FAFL: quel escadron préférez-vous ?

Somua a écrit:moi , si j'avais l'argent , c'est un bapteme sur mig 31 biplace que j'aimerais .
Mais bon , il faut aller en russie , et le vol coute dans les 2000 euros , si je me souviens bien .
Par contre aller a 2.5 mach et etre quasi evanoui au decollage , ça merite le detour .

Ivy mike a écrit:J'ai fait mon bapteme de l'air sur Transall ;)
C'est la grosse bebete là:

La guerre de l'amiral Jubelin, de son évasion de Saïgon en 1940(une épopée et un exploir aéronautique, à elle seule) à son retour à HaiPhong au commandement du contre-torpilleur, le Triomphant (1945).
En passant par le pilotage des Warlus de la Fleet Air Arm aux chasseurs de jour puis de nuit de la RAF, commandant du cuirassé Courbet en rade de Plymouth, du légendaire Aviso FNFL "Savorgnan-de-Brazza". L'amiral Jubelin, fut une sorte de globe-trotter de la France Libre.

1964
Je viens de relire, non sans mélancolie, ces pagese vieilles de vingt ans. Ecrites au jour le jour, je ne pou­vais y exprimer à cette époque que les vues forcément fragmentaires d'un combattant. Depuis la guerre, les sources d'information ont surgi; les archives secrètes se sont ouvertes ; les plaidoyers pro domo nous ont étonnés, qui joignent à l'outrecuidance de feintes naïvetés! Rien n'est venu infirmer mes jugements lointains, je n'ai pas un mot à retirer de mes rares critiques ; au contraire j'ai souvent manqué de sévérité au bénéfice du doute. Aucune dialectique savante ne peut plus cacher que notre désastre vint de la carence intellectuelle de nos chefs civils et militaires; jamais il n'y eut impuissance foncière de nos armes. Aucun argument spécieux ne peut plus dissimuler que les barouds d'honneur ont toujours sacrifié l'intérêt du pays à l'amour-propre national à moins que ce ne fût à celui d'un seul homme, ou même, chose pire, à l'antagonisme de deux chefs. Il y eut tant d'erreurs que les coupables ont trouvé dans leur nombre un alibi et un réconfort. Si l'on n'y prenait garde, ils arriveraient bien à prou­ver que l'essentiel n'étagit pas de battre l'ennemi mais d'en essuyer une honorable défaite. Quant à cette honorabilité, ils ont su en trouver tant de définitions ambiguës qu'elle arrive à inclure tous les abandons. J'aurais cru prendre, en même temps que de l'âge, de cette sereine philosophie des vieux paysans provençaux de chez moi. Mais la littérature justificative d'après­guerre ne laisse pas d'être irritante. Je me sens de moins en moins indulgent envers tant de ceux qui auraient tout gagné à se taire; l'imposture est devenue trop arro­gante. Et relisant mes souvenirs, j'en reçois une bouffée d'air frais. Qu'ils étaient purs ces jeunes hommes que f ai con­nus au temps de la tourmente. Serait-il vrai que seule la guerre, cette horrible chose, exalte les sentiments les plus virils? Ces hommes, c'est à eux que je voudrais que ressem­blent mes fils

Lieutenant de vaisseau, il a trente trois ans en 1940. Il est embarqué sur le LAMOTTE PICQUET, croiseur amiral français en mer de Chine. Breveté pilote il s’entraîne régulièrement à Tan-son-hut avec un biplan Pélican. Comme tant d’autres, il n’accepte pas la défaite et préfère quitter le confort de la vie de "la perle de nos colonies" pour continuer la lutte. Aussi, depuis quelques temps imagine-t-il de gagner la Malaisie. Mais le rayon d’action de son petit appareil est trop faible et des ravitaillements sont nécessaires.
Avec Jean ARNOUX et Louis DUCORPS il organise le stockage du carburant nécessaire qu’il faudra embarquer dans l’avion. Après avoir failli être arrêtés au moment du départ par un adjudant chef de la milice locale, ils volent enfin au dessus de la forêt tropicale.
Ne pouvant se poser ils effectuent les ravitaillements nécessaires en plein vol avec acrobaties et en mépris du danger car il faut sortir de la carlingue, et passer une conduite par-dessus l’aile haute pour accéder à l’ouverture des réservoirs.
Après avoir survolé la mer, ils arrivent enfin à Khoto-Baru, petit état malais où ils sont chaleureusement accueillis par l’armée anglaise.
JUBELIN gagne Gibraltar puis Londres. Il est pris dans la RAF et abat plusieurs avions ennemis. En 1942 il prend le commandement de l’aviso SARVOGNAN de BRAZZA avec lequel il abat encore un Focke Wulf.

Daniel Laurent a écrit:

Ivy mike a écrit:J'ai fait mon bapteme de l'air sur Transall
C'est la grosse bebete là:

Tu as fait ton bapteme de l'air sur un Transall de la Bundesluftwaffe ?
Aurais-tu des relations outre Rhin ?
Moi, c'etait, modestement, sur un Caravelle d'Air France entre Clermont-Ferrand et Nice.