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Einsatzgrüppen, bourreau volontaires ?

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Message  sanjuro 22/2/2009, 17:12

Ces derniers sortant pour la plupart du bataillon 101 de la police Berlinoise, et n'étant pas ( à priori ) pré-disposés à la culture de la violence ( comme c'est le cas pour une Organisation comme la SS générale où le culte de la brutalité été une condition sinéquanone ou le SD ) sont impliqués de manière irréfutable dans les tueries de masse, perpétrées à l'est entre 1940-1943 ( les premières éxactions commençant avec l'attaque de la pologne).

Comment des hommes " ordinaires " ( les policiers Berlinois et non les hommes du SD ) pour reprendre la formulation de C.Browning, se sont plongés dans l'horreur la plus totale, rivalisant d'ingéniosité et de barbarie, au point d'exterminer par balles 1.400.000 hommes, femmes et enfants ?

L'étymologie du mot Einsatzgruppen ne fait pas référence à une mission mortifère.
Lors de l'Anschluss ou de l'invasion de la Tchécoslovaquie,
ils suivent les troupes allemandes pour sécuriser les territoires
occupés, confisquer les armes, rassembler des documents et arrêter les
opposants.
Un détachement est même prévu pour l'invasion de la Grande-Bretagne et reçoit une formation à cet effet

Massacres en Pologne


« Notre force tient à notre rapidité et à notre brutalité. [...]
L'objectif de la guerre ne sera pas d'atteindre une ligne donnée, mais
d'anéantir physiquement l'adversaire. C'est pourquoi j'ai disposé -pour
l'instant seulement à l'Est- mes unités à tête de mort ; elles ont reçu
l'ordre de mettre à mort sans merci et sans pitié beaucoup d'hommes, de
femmes et d'enfants d'ascendance et de langue polonaise. C'est la seule
manière pour nous de conquérir l'espace vital dont nous aurons besoin »
— Hitler à ses généraux (22 Août 1939 )

Cinq Einsatzgruppen, sont constitués en juillet par Reinhard Heydrich; par la suite, deux Einsatzgruppen supplémentaires sont créés ainsi qu'un Einstazkommando indépendant formé à Dantzig. Au total, ces unités comptent 3 000 hommes, issus de la Gestapo, du SD, de la Kripo et de l'Ordnungspolizei.
L'action de ces groupes, qui porte officiellement sur l'arrestation
systématique de tous les ennemis potentiels, de manière déterminée mais
correcte, fait l'objet de négociations entre Heydrich et le général
d'intendance de l'OKW, Eduard Wagner, entre le 31 juillet 1939 et le 29 août 1939
Loin de se limiter à leur mission officiellement convenue lors des négociations, dans le sillage de la Wehrmacht, les Einsatzgruppen procèdent au massacre planifié de l'élite polonaise, en mettant l'accent contre les Juifs considérés comme opposants potentiels.
Si la Wehrmacht commet elle aussi de nombreuses exactions en représailles aux actions de francs-tireurs le plus souvent imaginaires, l'action des Einsatzgruppen est quant à elle planifiée avant même le début de l'invasion, dirigée vers des victimes prédéfinies,
considérées comme des opposants ou de futurs opposants potentiels à
l'occupation allemande. Heydrich indique ainsi « nous voulons bien
protéger les petites gens, mais les aristocrates, les curetons et les
Juifs doivent être supprimés. »
Les tueries sont menées en parallèle avec celles commises par trois régiments des Totenkopfverbände
qui suivent les troupes allemandes pour « appréhender les réfugiés
récemment arivés dans le pays et traquer les éléments hostiles au
régime, parmi lesquels les francs-maçons, les Juifs, les communistes,
l'intelligentsia, le clergé et l'aristocratie » .
La brutalité des unités de la SS et le nombre des assassinats qu'elles
commettent, font l'objet de vives critiques du général de la Wehrmacht, Johannes Blaskowitz:
« Les sentiments de la troupe envers la SS et la police oscillent entre
la répulsion et la haine. Tous les soldats sont pris de dégoût et de
répugnance devant les crimes commis en Pologne ». Il semble être le seul à juger « inopportun » de livrer des suspects aux Einstazgruppen . Après la fin de la campagne de Pologne, lors d'un rassemblement d'officiers, le Generalleutnant
Mieth déclare que les formations de police, qui ont pratiqué des
exécutions de masse « sans procédure juridique régulière [ont] sali
l'honneur de la Wehrmacht ». Ces incidents ne sont clos qu'après un accord entre Walther von Brauchitsch et Heinrich Himmler, début 1941, accord selon lequel les « événements locaux de 1939 [sont] définitivement clos » et ne doivent plus être abordés.
Les actions menées par l' Einsatzgruppe II dirigé par Emmanuel Schäfer et de l'Einsatzgruppe de Udo von Woyrsch,
suscitent un profond malaise au sein du commandement de la Wehrmacht.
Après un entretien avec Walther von Brauchitsch, commandant en chef, le
général Wagner rencontre Heydrich le 19 septembre 1939, pour obtenir des précisions sur les missions confiées aux Einsatzgruppen.
Sur ce point, Heydrich est très clair : il s'agit de la purification
radicale des Juifs, de l'intelligentsia, du clergé et de la noblesse.
Selon Christopher R. Browning, le commandement de la Wehrmacht ne
souhaite contester que ponctuellement les décisions de la SS, éviter
les pires bavures et « gagner du temps de sorte que la Wehrmacht puisse
se retirer de Pologne les mains propres ».
Le territoire polonais est également utilisé par les Einsatzgruppen pour l'élimination de handicapés mentaux et physiques, dans le prolongement de l'Action T4. Les premières victimes sont déportées de Poméranie
et massacrées en octobre 1939. Ces opérations font plusieurs milliers
de victimes, dont certaines sont tuées au moyen de camions de
déménagement reliés à des réservoirs de monoxyde de carbone pur
De septembre 1939 au printemps 1940, les assassinats commis par les Einsatzgruppen, la Waffen ss et leurs auxiliaires font entre 50 000 et 60 000 victimes.

Organisation générale (juin 1941)

Quatre Einsatzgruppen sont constitués en préparation de
l'invasion de l'Union Soviétique. Affectés aux arrières d'un groupe
d'armée, ils sont divisés en Einsatzkommandos et en Sonderkommandos, qui réalisent les opérations de tuerie mobiles.



  • Einsatzgruppe A ( Sonderkommandos 1a et 1 b, Einsatzkommandos 2 et 3)

groupe d'armée nord (Lituanie, Lettonie, Estonie et Nord de la Russie)SS-Brigadeführer Dr.Franz Walter Stahlecker (jusqu'au 23 mars 1942)

  • Einsatzgruppe B ( Sonderkommandos 7a et 7 b, Einatzkommandos 8 et 9)

groupe d'armée centre (Est de la Pologne et Biélorussie)SS-Brigadeführer Artur Nebe (jusqu'en octobre 1941)

  • Einsatzgruppe C (Sonderkommandos 4 a et 4 b, Einsatzkommandos 5 et 6)

groupe d'armée sud (centre et nord de l'Ukraine)SS-Gruppenführer Dr. Otto Rasch (jusqu'en octobre 1941)

  • Einsatzgruppe D ( Sonderkommandos 10 a et 10 b, Einsatzkommandos 11a, 11b et 12) :11e armée (Bessarabie, sud de l'Ukraine, Crimée et Caucase)

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Message  eddy marz 24/2/2009, 14:46

Comment des hommes " ordinaires " ( les policiers Berlinois et non les hommes du SD ) pour reprendre la formulation de C.Browning, se sont plongés dans l'horreur la plus totale, rivalisant d'ingéniosité et de barbarie, au point d'exterminer par balles 1.400.000 hommes, femmes et enfants ?

Je crois que la situation est un peu plus complexe que cela. Un individu – précédemment « normal » selon les critères sociaux en vigueur – ne devient pas un tueur du jour au lendemain, et la simple motivation (en ce cas précis l’Idéologie) n’est pas suffisante pour produire une « violence aggravée ». Je suis plutôt d’accord avec la théorie selon laquelle les auteurs de ces actes doivent apprendre cette violence, et se considérer (s’accepter) eux-mêmes violents pour franchir le cap du comportement haineux (antisémitisme, ostracisme etc.) et tuer.

Dans son livre brillant, « Des Hommes Ordinaires », Christopher Browning, s’appuie sur les confessions de Franz Stangl (Commandant de Treblinka) faites à Gitta Sereny, et conclut que si le choix des cadres et des exécutants de l’Aktion Reinhard fut probablement basé sur des critères de sélection précis, c’est à dire le choix minutieux d’une main d’œuvre particulièrement apte au meurtre en masse, en revanche, peut-on en dire de même des hommes du Bataillon 101 ? Bien qu’admettant que la réponse se doit d’être un non mitigé, il suggère néanmoins que les hommes du bataillon n’étaient pas faits du bois dans lequel on taille de futurs meurtriers en masse. Mais attention, issus de milieux sociaux divers (25% environ d’ouvriers), considérés par Himmler comme une force de sécurité intérieure réserviste, ces hommes « ordinaires » d’âge mûr sont des flics…

Le contrôle de la violence est une des responsabilité fondamentale de tout gouvernement et, de fait, les gouvernements ont tendance à contrôler la violence en la monopolisant. Ils autorisent l’Armée et la Police à user de violence, tout en considérant illégale et criminelle toute « autre » forme de violence, individuelle ou institutionnelle. À partir de cette division, et au cours des siècles nécessaires à sa mise en place, nous sommes arrivés à la conclusion que la violence de l’État est rationnelle ou, tout du moins, délibérée et intentionnelle, tandis que la violence « privée » est irrationnelle, aberrante, et le produit d’une psychopathologie plutôt que de l’intention délibérée. En réalité, la violence est la violence tout court, qu’elle soit publique ou privée, officielle ou non, légale ou illégale. La violence est une instrumentalité et non une psychopathologie ; la violence est un moyen pour une fin : la domination et le contrôle. La violence est une commodité autant qu’un comportement. Elle réside dans les individus en ayant fait l’expérience et qui, par expérience, apprennent à la reproduire plus ou moins à la demande.

Les gouvernements monopolisent donc la violence en autorisant certains membres de la société (armée, police) à en faire usage légalement, voire officiellement. Ces individus endossent leurs responsabilités officielles en ayant déjà fait l’expérience de la violence (enfance, adolescence), ou alors en l’obtenant à travers l’entraînement qu’ils subissent. Bien entendu, même ces violences « officielles » ne doivent être utilisées que dans un cadre spécifique et « légal », tout contrevenant étant théoriquement sanctionné. La brutalité policière et les crimes de guerre – par exemple – sont deux catégories de violences criminelles appliquées illégalement contre des non-combattants, des innocents, ou des personnes n’opposant aucune résistance, mais ressemblent de très près aux violences officielles faisant partie de leurs attributions. Ironiquement, lorsqu’un policier ou un militaire commet des actes de violence illégaux mais similaires à son activité habituelle, il est taxé de « psychopathe », et son acte jugé irrationnel.

Rien que pour le plaisir du débat – et en nous appuyant sur les théories du criminologiste américain Lonnie H. Athens (The Creation of Dangerous Violent Criminals – University of Illinois Press ; 1992) – nous pourrions argumenter que la « socialisation à la violence » se déroule en 4 phases (dont je ne reproduit que l’essentiel) :

1. « Brutalisation »
Elle peut être subie pendant l’enfance ou l’adolescence, et/ou pendant la formation militaire ou policière (ou Freikorps, ou combats de rues etc.). Mais, la plupart des enfants battus ou humiliés ne deviennent pas des tueurs à l’âge adulte pour autant. Donc, à partir de cette initiation, le développement de l’individu à travers les 3 autres phases devient une question de décision personnelle. On devient violent par choix, pas par hasard.

2. Belligérance
Réfléchissant sur son « initiation », le sujet remet en question ses valeurs précédentes qui ne prévoyaient pas une telle situation. Il focalise sur sa performance individuelle et, finalement, identifie la question à laquelle il doit répondre : « Comment puis-je empêcher d’autres personnes de tenter de m’asservir ? ». Il s’agit en réalité de se reconstruire une identité capable de survivre à d’autres expériences traumatiques, comme celles qui ont détruit son identité initiale. Les personnes subissant ce type de traumatisme et de fragmentation sociale recherchent automatiquement la compagnie de ceux qui les ont surmontés, et comprennent que la violence « est parfois nécessaire », ne serais-ce que pour se protéger. Ce faisant, il passe en phase 3 :

3. Performances violentes
Dans les circonstances adaptées, le sujet use de violence sérieuse s’il a été sérieusement provoqué. Il peut, bien entendu, perdre ou gagner. S’il perd, il peut remettre en question la validité de ses méthodes, réaliser que la violence ne lui sied pas, et redevenir non-violent. Mais, en cas de victoire, il peut alors en tirer une satisfaction personnelle en se prouvant à ses propres yeux. Il se rend compte que « les autres » hésitent maintenant à le provoquer ; il a appris à se défendre, mais il peut également dominer ceux qui le dominaient. Reste un seul choix : Ou le sujet s’arrête là, restant « marginalement » violent (ce que font la plupart, comme le démontrent les études en criminologie), ou il reçoit, de la part de la société, un renforcement/encouragement de son identité violente, et donc un élargissement de sa décision d’user de violence. C’est lors de cette 3e phase que les soldats et les policiers sont les plus « fragiles »…

4. Virulence
Une fois franchi le cap de la violence défensive à la violence offensive, la « socialisation » du soldat ou du policier est achevée ; il est maintenant capable d’attaquer, grièvement blesser, ou tuer à la moindre provocation.

Même si l’armée tente de freiner la socialisation, de façon organisationnelle (en créant par exemple les pelotons d’exécution à plusieurs tireurs), ou par la distance mécanique (en tuant à distance par artillerie ou bombes), toutes les études tendent à démontrer qu’une « socialisation à la violence » est un dénominateur commun chez les criminels violents. Les parallèles évidents entre la socialisation à la violence et les techniques d’entraînement de l’armée ou de la police démontrent sans équivoque qu’une forme tronquée de cette socialisation a été adaptée par les institutions militaires et policières pour convertir les recrues en professionnels violents et efficaces.

Concernant le fameux Bataillon 101, je ne dirais pas des « hommes ordinaires » balancés de but en blanc dans une tuerie dont ils ne comprenaient pas les implications, mais d’hommes « du peuple » pas si ordinaires que ça puisque socialement adaptés à la violence par leur formation et/ou leur passé, et choisissant (dans l’ensemble et à part quelques cas de dépressions) de mettre de côté leurs doutes et d’accomplir leur « devoir » au lieu de refuser de le faire.

Pareillement, en ce qui concerne les Einsatzgruppen. Les membres de ces escadrons de la mort ne sont pas recrutés en fonction d’une simple convergence idéologique
« automatiquement » liée à une appartenance au SD, à la Waffen-SS, ou aux différentes branches de l’Ordnungspolizei. Eux aussi sont formés. Au Printemps 1941, et selon les ordres de Reinhard Heydrich, environ 5.000 hommes de la SS sont assignés à l’École de Police de Pretzsch, petite ville sur l’Elbe, à 70 km sud-ouest de Berlin. Nous notons au passage que la plupart de ces hommes ont déjà vu le feu en Pologne. Une préférence est donnée à ceux parlant ou comprenant le russe. La formation à Pretzsch dure trois semaines, et les recrues sont informées par le Gruppenführer SS Bruno Streckenbach (chef de l’Amt I du RSHA) que l’opération doit être menée à son terme à la fin décembre au plus tard. On leur explique aussi que le travail consistera à écraser la résistance derrières les lignes, et à « pacifier » la région. Ils assistent à de perpétuelles conférences sur l’honneur, le devoir, où on les prévient qu’il devront « conquérir leur Moi faible car ce dont on a besoin c’est d’hommes qui comprennent comment exécuter un ordre ». On les gave aussi d’explications scientifico-idéologiques sur la nature inférieure de leurs ennemis… Bref, rien n’est laissé au hasard.

Quant aux Commandants des Einsatzgruppen, ils pourraient faire l’objet d’un autre post. Ce ne sont en réalité que des « assassins de bureau », la plupart n’ayant assisté que rarement (ou le plus rarement possible) aux exactions de leurs commandements, laissant l’exécution à leurs subalternes (ce qui ne les excuses en rien). Aucun d’entre eux n’est, à la base, formé à la violence ; il s’agit d’intellectuels, de docteurs en économie, en droit, etc. leurs cas sont sensiblement différents de ceux des chefs d’Einsatzkommandos ou de Sonderkommandos, directement sous leurs ordres, et plus encore de ceux des hommes de troupes, acteurs principaux des tueries.

Je pense que tout cela est tout de même assez complexe. Aussi complexe que les êtres humains, en somme.

Eddy
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Message  Phil642 24/2/2009, 20:21

Juste un mot: Bravo!
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Message  eddy marz 24/2/2009, 20:29

Thanks my dear Phil

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Message  navigant 11/4/2009, 20:42

Bravo eddy marz,

Il existe une explication facile et débile, dans mon enfance les personnes agées disaient, c'est "normal" les allemands "les boches" sont capables de toutes les cruautés.
Ils parlaient d'enfants cloués aux portes pendant le première guerre, mondiales sans parler de la 2ième gm.
Pour conclure que des français n'auraient pas fais les mêmes choses.

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