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La vérité sur le vol de Rudol Hess.

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Jules
Yves-Louis
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La vérité sur le vol de Rudol Hess. Empty La vérité sur le vol de Rudol Hess.

Message  Yves-Louis 13/11/2012, 12:52

Il existe un document qui dort encore à ce jour dans les archives de Nuremberg. Il n'a jamais été utilisé, ni pendant le procès, ni après.
Il s'agit de l'interrogatoire d'une femme qui servit Hitler comme intendante dans le luxueux appartement que celui-ci avait acquis à Munich, Prinzregentenplatz 16,en 1929. Elle s'appelait Anni Winter.
Hitler l'appréciait énormément.
En 1930, il lui offrit pour Noël un portrait officiel avec une dédicace qui commençait ainsi: "A ma bien-aimée Madame Winter..."
Dans le testament privé du Führer, elle est la seule qui soit nommément désignée, avec Martin Bormann.
(Une copie de l'original du testament est consultable dans l'ouvrage de Werner Maser,Hitler inédit.Ecrits intimes et documents (éd.Albin Michel,1975)pp.227-9).

Pendant des années, Anni Winter fut présente lorsque Hitler recevait des amis.
Elle a donc pu non seulement connaître le Führer, mais aussi beaucoup de ses proches.
Le 6 novembre 1945, elle fut interrogée dans le cadre de l'instruction du procès de Nuremberg.
Nullement compromise dans des affaires politiques,elle n'avait rien à redouter pour elle-même. Par conséquent, au-delà d'une certaine subjectivité inévitable, la sincérité de son témoignage ne saurait être mise en doute.

Anni Winter raconta tout simplement ce qu'elle avait vu et ressenti durant ces nombreuses années.
On ne trouvera pas dans cette déposition des révélations sensationnelles.
Mais bien qu'ils soient ténus, les éléments qu'elle apporte sont précieux.
Par exemple, elle dépeint Hitler comme un homme très généreux, qui "fut incroyablement exploité" par certains de ses proches collaborateurs.
Elle confirme également que,malgré les nombreuses discordes qui existaient entre le IIIè Reich et le Vatican, Hitler refusa de quitter l’Église :
"Je dis à Hitler que mon mari et moi avions décidé de quitter l’Église parce qu'il était membre de la SS. Alors que, pour moi, ça ne faisait pas beaucoup de différence qu'il soit dans l'Eglise ou non, malgré tout, je ne voulais pas la quitter, et je demandai son opinion à Hitler.
Sa réponse fut : "Moi aussi, je suis catholique et, bien entendu, je reste dans l’Église. Il vaudrait mieux pour vous attendre avant de franchir ce pas".
("wieso,ich selber bin doch auch katholisch,ich bin doch auch in der Kirche. Lassen Sie das nur an sich heran kommen"
).
Mais surtout, Anni Winter rapporte des propos qui donnent un éclairage nouveau et qui permettent de rectifier certains mensonges historiques flagrants.

Concernant le sujet du 'fil' sur R.Hess, voici ce qu'elle a déclaré :

"Hitler ne savait rien du projet de vol de (Rudolf ) Hess pour l'Angleterre.
Il fut consterné et m'annonça que cela le privait désormais du dernier ami en qui il avait placé toute sa confiance. Il condamna Hess et aussi ses médecins (Hess était soigné par des praticiens homéopathes).
A cette époque, Hitler me dit : "J'espère bien que Hess mourra en Angleterre, cela m'épargnerait ce qui serait le plus difficile pour moi : avoir à prononcer un jugement sur lui." Hitler était vraiment épouvanté.

J'ai connu Hess personnellement,quand nous avons appris son voyage en avion pour l'Angleterre, nous avons tous été abasourdis. Je n'aime pas dire que Hess était fou. Hitler considérait cela (l'acte de Hess) comme une trahison personnelle.
La nouvelle de la fuite de Hess arriva aux oreilles de Hitler lorsque celui-ci était à l'Obersalzberg.Il se tenait près de la grande fenêtre au moment où Pietzsch (lire:Karl-Heinz Pintsch.Il y a ici erreur sur la personne,car Albert Pietzsch, industriel allemand, fut, de 1934 à 1942, président de la Chambre du Commerce et de l'Industrie.Il fut également à la tête de la Chambre économique nationale de 1936 à 1944), l'adjudant-major de Hess, requit une audience afin de délivrer un message urgent de la part de Hess.Sa première réaction fut de refuser l'audience à l'adjudant-major.Quand,à bien y réfléchir,il accepta de le recevoir et après que l'adjudant-major eut fait son rapport,Hitler,c'est ce qu'il me dit plus tard,crut que le sol ou les murs s'effondraient.

Il me raconta que,immédiatement après avoir reçu le rapport selon lequel l'avion de Hess avait été vu près de Brême,il avait dépêché un avion à sa poursuite, trop tard cependant.
Hitler prit connaissance de la fuite en avion de Hess peu après le départ de ce dernier.Dès que l'appareil fut aperçu à Brême,Hitler en fut averti.
D'après ce que je sais,aucune discussion n'avait eu lieu auparavant.
Je ne crois pas que Göring était impliqué dans l'affaire.

De manière incontestable,Göring connaissait Hess,et,indéniablement, Hess connaissait Göring.Etant donné que Hess était l'adjoint de Hitler, qu'il était son bras droit et qu'il bénéficiait de son entière confiance, il était évident qu'il (Hess) devait collaborer avec Göring."
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Message  Yves-Louis 13/11/2012, 14:01


Déposition d'Anni Winter.




Interrogatoire par le Capitaine O.N.Norden
Le 6 novembre 1945

Munich,Wiedenmayerstrasse 433
Appartement Geheimrat Zentz



"Bien sûr, ces personnes sont responsables. Le quidam peut dire qu'il ne savait rien mais ceux qui furent les leaders, comme le Maréchal du Reich (Hermann Göring), ne peuvent jamais prétendre ne rien savoir. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il devait notifier à Hitler le nombre d'engins qu'il mettait à disposition pour la défense, etc., par conséquent lui aussi partageait la responsabilité.
Mais c'est surtout Martin Bormann qui influença Hitler, à partir de 1940-1941, après le départ de Hess. Bormann était brutal, cruel, cynique, il était simplement sans cœur. Personnellement, je le connais grâce aux visites qu'il m'a rendues.

Je me suis plainte à Hitler quelques fois. Une fois, je l'informai de la plainte de paysans de Pullach dont la propriété avait été confisquée par Bormann sans contrepartie financière. Hitler dit alors qu'il ne croyait pas que Bormann avait refusé de payer, puisqu'il y avait de l'argent. Ma réponse fut qu'un grand nombre de plaintes étaient déposées contre Bormann : Hitler répondit qu'il n'avait parsonne d'autre, et que tout cela était entre les mains de Bormann grâce à son efficacité. Que Bormann était l'homme qui pouvait s'imposer.
(Mme Winter aida beaucoup de gens, particulièrement lorsqu'on lui remettait des pour Hitler. Si les lettres lui étaient destinées personnellement, il s'en occupait toujours).
L'équipe d'adjudants-majors de Hitler empêchaient particulièrement que les nouvelles ne lui parviennent.
A Berghof, le courrier était d'abord pris en charge par le bureau des adjudants- majors, à Berlin il était traité par (Josef) Bühler, de la chancellerie privée (...)
La dernière fois où j'étais au Berghof, mais aussi la dernière fois où j'ai vu Hitler, ce fut le 8 juin ou le 8 juillet 1944. Depuis que la guerre avait éclaté, Hitler venait moins souvent chez moi. J'ai beaucoup été seule avec lui en privé, particulièrement dans les temps d'avant-guerre lorsqu'il était à Munich presque toutes les semaines.
A partir de 1940-41, il n'est plus venu que 8 fois, 4 fois, 3 fois ,etc.
En 1944, il quitta le Berghof pour le Quartier Général: de là il se rendit à Nauheim, et finalement à Berlin, où il resta.
Avant qu'il ne parte pour le quartier général, j'étais avec lui au Berghof.
Après qu'on ait tenté de l'assassiner le 30 juillet 1944,je ne l'ai jamais revu.
D'après ce que ses secrétaires de sexe masculin et féminin ont raconté, il parait avoir profondément souffert à ce moment-là. En général, les gens qui ont fait de telles remarques étaient plutôt déprimés, parce que personne ne voulait admettre que Hitler n'allait pas bien.

Lorsque je l'ai revu pour la dernière fois au Berghof, j'ai eu l'impression que Hitler était déjà bien malade. Il était très nerveux, mal à l'aise, et sa vue avait baissé, il n'était plus du tout le même. Les médecins (dont le Dr Ludwig Stumpfegger, médecin personnel du Führer devaient se débrouiller pour le maintenir grâce à des injections et à une forte médication. (...)
Hitler ne savait rien du projet de vol de (Rudolf ) Hess pour l'Angleterre.
Il fut consterné et m'annonça que cela le privait désormais du dernier ami en qui il avait placé toute sa confiance. Il condamna Hess et aussi ses médecins (Hess était soigné par des praticiens homéopathes).
A cette époque, Hitler me dit:"J'espère bien que Hess mourra en Angleterre, cela m'épargnerait ce qui serait le plus difficile pour moi : avoir à prononcer un jugement sur lui." Hitler était vraiment épouvanté.
J'ai connu Hess personnellement, quand nous avons appris son voyage en avion pour l'Angleterre, nous avons tous été abasourdis. Je n'aime pas dire que Hess était fou. Hitler considérait cela (l'acte de Hess) comme une trahison personnelle.

La nouvelle de la fuite de Hess arriva aux oreilles de Hitler lorsque celui-ci était à l'Obersalzberg. Il se tenait près de la grande fenêtre au moment où Pietzsch (lire:Karl-Heinz Pintsch. Il y a ici erreur sur la personne,car Albert Pietzsch, industriel allemand, fut, de 1934 à 1942, président de la Chambre du Commerce et de l'Industrie. Il fut également à la tête de la Chambre économique nationale de 1936 à 1944), l'adjudant-major de Hess, requit une audience afin de délivrer un message urgent de la part de Hess. Sa première réaction fut de refuser l'audience à l'adjudant-major. Quand,à bien y réfléchir, il accepta de le recevoir et après que l'adjudant-major eut fait son rapport, Hitler, c'est ce qu'il me dit plus tard, crut que le sol ou les murs s'effondraient.
Il me raconta que, immédiatement après avoir reçu le rapport selon lequel l'avion de Hess avait été vu près de Brême, il avait dépêché un avion à sa poursuite, trop tard cependant.

Hitler prit connaissance de la fuite en avion de Hess peu après le départ de ce dernier. Dès que l'appareil fut aperçu à Brême, Hitler en fut averti. D'après ce que je sais,aucune discussion n'avait eu lieu auparavant. Je ne crois pas que Göring était impliqué dans l'affaire.
De manière incontestable, Göring connaissait Hess, et, indéniablement, Hess connaissait Göring. Etant donné que Hess était l'adjoint de Hitler, qu'il était son bras droit et qu'il bénéficiait de son entière confiance, il était évident qu'il (Hess) devait collaborer avec Göring.
Aujourd'hui,je ne comprends pas pourquoi ils ne firent pas plus simple connaissance.
Je crois également qu'aucun des deux ne s'en est sorti avec la conscience tranquille.

Quant à savoir qui influençait Hitler, je suspecte Bormann plus que quiconque. Bormann était présent dès 1941, et l'administration de l'Obersalzberg tout entière était entre ses mains, toutes les questions se rapportant au territoire étaient sous sa juridiction.Les achats de terrains étaient réalisés par Färber, l'un des amis de Bormann, quant à Bormann, il passait commande.
(...).
Sepp Dietrich ne venait presque plus nous voir, avant ,il venait toujours les 8 et 9 septembre. Je ne crois pas avoir vu Dietrich depuis le 1er mai 1944 environ.
Son épouse actuelle est la fille du propriétaire de la Brasserie Moning,à Karlsruhe.
Elle était mariée à un officier administratif (intendant), à égalité de rang avec Sepp Dietrich ,et elle avait déjà deux enfants dont Dietrich était le père, le mari força Dietrich à l'épouser. En trois jours, le premier mariage fut annulé et le deuxième fut conclu à Berlin. La première femme de Dietrich vivait à Grünewald. L'épisode du divorce et du remariage de son mari fut l'affaire de trois jours. Dans le journal, j'avais lu cette histoire et en informai Betty, la première femme de Dietrich, qui n'était absolument pas informée de ce qui se passait. Dietrich réclama à sa femme le contrat de mariage et Mme Dietrich, ayant très bon caractère, le lui remit tout simplement, l'adjudant-major de Dietrich s'occupa des autres détails.
Dietrich promit à sa première femme qu'elle pourrait garder la maison et qu'en plus de cela, il lui donnait une pension mensuelle de 300 RM (Reichsmark).
Cependant, il ne remplit pas son engagement, et à la fin,c'était Hitler lui-même qui payait la pension de 300 RM à Mme Dietrich.
Hitler fut incroyablement exploité.
Ce fut également lui (Hitler), tout à fait son genre, qui paya 100 000 RM à (Walther von) Brauchitsch (Hitler prêta 80 000 RM à W.von Brauchitsch afin que ce dernier puisse divorcer de son épouse Elizabeth von Karsted (de laquelle il tenait sa fortune), pour se remarier avec (Charlotte Rüffer de 22 ans sa cadette).
Une fois, on rapporta à Hitler que le courtier immobilier Färber ne tirait aucun profit (des transactions). La réponse de Hitler fut : "Très bien, donnons-lui 10 000 RM, si cet homme fait son travail, donnons-lui quelque chose".
Hitler paya (Färber) avec ses propres deniers et une partie des recettes provenant de ses cachets (Anni Winter fait ici référence aux cachets perçus grâce à la vente de son livre Mein Kampf). Grâce à (la vente de) ses livres, Hitler avait un compte privé avec la maison d'édition Eherf-Verlag).


J'ignore si Hitler recevait encore quelque chose d'Amann vers la fin. (Max Amann était le directeur de la maison d'édition Eher-Verlag et l'éditeur officiel de Mein Kampf). Amann devait s'occuper du compte de Hitler.



Je me souviens même qu'une fois, je crois que c'était au mois de mars de cette année, j'ai été appelée pour faire une déclaration sur le montant que Hitler avait sur son compte personnel. En ce temps-là, il s'élevait à 6 millions de RM. Cette information a été demandée par Julius Schaupp (Il s'agit en fait de Julius Schaub, qui fut l'aide camp de Hitler de 1940 jusqu'à la fin. Il mourut en 1967). Nous ajoutons qu'Amann ne réussissait jamais à gagner suffisamment d'argent. (En fait le revenu annuel de Max Amann passa de 108 000 en 1934 à 3 800 000 RM en 1944. Condamné en novembre 1948 à dix ans de travaux forcés par un tribunal allié, sa fortune fut confisquée et tous ses droits à une pension quelconque retirés. Libéré en 1953, il mourut dans la misère le 30 mars 1957, à l'âge de 65 ans).
En revanche, Hoffmann était probablement le plus malin (Heinrich Hoffmann était le photographe accrédité de Hitler. Sa fille avait épousé Baldur von Schirach, le chef des Jeunesses hitlériennes)



Amann garda au moins les livres, mais on ne put absolument plus rien faire pour Hoffmann. Je crois que Hoffmann ne savait pas lui-même combien il gagnait (Cette dernière assertion est à relativiser. En novembre 1945, un historien allemand de l'Armée, Wilhelm Scheidt, déclara que Heinrich Hoffmann lui avait dit avoir gagné 250 millions de RM sous Hitler, "Hoffmann Hitlers photographer, informed him (Scheidt) that he mase 250 million marks through Hitler" (compte rendu d'un entretien entre von Schlabrendorff et Wilhelm Screich,
10 novembre 1945,p.1).
D'après Herbert Ritter un Tchèque naturalisé allemand, Heinrich Hoffmann aurait effectivement gagné beaucoup d'argent en profitant de la guerre pour effectuer de nombreuses transactions dans le monde des objets d'art. La tenancière d'une galerie d'art de Munich, Maria Dittrich-Almas, lui octroyait d'"importantes commissions" ("big commissions").
Lors d'une vente d'un tableau à Hitler pour 3,5 millions de RM, il aurait cherché à dégager un bénéfice personnel d'un million de RM (voy.le"Résumé de la déposition de Herbert M.Ritter,Munich",p.2).
Ni (le maréchal Walter) Brauchitsch, ni (le maréchal Wilhelm) Keitel ne se rendaient jamais chez Hitler. Je ne connaissais pas (le général Walther) Warlimont.
Peu de dirigeants militaires venaient chez moi.
Je n'ai pas connu (le général Frantz) von Halder, il n'est pas venu à l'appartement.
(Le général Alfred) Jodl non plus n'est pas venu à l'appartement.
(...).

Hitler parlait de Göring pour la Luftwaffe. Par exemple, lorsque les attaques aériennes sur Berlin étaient particulièrement graves et que, le 24 avril 1944, Hitler vint à Munich, je lui dis que les gens de la ville s’inquiétaient beaucoup, etc.
La réponse de Hitler fut:
"A Munich, les choses n'arriveront pas comme cela s'est passé à Berlin, premièrement parce que la météo est meilleure, pour la défense anti-aérienne et, par ailleurs,Göring m'a dit que les nouveaux avions de poursuite
Messerschmidt étaient maintenant prêts, par conséquent nous allons être mieux préparés pour la défense de première nécessité. En outre,je sais que quelques autres petites choses sont disponibles, elles éviteront à Munich de subir le même sort que Berlin. Je le déplorerai personnellement parce que j'aime beaucoup Munich."

A l'évidence ,les hommes avaient révélé leurs plans à Hitler.
Hitler riait de la faiblesse de Göring pour les décorations, mais je n'ai pas eu l'impression qu'il l'en blâmait. Il avait de la tendresse pour lui.
Hitler ne s'est jamais prononcé sur les transactions de tableaux faites par Göring.
Je me souviens seulement d'un cas : un jour, Hitler souhaitait acheter une peinture, mais Göring fut plus rapide que lui.
Pourtant, Hitler n'en eut aucun ressentiment, il fut simplement désolé de na pas avoir pu acheter le tableau.
Quand Göring fut nommé Maréchal du Reich, Hitler me dit que Göring était l'homme de la situation pour les forces aériennes, l'organisateur, etc.
La confiance de Hitler pour Göring était sans bornes. Je suis également convaincue que Göring fut l'ami de Hitler dès 1923.
J'étais certainement celle qui savait le mieux qui jouissait de la confiance de Hitler et à qui il pensait beaucoup, et je dois dire que Göring en bénéficiait, je ne crois pas non plus qu'en ce temps-là Göring l'ait déçu une seule fois.
Göring était rarement à Munich, seulement quand il venait faire des rapports ou discuter de la situation.

La dernière fois que j'étais au Berghof,j'y ai vu Göring.
Je connaissais (Alfred) Rosenberg,mais il n'est jamais venu chez moi.
Hitler en parlait rarement,une fois seulement je me souviens l'avoir entendu mentionner Le Mythe du 20ème siècle.
Hitler disait que c'était stupide. Je crois qu'en lieu avec cela, nous avons discuté de la question de l'Eglise.
Hitler ne pensait pas que le livre de Rosenberg devait être pris au sérieux.
Je dis à Hitler que mon mari et moi avions décidé de quitter l’Église parce qu'il était membre de la SS. Alors que, pour moi, ça ne faisait pas beaucoup de différence qu'il soit dans l’Église ou non, malgré tout, je ne voulais pas la quitter, et je demandai son opinion à Hitler.
Sa réponse fut : "Moi aussi,je suis catholique et ,bien entendu, je reste dans l’Église.
Il vaudrait mieux pour vous attendre avant de franchir ce pas".
(Julius) Streicher venait à l'appartement peut-être 5 fois par an environ.
Personnellement,je ne l'y ai vu qu'une seule fois, et nous étions assis juste comme vous et moi le sommes actuellement. Je n'ai jamais aimé Streicher et je pense que Hitler ne l'aimait pas non plus, Hitler condamnait vivement Le Stürmer.
Au début, Le Stürmer nous était envoyé à la maison, mais à la demande de Hitler, cela fut interrompu. Quand à ce moment-là Streicher se rendit à Munich, Hitler affirma que Streicher avait toutes les raisons d'être heureux que des ordres n'aient pas été donnés pour son arrestation, qu'il avait été autorisé à se déplacer autour de sa propriété et que,finalement, le temps des grands projets était achevé, qu'il n'avait donc aucune excuse pour son comportement.
Hitler était vraiment très profondément indigné, c'était en 1942/1943.
L'opinion de Hitler sur Streicher à ce moment-là n'était vraiment pas bonne du tout.

Vraiment, je pense que, parmi ceux qui sont suffisamment informés pour en parler, personne n'y croit. Si Streicher dit à droite et à gauche que j'ai eu des relations intimes avec Hitler, c'est un menteur. Je me fiche de ce qu'il dit.
Hitler m'aimait bien parce que j'étais ordonnée et parce que, peut-être, il pouvait s'exprimer en privé sans adjudants-majors, en dehors de ça, il n'y avait rien entre Hitler et moi, et tous ses adjudants-majors devraient le confirmer. Streicher ne peut pas être en possession de photos de moi parce que, comme je l'ai dit, Streicher n'a été qu'une seule fois en ma présence...
Les indicateurs auraient passé un sale quart d'heure à la maison ,il n'y avait aucun microphone chez nous, ça je peux l'affirmer avec certitude, à chaque fois qu'il y avait des travaux ou des rénovations, j'étais là, et personne n'aurait déplacé une pierre sans que j'en sois informée.
Bien sûr,notre téléphone était sur écoute. Je ne crois vraiment pas avoir besoin de clarifier quoi que ce soit par rapport à Streicher. Si Streicher prétend que Hitler était soumis à moi ,il ment.
"Tout ce que je puis dire, c'est que je réfute toutes les déclarations de cette nature."
Chaque fois que Hitler était là, Eva Braun était présente elle aussi.
Parfois ,on la reconduisait pendant la soirée, d'autres fois, cependant, elle restait. Autant que je me souvienne, c'était l'arrangement que nous avions, et ce, jusqu'à la fin.
L'affection mutuelle entre Hitler et Eva s'approfondissait constamment.
En octobre 1944, Eva Braun est partie de Munich pour se rendre à Berlin, elle y est restée jusqu'au bout.
De plus, Hitler aimait les actrices, presque toutes. Par exemple, Maxi Bayer, Olga Tschechowa, et Léni Riefenstahl qui plus tard tomba éperdument amoureuse de Hitler, mais à qui Hitler ne demanda rien.
Je n'ai pas connu Olga Tschechowa.Hitler admirait aussi les sœurs Höppner.
Tout ceci, cependant, n'était rien d'autre que de l'admiration à distance.
(Hjalmar) Schacht n'est jamais venu à l'appartement. Le Führer ne m'en a jamais parlé.
(Franz) von Papen est venu peut-être 3 ou 4 fois à l'appartement.
Je le connaissais seulement en tant que ministre de l'Intérieur.
Si je me souviens bien,Neurath fut nommé à sa place.
Hitler fit l'éloge de Papen en Russie.
Hitler ne fit jamais de commentaires sur (Constantin) Neurath.
(Joachim) von Ribbentrop : Le Führer le considérait comme une personne dotée de grandes capacités. Il disait qu'il était ravi d'avoir un tel homme comme ministre des Affaires étrangères plutôt qu'un homme comme Neurath.
Qu'il était l'homme approprié pour élaborer la politique extérieure allemande.
(Hans) Frank n'était en fait jamais mentionné par Hitler.
Cependant, je sais que Hitler estimait beaucoup Frank lorsqu'il était avocat à Munich.
(Walther) Funk, je crois que Hitler ne l'aimait pas tellement.
Il n'a jamais tenu compte des dernières volontés d'Hindenburg.
Les commentaires de Hitler à propos de (Paul) von Hindenburg étaient très favorables.
(Hermann) Fegelein est, pour parler crûment, un porc.
Fegelein a profité de tout pour parvenir à ses fins, il n'a même pas reculé devant un mariage. Il a épousé la sœur d'Eva Braun en deux mois).
Hitler décrivait Fegelein de telle manière qu'il ne pouvait que conclure : Figelein est l'homme de la situation. Hitler ne parlait de Figelein qu'en des termes impliquant qu'il le considérait comme un dirigeant militaire intelligent (Hermann Fegelein fut finalement fusillé le 28 avril 1945 après avoir été reconnu coupable de désertion. Il avait été retrouvé la veille en vêtements civils, prêt à partir pour la Suisse ou pour la Suède.).


Dans l'ensemble, l'influence d'Eva Braun sur Hitler était bonne, par exemple, pour permettre aux gens de le rencontrer. Concernant Fegelein, il est certain que l'influence d'Eva Braun était mauvaise, son excuse pourrait être les manières de Fegelein, qui l'aveuglaient. Fegelein était également le meilleur ami de Bormann.
Autant que je sache, Hitler ignorait qu'Eva Braun avait eu une aventure avec un autre homme. J'ai appris plus tard seulement qu'Eva Braun avait eu une liaison.
Tous les documents ont été enlevés de chez moi par Schaupp, il n'y avait aucun dossier dans l'appartement. Hummel, le bras droit de Bormann, a également enlevé une partie des choses. Je n'ai jamais entendu parler de Hummel, après cela.
D'après ce que je sais, il a acheté une maison à Mondsee (Autriche), il retira aussi beaucoup de propriétés privées du "Führerbau"
(Le Führerbau fut le plan de reconstruction de Munich entre 1933 et 1937).
Je ne crois pas que Hitler soit encore en vie, ni qu'Eva Braun soit encore en vie également.
Je tends à penser qu'on a versé de l'essence sur lui et que lui et le bunker tout entier ont explosé.
Je n'ai pas la moindre idée de où se trouve Bormann.
Je crois que Hitler s'est empoisonné lui-même.
En fait, il n'a jamais laissé penser qu'il essaierait de se suicider.
Je pense que jusqu'au bout il croyait à la victoire.
Toutefois, je ne pense pas qu'il ait rédigé ses dernières volontés".
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Message  Jules 13/11/2012, 15:19

Bonjour,

pourriez-vous éditer vos messages afin de les mettre en forme ? Les retours à la ligne intempestifs nuisent vraiment à la lecture de l'article.
Merci. pouce
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Message  abatjour 19/11/2012, 09:38

j'adore ce document, tu as enlevé les questions ou le document est tel quel ?

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Message  tietie007 21/11/2012, 07:05

Encore un élément à qui étaie la thèse du vol solitaire de Hess.
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Message  elgor 21/11/2012, 08:17

tietie007 a écrit:Encore un élément à qui étaie la thèse du vol solitaire de Hess.

Bah ! Celui à qui nous pensons tous les deux affirmerait le contraire La vérité sur le vol de Rudol Hess. Beret
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Message  tietie007 19/6/2013, 08:25

A noter que Martin Allen a été pris la main dans le sac, puisqu'il a été interrogé par Scotland Yard pour avoir glissé, dans les archives anglaises, 29 faux documents allant dans le sens de sa thèse, c'est à dire la responsabilité d'Hitler dans le vol de Hess.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Allen

Dans son livre Les secrets du IIIeme Reich, Perrin, 2013, Kersaudy consacre un chapitre au vol de Hess. Pour l'historien, la thèse de ceux qui croient qu'Hitler était derrière le vol de Hess ne tient qu'à 5 témoignages bien fragiles :
Le général d'aviation Bodenschatz a changé de version lorsqu'il s'est cru seul avec d'autres prisonniers.
Le chef de l'Auslandorganisation, Ernst Bohle s'est borné à déclarer qu'il lui semblait inconcevable qu'Hitler n'ait pas donné son accord à une mission d'une telle ampleur.
Le témoignage du majordome d'Hitler, Heinz Linge, qui a interprété les attitudes du Führer.
Quant aux deux aides camps de Hess, il y a le témoignage de Leigten, qui dit avoir entendu quelques bribes d'une conversation privée entre Hitler et Hess, le 4 mai, au beau milieu de la Chancellerie, dans des conditions proprement invraisemblables, selon Kersaudy. Enfin, les aveux de Karl-Heinz Pintsch, impliquant Hitler dans l'affaire, retrouvés dans des archives moscovites de 1948:

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1392208/Hitler-gave-ahead-Rudolf-Hess-peace-mission.html

furent faits sous la torture, dans les geôles du KGB, puisque l'aide de camp fut capturé par les soviétiques en 1945 et libéré en 1955. Férocement torturé, il avait perdu l'usage d'une main. Donc on peut être très circonspect sur ses aveux, au vue des méthodes employés pour les obtenir. De plus Pintsch était juge et partie, puisque Hess l'avait mis au courant de sa mission, mais qu'il fut envoyé directement en camp de concentration avec Leigten juste après le voyage de son maître.
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Message  tietie007 19/6/2013, 12:58

Kersaudy donne de multiples raisons qui confirment l'acte esseulé de Hess dont certaines ont été largement abordées sur ce fil :

1°) L'argument qu'Hitler serait un bon comédien qui aurait joué la comédie de la colère, de la rage et de la rancoeur à son entourage, ne tient pas. Car si, à la limite, on peut tromper son entourage les jours suivants, dans la durée, ce n'est aucunement vraisemblable. Or, Hitler reviendra souvent sur cette trahison de Hess, notamment le 20 avril 1942, où il répéta qu'il était exclu que Hess revienne en Allemagne car ça serait ou l'asile de fous ou le peloton d'exécution.
L'attaché de la marine après du Führer, Karl Jesco von Puttkamer affirmera à François Keraudy, en 1974:

"Il est certain que le Führer est resté très affecté par cette histoire, davantage peut-être que par n'importe quelle défaite militaire. Pendant tout le reste de la guerre, il était considéré comme inconvenant de prononcer le nom de Hess en sa présence. ».

Enfin, Albert Speer, dans ses Mémoires, évoquera qu'Hitler, après l'attentat du 20 juillet 1944, avait affirmé qu'en cas de paix avec les anglais, il exigerait la livraison de Hess pour la potence.
On voit donc bien que Hitler a été marqué sur la durée par cette trahison et que même à une époque où la situation est désespérée, il revient encore sur cet épisode.

2°) Il y a surtout une chronologie qui ne peut admettre que Hitler ait envoyé Hess pour négocier avec les anglais. Alors que le soir du 10 mai 1941, Hess s'envole vers l'Ecosse, le Führer ne décachètera la lettre remise par Pintsch, que le lendemain, 11 mai,  vers 10 heures. Après sa crise de rage incroyable, comme le notera Jodl, Hitler se calma un peu et s'inquiéta de l'effet que cette mission ferait sur ses alliés, qui ne croiraient jamais que Hess était parti de son propre chef. Il répéta plusieurs fois à son entourage et notamment à Goering et à Udet, qu'il espérait que Hess s'était écrasé en mer. Car les allemands n'ont pas de nouvelles de la mission Hess, la BBC ne communiquera sur cet épisode, que dans la soirée 12 mai.
Or, le 12 au matin, une communication radiophonique officielle, traita Hess de fou ...
Or Si Hitler avait demandé à Hess de négocier avec les anglais, pourquoi le traiter publiquement de fou, alors que le Führer n'a aucune nouvelle sur ladite mission ? Si la mission était destiné à être secrète, il fallait au moins attendre les résultats de ces négociations pour traiter le négociateur allemand de malade mental, ce qui l'aurait discrédité complètement aux yeux des britanniques.
Ce communiqué officiel allemand du 12 mai au matin, est donc bien la preuve qu'Hitler n'était pas dans le coup.

3°) Une mission officielle et même officieuse de Hess aurait été organisé différemment. Le choix du Me-110 est totalement incongru et un Ju-88 ou un HE-111 auraient mieux adapté. Mais surtout, Hitler aurait demandé une zone d'atterrissage sécurisée pour la délégation allemande qui s'incarnait dans Hess. Or là, nous avons un missi dominici qui part à la tombée de la nuit et qui saute en parachute ...ce n'est pas très orthodoxe comme arrivée pour une visite étatique ...un peu comme si Ribbentrop aurait fait la même chose pour signer le pacte germano-soviétique.
N'oublions pas que dans la même nuit, ce 10 mai, 520 bombardiers attaquèrent Londres ...un cadeau teuton pour les préliminaires à ces négociations ...

4°) Enfin, Hitler n'aurait jamais choisi Hess pour ce genre de mission ! Même si il est né à Alexandrie, où il a passé 14 années de sa vie, Hess parle mal l'anglais et ne connaît aucunement le fonctionnement des institutions britanniques, d'où, cette fixation sur Lord Hamilton, doté de pouvoir quasi-magique pour imposer la paix qui était un ami d'Albrech Haushofer, un protégé de Hess. Le dauphin d'Hitler en 1924, n'a fait que baisser dans la hiérarchie nazie, méprisé par beaucoup de dirigeants de l'entourage de Führer, qui le trouvent absent, terne et totalement à côté de la plaque. De plus, son mysticisme le pousse à rencontrer de nombreux astrologues ce qui entraîne les quolibets d'Hitler. En 1940, il est quasiment supplanté par Martin Bormann, dans les hautes sphères du parti.
D'ailleurs, concernant la date du 10 mai, Kersaudy l'attribue à des prédictions d'astrologues, qu'aurait consulté Hess et qui lui aurait signifié que le 10 mai était la date la meilleure pour effectuer une mission.
Bref, si il y avait bien un mauvais choix pour négocier avec les anglais, c'était bien Hess. Et si Hitler aimait bien que des béotiens s'occupent de choses nouvelles, comme l'architecte Speer pour la production de guerre, le Führer arrivait à reconnaître les capacités de travail et d'intelligence chez un homme, choses dont était totalement dépourvu Hess, qui n'était là que par son incroyable fidélité. Sumner Welles, le sous-secrétaire d'état américain qui fit une mission de paix en Europe, début 40, évoquera chez Hess "une vénération canine" pour Hitler.

5°) Dernier élément, jusqu'à qu'il ne se renferme complètement dans sa prison mentale, à partir de 1970, et de ses dernières paroles à Eugene Bird, son chef geôlier,  Hess a toujours affirmé qu'Hitler n'avait jamais été au courant de sa mission.
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Message  Jules 19/6/2013, 13:38

tietie007 a écrit:
Dans son livre Les secrets du IIIeme Reich, Perrin, 2013, Kersaudy consacre un chapitre au vol de Hess. Pour l'historien, la thèse de ceux qui croient qu'Hitler était derrière le vol de Hess ne tient qu'à 5 témoignages bien fragiles :

Il manque le témoignage de Delpla qui était là lorsque Hitler a monté le coup. mort de rir gri
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Message  elgor 19/6/2013, 13:58

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Message  le ronin 19/6/2013, 14:31

Jules a écrit:
tietie007 a écrit:
Dans son livre Les secrets du IIIeme Reich, Perrin, 2013, Kersaudy consacre un chapitre au vol de Hess. Pour l'historien, la thèse de ceux qui croient qu'Hitler était derrière le vol de Hess ne tient qu'à 5 témoignages bien fragiles :

Il manque le témoignage de Delpla qui était là lorsque Hitler a monté le coup. mort de rir gri

C'était même, son confident !!!


Amicalement,


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Message  tietie007 19/6/2013, 16:09

Le point clé qui illustre bien qu'Hitler n'était pas dans le coup, reste bien le communiqué officiel allemand, du 12 mai au matin, qui signifiait que Hess était atteint de troubles mentaux, alors qu'aucun écho parlant du visiteur impromptu n'était venu d'outre-manche et ne viendra que le 12 au soir, avec un communiqué de la BBC. Evidemment, si Hitler avait envoyé Hess en Britannie pour négocier, il n'y aurait point eu ce communiqué qui délégitimait complètement ce dernier.
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Message  tietie007 20/6/2013, 07:19

Dans ce documentaire, très intéressant sur Hess, à la 38eme minute,


https://youtu.be/bu4XchQjzPw

la secrétaire personnelle Hildegarde Fath, interrogé par la Gestapo, précise que Hess avait mentionné, dans sa lettre d'adieu au Führer, de ne pas toucher à ses gens, c'est à dire les aides de camp, secrétaires, chauffeur qui travaillaient pour lui. Si il y avait accord entre les deux hommes avant la mission, évidemment que les "gens" de Hess n'auraient pas été touchés par la répression qui s'est abattue sur eux et que l'ancien dauphin d'Hitler n'aurait jamais mentionné, dans sa lettre, de ne pas toucher à ses subordonnés.
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