Opération en Rhénanie
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Opération en Rhénanie
Février 1945 – opérations en Rhénanie.
Au premier plan, un char Churchill poseur de pont, et a l'arrière plan un char Churchill Fascine.

La campagne de la Rhénanie
Après la Bataille de l'Escaut, les Canadiens durent former la ligne de défense le long de la Meuse et de la saillie de Nimègue (une saillie est une projection en territoire ennemi). Le front canadien s'étendait de la frontière allemande, au sud de Nimègue, jusqu'à Dunkerque en France sur la côte de la mer du Nord, totalisant une distance d'environ 360 kilomètres.
Cette période de trois mois fut relativement tranquille, passée à planifier et à préparer l'offensive du printemps, mais il y eut quand même quelques heurts assez violents. Il y eut à Kapelsche Veer un combat étonnamment difficile avec des parachutistes allemands, et la vigilance devait demeurer constante en raison des alertes et des déplacements causés par une offensive allemande dans la région des Ardennes en Belgique.
En février 1945, les Alliés lancèrent une grande offensive visant à repousser l'ennemi au-delà du Rhin et à le vaincre définitivement.
La première phase de la campagne commença au nord où le maréchal Montgomery avait sous ses ordres la Neuvième armée américaine ainsi que les forces britanniques et canadiennes. Il devait y avoir deux " coups de maître ". La Première armée canadienne devait avancer vers le sud-est à partir de la saillie de Nimègue et nettoyer le passage entre le Rhin et la Meuse, tandis que la Neuvième armée américaine se dirigerait vers le nord-est et convergerait, avec les Canadiens, sur le Rhin en face de Wesel. Pour cette bataille, la Première armée canadienne, sous les ordres du général Crerar, fut renforcée de formations alliées, et devint ainsi l'armée la plus importante qu'un officier canadien ait jamais eu à commander. Il fallait nettoyer l'immense forêt de Reichswald, percer la ligne Siegfried, percer les lignes de défense du Hochwald et converger vers le Rhin.
L'offensive, appelée opération " Véritable ", fut lancée le 8 février et précédée d'un effroyable bombardement aérien et d'artillerie des défenses ennemies. Les attaquants ne purent cependant avancer qu'avec effort. Le sol couvert de boue ralentissait la marche et les troupes durent quelquefois se frayer un chemin à travers un mètre d'eau. De plus, les troupes américaines venant du sud furent retardées par une inondation et l'ennemi réussit à raffermir ses positions.
Néanmoins, les défenses extérieures de la ligne Siegfried s'écroulèrent et, plus loin vers la gauche, les " rats d'eau " de la 3e Division d'infanterie canadienne, devenus experts en opérations amphibies après la Bataille de l'Escaut, traversèrent les terres inondées et gagnèrent considérablement de terrain. S'avançant ensuite à travers la forêt de pins du Reichswald et la campagne inondée, les soldats britanniques et canadiens se frayèrent un chemin et, le 21 février, enfoncèrent la célèbre ligne Siegfried.
Il restait encore à prendre les formidables défenses de Hochwald et de Balberger pour atteindre le Rhin. La défense de Hochwald fut capturée au cours d'une terrible répétition de la Bataille de Reichswald. C'est là que deux Canadiens, le sergent Aubrey Cosens et le major F.A. Tilston, reçurent la Croix de Victoria pour leur héroïsme et leur bravoure.
Le major Tilston reçut la Croix de Victoria pour avoir diriger personnellement sa compagnie au cours de l'attaque de la ligne de défense fortement fortifiée de la forêt de Hochwald. Malgré ses blessures, il continua avec courage à faire avancer ses hommes et les ravitailla de munitions. Il les amena à vider systématiquement les tranchées des forces allemandes qui résistaient férocement et il prit part à un violent corps à corps pour permettre à la division d'accomplir sa mission.
La Croix de Victoria fut remise au sergent Cosens pour sa participation héroïque dans une bataille visant à repousser l'ennemi d'un petit village. Il assuma le commandement de son peloton et, sans aide, il élimina la défense allemande qui était réfugiée dans trois maisons de ferme. Il tua ou captura au moins une quarantaine d'Allemands avant d'être abattu par un tireur embusqué.
Les Américains avaient repris leur marche dans le sud, et la résistance se poursuivit jusqu'au 10 mars, lorsque l'ennemi fit sauter les ponts sur la Wesel et se retrancha sur la rive gauche du Rhin.
Au cours de ce mois de bataille, la Première armée canadienne perdit 15 634 hommes (tués, blessés ou disparus) dont 5 304 Canadiens. Toutefois, elle contrôlait des rives du Rhin, dernière ligne de défense importante des Allemands.
Au premier plan, un char Churchill poseur de pont, et a l'arrière plan un char Churchill Fascine.

La campagne de la Rhénanie
Après la Bataille de l'Escaut, les Canadiens durent former la ligne de défense le long de la Meuse et de la saillie de Nimègue (une saillie est une projection en territoire ennemi). Le front canadien s'étendait de la frontière allemande, au sud de Nimègue, jusqu'à Dunkerque en France sur la côte de la mer du Nord, totalisant une distance d'environ 360 kilomètres.
Cette période de trois mois fut relativement tranquille, passée à planifier et à préparer l'offensive du printemps, mais il y eut quand même quelques heurts assez violents. Il y eut à Kapelsche Veer un combat étonnamment difficile avec des parachutistes allemands, et la vigilance devait demeurer constante en raison des alertes et des déplacements causés par une offensive allemande dans la région des Ardennes en Belgique.
En février 1945, les Alliés lancèrent une grande offensive visant à repousser l'ennemi au-delà du Rhin et à le vaincre définitivement.
La première phase de la campagne commença au nord où le maréchal Montgomery avait sous ses ordres la Neuvième armée américaine ainsi que les forces britanniques et canadiennes. Il devait y avoir deux " coups de maître ". La Première armée canadienne devait avancer vers le sud-est à partir de la saillie de Nimègue et nettoyer le passage entre le Rhin et la Meuse, tandis que la Neuvième armée américaine se dirigerait vers le nord-est et convergerait, avec les Canadiens, sur le Rhin en face de Wesel. Pour cette bataille, la Première armée canadienne, sous les ordres du général Crerar, fut renforcée de formations alliées, et devint ainsi l'armée la plus importante qu'un officier canadien ait jamais eu à commander. Il fallait nettoyer l'immense forêt de Reichswald, percer la ligne Siegfried, percer les lignes de défense du Hochwald et converger vers le Rhin.
L'offensive, appelée opération " Véritable ", fut lancée le 8 février et précédée d'un effroyable bombardement aérien et d'artillerie des défenses ennemies. Les attaquants ne purent cependant avancer qu'avec effort. Le sol couvert de boue ralentissait la marche et les troupes durent quelquefois se frayer un chemin à travers un mètre d'eau. De plus, les troupes américaines venant du sud furent retardées par une inondation et l'ennemi réussit à raffermir ses positions.
Néanmoins, les défenses extérieures de la ligne Siegfried s'écroulèrent et, plus loin vers la gauche, les " rats d'eau " de la 3e Division d'infanterie canadienne, devenus experts en opérations amphibies après la Bataille de l'Escaut, traversèrent les terres inondées et gagnèrent considérablement de terrain. S'avançant ensuite à travers la forêt de pins du Reichswald et la campagne inondée, les soldats britanniques et canadiens se frayèrent un chemin et, le 21 février, enfoncèrent la célèbre ligne Siegfried.
Il restait encore à prendre les formidables défenses de Hochwald et de Balberger pour atteindre le Rhin. La défense de Hochwald fut capturée au cours d'une terrible répétition de la Bataille de Reichswald. C'est là que deux Canadiens, le sergent Aubrey Cosens et le major F.A. Tilston, reçurent la Croix de Victoria pour leur héroïsme et leur bravoure.
Le major Tilston reçut la Croix de Victoria pour avoir diriger personnellement sa compagnie au cours de l'attaque de la ligne de défense fortement fortifiée de la forêt de Hochwald. Malgré ses blessures, il continua avec courage à faire avancer ses hommes et les ravitailla de munitions. Il les amena à vider systématiquement les tranchées des forces allemandes qui résistaient férocement et il prit part à un violent corps à corps pour permettre à la division d'accomplir sa mission.
La Croix de Victoria fut remise au sergent Cosens pour sa participation héroïque dans une bataille visant à repousser l'ennemi d'un petit village. Il assuma le commandement de son peloton et, sans aide, il élimina la défense allemande qui était réfugiée dans trois maisons de ferme. Il tua ou captura au moins une quarantaine d'Allemands avant d'être abattu par un tireur embusqué.
Les Américains avaient repris leur marche dans le sud, et la résistance se poursuivit jusqu'au 10 mars, lorsque l'ennemi fit sauter les ponts sur la Wesel et se retrancha sur la rive gauche du Rhin.
Au cours de ce mois de bataille, la Première armée canadienne perdit 15 634 hommes (tués, blessés ou disparus) dont 5 304 Canadiens. Toutefois, elle contrôlait des rives du Rhin, dernière ligne de défense importante des Allemands.
Re: Opération en Rhénanie
Bonjour,
Ca va toujours mieux en citant la source :
http://www.vac-acc.gc.ca/content/history/secondwar/netherlands/netherlands_efd.pdf
(Document trilingue, voir la partie en francais)
Credit photo :
http://www.memorial-montormel.org/?id=35

Ca va toujours mieux en citant la source :
http://www.vac-acc.gc.ca/content/history/secondwar/netherlands/netherlands_efd.pdf
(Document trilingue, voir la partie en francais)
Credit photo :
http://www.memorial-montormel.org/?id=35

Invité- Général de Division
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