Jean Rémy
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Jean Rémy
- Jean Stanislas Rémy, (Paris, 3 Octobre 1899 - Toulouse, 15 août 1955) est un colonel de l'armée française, Grand Officier de la Légion d'honneur membre des Forces françaises libres et Compagnon de la Libération.
Il s'engage dans l'armée russe blanche le 1er juin 1917, à 17 ans, sous les ordres du général Kornilov. Le 25 juin il est décoré de l'Ordre de Saint-George 4e classe. En février 1918 il est attaché au premier régiment de cavalerie du général Alexiev[1].
Il rejoint en 1919 l'armée française et part dans l'armée d'Orient jusqu'en 1924. En 1923 il rejoint le 5e Régiment de Chasseurs d'Afrique. Il rejoint alors l'école de formation des officiers de Saumur. A sa sortie en 1925 il devient sous-lieutenant et part en Tunisie puis au Levant où il prend part à des opérations de maintien de la paix.
En 1934, il rejoint le 8e Groupe d'Automitrailleuses à Damas. En 1937, il rejoint le 1er Régiment de Spahis Marocains à Alep et est promu capitaine. Le 18 juin 1940, le général de Gaulle prononce son Appel du 18 Juin dans lequel il « invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver [..] à se mettre en rapport avec [lui] ». Toutefois, Jean Rémy reste en Syrie jusqu'en 1941 où il remplace Paul Jourdier au commandement du 1er escadron reconstitué apres le départ d'une partie de ses effectifs vers la Palestine et prend part à la campagne de Syrie du coté de l'armée de Vichy[2]. Mais le 17 juillet 1941[3], quelques jours à peine après l'Armistice de Saint Jean d'Acre, Rémy rejoint les Forces Françaises Libres. Il devient chef d'Etat-major pour la Syrie.
Le 25 septembre 1942 il organise le 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains et, remplaçant à nouveau Paul Jourdier, il en prend le commandement en novembre et jusqu'en septembre 1945[4]. Le 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains (RMSM) est le pendant gaulliste du 1er Régiment de Spahis Marocains, fidèle au maréchal Pétain. Le 1er RMSM combattit en Afrique du Nord, entre autre à El Alamein ou près de Médenine en Tunisie. Rémy organise ses forces pour la reconnaissance en colonne volante, sur l'image des « flying columns » britanniques[5]. Cette colonne était constituée de 314 hommes, 24 automitrailleuses et 14 chars de la 1re Cie de chars de la France Libre[6].
Puis la colonne volante est intégrée dans la colonne Leclerc et il organise la transformation de son corps de Spahis en régiment de reconnaissance de la 2e Division Blindée du général Philippe Leclerc de Hauteclocque. Il est promus colonel et rejoint Londres avec le 1er RMSM en avril-mai 1944. Débarqué en juin 44, il participe à la Bataille de Normandie au cours de laquelle il est blessé alors que son fils, le spahi Roger Remy, est tué dans la forêt d'Écouves. Puis lors de la bataille du Mont Valérien il est blessé à nouveau mais continue la marche avec le 1er RMSM. Le 25 août, ils entrent en premier dans Versailles et libèrent la ville[7].
L'Ordre de la Libération
L'Ordre de la Libération
Il combat jusqu'à la fin de la guerre, jusqu'au Berghof de Hitler.
En 1944 il est fait Compagnon de la Libération et son régiment reçoit, comme 16 autres unités militaires, le même titre le 7 août 1945.
A l'issue de la seconde guerre mondiale il est envoyé à Oran où il remplit diverses fonctions pour l'armée. En 1951-52 il est Commandant provisoire de l'Arme Blindée et Cavalerie d'Algérie. En mars 1952, il est affecté en France métropolitaine, à Toulouse, en tant que Commandant de l'Arme Blindée et Cavalerie de la zone militaire.
Il meurt à l'hopital Larrey de Toulouse, le 15 août 1955, à la suite de complications de ses blessures de guerre. La mairie a depuis donné son nom à une rue de la ville[8]. Il est enterré au carré militaire du cimetière de Terre Cabade.
Il s'engage dans l'armée russe blanche le 1er juin 1917, à 17 ans, sous les ordres du général Kornilov. Le 25 juin il est décoré de l'Ordre de Saint-George 4e classe. En février 1918 il est attaché au premier régiment de cavalerie du général Alexiev[1].
Il rejoint en 1919 l'armée française et part dans l'armée d'Orient jusqu'en 1924. En 1923 il rejoint le 5e Régiment de Chasseurs d'Afrique. Il rejoint alors l'école de formation des officiers de Saumur. A sa sortie en 1925 il devient sous-lieutenant et part en Tunisie puis au Levant où il prend part à des opérations de maintien de la paix.
En 1934, il rejoint le 8e Groupe d'Automitrailleuses à Damas. En 1937, il rejoint le 1er Régiment de Spahis Marocains à Alep et est promu capitaine. Le 18 juin 1940, le général de Gaulle prononce son Appel du 18 Juin dans lequel il « invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver [..] à se mettre en rapport avec [lui] ». Toutefois, Jean Rémy reste en Syrie jusqu'en 1941 où il remplace Paul Jourdier au commandement du 1er escadron reconstitué apres le départ d'une partie de ses effectifs vers la Palestine et prend part à la campagne de Syrie du coté de l'armée de Vichy[2]. Mais le 17 juillet 1941[3], quelques jours à peine après l'Armistice de Saint Jean d'Acre, Rémy rejoint les Forces Françaises Libres. Il devient chef d'Etat-major pour la Syrie.
Le 25 septembre 1942 il organise le 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains et, remplaçant à nouveau Paul Jourdier, il en prend le commandement en novembre et jusqu'en septembre 1945[4]. Le 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains (RMSM) est le pendant gaulliste du 1er Régiment de Spahis Marocains, fidèle au maréchal Pétain. Le 1er RMSM combattit en Afrique du Nord, entre autre à El Alamein ou près de Médenine en Tunisie. Rémy organise ses forces pour la reconnaissance en colonne volante, sur l'image des « flying columns » britanniques[5]. Cette colonne était constituée de 314 hommes, 24 automitrailleuses et 14 chars de la 1re Cie de chars de la France Libre[6].
Puis la colonne volante est intégrée dans la colonne Leclerc et il organise la transformation de son corps de Spahis en régiment de reconnaissance de la 2e Division Blindée du général Philippe Leclerc de Hauteclocque. Il est promus colonel et rejoint Londres avec le 1er RMSM en avril-mai 1944. Débarqué en juin 44, il participe à la Bataille de Normandie au cours de laquelle il est blessé alors que son fils, le spahi Roger Remy, est tué dans la forêt d'Écouves. Puis lors de la bataille du Mont Valérien il est blessé à nouveau mais continue la marche avec le 1er RMSM. Le 25 août, ils entrent en premier dans Versailles et libèrent la ville[7].
L'Ordre de la Libération
L'Ordre de la Libération
Il combat jusqu'à la fin de la guerre, jusqu'au Berghof de Hitler.
En 1944 il est fait Compagnon de la Libération et son régiment reçoit, comme 16 autres unités militaires, le même titre le 7 août 1945.
A l'issue de la seconde guerre mondiale il est envoyé à Oran où il remplit diverses fonctions pour l'armée. En 1951-52 il est Commandant provisoire de l'Arme Blindée et Cavalerie d'Algérie. En mars 1952, il est affecté en France métropolitaine, à Toulouse, en tant que Commandant de l'Arme Blindée et Cavalerie de la zone militaire.
Il meurt à l'hopital Larrey de Toulouse, le 15 août 1955, à la suite de complications de ses blessures de guerre. La mairie a depuis donné son nom à une rue de la ville[8]. Il est enterré au carré militaire du cimetière de Terre Cabade.
Re: Jean Rémy
- Décorations :
* Grand Officier de la Légion d'honneur
* Compagnon de la Libération
* Croix de guerre 1939-1945 (9 citations)
* Distinguished Service Order
* Ordre de Saint-George
* Médaille commémorative de la guerre 1939-1945 avec barettes : LIBÉRATION pour les opérations en Corse et de la Campagne de France entre le 25 juin 1940 et le 8 mai 1945 ; ALLEMAGNE pour les opérations entre le 14 septembre 1944 et le 8 mai 1945 ;
* Grand Officier de la Légion d'honneur
* Compagnon de la Libération
* Croix de guerre 1939-1945 (9 citations)
* Distinguished Service Order
* Ordre de Saint-George
* Médaille commémorative de la guerre 1939-1945 avec barettes : LIBÉRATION pour les opérations en Corse et de la Campagne de France entre le 25 juin 1940 et le 8 mai 1945 ; ALLEMAGNE pour les opérations entre le 14 septembre 1944 et le 8 mai 1945 ;
Re: Jean Rémy
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_R%C3%A9my
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Ivy mike- Général (Administrateur)
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Jean Rémy
Ne pas oublier les autres décorations
- croix du combattant volontaire 39-45
- croix du combattant
- médaille des Volontaires de la France Libre
- médaille coloniale avec agrafes Libye et Tunisie
- médaille du Levant
- croix du combattant volontaire 39-45
- croix du combattant
- médaille des Volontaires de la France Libre
- médaille coloniale avec agrafes Libye et Tunisie
- médaille du Levant
breiz izel- Colonel
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Jean Rémy
Au sujet du matériel, vous mentionnez la dotation initiale perçue à l'arrivée en Egypte. Elle a été augmentée par la suite.
Il y a eu quelques AM en plus, au 14 crusaders, il y en a eu 4 de plus, mais avec canons d' un calibre supérieur. Un nombre considérable de "Conus-gun", tant aux spahis qu'à la Cie Chars. C'étaient des camions Chevrolet ou Ford qui étaient "déshabillés", consolidés sur lesquels étaient montées des couronnes de tourelles récupérées sur des chars italiens M113. Sur ces couronnes étaient montés des canons français de 75mm. L'Officier qui a conçu ces engins était le lieutenant Conus. Preuve que la résistance intérieure était imbriquée avec les FFL, cet Officier, Compagnon de la Libération, est mort (avec d'autres FFL issus de la 1ère DFL) au cours des combats du Vercors.
Il y a eu quelques AM en plus, au 14 crusaders, il y en a eu 4 de plus, mais avec canons d' un calibre supérieur. Un nombre considérable de "Conus-gun", tant aux spahis qu'à la Cie Chars. C'étaient des camions Chevrolet ou Ford qui étaient "déshabillés", consolidés sur lesquels étaient montées des couronnes de tourelles récupérées sur des chars italiens M113. Sur ces couronnes étaient montés des canons français de 75mm. L'Officier qui a conçu ces engins était le lieutenant Conus. Preuve que la résistance intérieure était imbriquée avec les FFL, cet Officier, Compagnon de la Libération, est mort (avec d'autres FFL issus de la 1ère DFL) au cours des combats du Vercors.
breiz izel- Colonel
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Date d'inscription : 21/08/2009
Re: Jean Rémy
breiz izel a écrit:Au sujet du matériel, vous mentionnez la dotation initiale perçue à l'arrivée en Egypte. Elle a été augmentée par la suite.
Il y a eu quelques AM en plus, au 14 crusaders, il y en a eu 4 de plus, mais avec canons d' un calibre supérieur. Un nombre considérable de "Conus-gun", tant aux spahis qu'à la Cie Chars. C'étaient des camions Chevrolet ou Ford qui étaient "déshabillés", consolidés sur lesquels étaient montées des couronnes de tourelles récupérées sur des chars italiens M113. Sur ces couronnes étaient montés des canons français de 75mm. L'Officier qui a conçu ces engins était le lieutenant Conus. Preuve que la résistance intérieure était imbriquée avec les FFL, cet Officier, Compagnon de la Libération, est mort (avec d'autres FFL issus de la 1ère DFL) au cours des combats du Vercors.
Conus est mort apres-guerre
Il a d'ailleur combattu en Indi avec le commando qui portait son nom ;)
Jean Rémy
Exact, j'ai été trop vite. J' ai mélangé avec un des ses camarades. Il avait été parachuté pour rejoindre le maquis du Vercors et avait échappé à la mort de justesse. Il est décédé juste après guerre.
breiz izel- Colonel
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Date d'inscription : 21/08/2009
Jean Rémy
J' ai oublié de préciser. Au sujet des Conus-gun de la colonne Rémy pour reconnaître les spahis de ceux des chars, c'est très simple. Les spahis avaient le calot rouge et les tankistes un béret noir. Idem pour les équipages anti-aériens à bord des Morris DCA.
breiz izel- Colonel
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Date d'inscription : 21/08/2009
Re: Jean Rémy
Bonsoir Un grand soldat sans aucun doute.
joss de douvaine- Soldat 1ère classe
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Date d'inscription : 22/06/2010
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