Milice?
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Milice?
Bonjour,
je voudrais savoir le rôle exact des milices française dans la collaboration... Et si il y en avait dans toute la france?
merci
je voudrais savoir le rôle exact des milices française dans la collaboration... Et si il y en avait dans toute la france?
merci
tayp'- Police militaire (Modérateur)
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Re: Milice?
La milice n'était que dans la France de Vichy !
Et les armes qu'il avait étaient souvent des anglaises !
Et les armes qu'il avait étaient souvent des anglaises !
Re: Milice?
TAYP TAYP: tu devrai envoyer un e-mail a daniel laurent avec toutes les questions que tu peux te poser sur la question
Invité- Invité
Re: Milice?
je me dit que avec le forum tout le monde peut en profiter non??
tayp'- Police militaire (Modérateur)
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Re: Milice?
Tout a fait mais si tu recherche des infos precise? ce n'est pas une remontrance que je te fais mais plutot un coup de pouce.
Invité- Invité
Re: Milice?
oui, je l'ai pris comme ça!! mais moi c'était une question, si c'est pas mieux de passer par le forum pour que tout le monde en profite...
Je cherche juste à savoir le rôle de la milice?? role de police? Déportation de juifs? Arrestations?
Je cherche à savoir en croisement avec ma question dans la partie "AXE" pour savoir qui je dois mettre en scène pour l'arrzstation de résistants...
Je cherche juste à savoir le rôle de la milice?? role de police? Déportation de juifs? Arrestations?
Je cherche à savoir en croisement avec ma question dans la partie "AXE" pour savoir qui je dois mettre en scène pour l'arrzstation de résistants...
tayp'- Police militaire (Modérateur)
- Nombre de messages : 4020
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Date d'inscription : 20/11/2006
Re: Milice?
Je suis d'accord avec Tayptayp, c'est le rôle du forum non ?
;)
Ivy
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Ivy
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Ivy mike- Général (Administrateur)
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Re: Milice?
Daniel Laurent, si tu passes par là peux tu m'aider... D'après Joseph Porta tu pourrais me donner un coup de main!!
tayp'- Police militaire (Modérateur)
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Re: Milice?
Bonjour,tayptayp a écrit:Daniel Laurent, si tu passes par là peux tu m'aider... D'après Joseph Porta tu pourrais me donner un coup de main!!
Appelle moi Daniel.
La Milice
Par Daniel Laurent et Roger Lenevette
http://www.histoquiz-contemporain.com/Histoquiz/Lesdossiers/LaFrance19391945/lvf/milice.htm
La Milice française a été créée par une loi mise en application le 30 janvier 1943. C'est à l'origine un mouvement politique, dirigé par Pierre Laval (1883-1945, Premier Ministre de Pétain, fusillé en 1945) qui en est le chef officiel, et commandé par Joseph Darnand (1897-1945, nommé SS. Sturmbahnführer en 1943, fusillé en 1945), qui en est le Secrétaire Général. Jamais dans l'histoire Française contemporaine, une unité n'aura été autant honnie.
Au contraire des Volontaires de la LVF et des Waffen-SS qui ne furent engagés que sur le front de l'Est et en Allemagne, les miliciens se rendirent coupables de nombreux crimes, d'exécutions sommaires, d'arrestations de juifs et de résistants et d'actions militaires contre la résistance.
La Milice trouve son origine d’abord dans la Légion des Combattants, créée le 29 août 1940 en zone libre, les Allemands l’ayant immédiatement interdite en zone occupée. Cette Légion est principalement composée d’anciens combattants soutenants le régime de Pétain et sa Révolution Nationale. En 1942, elle compte environ 1,5 millions de membres, y compris ceux en Afrique du nord et autres colonies françaises.
Joseph Darnand :
Aimé Joseph Darnand est né le 16 mars 1897 à Coligny dans l'Ain. Il est d'ascendance modeste, famille paysanne catholique et d'esprit traditionaliste.
Il entre en octobre 1911 comme élève en classe de 6° A au Collège Lamartine à Bellay. Il en sort 18 mois plus tard en mars 1913 alors qu'il est en 4° A. Il est un élève moyen, n'a pas de disposition éclatante pour les études et la pension coûte cher.
A 16 ans, il entre en apprentissage chez un ébéniste de Bourg, M. Dumarchy.
Lorsque la Guerre éclate en 1914, Darnand tente de s'engager. Il est refusé parce qu'il ne pèse pas assez. Il en pleure de colère. Le 8 janvier 1916, il est incorporé au 35ème Régiment d'Infanterie. Nommé caporal en avril 1917, puis sergent le 1er juin. Affecté au 366ème d'infanterie, il monte au front en octobre. Volontaire pour toutes les patrouilles et tous les coups de main, il fait preuve de bravoure le 30 novembre 1917 et reçoit sa première citation.
Quand la guerre se termine, Darnand est Adjudant et titulaire de six Citations dont deux à l'Ordre de l'Armée, de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre Belge. Il a été blessé deux fois.
Il voudrait rester dans l'armée et préparer St Maixent. Il s'en ouvre à ses supérieurs mais ceux ci le lanternent et finissent par lui dire qu'il passera au choix. L'Armée de Papa ne prise pas les Plébéiens.
Le 30 septembre 1919, il se rengage pour deux ans, est envoyé au Levant et affecté au 17ème R.T.A. En Syrie, il comprend qu'il ne sera jamais nommé sous-lieutenant. D'autres ,oui. Pas lui…
Il part en permission libérable le 26 juillet 1921. Cet échec est le grand tournant de sa vie.
Démobilisé, il rentre à Bourg et se fait embaucher comme chef manutentionnaire à la fabrique de meubles Descher. Le 25 février 1922, il épouse la nièce de M. Descher qui lui donnera deux enfants : Une fille qui décédera en bas âge et un fils, Philippe. En juin 1922, avec sa femme, il s'établit à Maillat (Ain) et travaille dans une exploitation forestière.
En 1923, il entre comme vendeur décorateur à la fabrique de meuble Chaleyssin à Lyon. Travailleur tenace et volontaire, mais d'une intelligence de second ordre selon M. Chaleyssin
C'est à Lyon que Darnand adhère à "Action Française".
A la messe commémorative de la mort de Louis XVI le 21 janvier 1927, l'Association Marius Plateau dispose à Nice de deux porte drapeaux : Joseph Darnand et Félix Agnely. Ils ont le même nombre de citations. Ils deviennent des amis que la mort frappera mais ne détruira pas.
Par l'intermédiaire d'Agnely, Darnand fera la connaissance de celui qui deviendra son bras droit, son homme lige, Marcel Gombert. Darnand devient le chef des "Camelots du Roi" de Nice puis de Provence.
Il monte une société qui prospérera en 1929. tout en gardant son entreprise, il devient directeur des autobus du littoral qu'il abandonne en 1936 pour causes économiques. Darnand n'est pas un homme d'argent. D'origine modeste, il voulait arriver, ce qui est naturel. Il est arrivé, son affaire marche bien. Patron, il est paternaliste. Social, il n'est pas mauvais homme.
Monarchiste, il s'abrite derrière ses médailles.
Mais il a besoin de se dépenser, de se battre. La politique, les femmes, le rugby. La politique pour lui, c'est le recommencement des copains. En amitié, il est d'une fidélité d'homme des bois. Il a l'esprit de bande. Il couvre et couvrira les sottises, les crimes, à la condition que ce soit des hommes à lui qui soient dans le coup. Avec cela, il a le respect des galons. Pourtant il sait que les gens qui lui font bonne mine sont les mêmes que ceux qui l'ont empêché de devenir officier.
En 1934, il est membre des Croix-de-Feu. Il adhère à la Cagoule peu après et en devient le responsable de la région Sud-Est. Il fait alors la connaissance de Jean Filliol. Il adhère au Parti populaire français (PPF). Le démantèlement de la Cagoule se poursuivant, il est arrêté en juillet 1938. Ses avocats sont Xavier Vallat et Robert Castille. En prison, il reçoit la visite de Jean Bassompierre qui devient son ami. Bénéficiant d'un non-lieu, il est libéré en décembre.
En 1939-40, il rejoint un bataillon de chasseurs alpins (au corps franc de la 29ème D.I), enfin devenu Lieutenant. Après avoir ramené le corps de son chef et ami, le capitaine Agnely, de derrière les lignes ennemies, Darnand fut nommé "premier soldat de France" et devient officier de la légion d'honneur.
Pendant toute la retraite, Darnand a combattu avec son corps franc à l'arrière garde de la 29ème Division d'infanterie. Il y a montré ses habituelles qualités exceptionnelles de combattant. Sa conduite lui vaut une huitième Citation du Général Gérodias. Harassé, à bout de force, le lieutenant Darnand est surpris et fait prisonnier à la Motte-Bouvron, en Sologne le 19 juin.
Des 200 hommes du corps franc qui l'accompagnaient, il en reste 80. Le baroudeur s’évade du camp de Pithiviers en août 1940 avec la complicité de Marcel Gombert. Il rencontre Pétain a plusieurs reprises fin 1940, ce qui lui permet d'obtenir la direction pour les Alpes-Maritimes de la Légion française des combattants, qui se réunit pour la première fois le 9 octobre 1940 et remporte un vif succès.
C’est donc un héros des 2 guerres, au grand prestige, qui va créer le S.O.L. et le conduire vers la Milice et, de là, vers le désastre, la honte et le peloton d’exécution.
Invité- Général de Division
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Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Milice?
Le S.O.L :
En 1941, pour donner un peu de muscle a cette Légion, Joseph Darnand, à cette époque responsable uniquement des Alpes Maritimes, crée le Service d’Ordre Légionnaire, S.O.L. Son intention est de regrouper les plus jeunes et les plus motivés défenseurs de la "Révolution Nationale" de Pétain.
Il met en place son organisation, son programme, ses rapports avec la Légion des combattants. La première investiture se fera aux arènes de Cimiez a Nice.
Dés le début, le S.O.L sera bien plus qu'un simple service d'ordre et sa doctrine se précisera peu à peu : "Le S.O.L. sera le fer de lance des combats des forces révolutionnaires de ce pays contre ceux que leurs intérêts entraînent au maintien d'un ordre de choses que nous voulons abolir."
Durant l'hiver 1941-1942 Darnand déterminera les 21 points du S.O.L. Théoriquement le S.O.L deviendra partie intégrante de Légion des Combattants et par-là même une troupe de choc de réserve.
Soutenu par l’amiral François Darlan (1881-1942, premier ministre de Pétain, assassine à Alger) et Pierre Pucheu (1899-1944, ministre de l’intérieur, fusillé), le S.O.L. devient officiel le 12 janvier 1942 et Darnand est nommé Inspecteur Général à Vichy. Le mouvement est également interdit en zone occupée. Début 1942, le S.O.L. compte environ 20 000 membres, la plupart d'entre eux anti-Allemands mais défenseurs de la "Révolution Nationale" et également anti-Gaullistes et anticommunistes.
L’évolution du S.O.L. est accélérée par le retour de Laval au pouvoir en avril 42 et par le débarquement des forces alliées en Afrique du Nord. Un certain nombre de S.O.L. ont participés à des combats contre les Américains, y compris dans la phalange Africaine.
Création de la Milice :
En janvier 1943, la Milice française s’est donc substituée au S.O.L., dont l’uniforme sera globalement conservé, ainsi que les 21 points fondamentaux de l’organisation :
1. Contre l'égoïsme bourgeois. Pour la solidarité française,
2. Contre le scepticisme. Pour la foi,
3. Contre l'apathie. Pour l'enthousiasme,
4. Contre la routine. Pour l'esprit d'initiative,
5. Contre l'influence. Pour le mérite,
6. Contre l'individualisme. Pour la société,
7. Contre l'ancienneté. Pour la valeur,
8. Contre l'anarchie. Pour la discipline,
9. Contre l'égalitarisme. Pour la hiérarchie,
10. Contre la vaine liberté. Pour les vraies libertés,
11. Contre la démagogie. Pour la vérité,
12. Contre la démocratie. Pour l'autorité,
13. Contre le trust. Pour le métier,
14. Contre le capitalisme international. Pour le corporatisme français,
15. Contre la tutelle de l'argent, Pour la primauté du travail,
16. Contre la condition prolétarienne. Pour la justice sociale,
17. Contre la dissidence gaulliste. Pour l'unité française,
18. Contre le bolchevisme. Pour le nationalisme,
19. Contre la lèpre juive. Pour la pureté française,
20. Contre la franc-maçonnerie païenne. Pour la civilisation chrétienne,
21. Contre l'oubli des crimes. Pour le châtiment des coupables.
La Milice se voit confiée 3 responsabilités : Vigilance, propagande et sécurité.
Dans le climat de guerre civile qui se développe en France à cette époque, le futur de la Milice en tant qu’auxiliaire de la police Allemande est évident.
Darnand, Secrétaire Général, est d'abord aidé par Pierre Cance (1907-1988, Sturmbannführer Waffen-SS en 44) puis par Francis Bout de l'An (1908-1977) quand Cance joint les Waffen-SS en octobre 43.
En 1941, pour donner un peu de muscle a cette Légion, Joseph Darnand, à cette époque responsable uniquement des Alpes Maritimes, crée le Service d’Ordre Légionnaire, S.O.L. Son intention est de regrouper les plus jeunes et les plus motivés défenseurs de la "Révolution Nationale" de Pétain.
Il met en place son organisation, son programme, ses rapports avec la Légion des combattants. La première investiture se fera aux arènes de Cimiez a Nice.
Dés le début, le S.O.L sera bien plus qu'un simple service d'ordre et sa doctrine se précisera peu à peu : "Le S.O.L. sera le fer de lance des combats des forces révolutionnaires de ce pays contre ceux que leurs intérêts entraînent au maintien d'un ordre de choses que nous voulons abolir."
Durant l'hiver 1941-1942 Darnand déterminera les 21 points du S.O.L. Théoriquement le S.O.L deviendra partie intégrante de Légion des Combattants et par-là même une troupe de choc de réserve.
Soutenu par l’amiral François Darlan (1881-1942, premier ministre de Pétain, assassine à Alger) et Pierre Pucheu (1899-1944, ministre de l’intérieur, fusillé), le S.O.L. devient officiel le 12 janvier 1942 et Darnand est nommé Inspecteur Général à Vichy. Le mouvement est également interdit en zone occupée. Début 1942, le S.O.L. compte environ 20 000 membres, la plupart d'entre eux anti-Allemands mais défenseurs de la "Révolution Nationale" et également anti-Gaullistes et anticommunistes.
L’évolution du S.O.L. est accélérée par le retour de Laval au pouvoir en avril 42 et par le débarquement des forces alliées en Afrique du Nord. Un certain nombre de S.O.L. ont participés à des combats contre les Américains, y compris dans la phalange Africaine.
Création de la Milice :
En janvier 1943, la Milice française s’est donc substituée au S.O.L., dont l’uniforme sera globalement conservé, ainsi que les 21 points fondamentaux de l’organisation :
1. Contre l'égoïsme bourgeois. Pour la solidarité française,
2. Contre le scepticisme. Pour la foi,
3. Contre l'apathie. Pour l'enthousiasme,
4. Contre la routine. Pour l'esprit d'initiative,
5. Contre l'influence. Pour le mérite,
6. Contre l'individualisme. Pour la société,
7. Contre l'ancienneté. Pour la valeur,
8. Contre l'anarchie. Pour la discipline,
9. Contre l'égalitarisme. Pour la hiérarchie,
10. Contre la vaine liberté. Pour les vraies libertés,
11. Contre la démagogie. Pour la vérité,
12. Contre la démocratie. Pour l'autorité,
13. Contre le trust. Pour le métier,
14. Contre le capitalisme international. Pour le corporatisme français,
15. Contre la tutelle de l'argent, Pour la primauté du travail,
16. Contre la condition prolétarienne. Pour la justice sociale,
17. Contre la dissidence gaulliste. Pour l'unité française,
18. Contre le bolchevisme. Pour le nationalisme,
19. Contre la lèpre juive. Pour la pureté française,
20. Contre la franc-maçonnerie païenne. Pour la civilisation chrétienne,
21. Contre l'oubli des crimes. Pour le châtiment des coupables.
La Milice se voit confiée 3 responsabilités : Vigilance, propagande et sécurité.
Dans le climat de guerre civile qui se développe en France à cette époque, le futur de la Milice en tant qu’auxiliaire de la police Allemande est évident.
Darnand, Secrétaire Général, est d'abord aidé par Pierre Cance (1907-1988, Sturmbannführer Waffen-SS en 44) puis par Francis Bout de l'An (1908-1977) quand Cance joint les Waffen-SS en octobre 43.
Invité- Général de Division
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Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Milice?
La Franc-Garde :
Le 2 juin 1943, la Franc-Garde est créée au sein de la Milice. Ce groupe est permanent, à la différence des Miliciens "à temps partiel" ou bénévoles et est principalement orienté vers la sécurité et la police. Le commandant Jean de Vaugelas est à leur tête (1913 – 1954, décédé en Argentine. Accident de voiture ? Exécuté par le SDECE ? Personne ne sait vraiment et la polémique dure toujours. Nommé SS Sturmbahnführer en 44).
Les effectifs généralement cités sont de 30 000 miliciens dont environ 12 000 francs-gardes. Alors que les miliciens de base sont surtout des militants politiques, se contentant de jouer les indicateurs ou les assistants de la Gestapo dans la chasse aux résistants et aux juifs, les francs-gardes sont armés et combattent la Résistance. Ce sont eux qui commettront la quasi-totalité des exactions sanglantes attribuées à la Milice, exécutions sommaires et tortures de résistants, crimes gratuits comme les assassinats de Georges Mandel, Hélène et Victor Bash, Jean Zay et autres non-combattants.
Il est coutumier de dire que, avant de devenir les chasseurs, ces miliciens ont d’abord été des cibles : Jusqu'en novembre 43, la Franc-Garde ne recevra aucune arme. La résistance exécute plusieurs douzaines d'entre eux avant que Darnand leur donne l'ordre et les moyens de se battre. Cette question des armes et de la revanche suite aux exécutions serait primordiale dans l’évolution de la Milice. Elle aurait transformé ce mouvement en force de police auxiliaire souvent brutale et accusée par ses adversaires des pires crimes.
Cependant, même si une sorte de légitime désir de revanche pourrait être éventuellement retenu à décharge, l’échelle de valeurs quant aux exactions commises est claire. Ce ne fut pas oeil pour oeil, dent pour dent, mais 300 yeux pour un oeil, 300 dents pour une dent. De plus, la simple lecture des statuts de la Milice et de ses 21 points laisse peu de doute quant au but final : L’engagement au côté des Nazis, avec tout ce que cela peut signifier.
Ce problème d'armement ne sera résolu que seulement fin 43, après plusieurs discussions entre Darnand et les SS : La Milice encouragera le recrutement de Waffen-SS pour le front de l’Est et, en échange, les SS fourniront à la Milice des armes légères.
Environ 200 Miliciens ont joint les Waffen-SS dont Pierre Cance, Noël de Tissot, Léon Gauthier et Henri Fenet.
Le 30 décembre, 1943, Darnand devient secrétaire général au maintien de l'ordre. Il sera nommé secrétaire d’état a l’intérieur le 13 juin 1944, au paroxysme de ce que beaucoup d'historiens appellent la guerre civile.
Le 27 janvier 1944, la Milice est autorisée dans la région nord, l'ancienne zone occupée. Darnand, occupé par ces charges gouvernementales, délégue la gestion de la Milice à Francis Bout de l'An. Pour l’aider à organiser cette force, Jean Bassompierre (1914 - 1948, fusillé) et François Gaucher (1910 - 1990) sont rappellés du front de l’est et nommes inspecteurs.
En 1944, environ 30 000 hommes et femmes sont membres de la Milice. 10 a 12 000 sont membres des Francs-Gardes.
Darnand Secrétaire Général au Maintien de l'Ordre, cela va être l'invasion de l'administration, des rouages de l'Etat et de la France elle-même par la Milice La Bande à "Jo", la porte ouverte s'installe aux leviers de commande.
Directeur de Cabinet de Darnand : Raymond Clémoz, officier de marine marchande.
Chef de Cabinet : Emile Coutret, l'avocat de Darnand à Nice.
Délégué Général du Maintien de l'Ordre en Zone Nord : Max Knipping.
Secrétaire Général à la Milice : Bout de l'An
Chef du 2ème Service : Jean Degans
Chef du Service de Sécurité : Marcel Gomberg.
Service Financier : Fontaine
Aux Effectifs : Carus
Directeur de la propagande : Maurice Bertheux ex-professeur au Lycée d'Annecy.
Darnand manque d'hommes pour encadrer la Milice en cours d'extension. Il fait rappeler du Front de l’Est Jean Bassompierre et François Gaucher. Bassompierre est nommé Inspecteur Général et Gaucher Délégué Général en Zone Sud.
Le 2 juin 1943, la Franc-Garde est créée au sein de la Milice. Ce groupe est permanent, à la différence des Miliciens "à temps partiel" ou bénévoles et est principalement orienté vers la sécurité et la police. Le commandant Jean de Vaugelas est à leur tête (1913 – 1954, décédé en Argentine. Accident de voiture ? Exécuté par le SDECE ? Personne ne sait vraiment et la polémique dure toujours. Nommé SS Sturmbahnführer en 44).
Les effectifs généralement cités sont de 30 000 miliciens dont environ 12 000 francs-gardes. Alors que les miliciens de base sont surtout des militants politiques, se contentant de jouer les indicateurs ou les assistants de la Gestapo dans la chasse aux résistants et aux juifs, les francs-gardes sont armés et combattent la Résistance. Ce sont eux qui commettront la quasi-totalité des exactions sanglantes attribuées à la Milice, exécutions sommaires et tortures de résistants, crimes gratuits comme les assassinats de Georges Mandel, Hélène et Victor Bash, Jean Zay et autres non-combattants.
Il est coutumier de dire que, avant de devenir les chasseurs, ces miliciens ont d’abord été des cibles : Jusqu'en novembre 43, la Franc-Garde ne recevra aucune arme. La résistance exécute plusieurs douzaines d'entre eux avant que Darnand leur donne l'ordre et les moyens de se battre. Cette question des armes et de la revanche suite aux exécutions serait primordiale dans l’évolution de la Milice. Elle aurait transformé ce mouvement en force de police auxiliaire souvent brutale et accusée par ses adversaires des pires crimes.
Cependant, même si une sorte de légitime désir de revanche pourrait être éventuellement retenu à décharge, l’échelle de valeurs quant aux exactions commises est claire. Ce ne fut pas oeil pour oeil, dent pour dent, mais 300 yeux pour un oeil, 300 dents pour une dent. De plus, la simple lecture des statuts de la Milice et de ses 21 points laisse peu de doute quant au but final : L’engagement au côté des Nazis, avec tout ce que cela peut signifier.
Ce problème d'armement ne sera résolu que seulement fin 43, après plusieurs discussions entre Darnand et les SS : La Milice encouragera le recrutement de Waffen-SS pour le front de l’Est et, en échange, les SS fourniront à la Milice des armes légères.
Environ 200 Miliciens ont joint les Waffen-SS dont Pierre Cance, Noël de Tissot, Léon Gauthier et Henri Fenet.
Le 30 décembre, 1943, Darnand devient secrétaire général au maintien de l'ordre. Il sera nommé secrétaire d’état a l’intérieur le 13 juin 1944, au paroxysme de ce que beaucoup d'historiens appellent la guerre civile.
Le 27 janvier 1944, la Milice est autorisée dans la région nord, l'ancienne zone occupée. Darnand, occupé par ces charges gouvernementales, délégue la gestion de la Milice à Francis Bout de l'An. Pour l’aider à organiser cette force, Jean Bassompierre (1914 - 1948, fusillé) et François Gaucher (1910 - 1990) sont rappellés du front de l’est et nommes inspecteurs.
En 1944, environ 30 000 hommes et femmes sont membres de la Milice. 10 a 12 000 sont membres des Francs-Gardes.
Darnand Secrétaire Général au Maintien de l'Ordre, cela va être l'invasion de l'administration, des rouages de l'Etat et de la France elle-même par la Milice La Bande à "Jo", la porte ouverte s'installe aux leviers de commande.
Directeur de Cabinet de Darnand : Raymond Clémoz, officier de marine marchande.
Chef de Cabinet : Emile Coutret, l'avocat de Darnand à Nice.
Délégué Général du Maintien de l'Ordre en Zone Nord : Max Knipping.
Secrétaire Général à la Milice : Bout de l'An
Chef du 2ème Service : Jean Degans
Chef du Service de Sécurité : Marcel Gomberg.
Service Financier : Fontaine
Aux Effectifs : Carus
Directeur de la propagande : Maurice Bertheux ex-professeur au Lycée d'Annecy.
Darnand manque d'hommes pour encadrer la Milice en cours d'extension. Il fait rappeler du Front de l’Est Jean Bassompierre et François Gaucher. Bassompierre est nommé Inspecteur Général et Gaucher Délégué Général en Zone Sud.
Invité- Général de Division
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Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Milice?
La Milice en action :
La Franc-Garde sera engagée dans plusieurs opérations contre les Maquis : Glières, Limousin, Bourgogne, Bretagne, etc avec des résultats contrastés, dépendant principalement de la qualification des officiers locaux. En fait ils n'ont pas été préparés pour des ces actions de type policier et leurs résultats seront vivement critiqués dans les deux camps.
Les Francs-Gardes forment la grande majorité de ces Français qui ont fait couler le sang français sur le sol de France. Les autres unités engagées aux cotés des Allemands et ayant perpétrés le même genre d’exactions sont presque négligeables en nombre : Le sinistre Bezen Perrot en Bretagne (De 60 à 80 membres), une section de la Division Brandebourg (180 membres) plus la Phalange africaine (Environ 200) qui, si elle n’a pas commis d’exactions a néanmoins combattu contre des troupes alliées où se trouvait des Français en Tunisie.
Ces combats furent très durs, sauvages même. La Milice et la Résistance ont souvent les mêmes symptômes et travers : Des groupes organisés dans une lutte fratricide qui n’ont pas la déontologie d’une armée reconnue comme telle par les conventions internationales.
Au-delà de leurs combats sauvages contre la Résistance, les Miliciens se sont également rendus coupables de l’assassinat de plusieurs personnalités non-combattantes, mais soupçonnées d’opposition a Pétain : Hélène et Victor Bash, Jean Zay, Georges Mandel, etc
Un témoignage, celui du préfet de la Corrèze, M. Pierre Trouillé. Cela se passe à Tulle le 21 juin 1944, alors que la 2.Pz.SS Das Reich, arrivée la veille est en train de quitter la ville non sans avoir pendu 80 civils. Pierre Trouillé écrit :
"Comme je me dirige vers la sortie de l'usine, un grand SD au visage agréable se présente à moi : "Michel, fils de Française et de Bavarrois. Je vous ai aidé tout à l'heure dans vos efforts en intercédant auprés de mes camarades obsédés par la haine du Français. Mais des Français à notre service sont pires qu'eux. Tenez, allez faire un tour au laboratoire de la manu, vous y verrez des choses instructives". Piqué de curiosité, je vais vers le bâtiment qu'il me désigne. Des hommes attendent là, l'air hébété devant une salle du laboratoire.
L'expérience est dans la pièce. J'entre pour voir trois miliciens âgés au plus de vingt ans verser de l'acide sur les plaies du visage d'un homme qu'ils viennent de frapper à coups de nerf de bœuf…Je les insulte, ils ricanent, mais lâchent leur victime. Hélas! Je suis impuissant à leur arracher les suspects qu'ils prétendent devoir interroger."
Le cas n'est nullement exceptionnel. Après le départ des Allemands et de leurs complices, on trouvera dans des fosses communes des centaines et des centaines de corps, disloqués, les jambes cassées, les bras cassés, les yeux crevés, brûlés à l'acide sulfurique.
Qui sont les tortionnaires de la Milice ? Ils appartiennent à tous les milieux : de la pègre bien sûr ; des traîne-savates ; des ratés hargneux comme Dehan ; des bons bourgeois et des fils de famille.
Trop long pour tout te mettre ici. Voir la suite :
http://www.histoquiz-contemporain.com/Histoquiz/Lesdossiers/LaFrance19391945/lvf/milice.htm
La Franc-Garde sera engagée dans plusieurs opérations contre les Maquis : Glières, Limousin, Bourgogne, Bretagne, etc avec des résultats contrastés, dépendant principalement de la qualification des officiers locaux. En fait ils n'ont pas été préparés pour des ces actions de type policier et leurs résultats seront vivement critiqués dans les deux camps.
Les Francs-Gardes forment la grande majorité de ces Français qui ont fait couler le sang français sur le sol de France. Les autres unités engagées aux cotés des Allemands et ayant perpétrés le même genre d’exactions sont presque négligeables en nombre : Le sinistre Bezen Perrot en Bretagne (De 60 à 80 membres), une section de la Division Brandebourg (180 membres) plus la Phalange africaine (Environ 200) qui, si elle n’a pas commis d’exactions a néanmoins combattu contre des troupes alliées où se trouvait des Français en Tunisie.
Ces combats furent très durs, sauvages même. La Milice et la Résistance ont souvent les mêmes symptômes et travers : Des groupes organisés dans une lutte fratricide qui n’ont pas la déontologie d’une armée reconnue comme telle par les conventions internationales.
Au-delà de leurs combats sauvages contre la Résistance, les Miliciens se sont également rendus coupables de l’assassinat de plusieurs personnalités non-combattantes, mais soupçonnées d’opposition a Pétain : Hélène et Victor Bash, Jean Zay, Georges Mandel, etc
Un témoignage, celui du préfet de la Corrèze, M. Pierre Trouillé. Cela se passe à Tulle le 21 juin 1944, alors que la 2.Pz.SS Das Reich, arrivée la veille est en train de quitter la ville non sans avoir pendu 80 civils. Pierre Trouillé écrit :
"Comme je me dirige vers la sortie de l'usine, un grand SD au visage agréable se présente à moi : "Michel, fils de Française et de Bavarrois. Je vous ai aidé tout à l'heure dans vos efforts en intercédant auprés de mes camarades obsédés par la haine du Français. Mais des Français à notre service sont pires qu'eux. Tenez, allez faire un tour au laboratoire de la manu, vous y verrez des choses instructives". Piqué de curiosité, je vais vers le bâtiment qu'il me désigne. Des hommes attendent là, l'air hébété devant une salle du laboratoire.
L'expérience est dans la pièce. J'entre pour voir trois miliciens âgés au plus de vingt ans verser de l'acide sur les plaies du visage d'un homme qu'ils viennent de frapper à coups de nerf de bœuf…Je les insulte, ils ricanent, mais lâchent leur victime. Hélas! Je suis impuissant à leur arracher les suspects qu'ils prétendent devoir interroger."
Le cas n'est nullement exceptionnel. Après le départ des Allemands et de leurs complices, on trouvera dans des fosses communes des centaines et des centaines de corps, disloqués, les jambes cassées, les bras cassés, les yeux crevés, brûlés à l'acide sulfurique.
Qui sont les tortionnaires de la Milice ? Ils appartiennent à tous les milieux : de la pègre bien sûr ; des traîne-savates ; des ratés hargneux comme Dehan ; des bons bourgeois et des fils de famille.
Trop long pour tout te mettre ici. Voir la suite :
http://www.histoquiz-contemporain.com/Histoquiz/Lesdossiers/LaFrance19391945/lvf/milice.htm
Invité- Général de Division
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Re: Milice?
Encore moi,
Vas voir ce fil, des informations complementaires qui ne sont pas sur Histoquiz :
https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/Les-forces-en-presence-c3/Les-Collaborations-f34/Comte-Pierre-Louis-de-La-Ney-du-Vair-t965.htm
Vas voir ce fil, des informations complementaires qui ne sont pas sur Histoquiz :
https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/Les-forces-en-presence-c3/Les-Collaborations-f34/Comte-Pierre-Louis-de-La-Ney-du-Vair-t965.htm
Invité- Général de Division
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Date d'inscription : 16/07/2006
bgre
- Et bien je vais moi aussi profiter de tes textes et des liens pour en savoir plus . Merci Taytap pour avoir lancé Daniel sur le sujet et a toi Daniel pour y avoir répondue de cette maniere , je prend note de ce que tu as mis , ca peux me servir , thanks . A+ .
Dernière édition par le 29/3/2007, 12:06, édité 1 fois
Re: Milice?
hé ba la prochaine fois je saurais, quand on demande une info à Daniel on doit passer notre WE à la lecture!! Merci beaucoup je lirais tout ça ce WE!!!
tayp'- Police militaire (Modérateur)
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Re: Milice?
Ca depend de l'info demandee...tayptayp a écrit:hé ba la prochaine fois je saurais, quand on demande une info à Daniel on doit passer notre WE à la lecture!! Merci beaucoup je lirais tout ça ce WE!!!
La, j'avais du stock tout pret et c'est tres complexe, la Milice, dur a expliquer en quelques lignes sans faire des raccourcis vertigineux.
Eh, eh, lecture, lecture. Il n'y a que ca pour avancer en histoire, pas d'autres moyens. Tu peux "illustrer" avec des films ou des documentaires mais sans lecture, point de salut.
Invité- Général de Division
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Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Milice?
Bonjour Daniel,
Puis je me permettre une petite mais importante rectification sur Darnand.
Ce dernier n'a pas à ma connaissance était nommé "Premier soldat de France" mais plutôt un des trois "Artisans de la victoire".
Les deux autres sont Clemenceau pour le commandement civil, Foch pour le commandement miltaire et donc Darnand pour la troupe.
Cette distinction honorifique fait suite au coup de main courageux de Darnand le 14 juillet 1918 où il s'empare avec ses hommes de documents allemands prévoyant une attaque d'envergure le 15 juillet à 4H.40, la connaissance du plan d'attaque allemand permit de le déjouer et de contre attaquer victorieusement pour aboutir finalement à la libération du territoire en novembre.
Pour beaucoup le coup de main de Darnand le 14 juillet avait décidé de la victoire finale, empéchant les allemands d'exploiter leur attaque
- C'est un coup de main historique a déclaré le Général Gouraud.
- C'est le tournant de la guerre a dit le Maréchal Pétain.
Le 20 juillet 1918, sur le front des troupes, Pétain remettait à Darnand la médaille militaire pour ce fait d'armes.
Ce fut en effet un beau soldat comme beaucoup d'autres...
Cordialement.
Charles.
P.S.: Si celà vous intéresse, je pourrai détailler les circonstances de l'action, de Darnand ce 14 juillet...
Puis je me permettre une petite mais importante rectification sur Darnand.
Ce dernier n'a pas à ma connaissance était nommé "Premier soldat de France" mais plutôt un des trois "Artisans de la victoire".
Les deux autres sont Clemenceau pour le commandement civil, Foch pour le commandement miltaire et donc Darnand pour la troupe.
Cette distinction honorifique fait suite au coup de main courageux de Darnand le 14 juillet 1918 où il s'empare avec ses hommes de documents allemands prévoyant une attaque d'envergure le 15 juillet à 4H.40, la connaissance du plan d'attaque allemand permit de le déjouer et de contre attaquer victorieusement pour aboutir finalement à la libération du territoire en novembre.
Pour beaucoup le coup de main de Darnand le 14 juillet avait décidé de la victoire finale, empéchant les allemands d'exploiter leur attaque
- C'est un coup de main historique a déclaré le Général Gouraud.
- C'est le tournant de la guerre a dit le Maréchal Pétain.
Le 20 juillet 1918, sur le front des troupes, Pétain remettait à Darnand la médaille militaire pour ce fait d'armes.
Ce fut en effet un beau soldat comme beaucoup d'autres...
Cordialement.
Charles.
P.S.: Si celà vous intéresse, je pourrai détailler les circonstances de l'action, de Darnand ce 14 juillet...
Charles Delifox- Sergent-chef
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Date d'inscription : 14/02/2007
Re: Milice?
Mais on est la pour ca !Charles Delifox a écrit:Puis je me permettre une petite mais importante rectification sur Darnand
Et merci
Invité- Général de Division
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Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Milice?
beau soldat effectivement, dommage que ce "monsieur" soit devenu aussi méprisable
generalwolf- Général de Brigade
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Date d'inscription : 16/06/2007
Re: Milice?
L'origine de la Milice
Joseph Darnand, patriote et combattant courageux de la Première Guerre mondiale de 1914-1918, puis activiste d'extrême-droite, avait pris la tête de la Légion française des combattants, dans les Alpes-Maritimes.
Après l’ouverture de celle-ci aux jeunes partisans du régime qui n’avaient jamais combattu, il avait fondé en août 1941, dans son département, le Service d'ordre légionnaire.
La Milice française, police supplétive de la Gestapo
Une affiche de recrutement de la Milice
Fausse carte de la brigade spéciale des Milices révolutionnaires françaises établie pour le Résistant Serge Ravanel sous le pseudonyme de Charles Guillemot.Pierre Laval, en accord avec le maréchal Pétain, décida de créer, par la loi du 30 janvier 1943, la Milice française, qui absorba l'ancien Service d'ordre légionnaire. Il en devint le chef nominal, avec Joseph Darnand pour secrétaire adjoint qui en sera cependant le véritable chef opérationnel. Francis Bout de l'An dirigeait la propagande et l'information avec l'organe Combats. Noël de Tissot était chargé des relations entre le haut-commandement et les services.
Pétain et Laval ne démentiront jamais leur soutien public à la Milice et à ses actes. En novembre 1943, Laval rappelle encore qu'il « marche main dans la main avec Darnand » car selon lui, « la démocratie, c'est l'antichambre du bolchevisme ».
Le serment de la Milice mentionnait entre autres le combat contre la « lèpre juive ». Le mouvement se voulait à la fois antisémite, anticommuniste, anticapitaliste et révolutionnaire. Selon les historiens Henry Rousso ou Jean-Pierre Azéma, le projet de Darnand et de ses hommes était de faire de la Milice un succédané de parti unique, et à terme l'ossature d'un authentique régime totalitaire. La montée en force de Darnand dans le régime de Vichy, jusque là avant tout autoritaire et réactionnaire, marque une étape décisive dans la fascisation finale du régime, ainsi que dans sa satellisation par les Allemands (Robert Paxton, Stanley Hoffmann).
En août 1943, Darnand fut nommé Sturmbannführer de la Waffen-SS, et prêta serment de fidélité personnelle à Hitler, dans les locaux de l'ambassade d'Allemagne, rue de Lille. Les nazis furent cependant longtemps rétifs à armer des Français, fussent-ils leurs supplétifs de la Milice.
Le 30 décembre 1943, Joseph Darnand fut nommé Secrétaire d'État ; le 10 janvier 1944, il devint responsable du Maintien de l’Ordre ; Secrétaire d’État à l’Intérieur le 13 juin 1944.
En 1944, la Milice fut étendue au Nord de la France, et les hommes de mains des partis collaborationnistes y furent versés. Les effectifs de la Milice atteindront ainsi près de 30.000 hommes.
La Milice finit par se substituer aux forces de police et coopéra avec la Gestapo, notamment en contribuant activement à l'arrestation des Juifs. Elle disposait d'un service de sécurité dirigé de Marcel Gombert, assisté de Paul Fréchoux, Henri Millou et Joannès Tomasi.
La loi du 20 janvier 1944 autorisa la Milice à constituer des cours martiales sommaires : 3 juges, tous miliciens, siégeaient anonymement, et prononçaient en quelques minutes des condamnations à mort exécutables immédiatement. Elles se chargeront notamment de condamner à mort et de faire exécuter les révoltés de la prison centrale d'Eysses (avril 1944), à qui la vie sauve avait été promise par les miliciens en échange de leur reddition.
Furent aussi exécutés des hommes politiques hostiles à la Collaboration, comme Georges Mandel ou Maurice Sarraut. De même, le député Victor Basch (81 ans), président de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), et sa femme, dont les exécutions furent dirigées par Paul Touvier, du 2ème service de la Milice (dont le chef était Jean Degans), rendu sur place.
En mars 1944, la Milice française participa à l'assaut contre le maquis des Glières (Savoie), entrepris par 3 bataillons de la Wehrmacht.
Destabilisés par leur impopularité auprès de la nette majorité des français, les miliciens redoublèrent d'extrêmisme. Les immeubles de la Milice, à commencer par son QG au Petit Casino de Vichy, devinrent des lieux de torture systématique. Les miliciens pratiquaient également la délation, contribuèrent à l'organisation des rafles, et se livrèrent parfois, même seuls, à d'authentiques massacres, ainsi à Saint-Amand-Montrond (11 juin 1944) où plus de 80 cadavres de civils seront retirés d'un puits après leur passage.
À la suite de l’exécution par la Résistance le 28 juin 1944 du Secrétaire d'État à l'Information Philippe Henriot, membre de la Milice, des miliciens sillonnèrent les rues de Châteauroux en voiture en tirant sur les passants qui s'y trouvaient. De nombreuses autres exactions furent perpétrées à cette occasion, la plus célèbre étant l'exécution de sept Juifs à Rillieux-la-Pape par Paul Touvier.
Manquant toujours d'hommes, Darnand ne disposa jamais de plus de 35.000 militants, dont beaucoup pas armés ou inactifs. Aussi la Milice se montra-t-elle peu regardante sur son recrutement : des jeunes gens qui cherchent à échapper au STO, mais aussi un gros nombre d'aventuriers, de repris de justice, de criminels de droit commun. Les exactions politiques des miliciens se doublent ainsi de nombreux vols, viols, cambriolages, rackets, extorsions de fonds, voies de faits sur la voie publique ou contre des fonctionnaires, qui achèvent de discréditer totalement la Milice dans la population.
L'historien J.F. Sweets montre dans une étude locale (Clermont-Ferrand à l'Heure allemande, Perrin, 1996) comment les hommes de Darnand restaient ultra-minoritaires (200 dans une agglomération de plus de 100.000 habitants) et profondément méprisés et haïs (un enfant de milicien était aussitôt mis en quarantaine par tous ses camarades d'école). Redoutant ces ultracollaborationnistes convaincus, la Résistance abattit dès le 24 avril 1943 un premier milicien, le chef local marseillais Paul de Gassowski, aussitôt prômu martyr icônique par la Milice.
Si des résistants ont ponctuellement exécuté des hommes de Darnand pendant les combats, et que quelques cas de tortures contre des miliciens capturés sont avérés, il n'y eut rien là de systématique de la part de la Résistance. On ne peut du reste dissocier ces faits de l'horreur de la répression allemande et milicienne en 1944, particulièrement brutale. D'autre part, comme le montre l'historien Olivier Wieviorka, la violence fut une valeur systématiquement proclamée, exaltée et assumée par Darnand et les siens, dans la logique des idéologies de type fasciste. Au contraire, elle fut toujours regardée avec suspicion par les résistants, même communistes, et ne constitua jamais, pour la partie d'entre eux ayant choisi la lutte armée, qu'un mal nécessaire et provisoire. C'est ainsi que le résistant Pierre Dunoyer de Segonzac, qui reconnut un jour de 1944 Darnand parmi les voyageurs en civil de son train, répugna à le dénoncer au maquis qui avait arrêté le train quelques minutes, et lui sauva de fait la vie.
Le 6 août 1944, Pétain finit par désavouer - dans une lettre qu'il ne rendit pas publique - les exactions des hommes de Darnand, trop tardivement pour que ce dernier en soit dupe. « Pendant quatre ans », répondra-t-il caustiquement, « j'ai eu le droit à tous vos encouragements parce que ce que nous faisions, c'était pour la France. Et aujourd'hui que les Américains sont aux portes de Paris, vous commencez à me dire que je vais être la tache de l'Histoire de France. On aurait pu s'y prendre plus tôt! »
Joseph Darnand, patriote et combattant courageux de la Première Guerre mondiale de 1914-1918, puis activiste d'extrême-droite, avait pris la tête de la Légion française des combattants, dans les Alpes-Maritimes.
Après l’ouverture de celle-ci aux jeunes partisans du régime qui n’avaient jamais combattu, il avait fondé en août 1941, dans son département, le Service d'ordre légionnaire.
La Milice française, police supplétive de la Gestapo
Une affiche de recrutement de la Milice
Fausse carte de la brigade spéciale des Milices révolutionnaires françaises établie pour le Résistant Serge Ravanel sous le pseudonyme de Charles Guillemot.Pierre Laval, en accord avec le maréchal Pétain, décida de créer, par la loi du 30 janvier 1943, la Milice française, qui absorba l'ancien Service d'ordre légionnaire. Il en devint le chef nominal, avec Joseph Darnand pour secrétaire adjoint qui en sera cependant le véritable chef opérationnel. Francis Bout de l'An dirigeait la propagande et l'information avec l'organe Combats. Noël de Tissot était chargé des relations entre le haut-commandement et les services.
Pétain et Laval ne démentiront jamais leur soutien public à la Milice et à ses actes. En novembre 1943, Laval rappelle encore qu'il « marche main dans la main avec Darnand » car selon lui, « la démocratie, c'est l'antichambre du bolchevisme ».
Le serment de la Milice mentionnait entre autres le combat contre la « lèpre juive ». Le mouvement se voulait à la fois antisémite, anticommuniste, anticapitaliste et révolutionnaire. Selon les historiens Henry Rousso ou Jean-Pierre Azéma, le projet de Darnand et de ses hommes était de faire de la Milice un succédané de parti unique, et à terme l'ossature d'un authentique régime totalitaire. La montée en force de Darnand dans le régime de Vichy, jusque là avant tout autoritaire et réactionnaire, marque une étape décisive dans la fascisation finale du régime, ainsi que dans sa satellisation par les Allemands (Robert Paxton, Stanley Hoffmann).
En août 1943, Darnand fut nommé Sturmbannführer de la Waffen-SS, et prêta serment de fidélité personnelle à Hitler, dans les locaux de l'ambassade d'Allemagne, rue de Lille. Les nazis furent cependant longtemps rétifs à armer des Français, fussent-ils leurs supplétifs de la Milice.
Le 30 décembre 1943, Joseph Darnand fut nommé Secrétaire d'État ; le 10 janvier 1944, il devint responsable du Maintien de l’Ordre ; Secrétaire d’État à l’Intérieur le 13 juin 1944.
En 1944, la Milice fut étendue au Nord de la France, et les hommes de mains des partis collaborationnistes y furent versés. Les effectifs de la Milice atteindront ainsi près de 30.000 hommes.
La Milice finit par se substituer aux forces de police et coopéra avec la Gestapo, notamment en contribuant activement à l'arrestation des Juifs. Elle disposait d'un service de sécurité dirigé de Marcel Gombert, assisté de Paul Fréchoux, Henri Millou et Joannès Tomasi.
La loi du 20 janvier 1944 autorisa la Milice à constituer des cours martiales sommaires : 3 juges, tous miliciens, siégeaient anonymement, et prononçaient en quelques minutes des condamnations à mort exécutables immédiatement. Elles se chargeront notamment de condamner à mort et de faire exécuter les révoltés de la prison centrale d'Eysses (avril 1944), à qui la vie sauve avait été promise par les miliciens en échange de leur reddition.
Furent aussi exécutés des hommes politiques hostiles à la Collaboration, comme Georges Mandel ou Maurice Sarraut. De même, le député Victor Basch (81 ans), président de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), et sa femme, dont les exécutions furent dirigées par Paul Touvier, du 2ème service de la Milice (dont le chef était Jean Degans), rendu sur place.
En mars 1944, la Milice française participa à l'assaut contre le maquis des Glières (Savoie), entrepris par 3 bataillons de la Wehrmacht.
Destabilisés par leur impopularité auprès de la nette majorité des français, les miliciens redoublèrent d'extrêmisme. Les immeubles de la Milice, à commencer par son QG au Petit Casino de Vichy, devinrent des lieux de torture systématique. Les miliciens pratiquaient également la délation, contribuèrent à l'organisation des rafles, et se livrèrent parfois, même seuls, à d'authentiques massacres, ainsi à Saint-Amand-Montrond (11 juin 1944) où plus de 80 cadavres de civils seront retirés d'un puits après leur passage.
À la suite de l’exécution par la Résistance le 28 juin 1944 du Secrétaire d'État à l'Information Philippe Henriot, membre de la Milice, des miliciens sillonnèrent les rues de Châteauroux en voiture en tirant sur les passants qui s'y trouvaient. De nombreuses autres exactions furent perpétrées à cette occasion, la plus célèbre étant l'exécution de sept Juifs à Rillieux-la-Pape par Paul Touvier.
Manquant toujours d'hommes, Darnand ne disposa jamais de plus de 35.000 militants, dont beaucoup pas armés ou inactifs. Aussi la Milice se montra-t-elle peu regardante sur son recrutement : des jeunes gens qui cherchent à échapper au STO, mais aussi un gros nombre d'aventuriers, de repris de justice, de criminels de droit commun. Les exactions politiques des miliciens se doublent ainsi de nombreux vols, viols, cambriolages, rackets, extorsions de fonds, voies de faits sur la voie publique ou contre des fonctionnaires, qui achèvent de discréditer totalement la Milice dans la population.
L'historien J.F. Sweets montre dans une étude locale (Clermont-Ferrand à l'Heure allemande, Perrin, 1996) comment les hommes de Darnand restaient ultra-minoritaires (200 dans une agglomération de plus de 100.000 habitants) et profondément méprisés et haïs (un enfant de milicien était aussitôt mis en quarantaine par tous ses camarades d'école). Redoutant ces ultracollaborationnistes convaincus, la Résistance abattit dès le 24 avril 1943 un premier milicien, le chef local marseillais Paul de Gassowski, aussitôt prômu martyr icônique par la Milice.
Si des résistants ont ponctuellement exécuté des hommes de Darnand pendant les combats, et que quelques cas de tortures contre des miliciens capturés sont avérés, il n'y eut rien là de systématique de la part de la Résistance. On ne peut du reste dissocier ces faits de l'horreur de la répression allemande et milicienne en 1944, particulièrement brutale. D'autre part, comme le montre l'historien Olivier Wieviorka, la violence fut une valeur systématiquement proclamée, exaltée et assumée par Darnand et les siens, dans la logique des idéologies de type fasciste. Au contraire, elle fut toujours regardée avec suspicion par les résistants, même communistes, et ne constitua jamais, pour la partie d'entre eux ayant choisi la lutte armée, qu'un mal nécessaire et provisoire. C'est ainsi que le résistant Pierre Dunoyer de Segonzac, qui reconnut un jour de 1944 Darnand parmi les voyageurs en civil de son train, répugna à le dénoncer au maquis qui avait arrêté le train quelques minutes, et lui sauva de fait la vie.
Le 6 août 1944, Pétain finit par désavouer - dans une lettre qu'il ne rendit pas publique - les exactions des hommes de Darnand, trop tardivement pour que ce dernier en soit dupe. « Pendant quatre ans », répondra-t-il caustiquement, « j'ai eu le droit à tous vos encouragements parce que ce que nous faisions, c'était pour la France. Et aujourd'hui que les Américains sont aux portes de Paris, vous commencez à me dire que je vais être la tache de l'Histoire de France. On aurait pu s'y prendre plus tôt! »
Re: Milice?
La fin de la Milice
À la Libération, les miliciens prirent le chemin de l’Allemagne, où ils furent versés dans la 33e Division SS Charlemagne avec les survivants de la LVF et d'autres unités auxiliaires. Mais Joseph Darnand dut en abandonner le commandement à un officier supérieur allemand, et partit en Italie du Nord faire la chasse aux partisans.
Joseph Darnand, capturé par les partisans italiens, fut remis aux autorités françaises, puis condamné à mort et exécuté à l’issue d’un procès. En 1994, après des décennies de cavale, Paul Touvier devint le premier Français condamné spécifiquement pour crimes contre l'humanité.
Sources et Bibliographie Jean-Pierre Azéma, La Milice, in Vingtième Siècle, 2000
Jean-Pierre Azéma, De Munich à la Libération, Points-Seuil, 1978, rééd. 2002
Jean-Paul Cointet, La légion française des Combattants, Éditions Albin Michel, Paris, 1995.
Brigitte et Gilles Delluc : Jean Filliol, du Périgord à la Cagoule, de la Milice à Oradour, Pilote 24 édition, Périgueux, 2005.
Pierre Giolitto,Histoire de la Milice, Éditions Librairie Académique Perrin, Paris, 2002 ;
Jean Delperrié de Bayac, Histoire de la Milice (1918-1945), Éditions Fayard, Paris 1995
Henry Charbonneau, Les Mémoires de Porthos (2 tomes), Éditions du Trident, Paris 1979
- Moi , je rajoute ceci trouver sur wikipredia . A+ .
À la Libération, les miliciens prirent le chemin de l’Allemagne, où ils furent versés dans la 33e Division SS Charlemagne avec les survivants de la LVF et d'autres unités auxiliaires. Mais Joseph Darnand dut en abandonner le commandement à un officier supérieur allemand, et partit en Italie du Nord faire la chasse aux partisans.
Joseph Darnand, capturé par les partisans italiens, fut remis aux autorités françaises, puis condamné à mort et exécuté à l’issue d’un procès. En 1994, après des décennies de cavale, Paul Touvier devint le premier Français condamné spécifiquement pour crimes contre l'humanité.
Sources et Bibliographie Jean-Pierre Azéma, La Milice, in Vingtième Siècle, 2000
Jean-Pierre Azéma, De Munich à la Libération, Points-Seuil, 1978, rééd. 2002
Jean-Paul Cointet, La légion française des Combattants, Éditions Albin Michel, Paris, 1995.
Brigitte et Gilles Delluc : Jean Filliol, du Périgord à la Cagoule, de la Milice à Oradour, Pilote 24 édition, Périgueux, 2005.
Pierre Giolitto,Histoire de la Milice, Éditions Librairie Académique Perrin, Paris, 2002 ;
Jean Delperrié de Bayac, Histoire de la Milice (1918-1945), Éditions Fayard, Paris 1995
Henry Charbonneau, Les Mémoires de Porthos (2 tomes), Éditions du Trident, Paris 1979
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tayp'- Police militaire (Modérateur)
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Re: Milice?
selon Jean Mabire dans sa trilogie sur les SS français, les miliciens mirent beaucoup plus d'ardeur à persécuter des faibles plutot que de montrer du courage sur le champ de bataille.
generalwolf- Général de Brigade
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Re: Milice?
generalwolf a écrit:selon Jean Mabire dans sa trilogie sur les SS français, les miliciens mirent beaucoup plus d'ardeur à persécuter des faibles plutot que de montrer du courage sur le champ de bataille.
Mabire cherche a mettre en valeur les "vrais SS" de la Sturmbrigade et donc denigre a l'envi la LVF, le general Puaud et les Miliciens, "oubliant" au passage que environ 200 des W-SS de la Sturmbrigade, comme Fenet, viennent de la Milice...
https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/La-memoire-de-la-Guerre-c5/La-guerre-et-la-litterature-f8/Jean-Mabire-t771.htm
Invité- Général de Division
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