[film]Patton
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[film]Patton
Patton le film der Franklin J.Schaffner est une excellente reconstitution du parcours du célèbre général américain durant la seconde guerre mondiale. L'interprétation de George C.Scott est assez stupéfiante (la ressemblance physique avec le vrai Patton est assez étonnante !) et lui vaudra l'Oscar à Hollywood !
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=37037.html
Et bien sûr les fameux colts du général américain :
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=37037.html
Et bien sûr les fameux colts du général américain :
Re: [film]Patton
J'aurais dit Me-110 mais j'en suis pas sur...
Un Catalina en sait plus long sur la question
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Rafale68- Lieutenant-colonel
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Re: [film]Patton
a priori plutot heinkel 111
si c'est tiré du film c'est alors un casa 2111 heinkel espagnol remotorisé avec des rolls royce merlin après la guerre
la plupart des avions allemands, dans les films des années d'après guerre viennent de l'armée de l'air hispanique
si c'est tiré du film c'est alors un casa 2111 heinkel espagnol remotorisé avec des rolls royce merlin après la guerre
la plupart des avions allemands, dans les films des années d'après guerre viennent de l'armée de l'air hispanique
pbel06- Aspirant
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Re: [film]Patton
Char américain M48 Patton.
Le char M48 Patton remplaça le char M47 dans l'US Army vers 1953 comme char moyen. Armé d'un canon de 90mm, ill fut décliné en de nombreuse versions successives (désignés A1 à A5) et et livrée à de nombreux alliés des USA. La Turquie en fut et reste le plus grand utilisateur après les USA et la Corée du Sud.Il fut ainsi utilisée aux combat par le Pakistan, Israël, la Jordanie et durant la Guerre du Viêt Nam en compagnie du char lance-flamme Char M67 (qui utilise le chassis du M48).
SOURCE : http://fr.wikipedia.org/wiki/Char_M48
Le char M48 Patton remplaça le char M47 dans l'US Army vers 1953 comme char moyen. Armé d'un canon de 90mm, ill fut décliné en de nombreuse versions successives (désignés A1 à A5) et et livrée à de nombreux alliés des USA. La Turquie en fut et reste le plus grand utilisateur après les USA et la Corée du Sud.Il fut ainsi utilisée aux combat par le Pakistan, Israël, la Jordanie et durant la Guerre du Viêt Nam en compagnie du char lance-flamme Char M67 (qui utilise le chassis du M48).
SOURCE : http://fr.wikipedia.org/wiki/Char_M48
Re: [film]Patton
c'est compréhensible les heinkel 111 d'origine en état de vol comme les panzer en etat de marche ça doit pas courir les ruestietie007 a écrit:Ok donc pas très rigoureux au niveau du matériel, ce film !
et puis ce sont des films grand public pour qui un avion c'est avant tout un truc qui vole et un char un blindé a chenille
d'ailleurs les marquages sont en general surdimensionné voir la svastika de derive sur le film et celle de la photo du casa 2111 qui doit appartenir a la confederate air force donc plus proche de la réalité
pbel06- Aspirant
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Re: [film]Patton
Pour le Heinkel 111: excusez moi, je n'avais pas vu la tourelle dorsale, c'est pourquoi j'ai alors pensé au Me-110
Dans ces cas là je confirme !
mais il est vrai que ce film ne m'a pas l'air hyper-rigoureux niveau matos...
Dans ces cas là je confirme !
mais il est vrai que ce film ne m'a pas l'air hyper-rigoureux niveau matos...
Rafale68- Lieutenant-colonel
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Re: [film]Patton
rafale sans vouloir te vexer mais le 110 etait bi derive
pbel06- Aspirant
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Re: [film]Patton
M....e quel con je peux faire parfois, heuresement qu'il y a de vrais pros en la matière ici, merci Pbel06, au moins je me coucherai moins ignard ce soir!
(je mettrai de telle absurdité sur le compte de la rentré scolaire qui doit surement me perturber plus qu'elle ne laisse paraitre...? C'est bon je sors.)
(je mettrai de telle absurdité sur le compte de la rentré scolaire qui doit surement me perturber plus qu'elle ne laisse paraitre...? C'est bon je sors.)
Rafale68- Lieutenant-colonel
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Re: [film]Patton
stan_hudson a écrit:Char américain M48 Patton.
Le char M48 Patton remplaça le char M47 dans l'US Army vers 1953 comme char moyen. Armé d'un canon de 90mm, ill fut décliné en de nombreuse versions successives (désignés A1 à A5) et et livrée à de nombreux alliés des USA. La Turquie en fut et reste le plus grand utilisateur après les USA et la Corée du Sud.Il fut ainsi utilisée aux combat par le Pakistan, Israël, la Jordanie et durant la Guerre du Viêt Nam en compagnie du char lance-flamme Char M67 (qui utilise le chassis du M48).
SOURCE : http://fr.wikipedia.org/wiki/Char_M48
ça métonerai car il y a la croi du 3e REICH
Tom Zanovich- Général de Brigade
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Re: [film]Patton
Réponse conne car la croix grecque a été mis pour les besoins du film.
C'est comme moi qui a peint un insigne de war corespondent sur un casque M1. Après, n'importe quel idiot pourra dire que c'est un vrai...
C'est comme moi qui a peint un insigne de war corespondent sur un casque M1. Après, n'importe quel idiot pourra dire que c'est un vrai...
Re: [film]Patton
Je ne me lasse jamais de regarder ce film; on peut penser ce qu'on veut de Georges
mais c'est un mec d'envergure...
Tiens, à propos...le speech qu'il prononce en ouverture, saviez-vous qu'il est incomplet
dans ce film ? Ok, ce serait trop long pour les spectateurs qui n'aiment que les images.
Eh bien accrochez-vous les gars, voici son discours en entier et en français !
Bon, il perd (un peu) de son sel, en effet la traduction ne rend pas toutes les audaces
de vocabulaire disons...euh...scabreux . Mais ça vaut son pesant de cacahouètes
Messieurs, ces bruits qui courent à propos d'une Amérique voulant sortir de la guerre, refusant le combat, ne sont que des tas de conneries. Les Américains aiment se battre, par tradition. Tous les vrais Américains aiment l'éclat et le fracas de la bataille. Vous êtes ici aujourd'hui pour trois raisons.
Premièrement, vous êtes ici pour défendre vos foyers et ceux que vous aimez. Deuxièmement, vous êtes ici pour votre propre respect, parce que vous ne voudriez être nulle part ailleurs. Troisièmement, vous êtes ici parce que vous êtes des vrais mecs et que les vrais mecs aiment combattre. Lorsque vous ici -chacun d'entre vous- étiez enfants, vous admiriez tous le champion au jeu de billes, le coureur le plus rapide, le boxeur le plus dur, les joueurs de base-ball de la grande ligue et les joueurs de football du All-American. Les Américains aiment les vainqueurs. Les Américains ne tolèrent pas le perdant. Les Américains méprisent les couards. Et ils jouent toujours pour gagner. Je ne pousserais même pas une huée pour un homme qui perd et rit. C'est pourquoi les Américains n'ont jamais perdu ni ne perdront jamais une guerre; parce que la simple idée de perdre est insupportable à un Américain.
Vous n'allez pas tous mourir. Seuls deux pour-cent d'entre vous, ici aujourd'hui, vont mourir dans une bataille majeure. La mort ne doit pas être crainte. La mort, avec le temps, vient à tous les hommes. Oui, chaque homme est effrayé par sa première bataille. S'il dit qu'il ne l'est pas, c'est un foutu menteur. Certains hommes sont des couards mais combattent de la même manière que des hommes braves, ou ils sentent l'enfer sortir d'eux en voyant combattre des hommes aussi effrayés qu'ils le sont. Le vrai héros est l'homme qui combat même s'il a peur. Certains hommes surmontent leur peur après une minute sous le feu. Pour d'autres, cela prend une heure. Pour certains, cela prend des jours. Mais un homme véritable ne laissera jamais sa peur de la mort prendre le pas sur son honneur, sur son sens du devoir à son pays, et sur son courage naturel. Une bataille est la plus magnifique compétition à laquelle un être humain puisse s'adonner. Elle révèle ce qu'il y a de meilleur et efface ce qu'il y a de vil.
Souvenez-vous que l'ennemi est aussi effrayé que vous l'êtes, et probablement davantage. Ce ne sont pas des supermen. A travers vos carrières dans l'armée, vous avez tous râlé contre ce que vous appelez le "putain d'entraînement à la peur." Cela, comme n'importe quoi d'autre dans l'armée, a un objectif défini. Cet objectif est la vigilance. La vigilance doit être développée en chaque soldat. Je ne donne pas une bille pour un type qui n'est pas toujours sur ses gardes. Vous êtes tous aguerris ou vous ne seriez pas ici. Vous êtes prêts pour ce qui est à venir. Un homme doit être vigilant à chaque instant s'il s'attend à rester en vie. Si vous n'êtes pas vigilant, un beau jour, un fils de connasse de pute allemand va se faufiler derrière vous et vous frapper à mort avec un paquet de merde ! Il y a quatre-cent tombes alignées avec ordre quelque part en Sicile, toutes parce qu'un homme s'est laissé aller à dormir durant le boulot. Mais ce sont des tombes allemandes, parce que nous avons flingué le salaud avant qu'il ne le fasse.
Une armée est une équipe. Elle vit, dort, mange et combat comme une équipe. Ces histoires d'héroïsme individuel ne sont que de la merde de cheval. Les petits bâtards qui écrivent ce genre de foutaises pour le Saturday Evening Post n'en savent pas beaucoup plus sur combattre sous le feu que de tirer un coup ! Nous avons la meilleure nourriture, le meilleur matériel, le meilleur moral et les meilleurs armes du monde. C'est pourquoi, par Dieu, en fait j'ai un peu pitié des pauvres fils de pute que l'on va affronter. Par Dieu, j'en les plains. Sachez que mes hommes ne se rendent pas, et je ne veux pas entendre parler sous mon commandement d'un soldat capturé, à moins qu'il ait été touché. Et bon sang même si vous êtes touché, vous pouvez toujours répliquer. Ce ne sont pas des conneries. Le type d'homme que je veux commander est celui de ce lieutenant qui, en Libye, avec un Luger sur la poitrine, a arraché son casque, écarté le pistolet d'une main et envoyé le Boche en enfer avec son barda. Puis il a sauté sur le flingue, est sorti et a tué un autre Allemand avant qu'ils ne sachent ce qui leur tombait dessus. Et pendant tout ce temps cet homme avait une balle dans un poumon. Voilà un vrai mec, un des nôtres !
Tous les vrais héros ne sont pas des combattants tirés des livres d'histoires. Non. Chaque individu dans cette armée joue un rôle vital. Ne vous laissez jamais aller. Ne pensez jamais que votre boulot est sans importance. Chacun a un boulot à faire et il doit le faire. Chacun est un maillon nécessaire dans la grande chaîne. Que se passerait-il si chaque chauffeur de camion décidait soudain de ne pas aimer le miaulement des balles au-dessus, de se retourner et de sauter tête la première dans le caniveau ? Le salaud de poltron pourrait dire, 'Putain, ils vont pas me rater, juste un homme parmi des milliers.' Mais si chaque homme pensait ainsi ? Où diable serait-on aujourd'hui? A quoi ressembleraient notre pays, nos familles, nos foyers et même le monde ? Nom de Dieu, les Américains ne pensent pas ainsi. Chacun fait son boulot. Chacun sert l'ensemble. Chaque département, chaque unité est importante dans le vaste système de cette guerre. Les hommes de la logistique sont requis pour approvisionner les canons et la machine de guerre pour nous permettre de continuer à avancer. Le quartier-maître est requis pour apporter de la nourriture et des habits, parce que là où nous allons, il n'y en aura pas des masses à voler. Chaque dernier homme sur l'organigramme a un boulot à faire, même celui qui réchauffe notre flotte pour nous éviter la foutue diarrhée qui vous colle au cul.
Chaque homme ne doit pas seulement penser à lui-même, mais aussi au pote qui combat à ses côtés. Nous ne voulons pas de couards à foie jaune dans cette armée. Ils devraient être exterminés comme des rats. Sinon, ils rentreront chez eux après cette guerre et produiront d'autres couards. Seuls les hommes braves produiront d'autres hommes braves. Eliminez ces putains de couards et nous aurons une nation d'hommes braves. L'un des types les plus braves que j'aie vu était un gars au sommet d'un poteau de télégraphe au beau milieu d'un furieux combat en Tunisie. Je me suis arrêté et lui ai demandé ce qu'il pouvait bien foutre là-haut à un instant pareil. Il a répondu, 'Je fixe le câble, Monsieur.' Je lui ai demandé, 'N'est-ce un peu malsain juste maintenant ?' Il a répondu, 'Oui, Monsieur, mais ce satané câble doit être fixé.' Je lui ai alors demandé, 'Est-ce que ces avions qui mitraillent la route ne vous inquiètent pas ?' Et il a répondu, 'Non, Monsieur, mais vous sûrement là où vous êtes !'
Voilà un vrai mec. Un vrai soldat, un qui en a. C'était un homme qui a consacré tout ce qu'il avait à son devoir, quel que puisse apparaître insignifiant son devoir à l'instant, et quelles que soient ses chances. Hé, vous auriez dû voir ces camions durant notre chevauchée en Tunisie. Ces chauffeurs étaient magnifiques. Durant toute la journée et toute la nuit ils roulaient sur ces putains de routes de merde, sans jamais s'arrêter, sans jamais hésiter quant à l'itinéraire, avec des obus explosant tout autour en permanence. Nous sommes passés grâce au bon vieux cran américain. Beaucoup de ces hommes ont conduit pendant plus de 40 heures consécutives. Ce n'étaient pas des combattants, juste des soldats avec un job à faire. Ils l'ont fait, et sacrément bien fait. Ils faisaient partie de l'équipe. Sans effort d'équipe, sans eux, le combat aurait été perdu. Quand tous les maillons de la chaîne sont ensemble, celle-ci devient incassable. N'oubliez pas, vous ignorez tous que je suis là. Aucune mention de ce fait ne doit apparaître dans aucune lettre. Le monde n'est pas censé savoir ce qui diable a pu m'arriver. Je ne suis pas censé commander cette armée. Je ne suis même pas censé être ici, en Angleterre. Laissons ces connards d'allemands être les premiers salauds à le découvrir. Je veux les voir un beau jour se dresser sur leurs pattes arrières pleines de pisse et hurler, 'Jésus-Christ, c'est de nouveau cette satanée 3e armée et ce fils de pute de Patton ! Nous voulons leur amener l'enfer au cul.
Plus vite nous nettoierons ce foutu merdier, plus vite nous pourrons faire une petite balade contre ces pisse-travers de Japs et aussi nettoyer leur repaire en paille de riz. Avant que nos damnés Marines n'aient tous les honneurs.
Bien sûr, nous voulons rentrer chez nous. Nous voulons en finir avec cette guerre. Le moyen le plus rapide d'en finir est d'aller attraper les bâtards qui l'ont commencée. Plus vite ils seront balayés, plus vite nous pourrons rentrer. Le plus court chemin pour la maison passe par Berlin et Tokyo. Et quand nous atteindrons Berlin, je vais personnellement abattre ce gibier de potence de fils de pute de Hitler. Juste comme je flingurais un serpent ! Rappelez-vous...
Lorsqu'un homme est couché dans un trou d'obus, s'il reste juste là toute la journée, un Allemand finira par l'avoir. Au diable une telle idée. Mes hommes ne creusent pas de trous de tirailleurs. Je ne veux pas qu'ils le fassent. Les trous de tirailleurs ne font que ralentir une offensive. Continuez à avancer. Et ne donnez pas non plus à l'ennemi le temps d'en creuser. Nous gagnerons cette guerre, mais nous la gagnerons seulement en nous battant et en montrant aux Allemands que nous avons plus de cran qu'ils en ont, ou qu'ils en auront jamais.
Nous n'allons pas juste abattre ces fils de pute, nous allons leur arracher leurs foutues tripes et les utiliser pour graisser les chenilles de nos chars. Nous allons assassiner ces pouilleux de suceurs de queues de Huns à la pelle ! La guerre est une chose sanglante et meurtrière. Vous devez faire couler leur sang, ou ils feront couler le vôtre. Arrachez-leur le nombril. Tirez-leur dans les tripes. Vous croyez que vous ne saurez pas comment faire ? Je vais vous dire. Lorsque les balles s'écraseront tout autour de vous, que vous essuyerez la boue de votre visage et que vous réaliserez qu'au lieu de boue il s'agit du sang et des tripes de ce qui était votre meilleur ami, vous saurez que faire ! Autre chose...
Je ne veux pas recevoir de message disant, 'Je tiens ma position.' Nous ne tenons pas le moindre foutu truc. Laissons les Allemands le faire. Nous avançons constamment et nous ne sommes pas intéressés à tenir quoi que ce soit, à part les couilles de l'ennemi. Nous allons lui tordre les couilles et lui botter les fesses en permanence. Notre plan d'opérations de base consiste à avancer et à continuer d'avancer, sans se soucier de devoir passer par, sur, sous, ou à travers l'ennemi. Nous allons le traverser comme la fiente sort du cul de l'oie; comme un son de merde d'un klaxon ! De temps en temps, il y aura quelques plaintes disant que nous poussons trop durement nos gens. Je me fous complètement de telles plaintes. Je crois en la vieille et saine règle qu'une once de sueur épargnera un gallon de sang. Plus fort nous pousserons, plus d'Allemands nous tuerons. Et plus nous tuerons d'Allemands, moins de nos hommes seront tués. Pousser signifie moins de pertes. Je veux que vous vous souveniez tous de cela.
Il y a une grande chose que vous serez capable de dire, quand cette guerre sera terminée et que vous serez de nouveau chez vous. Vous serez peut-être reconnaissants, lorsque dans vingt ans vous serez assis près de la cheminée avec votre petit-fils sur le genou et qu'il vous demandera ce que vous avez fait durant la grande Deuxième guerre mondiale: vous n'aurez pas à tousser, le poser sur l'autre genou et lui dire, 'Eh bien, ton grand-père a pelleté de la merde en Louisiane.' Non, Monsieur, vous pourrez le regarder droit dans les yeux et lui dire, 'Fils, ton grand-père a chevauché avec la grande Troisième armée et un satané fils de pute nommé Georgie Patton !'
"C'est tout."
mais c'est un mec d'envergure...
Tiens, à propos...le speech qu'il prononce en ouverture, saviez-vous qu'il est incomplet
dans ce film ? Ok, ce serait trop long pour les spectateurs qui n'aiment que les images.
Eh bien accrochez-vous les gars, voici son discours en entier et en français !
Bon, il perd (un peu) de son sel, en effet la traduction ne rend pas toutes les audaces
de vocabulaire disons...euh...scabreux . Mais ça vaut son pesant de cacahouètes
Messieurs, ces bruits qui courent à propos d'une Amérique voulant sortir de la guerre, refusant le combat, ne sont que des tas de conneries. Les Américains aiment se battre, par tradition. Tous les vrais Américains aiment l'éclat et le fracas de la bataille. Vous êtes ici aujourd'hui pour trois raisons.
Premièrement, vous êtes ici pour défendre vos foyers et ceux que vous aimez. Deuxièmement, vous êtes ici pour votre propre respect, parce que vous ne voudriez être nulle part ailleurs. Troisièmement, vous êtes ici parce que vous êtes des vrais mecs et que les vrais mecs aiment combattre. Lorsque vous ici -chacun d'entre vous- étiez enfants, vous admiriez tous le champion au jeu de billes, le coureur le plus rapide, le boxeur le plus dur, les joueurs de base-ball de la grande ligue et les joueurs de football du All-American. Les Américains aiment les vainqueurs. Les Américains ne tolèrent pas le perdant. Les Américains méprisent les couards. Et ils jouent toujours pour gagner. Je ne pousserais même pas une huée pour un homme qui perd et rit. C'est pourquoi les Américains n'ont jamais perdu ni ne perdront jamais une guerre; parce que la simple idée de perdre est insupportable à un Américain.
Vous n'allez pas tous mourir. Seuls deux pour-cent d'entre vous, ici aujourd'hui, vont mourir dans une bataille majeure. La mort ne doit pas être crainte. La mort, avec le temps, vient à tous les hommes. Oui, chaque homme est effrayé par sa première bataille. S'il dit qu'il ne l'est pas, c'est un foutu menteur. Certains hommes sont des couards mais combattent de la même manière que des hommes braves, ou ils sentent l'enfer sortir d'eux en voyant combattre des hommes aussi effrayés qu'ils le sont. Le vrai héros est l'homme qui combat même s'il a peur. Certains hommes surmontent leur peur après une minute sous le feu. Pour d'autres, cela prend une heure. Pour certains, cela prend des jours. Mais un homme véritable ne laissera jamais sa peur de la mort prendre le pas sur son honneur, sur son sens du devoir à son pays, et sur son courage naturel. Une bataille est la plus magnifique compétition à laquelle un être humain puisse s'adonner. Elle révèle ce qu'il y a de meilleur et efface ce qu'il y a de vil.
Souvenez-vous que l'ennemi est aussi effrayé que vous l'êtes, et probablement davantage. Ce ne sont pas des supermen. A travers vos carrières dans l'armée, vous avez tous râlé contre ce que vous appelez le "putain d'entraînement à la peur." Cela, comme n'importe quoi d'autre dans l'armée, a un objectif défini. Cet objectif est la vigilance. La vigilance doit être développée en chaque soldat. Je ne donne pas une bille pour un type qui n'est pas toujours sur ses gardes. Vous êtes tous aguerris ou vous ne seriez pas ici. Vous êtes prêts pour ce qui est à venir. Un homme doit être vigilant à chaque instant s'il s'attend à rester en vie. Si vous n'êtes pas vigilant, un beau jour, un fils de connasse de pute allemand va se faufiler derrière vous et vous frapper à mort avec un paquet de merde ! Il y a quatre-cent tombes alignées avec ordre quelque part en Sicile, toutes parce qu'un homme s'est laissé aller à dormir durant le boulot. Mais ce sont des tombes allemandes, parce que nous avons flingué le salaud avant qu'il ne le fasse.
Une armée est une équipe. Elle vit, dort, mange et combat comme une équipe. Ces histoires d'héroïsme individuel ne sont que de la merde de cheval. Les petits bâtards qui écrivent ce genre de foutaises pour le Saturday Evening Post n'en savent pas beaucoup plus sur combattre sous le feu que de tirer un coup ! Nous avons la meilleure nourriture, le meilleur matériel, le meilleur moral et les meilleurs armes du monde. C'est pourquoi, par Dieu, en fait j'ai un peu pitié des pauvres fils de pute que l'on va affronter. Par Dieu, j'en les plains. Sachez que mes hommes ne se rendent pas, et je ne veux pas entendre parler sous mon commandement d'un soldat capturé, à moins qu'il ait été touché. Et bon sang même si vous êtes touché, vous pouvez toujours répliquer. Ce ne sont pas des conneries. Le type d'homme que je veux commander est celui de ce lieutenant qui, en Libye, avec un Luger sur la poitrine, a arraché son casque, écarté le pistolet d'une main et envoyé le Boche en enfer avec son barda. Puis il a sauté sur le flingue, est sorti et a tué un autre Allemand avant qu'ils ne sachent ce qui leur tombait dessus. Et pendant tout ce temps cet homme avait une balle dans un poumon. Voilà un vrai mec, un des nôtres !
Tous les vrais héros ne sont pas des combattants tirés des livres d'histoires. Non. Chaque individu dans cette armée joue un rôle vital. Ne vous laissez jamais aller. Ne pensez jamais que votre boulot est sans importance. Chacun a un boulot à faire et il doit le faire. Chacun est un maillon nécessaire dans la grande chaîne. Que se passerait-il si chaque chauffeur de camion décidait soudain de ne pas aimer le miaulement des balles au-dessus, de se retourner et de sauter tête la première dans le caniveau ? Le salaud de poltron pourrait dire, 'Putain, ils vont pas me rater, juste un homme parmi des milliers.' Mais si chaque homme pensait ainsi ? Où diable serait-on aujourd'hui? A quoi ressembleraient notre pays, nos familles, nos foyers et même le monde ? Nom de Dieu, les Américains ne pensent pas ainsi. Chacun fait son boulot. Chacun sert l'ensemble. Chaque département, chaque unité est importante dans le vaste système de cette guerre. Les hommes de la logistique sont requis pour approvisionner les canons et la machine de guerre pour nous permettre de continuer à avancer. Le quartier-maître est requis pour apporter de la nourriture et des habits, parce que là où nous allons, il n'y en aura pas des masses à voler. Chaque dernier homme sur l'organigramme a un boulot à faire, même celui qui réchauffe notre flotte pour nous éviter la foutue diarrhée qui vous colle au cul.
Chaque homme ne doit pas seulement penser à lui-même, mais aussi au pote qui combat à ses côtés. Nous ne voulons pas de couards à foie jaune dans cette armée. Ils devraient être exterminés comme des rats. Sinon, ils rentreront chez eux après cette guerre et produiront d'autres couards. Seuls les hommes braves produiront d'autres hommes braves. Eliminez ces putains de couards et nous aurons une nation d'hommes braves. L'un des types les plus braves que j'aie vu était un gars au sommet d'un poteau de télégraphe au beau milieu d'un furieux combat en Tunisie. Je me suis arrêté et lui ai demandé ce qu'il pouvait bien foutre là-haut à un instant pareil. Il a répondu, 'Je fixe le câble, Monsieur.' Je lui ai demandé, 'N'est-ce un peu malsain juste maintenant ?' Il a répondu, 'Oui, Monsieur, mais ce satané câble doit être fixé.' Je lui ai alors demandé, 'Est-ce que ces avions qui mitraillent la route ne vous inquiètent pas ?' Et il a répondu, 'Non, Monsieur, mais vous sûrement là où vous êtes !'
Voilà un vrai mec. Un vrai soldat, un qui en a. C'était un homme qui a consacré tout ce qu'il avait à son devoir, quel que puisse apparaître insignifiant son devoir à l'instant, et quelles que soient ses chances. Hé, vous auriez dû voir ces camions durant notre chevauchée en Tunisie. Ces chauffeurs étaient magnifiques. Durant toute la journée et toute la nuit ils roulaient sur ces putains de routes de merde, sans jamais s'arrêter, sans jamais hésiter quant à l'itinéraire, avec des obus explosant tout autour en permanence. Nous sommes passés grâce au bon vieux cran américain. Beaucoup de ces hommes ont conduit pendant plus de 40 heures consécutives. Ce n'étaient pas des combattants, juste des soldats avec un job à faire. Ils l'ont fait, et sacrément bien fait. Ils faisaient partie de l'équipe. Sans effort d'équipe, sans eux, le combat aurait été perdu. Quand tous les maillons de la chaîne sont ensemble, celle-ci devient incassable. N'oubliez pas, vous ignorez tous que je suis là. Aucune mention de ce fait ne doit apparaître dans aucune lettre. Le monde n'est pas censé savoir ce qui diable a pu m'arriver. Je ne suis pas censé commander cette armée. Je ne suis même pas censé être ici, en Angleterre. Laissons ces connards d'allemands être les premiers salauds à le découvrir. Je veux les voir un beau jour se dresser sur leurs pattes arrières pleines de pisse et hurler, 'Jésus-Christ, c'est de nouveau cette satanée 3e armée et ce fils de pute de Patton ! Nous voulons leur amener l'enfer au cul.
Plus vite nous nettoierons ce foutu merdier, plus vite nous pourrons faire une petite balade contre ces pisse-travers de Japs et aussi nettoyer leur repaire en paille de riz. Avant que nos damnés Marines n'aient tous les honneurs.
Bien sûr, nous voulons rentrer chez nous. Nous voulons en finir avec cette guerre. Le moyen le plus rapide d'en finir est d'aller attraper les bâtards qui l'ont commencée. Plus vite ils seront balayés, plus vite nous pourrons rentrer. Le plus court chemin pour la maison passe par Berlin et Tokyo. Et quand nous atteindrons Berlin, je vais personnellement abattre ce gibier de potence de fils de pute de Hitler. Juste comme je flingurais un serpent ! Rappelez-vous...
Lorsqu'un homme est couché dans un trou d'obus, s'il reste juste là toute la journée, un Allemand finira par l'avoir. Au diable une telle idée. Mes hommes ne creusent pas de trous de tirailleurs. Je ne veux pas qu'ils le fassent. Les trous de tirailleurs ne font que ralentir une offensive. Continuez à avancer. Et ne donnez pas non plus à l'ennemi le temps d'en creuser. Nous gagnerons cette guerre, mais nous la gagnerons seulement en nous battant et en montrant aux Allemands que nous avons plus de cran qu'ils en ont, ou qu'ils en auront jamais.
Nous n'allons pas juste abattre ces fils de pute, nous allons leur arracher leurs foutues tripes et les utiliser pour graisser les chenilles de nos chars. Nous allons assassiner ces pouilleux de suceurs de queues de Huns à la pelle ! La guerre est une chose sanglante et meurtrière. Vous devez faire couler leur sang, ou ils feront couler le vôtre. Arrachez-leur le nombril. Tirez-leur dans les tripes. Vous croyez que vous ne saurez pas comment faire ? Je vais vous dire. Lorsque les balles s'écraseront tout autour de vous, que vous essuyerez la boue de votre visage et que vous réaliserez qu'au lieu de boue il s'agit du sang et des tripes de ce qui était votre meilleur ami, vous saurez que faire ! Autre chose...
Je ne veux pas recevoir de message disant, 'Je tiens ma position.' Nous ne tenons pas le moindre foutu truc. Laissons les Allemands le faire. Nous avançons constamment et nous ne sommes pas intéressés à tenir quoi que ce soit, à part les couilles de l'ennemi. Nous allons lui tordre les couilles et lui botter les fesses en permanence. Notre plan d'opérations de base consiste à avancer et à continuer d'avancer, sans se soucier de devoir passer par, sur, sous, ou à travers l'ennemi. Nous allons le traverser comme la fiente sort du cul de l'oie; comme un son de merde d'un klaxon ! De temps en temps, il y aura quelques plaintes disant que nous poussons trop durement nos gens. Je me fous complètement de telles plaintes. Je crois en la vieille et saine règle qu'une once de sueur épargnera un gallon de sang. Plus fort nous pousserons, plus d'Allemands nous tuerons. Et plus nous tuerons d'Allemands, moins de nos hommes seront tués. Pousser signifie moins de pertes. Je veux que vous vous souveniez tous de cela.
Il y a une grande chose que vous serez capable de dire, quand cette guerre sera terminée et que vous serez de nouveau chez vous. Vous serez peut-être reconnaissants, lorsque dans vingt ans vous serez assis près de la cheminée avec votre petit-fils sur le genou et qu'il vous demandera ce que vous avez fait durant la grande Deuxième guerre mondiale: vous n'aurez pas à tousser, le poser sur l'autre genou et lui dire, 'Eh bien, ton grand-père a pelleté de la merde en Louisiane.' Non, Monsieur, vous pourrez le regarder droit dans les yeux et lui dire, 'Fils, ton grand-père a chevauché avec la grande Troisième armée et un satané fils de pute nommé Georgie Patton !'
"C'est tout."
riderdigeste- Général de Brigade
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Re: [film]Patton
Tout ceci n'enlève rien au charme de ce film que j'adore (cela n'engage que moi!); Toute fois, j'aime venir lire toutes ce petites précisions qui ne font qu'enrichir mes humbles connaissances, merci à vous!
Helmet62- Major
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Re: [film]Patton
riderdigeste a écrit:Je ne me lasse jamais de regarder ce film; on peut penser ce qu'on veut de Georges
mais c'est un mec d'envergure...
Tiens, à propos...le speech qu'il prononce en ouverture, saviez-vous qu'il est incomplet
dans ce film ? Ok, ce serait trop long pour les spectateurs qui n'aiment que les images.
Eh bien accrochez-vous les gars, voici son discours en entier et en français !
Bon, il perd (un peu) de son sel, en effet la traduction ne rend pas toutes les audaces
de vocabulaire disons...euh...scabreux . Mais ça vaut son pesant de cacahouètes
Messieurs, ces bruits qui courent à propos d'une Amérique voulant sortir de la guerre, refusant le combat, ne sont que des tas de conneries. Les Américains aiment se battre, par tradition. Tous les vrais Américains aiment l'éclat et le fracas de la bataille. Vous êtes ici aujourd'hui pour trois raisons.
Premièrement, vous êtes ici pour défendre vos foyers et ceux que vous aimez. Deuxièmement, vous êtes ici pour votre propre respect, parce que vous ne voudriez être nulle part ailleurs. Troisièmement, vous êtes ici parce que vous êtes des vrais mecs et que les vrais mecs aiment combattre. Lorsque vous ici -chacun d'entre vous- étiez enfants, vous admiriez tous le champion au jeu de billes, le coureur le plus rapide, le boxeur le plus dur, les joueurs de base-ball de la grande ligue et les joueurs de football du All-American. Les Américains aiment les vainqueurs. Les Américains ne tolèrent pas le perdant. Les Américains méprisent les couards. Et ils jouent toujours pour gagner. Je ne pousserais même pas une huée pour un homme qui perd et rit. C'est pourquoi les Américains n'ont jamais perdu ni ne perdront jamais une guerre; parce que la simple idée de perdre est insupportable à un Américain.
Vous n'allez pas tous mourir. Seuls deux pour-cent d'entre vous, ici aujourd'hui, vont mourir dans une bataille majeure. La mort ne doit pas être crainte. La mort, avec le temps, vient à tous les hommes. Oui, chaque homme est effrayé par sa première bataille. S'il dit qu'il ne l'est pas, c'est un foutu menteur. Certains hommes sont des couards mais combattent de la même manière que des hommes braves, ou ils sentent l'enfer sortir d'eux en voyant combattre des hommes aussi effrayés qu'ils le sont. Le vrai héros est l'homme qui combat même s'il a peur. Certains hommes surmontent leur peur après une minute sous le feu. Pour d'autres, cela prend une heure. Pour certains, cela prend des jours. Mais un homme véritable ne laissera jamais sa peur de la mort prendre le pas sur son honneur, sur son sens du devoir à son pays, et sur son courage naturel. Une bataille est la plus magnifique compétition à laquelle un être humain puisse s'adonner. Elle révèle ce qu'il y a de meilleur et efface ce qu'il y a de vil.
Souvenez-vous que l'ennemi est aussi effrayé que vous l'êtes, et probablement davantage. Ce ne sont pas des supermen. A travers vos carrières dans l'armée, vous avez tous râlé contre ce que vous appelez le "putain d'entraînement à la peur." Cela, comme n'importe quoi d'autre dans l'armée, a un objectif défini. Cet objectif est la vigilance. La vigilance doit être développée en chaque soldat. Je ne donne pas une bille pour un type qui n'est pas toujours sur ses gardes. Vous êtes tous aguerris ou vous ne seriez pas ici. Vous êtes prêts pour ce qui est à venir. Un homme doit être vigilant à chaque instant s'il s'attend à rester en vie. Si vous n'êtes pas vigilant, un beau jour, un fils de connasse de pute allemand va se faufiler derrière vous et vous frapper à mort avec un paquet de merde ! Il y a quatre-cent tombes alignées avec ordre quelque part en Sicile, toutes parce qu'un homme s'est laissé aller à dormir durant le boulot. Mais ce sont des tombes allemandes, parce que nous avons flingué le salaud avant qu'il ne le fasse.
Une armée est une équipe. Elle vit, dort, mange et combat comme une équipe. Ces histoires d'héroïsme individuel ne sont que de la merde de cheval. Les petits bâtards qui écrivent ce genre de foutaises pour le Saturday Evening Post n'en savent pas beaucoup plus sur combattre sous le feu que de tirer un coup ! Nous avons la meilleure nourriture, le meilleur matériel, le meilleur moral et les meilleurs armes du monde. C'est pourquoi, par Dieu, en fait j'ai un peu pitié des pauvres fils de pute que l'on va affronter. Par Dieu, j'en les plains. Sachez que mes hommes ne se rendent pas, et je ne veux pas entendre parler sous mon commandement d'un soldat capturé, à moins qu'il ait été touché. Et bon sang même si vous êtes touché, vous pouvez toujours répliquer. Ce ne sont pas des conneries. Le type d'homme que je veux commander est celui de ce lieutenant qui, en Libye, avec un Luger sur la poitrine, a arraché son casque, écarté le pistolet d'une main et envoyé le Boche en enfer avec son barda. Puis il a sauté sur le flingue, est sorti et a tué un autre Allemand avant qu'ils ne sachent ce qui leur tombait dessus. Et pendant tout ce temps cet homme avait une balle dans un poumon. Voilà un vrai mec, un des nôtres !
Tous les vrais héros ne sont pas des combattants tirés des livres d'histoires. Non. Chaque individu dans cette armée joue un rôle vital. Ne vous laissez jamais aller. Ne pensez jamais que votre boulot est sans importance. Chacun a un boulot à faire et il doit le faire. Chacun est un maillon nécessaire dans la grande chaîne. Que se passerait-il si chaque chauffeur de camion décidait soudain de ne pas aimer le miaulement des balles au-dessus, de se retourner et de sauter tête la première dans le caniveau ? Le salaud de poltron pourrait dire, 'Putain, ils vont pas me rater, juste un homme parmi des milliers.' Mais si chaque homme pensait ainsi ? Où diable serait-on aujourd'hui? A quoi ressembleraient notre pays, nos familles, nos foyers et même le monde ? Nom de Dieu, les Américains ne pensent pas ainsi. Chacun fait son boulot. Chacun sert l'ensemble. Chaque département, chaque unité est importante dans le vaste système de cette guerre. Les hommes de la logistique sont requis pour approvisionner les canons et la machine de guerre pour nous permettre de continuer à avancer. Le quartier-maître est requis pour apporter de la nourriture et des habits, parce que là où nous allons, il n'y en aura pas des masses à voler. Chaque dernier homme sur l'organigramme a un boulot à faire, même celui qui réchauffe notre flotte pour nous éviter la foutue diarrhée qui vous colle au cul.
Chaque homme ne doit pas seulement penser à lui-même, mais aussi au pote qui combat à ses côtés. Nous ne voulons pas de couards à foie jaune dans cette armée. Ils devraient être exterminés comme des rats. Sinon, ils rentreront chez eux après cette guerre et produiront d'autres couards. Seuls les hommes braves produiront d'autres hommes braves. Eliminez ces putains de couards et nous aurons une nation d'hommes braves. L'un des types les plus braves que j'aie vu était un gars au sommet d'un poteau de télégraphe au beau milieu d'un furieux combat en Tunisie. Je me suis arrêté et lui ai demandé ce qu'il pouvait bien foutre là-haut à un instant pareil. Il a répondu, 'Je fixe le câble, Monsieur.' Je lui ai demandé, 'N'est-ce un peu malsain juste maintenant ?' Il a répondu, 'Oui, Monsieur, mais ce satané câble doit être fixé.' Je lui ai alors demandé, 'Est-ce que ces avions qui mitraillent la route ne vous inquiètent pas ?' Et il a répondu, 'Non, Monsieur, mais vous sûrement là où vous êtes !'
Voilà un vrai mec. Un vrai soldat, un qui en a. C'était un homme qui a consacré tout ce qu'il avait à son devoir, quel que puisse apparaître insignifiant son devoir à l'instant, et quelles que soient ses chances. Hé, vous auriez dû voir ces camions durant notre chevauchée en Tunisie. Ces chauffeurs étaient magnifiques. Durant toute la journée et toute la nuit ils roulaient sur ces putains de routes de merde, sans jamais s'arrêter, sans jamais hésiter quant à l'itinéraire, avec des obus explosant tout autour en permanence. Nous sommes passés grâce au bon vieux cran américain. Beaucoup de ces hommes ont conduit pendant plus de 40 heures consécutives. Ce n'étaient pas des combattants, juste des soldats avec un job à faire. Ils l'ont fait, et sacrément bien fait. Ils faisaient partie de l'équipe. Sans effort d'équipe, sans eux, le combat aurait été perdu. Quand tous les maillons de la chaîne sont ensemble, celle-ci devient incassable. N'oubliez pas, vous ignorez tous que je suis là. Aucune mention de ce fait ne doit apparaître dans aucune lettre. Le monde n'est pas censé savoir ce qui diable a pu m'arriver. Je ne suis pas censé commander cette armée. Je ne suis même pas censé être ici, en Angleterre. Laissons ces connards d'allemands être les premiers salauds à le découvrir. Je veux les voir un beau jour se dresser sur leurs pattes arrières pleines de pisse et hurler, 'Jésus-Christ, c'est de nouveau cette satanée 3e armée et ce fils de pute de Patton ! Nous voulons leur amener l'enfer au cul.
Plus vite nous nettoierons ce foutu merdier, plus vite nous pourrons faire une petite balade contre ces pisse-travers de Japs et aussi nettoyer leur repaire en paille de riz. Avant que nos damnés Marines n'aient tous les honneurs.
Bien sûr, nous voulons rentrer chez nous. Nous voulons en finir avec cette guerre. Le moyen le plus rapide d'en finir est d'aller attraper les bâtards qui l'ont commencée. Plus vite ils seront balayés, plus vite nous pourrons rentrer. Le plus court chemin pour la maison passe par Berlin et Tokyo. Et quand nous atteindrons Berlin, je vais personnellement abattre ce gibier de potence de fils de pute de Hitler. Juste comme je flingurais un serpent ! Rappelez-vous...
Lorsqu'un homme est couché dans un trou d'obus, s'il reste juste là toute la journée, un Allemand finira par l'avoir. Au diable une telle idée. Mes hommes ne creusent pas de trous de tirailleurs. Je ne veux pas qu'ils le fassent. Les trous de tirailleurs ne font que ralentir une offensive. Continuez à avancer. Et ne donnez pas non plus à l'ennemi le temps d'en creuser. Nous gagnerons cette guerre, mais nous la gagnerons seulement en nous battant et en montrant aux Allemands que nous avons plus de cran qu'ils en ont, ou qu'ils en auront jamais.
Nous n'allons pas juste abattre ces fils de pute, nous allons leur arracher leurs foutues tripes et les utiliser pour graisser les chenilles de nos chars. Nous allons assassiner ces pouilleux de suceurs de queues de Huns à la pelle ! La guerre est une chose sanglante et meurtrière. Vous devez faire couler leur sang, ou ils feront couler le vôtre. Arrachez-leur le nombril. Tirez-leur dans les tripes. Vous croyez que vous ne saurez pas comment faire ? Je vais vous dire. Lorsque les balles s'écraseront tout autour de vous, que vous essuyerez la boue de votre visage et que vous réaliserez qu'au lieu de boue il s'agit du sang et des tripes de ce qui était votre meilleur ami, vous saurez que faire ! Autre chose...
Je ne veux pas recevoir de message disant, 'Je tiens ma position.' Nous ne tenons pas le moindre foutu truc. Laissons les Allemands le faire. Nous avançons constamment et nous ne sommes pas intéressés à tenir quoi que ce soit, à part les couilles de l'ennemi. Nous allons lui tordre les couilles et lui botter les fesses en permanence. Notre plan d'opérations de base consiste à avancer et à continuer d'avancer, sans se soucier de devoir passer par, sur, sous, ou à travers l'ennemi. Nous allons le traverser comme la fiente sort du cul de l'oie; comme un son de merde d'un klaxon ! De temps en temps, il y aura quelques plaintes disant que nous poussons trop durement nos gens. Je me fous complètement de telles plaintes. Je crois en la vieille et saine règle qu'une once de sueur épargnera un gallon de sang. Plus fort nous pousserons, plus d'Allemands nous tuerons. Et plus nous tuerons d'Allemands, moins de nos hommes seront tués. Pousser signifie moins de pertes. Je veux que vous vous souveniez tous de cela.
Il y a une grande chose que vous serez capable de dire, quand cette guerre sera terminée et que vous serez de nouveau chez vous. Vous serez peut-être reconnaissants, lorsque dans vingt ans vous serez assis près de la cheminée avec votre petit-fils sur le genou et qu'il vous demandera ce que vous avez fait durant la grande Deuxième guerre mondiale: vous n'aurez pas à tousser, le poser sur l'autre genou et lui dire, 'Eh bien, ton grand-père a pelleté de la merde en Louisiane.' Non, Monsieur, vous pourrez le regarder droit dans les yeux et lui dire, 'Fils, ton grand-père a chevauché avec la grande Troisième armée et un satané fils de pute nommé Georgie Patton !'
"C'est tout."
C'est très très bon ça!!!!
Helmet62- Major
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Re: [film]Patton
Helmet62 a écrit:
C'est très très bon ça!!!!
Personnellement ce genre de blabla me laisse froid. Peut être que mon age me protège contre les vaticinations des tribuns fussent ils militaires. Mais je remarque simplement sur le film:
- Qu'en tunisie ni les chars soit disant allemands, ni les chars américains ne sont d'époque. Je conçois qu'il est difficile de se procurer des panzers III, Panzers IV et Tigres coté allemand, je conçois moins qu'on ne puisse aligner des M3 Lee et des M4 sherman coté américain
- A un moment donné, après Kasserine, Bradley dit "quand on leur opposait un canon de 75, ils nous opposaient un 88, quand nos chars fonctionnaient à l'essence , les leurs étaient diesel". FAUX ! les chars allemands étaient aussi à essence. Les seuls belligérants durant la SGM qui ont utilisé des diesels performants étaient les russes. En outre des chars à canons 88 il n'y avait que des Tigres, et les Tigres en Tunisie n'étaient qu'au nombre d'une dizaine.
- Un moment donné, toujours en Tunisie, un dialogue entre Rommel et un de ses sous-fifres laisse entendre que les américains étaient commandés par un anglais et que c'était pour ça qu'il y avait eu Kasserine. FAUX ! les américains étaient commandés par l' inénarrable général américain Lloyd Fredendall, donc les anglais n'étaient en rien coupables
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elgor- Général de Division
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Re: [film]Patton
Helmet62 a écrit:riderdigeste a écrit:Je ne me lasse jamais de regarder ce film; on peut penser ce qu'on veut de Georges
mais c'est un mec d'envergure...
Tiens, à propos...le speech qu'il prononce en ouverture, saviez-vous qu'il est incomplet
dans ce film ? Ok, ce serait trop long pour les spectateurs qui n'aiment que les images.
Eh bien accrochez-vous les gars, voici son discours en entier et en français !
Bon, il perd (un peu) de son sel, en effet la traduction ne rend pas toutes les audaces
de vocabulaire disons...euh...scabreux . Mais ça vaut son pesant de cacahouètes
Messieurs, ces bruits qui courent à propos d'une Amérique voulant sortir de la guerre, refusant le combat, ne sont que des tas de conneries. Les Américains aiment se battre, par tradition. Tous les vrais Américains aiment l'éclat et le fracas de la bataille. Vous êtes ici aujourd'hui pour trois raisons.
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Il y a une grande chose que vous serez capable de dire, quand cette guerre sera terminée et que vous serez de nouveau chez vous. Vous serez peut-être reconnaissants, lorsque dans vingt ans vous serez assis près de la cheminée avec votre petit-fils sur le genou et qu'il vous demandera ce que vous avez fait durant la grande Deuxième guerre mondiale: vous n'aurez pas à tousser, le poser sur l'autre genou et lui dire, 'Eh bien, ton grand-père a pelleté de la merde en Louisiane.' Non, Monsieur, vous pourrez le regarder droit dans les yeux et lui dire, 'Fils, ton grand-père a chevauché avec la grande Troisième armée et un satané fils de pute nommé Georgie Patton !'
"C'est tout."
C'est très très bon ça!!!!
Pourquoi citer in-extenso un message auquel vous désirez répondre, surtout s'il est long. Je trouve que ça rend la discussion pénible à lire et en plus c'était déconseillé par le netétiquette à cause de l'usage qu'en font les trolls pour tuer des discussions.
Narduccio- Général (Administrateur)
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Re: [film]Patton
elgor a écrit:- Qu'en tunisie ni les chars soit disant allemands, ni les chars américains ne sont d'époque. Je conçois qu'il est difficile de se procurer des panzers III, Panzers IV et Tigres coté allemand, je conçois moins qu'on ne puisse aligner des M3 Lee et des M4 sherman coté américain
et encore, dans "La bataille des Ardennes", tous les chars, allemands ou américains sont identiques, certainement le char standard de combat US de l'époque.
A leur décharge, il leur fallait du nombre.
jipi- Adjudant
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Date d'inscription : 21/07/2011
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