date d'apres la guerre, je crois que c'est Mabire qui l'a utilisee le premier.betacam a écrit:avant la charlemagne, il y a eu la sturmbrigade SS Frankreich.[/url]
L'appelation officielle etait "Französchiche SS-Freiwilligen Sturmbrigade".
http://www.histoquiz-contemporain.com/Histoquiz/Lesdossiers/LaFrance19391945/lvf/sturmbrigade.htm
Invité- Général de Division
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Re: La LVF et la Charlemagne.
Un lien vers ces français qui combattirent sur le front de l'Est :
http://www.marianne-en-ligne.fr/archives/e-docs/00/00/44/66/document_article_marianne.phtml
http://www.marianne-en-ligne.fr/archives/e-docs/00/00/44/66/document_article_marianne.phtml
Re: La LVF et la Charlemagne.
Voici un jugement sans appel sur la qualité de la LVF par le capitaine Bassompierre et le commandant Simoni :
Source: Volontaires français sous l'uniforme allemand, de Pierre Giolitto, Perrin 1999, Tempus 2007, p.328-331.
Le capitaine Bassompierre dénonce l'incompétence de l'encadrement et le moral lamentable des hommes. L'insuffisance des cadres, jointe aux querelles politiques qui sèment la zizanie dans les compagnies, les carences du gouvernement qui laisse les combattants livrés à eux-mêmes, l'oisiveté de l'unité, loin derrière les lignes, fait dire au militaire que :
"La LVF finira par inscrire dans l'histoire de France une page de honte et non pas une page de gloire."
Le commandant Simoni va appuyer l'analyse de son subordonné. En plein battage médiatique provoqué par le voyage de De Brinon[/u] à l'Est, le commandant reprend l'argumentaire de [b]Bassompierre et critique plus durement la Légion, dont il assure qu'elle ne vaut guère mieux que les "médiocres bataillons de gardes mobiles de 1870".
De son fameux rapport du 24 juin 1943, Simoni commence à dénoncer l'attitude des allemands à l'égard de la LVF. Ne voulant en aucun cas "de la reconstitution d'une force militaire française", l'OKW accepte tout au plus, "pour permettre aux organes divers de propagande de donner de temps à autre un coup de cymbale retentissant dans la presse , sur une tribune ou ailleurs", que "quelque chose existe, mais qui soit un strict minimum, et qui demeure surtout un strict minimum".
Simoni s'en prend ensuite à la LVF elle même. Il souligne que " la proportion de gradés et de légionnaires ayant véritablement un idéal et déterminés à combattre est, tout au plus, de 40%. 60% sont venus à la LVF pour toutes sortes de motifs plus ou moins avouables, mais non pour lutter contre le communisme. Ce sont des parasites et, pour la plupart, bien déterminés à ne pas combattre.".
Il précise que "L'efficacité militaire de l'unité est des plus médiocres. Les allemands savent pertinemment qu'il serait dangereux et fortement contre-indiqué de confier au bataillon une mission importante sur le vrai front. 40% tout au plus de gradés et de légionnaires sont capables de se servir utilement de leur arme individuelle ou collective. 60% au moins tirent mal et perdent leurs cartouches. Un certain nombre d'adjudants ignorent tout de leur métier. Pour les quelques éléments provenant de la Légion Tricolore (*unité initié par Benoist-Méchin qui ne verra pas le jour, refusée par l'OKW.), et donc de l'ancienne armée française, sont d'une nullité absolue, sans prestige et sans autorité et tarés".
Quant aux caporaux-chefs et caporaux, Simoni n'en parle pas, déclarant qu'on "n'argumente pas contre le néant" !
Il conclut que la plupart des légionnaires "ne voient dans leur présence en Russie que l'occasion ...de mieux s'alimenter qu'en France, d'avoir, grâce à l'insuffisance de leurs cadres, et à la complicité de l'Etat-Major de liaison allemand (EMLA), permettant une existence quelque fois agréable et la possibilité de vivre paresseusement, bien fournis en femmes et en vodka !"
Confirmation, donc, du peu de valeur militaire de la LVF, du désintérêt de Vichy pour l'unité, et de la volonté de l'OKW d'éviter la renaissance d'un embryon d'armée française, la LVF n'étant qu'une unité servant à la propagande !
Source: Volontaires français sous l'uniforme allemand, de Pierre Giolitto, Perrin 1999, Tempus 2007, p.328-331.
Le capitaine Bassompierre dénonce l'incompétence de l'encadrement et le moral lamentable des hommes. L'insuffisance des cadres, jointe aux querelles politiques qui sèment la zizanie dans les compagnies, les carences du gouvernement qui laisse les combattants livrés à eux-mêmes, l'oisiveté de l'unité, loin derrière les lignes, fait dire au militaire que :
"La LVF finira par inscrire dans l'histoire de France une page de honte et non pas une page de gloire."
Le commandant Simoni va appuyer l'analyse de son subordonné. En plein battage médiatique provoqué par le voyage de De Brinon[/u] à l'Est, le commandant reprend l'argumentaire de [b]Bassompierre et critique plus durement la Légion, dont il assure qu'elle ne vaut guère mieux que les "médiocres bataillons de gardes mobiles de 1870".
De son fameux rapport du 24 juin 1943, Simoni commence à dénoncer l'attitude des allemands à l'égard de la LVF. Ne voulant en aucun cas "de la reconstitution d'une force militaire française", l'OKW accepte tout au plus, "pour permettre aux organes divers de propagande de donner de temps à autre un coup de cymbale retentissant dans la presse , sur une tribune ou ailleurs", que "quelque chose existe, mais qui soit un strict minimum, et qui demeure surtout un strict minimum".
Simoni s'en prend ensuite à la LVF elle même. Il souligne que " la proportion de gradés et de légionnaires ayant véritablement un idéal et déterminés à combattre est, tout au plus, de 40%. 60% sont venus à la LVF pour toutes sortes de motifs plus ou moins avouables, mais non pour lutter contre le communisme. Ce sont des parasites et, pour la plupart, bien déterminés à ne pas combattre.".
Il précise que "L'efficacité militaire de l'unité est des plus médiocres. Les allemands savent pertinemment qu'il serait dangereux et fortement contre-indiqué de confier au bataillon une mission importante sur le vrai front. 40% tout au plus de gradés et de légionnaires sont capables de se servir utilement de leur arme individuelle ou collective. 60% au moins tirent mal et perdent leurs cartouches. Un certain nombre d'adjudants ignorent tout de leur métier. Pour les quelques éléments provenant de la Légion Tricolore (*unité initié par Benoist-Méchin qui ne verra pas le jour, refusée par l'OKW.), et donc de l'ancienne armée française, sont d'une nullité absolue, sans prestige et sans autorité et tarés".
Quant aux caporaux-chefs et caporaux, Simoni n'en parle pas, déclarant qu'on "n'argumente pas contre le néant" !
Il conclut que la plupart des légionnaires "ne voient dans leur présence en Russie que l'occasion ...de mieux s'alimenter qu'en France, d'avoir, grâce à l'insuffisance de leurs cadres, et à la complicité de l'Etat-Major de liaison allemand (EMLA), permettant une existence quelque fois agréable et la possibilité de vivre paresseusement, bien fournis en femmes et en vodka !"
Confirmation, donc, du peu de valeur militaire de la LVF, du désintérêt de Vichy pour l'unité, et de la volonté de l'OKW d'éviter la renaissance d'un embryon d'armée française, la LVF n'étant qu'une unité servant à la propagande !
Re: La LVF et la Charlemagne.
Bonjour,
[quote="tietie007"Confirmation, donc, du peu de valeur militaire de la LVF
[quote]
Ah bon ?.
Voir citation allemande plus bas.
Bassompierre et Simoni, ultras d'entre les ultras, revaient de sortir des combats contre les partisans et de faire monter au front un veritable unite, ce qu'ils ne purent faire et donc ce qui les rends amers.
Euh, tu sors ca d'ou ?
Ah ! La, on est d'accord
Si utile, j'en ai d'autres.
[quote="tietie007"Confirmation, donc, du peu de valeur militaire de la LVF
[quote]
Ah bon ?.
Voir citation allemande plus bas.
Bassompierre et Simoni, ultras d'entre les ultras, revaient de sortir des combats contre les partisans et de faire monter au front un veritable unite, ce qu'ils ne purent faire et donc ce qui les rends amers.
du désintérêt de Vichy pour l'unité
Euh, tu sors ca d'ou ?
et de la volonté de l'OKW d'éviter la renaissance d'un embryon d'armée française, la LVF n'étant qu'une unité servant à la propagande !
Ah ! La, on est d'accord
Le Commandant général de Troupes de Sécurité dans le Secteur Central Ia
P.C. le 16 février 1943 à la 221ème Division de Sécurité.
Depuis des semaines, la Division a dû mener de durs combats pour l’anéantissement de bandes ennemies dans la partie Nord-Est du secteur de la Division (Opérations “Ankara I” et “Ankara II”) puis participer aussitôt après à l’opération “Klette II” pour détruire les bandes ennemies dans la forêt de Mamajevka.
L’accomplissement de ces missions n’a pas été simple, parce que, d’une part, le Commandement ne disposait pas de forces suffisantes et que, d’autre part, le terrain offrait à l’adversaire de bonnes possibilités de s’y cacher.
Grâce à de minutieux préparatifs et à une conduite systématique du combat, la Division et parvenue à encercler des forces ennemies supérieures en terrain particulièrement difficile et à les détruire ou à les disperser.
Au cours de ces semaines de combats, officiers, sous-officiers et soldats ont fait preuve de l’ardeur au combat et se sont magnifiquement tenus.
J’ai le plaisir de noter dans le compte-rendu de la Division que le IIIème bataillon du régiment français 638 ainsi que le Bataillon de l’Est 604 combattant côte à côte avec leurs camarades allemands, se sont également distingués.
Si un anéantissement absolu des bandes n’a pas été possible, une dispersion des groupes ennemis a pu cependant être obtenue. On a fait un butin considérable et de nombreux cantonnements d’hiver ou blockhaus ont été détruits.
J’exprime ma reconnaissance particulière à la Division pour son commandement remarquable et l’exécution de l’opération et la prie de bien vouloir transmettre mes remerciements et ma reconnaissance à tous les officiers, sous-officiers et soldats qui y ont participé.
Le Commandant Général :
von SCHENKENDORFF
General der Infanterie
Si utile, j'en ai d'autres.
Invité- Général de Division
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Date d'inscription : 16/07/2006
Re: La LVF et la Charlemagne.
Sur le désintérêt de Vichy pour l'unité, j'avais déjà argumenté sur ce point, Daniel. Et le rapport Simoni ne fait que confirmer cet état de fait.
Re: La LVF et la Charlemagne.
Certes, mais tu ne m'avais pas vraiment convaincu.tietie007 a écrit:Sur le désintérêt de Vichy pour l'unité, j'avais déjà argumenté sur ce point
Cependant il est deja tard ici et mon devoir de modo m'appele ailleurs, je dois partir en patrouille.
On en reparle ce week-end
Avec nos gants de boxe sans fer a cheval dedans.
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: La LVF et la Charlemagne.
En 1948, le gouvernement manque de volontaires pour partir combattre en Indochine, aussi, le gouvernement de l'époque, décide de trouver des volontaires dans les prisons, auprès de jeunes hommes condamnés pour fait de collaboration, leur permettant l'occasion de se racheter. C'est Raymond Muelle, dans son livre, Le bataillon des Damnés,
qui évoque cet épisode peu connu de la guerre d'Indochine. Dans ce cadre, Giorgio Lave, qui s'était engagé à l'âge de 18 ans, en 1943, dans la LVF, et qui fut condamné à 10 ans de travaux forcés après la guerre, s'engagera pour aller combattre en Indochine, avec 4 000 autres volontaires, dans le BILOM, surnommé le "bataillon des damnés". De 2nde classe à sergent, avec plusieurs citations à la clé, Lave finira dans les Bérets Rouges puis dans les paras, où en tant qu'officier, il combattra en Indochine, jusqu'en 1961.
qui évoque cet épisode peu connu de la guerre d'Indochine. Dans ce cadre, Giorgio Lave, qui s'était engagé à l'âge de 18 ans, en 1943, dans la LVF, et qui fut condamné à 10 ans de travaux forcés après la guerre, s'engagera pour aller combattre en Indochine, avec 4 000 autres volontaires, dans le BILOM, surnommé le "bataillon des damnés". De 2nde classe à sergent, avec plusieurs citations à la clé, Lave finira dans les Bérets Rouges puis dans les paras, où en tant qu'officier, il combattra en Indochine, jusqu'en 1961.
Re: La LVF et la Charlemagne.
Bonjour .Oui, "l'Indo" verra passer aussi des anciens de l'armée allemande, ainsi que quelques ss dans les rangs de la Légion Étrangère , le choix était vite fait où prison, où l'Indo . Fin du HS .
Amicalement.
le ronin.
Amicalement.
le ronin.
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....La véritable personnalité d'un homme ne se dévoile qu'au feu, tout le reste n'est que littérature.....
Semper fidelis .
le ronin- Police militaire (Modérateur)
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Localisation : Dans l'Hérault, cong!
Date d'inscription : 25/06/2008
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