De la relativite des habitudes culinaires
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Narduccio
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Ivy mike
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cantine
Ivy mike a écrit:Ouai... ça ne fait pas beaucoup c'est sur...
Y avait-il des choses vraiment introuvable ou non on pouvait quand même trouver de tout Jacquemart ?
Bonjour Yvy
Je vais essayer de ne pas relancer la polémique.
Les gens débrouillards,ayant suffisament d'argent pour acheter a des gens, bien plus débrouillards qu'eux; pouvaient trouver au marché noir des produits normalement rationnés et délivrés sur présentation de tickets contingentés
Jacques- Capitaine
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Re: De la relativite des habitudes culinaires
Okay merci beaucoup
J'imagine que dans le maquis par contre, vous n'aviez pas tout sous la main (ou sous la dent...)
Ivy
J'imagine que dans le maquis par contre, vous n'aviez pas tout sous la main (ou sous la dent...)
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Ivy mike- Général (Administrateur)
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Re: De la relativite des habitudes culinaires
concernant les pratiques alimentaires en périodes de vaches maigres, il faut comprendre qu'elle devaient s'adapter à la quantité et aux prixx des aliments disponibles. Ainsi, je me suis énervé, il y a quelques années, quand j'ai vu une recette de spaghettis aux fruits de mer sur une chaine italienne. L'espèce de JP Coffe local, aussi pédant que peut l'être parfois le notre, expliquait que pour retrouver le goût des aliments (et dans sa phrase, il sous entendait le goût que cela avait à l'époque de nos grands-mères), il fallait laisser de gros morceaux qui apportaient plus de plaisir à la dégustation.
Or, moi, cette recette quand je l'ai vu faite par ma grand-mère, il y a bien longtemps, les morceaux étaient au contraire hachés menus. La raison en est fort simple. Quand vous vivez en ville et que le ravitaillement est aléatoire, les ingrédients ne se trouvent pas en quantité astronomiques. Alors, les aliments on les hache pour que tous le monde en ait dans son assiette. On les hache pour optimiser le gout. Parce que on a pas les quantités nécessaires à cette cuisine de riche.
Ainsi, le jus d'une sauce bolognaise des années 50 ou 60 était bien moins riche en viande que ne l'est celui du bolognaise actuelle.
Or, moi, cette recette quand je l'ai vu faite par ma grand-mère, il y a bien longtemps, les morceaux étaient au contraire hachés menus. La raison en est fort simple. Quand vous vivez en ville et que le ravitaillement est aléatoire, les ingrédients ne se trouvent pas en quantité astronomiques. Alors, les aliments on les hache pour que tous le monde en ait dans son assiette. On les hache pour optimiser le gout. Parce que on a pas les quantités nécessaires à cette cuisine de riche.
Ainsi, le jus d'une sauce bolognaise des années 50 ou 60 était bien moins riche en viande que ne l'est celui du bolognaise actuelle.
Narduccio- Général (Administrateur)
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Re: De la relativite des habitudes culinaires
Une petite anecdote qui m'a été rapportée par un collègue strasbourgeois.
En faisant ces courses dans l'une des plus anciennes boucheries de la ville (d'ailleurs j'ignore si elle existe encore), il était derrière une dame d'un certain âge qui demande au boucher des steaks pour 4 personnes. Celui-ci lui coupe 4 tranches grandes et épaisses, des tranches dont la plus petite pèse au moins 200 gr. La vieille lui signale que cela fait trop et que cela va grever son budget. La réponse du boucher fut celle d'un malotru sans doute avait-il oublier que le client est roi. Cette réponse fut en gros que la taille des steaks dépendaient du morceau et qu'il ne voulait pas se couper les mains en faisant des tranches trop fines.
La dame lui répondit: "Demandez-donc à votre père. Pendant la guerre, il savait couper la viande au gramme près pour que cela corresponde au ticket de rationnement. Jamais un gramme de trop !" Et elle sortit laissant là la viande.
En faisant ces courses dans l'une des plus anciennes boucheries de la ville (d'ailleurs j'ignore si elle existe encore), il était derrière une dame d'un certain âge qui demande au boucher des steaks pour 4 personnes. Celui-ci lui coupe 4 tranches grandes et épaisses, des tranches dont la plus petite pèse au moins 200 gr. La vieille lui signale que cela fait trop et que cela va grever son budget. La réponse du boucher fut celle d'un malotru sans doute avait-il oublier que le client est roi. Cette réponse fut en gros que la taille des steaks dépendaient du morceau et qu'il ne voulait pas se couper les mains en faisant des tranches trop fines.
La dame lui répondit: "Demandez-donc à votre père. Pendant la guerre, il savait couper la viande au gramme près pour que cela corresponde au ticket de rationnement. Jamais un gramme de trop !" Et elle sortit laissant là la viande.
Narduccio- Général (Administrateur)
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Re: De la relativite des habitudes culinaires
Quelle volée !!! MagnifiqueNarduccio a écrit: "Demandez-donc à votre père. Pendant la guerre, il savait couper la viande au gramme près pour que cela corresponde au ticket de rationnement. Jamais un gramme de trop !" Et elle sortit laissant là la viande.
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Ivy mike- Général (Administrateur)
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Re: De la relativite des habitudes culinaires
Merci Narduccio, elle est excellente.
Tiens, y-a-t-il quelqu'un ici pour nous parler des fameux BOF (Beurre-Oeufs-Fromages) pendant la guerre, cela irait bien avec l'anecdote de Narduccio.
Tiens, y-a-t-il quelqu'un ici pour nous parler des fameux BOF (Beurre-Oeufs-Fromages) pendant la guerre, cela irait bien avec l'anecdote de Narduccio.
Invité- Général de Division
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