Les viols pendant la seconde guerre mondiale
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Viols à la fin de la guerre .
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Russes, Américains, Allemands et Japonais se livrèrent au viol. Lors du débarquement des soldats alliés en Europe, de nombreuses plaintes ont été portées sans grands résultats contre les soldats américains (qui ne faisaient nulle différence entre populations se croyant libérées ou occupées) par des femmes françaises. L'historien américain J.Robert Tilly dans son ouvrage « La Face cachée des GI’s » rapporte que plus de 17.000 viols ont été commis par les GIs au Royaume-Uni, en France et en Allemagne. Pendant la chute du IIIe Reich en 1945, le nombre de femmes allemandes violées par l'armée russe a été estimé à 2 millions. Ce chiffre paraît sous estimé compte tenu des consignes officielles données par les responsables politiques de violer le plus grand nombre d'allemandes. L'occupation française en Allemagne après 1945 est elle-même accusée d'avoir couvert nombre de viols et de séquestrations de jeunes femmes.
Plus de 100.000 femmes furent violées seulement à Berlin.
Quant à l'armée francaise elle s'est, entre autres, lamentablement illustrée à l'occasion de la prise de Freudenstadt.
Sujet: Re: Viol à la fin de la guerre. Mer 28 Avr - 10:56
Arrivé aux frontières du Reich, le combattant soviétique est moins motivé.
Après trois ans de combats épouvantables, le territoire de la Mère patrie est libéré.
Pourquoi continuer ?
C’est le désir de vengeance qui va retendre le ressort combatif de l’armée rouge.
Il est sans cesse alimenté, en 1944, par les récits relatant la découverte de centaines de charniers laissés derrière elles par les troupes allemandes dans les pays Baltes, en Biélorussie, en Ukraine occidentale.
On tient dans les divisions des « meeting de vengeance ».
Des expositions montrent des photos d’atrocités nazies, notamment des viols suivis de meurtres.
Les soldats savent que, durant des années, femmes et jeunes filles ont été livrées sans défense à la soldatesque.
Des milliers, voire des dizaines de milliers d’entre elles, ont travaillé de force comme Einsatzfrau dans les bordels de la Wehrmacht.
Il n’y a pas eu d’étude sur les crimes sexuels de l’armée allemande, mais tout indique qu’ils ont été d’une ampleur gigantesque, d’autant plus que le viol, et toutes les formes de violence sexuelle, ne sont pas considérés comme un crime dans la Ostheer.
A la fin de 1942, Himmler estime lui-même qu’un million d’enfants sont nés en Ukraine de père allemand.
Plus de deux millions de travailleuses déportées de nationalité soviétique ont subi des avortements forcés en Allemagne, où elles n’étaient pas plus protégées que dans la zone des armées.
Selon le mot de l’écrivain Mikhail Cholotov, toute l’armée rouge se met à « l’école de la haine ».
Après la découverte du camp d’extermination de Maidanek, près de Lublin en juillet 1944, ce sont des unités entières de la 1ère armée de tanks de la garde qui défilent devant les fours crématoires, les tas d’ossements, les champs couverts de cendres.
En février 1945, c’est au tour des troupes de Koniev à Auschwitz.
Sans doute une partie des hommes était déjà anesthésiés par les horreurs rencontrées en Biélorussie.
Durant leur retraite, les troupes allemandes du groupe d’armée « centre » ont en effet détruit des milliers de villages, arrachés arbres fruitiers, poteaux télégraphiques et rails, détruit les kolkhozes, abattu des centaines de milliers d’animaux domestiques, empoisonné les puits.
Dans les bois autour des villages incendiés, les soldats de l’armée rouges découvrent des survivants terrorisés, squelettiques, frappés par le typhus…
Les premiers à faire les frais de cette barbarie, seront les habitants de Nemmersdorf, en Prusse Orientale le 21 octobre 1944, quand 65 personnes seront massacrées dans des conditions épouvantables par les avant-gardes soviétiques…
Un autre article .
Près de deux millions d’Allemandes furent violées par l’armée russe en 1945. Un traumatisme enfoui pendant soixante ans.
Par NATHALIE VERSIEUX Berlin, de notre correspondante
Presque chaque famille allemande a sa victime, murée dans le silence depuis plus de soixante ans. Nombre d’entre elles sont décédées, sans avoir jamais évoqué le traumatisme enfoui… A la fin de la guerre, des centaines de milliers d’Allemandes furent violées par les Alliés et les Soviétiques, assoiffés de vengeance. Lentement pourtant, le silence se craquelle. Plusieurs livres, films ou colloques consacrés aux souffrances de la population civile allemande à la fin de la guerre abordent ces derniers mois pudiquement le sujet. Quelques victimes bravant le tabou osent prendre publiquement la parole. «Bien des fois, j’ai tenté de parler. A des médecins, à l’école. Partout, je me suis heurtée à un mur», se souvient Ruth-Irmgard. A 77 ans, cette femme pasteur a trouvé un peu de paix grâce à la thérapie entreprise dans le sillage d’un cancer. Violée comme sa mère par les Russes en Prusse orientale, ce traumatisme a marqué toute sa vie. «J’ai connu l’amour, mais jamais le désir», confie-t-elle simplement. Aujourd’hui encore, bien des femmes de son âge sont assaillies de cauchemars et prises d’accès de panique en entendant parler le russe ou lorsqu’elles doivent descendre à la cave.
Silence menaçant
A Stuttgart, des milliers de femmes sont victimes des Français, lors de la prise de la ville. En Rhénanie, ce sont les GI qui s’en prennent aux Allemandes. Mais nulle part dans le Reich en ruines les violences contre les femmes n’atteignent une dimension semblable à ce qui se passe à l’est du pays où l’Armée Rouge progresse à grande vitesse. «Fin janvier 1945, le front se rapproche. Fuir à pied n’avait aucun sens, nous mourrions de froid». Ruth-Irmgard a 12 ans lorsque deux officiers la tirent de force de la cave dans laquelle s’est cachée toute la famille. «Le silence qui tombe brusquement sur la ville est lourd de menaces, se souvient-elle. Nous osons à peine respirer. J’entrouvre la porte pour prendre un peu d’air frais, et vois un Russe en uniforme se diriger vers notre immeuble. Ils demandent d’abord à ma mère, qui portait mon petit frère Erich dans ses bras de leur montrer notre appartement. Elle met longtemps à revenir. A son retour, je vois un bandage à son poignet. Plus tard, elle me dira qu’elle a tenté de se suicider.Ensuite, les Russes descendent de nouveau à la cave. Cette fois, ils me demandent de les suivre…»
Près de deux millions d’Allemandes sont violées par les Soviétiques entre janvier 1945, lorsque l’Armée Rouge entre dans le pays, et juillet 1945, quand les Alliés se partagent le Reich. Rien qu’à Berlin, on estime à 100 000 le nombre des victimes. Dix mille femmes meurent des suites de ces violences. Nombre d’entre elles se suicident, entraînant leurs enfants avec elles. Parfois, ce sont les pères qui décident de la mort de toute une famille, pour échapper au déshonneur. «En quelques heures, les jeunes filles vieillissaient de plusieurs dizaines d’années. Des mères de famille revenaient des granges où elles étaient violées avec les cheveux blancs», rapportent les témoins. Peu de familles ont été épargnées.
«Bien sûr, on ne sait pas combien de femmes ont été violées, admet l’historienne Silke Satjukow. Selon les estimations, entre 10 et 90 % des femmes qui se trouvaient à Berlin à la fin de la guerre ont été violées par les Russes. Nombre d’entre elles ont été victimes de viols collectifs, et/ou répétés, puis déportées vers l’URSS. Fuyant l’avancée de l’Armée Rouge, un grand nombre de réfugiées venues des territoires de l’Est vivaient à Berlin. Les hommes étaient au front, les femmes livrées à elles-mêmes. Et aux Russes. Elles savaient ce qui les attendaient : la propagande nazie ne cessait d’évoquer les atrocités commises par l’Armée Rouge sur les civils. Goebbels agitait cette menace pour motiver la Wehrmacht désabusée par l’accumulation des défaites depuis la perte de Stalingrad. Il pensait que les hommes se battraient avec plus d’ardeur s’ils savaient que les femmes seraient violées en cas de défaite.»
Troufion de base, gradé… Il n’y a pas de portrait type du violeur russe à la fin de la guerre. «Ce qui est sûr, c’est que Staline, qui s’était fixé comme objectif d’atteindre Berlin pour le 1er mai, n’a pas épargné ses hommes, rappelle Jochen Staadt, historien à l’Université libre de Berlin. Vingt mille soldats russes sont morts dans les dernières semaines de la guerre. Et il a fallu envoyer au front de nouvelles recrues, de très jeunes hommes, souvent mal formés, issus des territoires orientaux de l’URSS. Beaucoup de ces jeunes soldats ont vu mourir leurs camarades sous les balles nazies. Ils étaient animés d’une haine solide contre les Allemands. La propagande stalinienne leur répétait depuis des mois qu’une bonne journée, c’était une journée où on avait tué au moins un Allemand. Lors de leur progression vers l’Ouest, les soldats russes ont vu les ravages commis par les nazis en URSS, ont découvert à quel point l’Allemagne, même dévastée par la guerre, était riche en comparaison des régions d’où ils venaient. Légitimement, ils pouvaient se demander ce que les Allemands étaient venus chercher chez eux qui n’avaient rien…»
Mœurs victoriennes»
«Les Russes ont marché vers l’Ouest avec 22 millions de morts dans le dos, rappelle pour sa part l’historien américain Norman Naimark. L’alcool était l’un des rares moyens de s’évader de la brutalité du front. Des mœurs victoriennes régnaient en URSS. On ne parlait pas de sexualité. Il n’y avait ni préservatifs ni bordels. Cette morale sexuelle répressive et les violences subies expliquent la bestialité des soldats lorsqu’ils tombaient sur des femmes allemandes.» «Ce qu’on oublie, c’est que les Soviétiques n’ont pas violé que les Allemandes, rappelle Ingeborg Jacobs, qui a collecté les témoignages de 200 victimes dans son livre Freiwild («Proie»), paru en septembre 2008. Ils ont violé des rescapées des camps de concentration, des Polonaises, des Hongroises, des Tchèques, et même les femmes soldats de l’Armée Rouge !»
«Les viols massifs ont cessé avec l’arrivée des Américains , en juillet 1945, précise Jochen Staadt. A partir de fin 1945, il y a encore eu quelques cas isolés. Mais ce n’était plus en pleine rue. Des sanctions exemplaires ont été appliquées. Certains soldats ont été exécutés devant leurs camarades pour viols.» Staline, soucieux d’asseoir son autorité sur le bloc de l’Est, reprend son armée en main, parquée dans des casernes, interdite de contacts avec les habitants. «Dès le 16 avril 1945, Staline a donné l’ordre à ses soldats d’épargner les civils, précise Ingeborg Jacobs. Pour mener à bien son dessein politique, il lui fallait éviter la haine de la population.»
Pendant des mois, la peur des viols domine la vie des femmes dans la partie orientale de l’Allemagne. Et avec elle, l’angoisse des grossesses et des maladies vénériennes. A Senftenberg, au sud-est de Berlin, le responsable des services techniques de l’hôpital a récemment retrouvé dans le grenier le registre des patients de 1945. Entre juin et août 1945, «Interruptio» figure régulièrement en face du nom des patientes. Pendant ces trois mois, les médecins de l’hôpital pratiquent quatre à cinq avortements par jour, sur des femmes âgées de 17 à 39 ans. «Selon le registre, 80 % des opérations effectuées à Senftenberg durant l’été 1945 ont été des avortements. A une époque où l’avortement était illégal !» insiste Georg Messenbrink, qui a retrouvé ce document. Cette année-là, la mère de Ruth-Irmgard mettra au monde une petite fille qui ne survivra que quelques semaines. «Nous avions faim. Maman n’avait pas de lait. Bien sûr qu’elle a cherché à avorter. Mais le médecin lui a dit qu’il ne pouvait rien faire pour elle. Je ne sais pas ce que mon père a su plus tard de cette naissance.»
Sourds reproches
Jusqu’à la chute du Mur, les femmes se sont tues. A l’ouest du pays, le sentiment de culpabilité, la responsabilité pour les atrocités commises par les nazis interdisent toute évocation des horreurs subies par les civils allemands. «Nous étions un peuple de coupables. Il n’y avait pas de place pour les victimes allemandes», comprend Ruth-Irmgard. A l’Est, l’Armée Rouge est glorifiée par la propagande. Que le grand frère russe ait pu s’en prendre aux femmes allemandes ne colle tout simplement pas avec l’image officielle. «Le silence des femmes a commencé avec le retour des hommes, relate l’historienne Silke Satjukow. Tant qu’elles n’étaient qu’entre elles, les femmes ont réagi avec un certain pragmatisme, dicté par l’anormalité de la situation et la nécessité de survivre. On sait à la lecture de journaux intimes qu’il leur arrivait même de se saluer en se disant : "Combien cette nuit ?" Cela peut sembler macabre, ou cynique mais c’est la réalité.»
Les hommes, qui n’avaient pu protéger épouses, sœurs ou filles, adressent aux victimes de sourds reproches. «Tu as bien dû avoir ton plaisir !» «Ne fais pas la chochotte, pour ces quelques minutes.» Le père de Ruth-Irmgard, de retour du front, s’étonne que sa femme n’ait pas pensé à sauver un de ses costumes dans son exode. Une femme à Berlin, le journal anonyme tenu entre avril et juin 1945 par une jeune Berlinoise, sera très mal accueilli lorsqu’il finit par sortir en 1959 en Allemagne, cinq ans après sa parution aux Etats-Unis. En 2003, sa réédition devient un best-seller, à l’heure où la société allemande n’a plus peur, ni honte de se saisir de son passé.
«L’absence de reconnaissance par la société du dommage subi est l’une des composantes majeures du traumatisme», insiste le psychiatre Philipp Kuwert, qui mène une étude sur le trauma à long terme des victimes, pour l’université de Greifswald. «Cette étude n’aurait pas été possible il y a quelques années», insiste le psychiatre. Le tabou était trop fort. Suite à l’appel à témoins qu’il a lancé, 35 femmes se sont manifestées. La plupart ont près de 80 ans. «Nous cherchons à savoir comment ces femmes ont pu vivre toutes ces années sans aucun soutien psychologique.» Une fois son étude scientifique achevée, le médecin voudrait mettre en place une thérapie spécifique, destinée aux personnes âgées. Pour leur permettre, à l’image de Ruth-Irmgard, de retrouver la paix, au seuil de la mort.
source : http://www.liberation.fr/monde/0101319210-allemagne-rouge-cauchemar
En éspérant que sa rentrera dans la tete de certaine personne que dans TOUTES les armées il y a des c*** .
Plus de 100.000 femmes furent violées seulement à Berlin.
Quant à l'armée francaise elle s'est, entre autres, lamentablement illustrée à l'occasion de la prise de Freudenstadt.
Sujet: Re: Viol à la fin de la guerre. Mer 28 Avr - 10:56
Arrivé aux frontières du Reich, le combattant soviétique est moins motivé.
Après trois ans de combats épouvantables, le territoire de la Mère patrie est libéré.
Pourquoi continuer ?
C’est le désir de vengeance qui va retendre le ressort combatif de l’armée rouge.
Il est sans cesse alimenté, en 1944, par les récits relatant la découverte de centaines de charniers laissés derrière elles par les troupes allemandes dans les pays Baltes, en Biélorussie, en Ukraine occidentale.
On tient dans les divisions des « meeting de vengeance ».
Des expositions montrent des photos d’atrocités nazies, notamment des viols suivis de meurtres.
Les soldats savent que, durant des années, femmes et jeunes filles ont été livrées sans défense à la soldatesque.
Des milliers, voire des dizaines de milliers d’entre elles, ont travaillé de force comme Einsatzfrau dans les bordels de la Wehrmacht.
Il n’y a pas eu d’étude sur les crimes sexuels de l’armée allemande, mais tout indique qu’ils ont été d’une ampleur gigantesque, d’autant plus que le viol, et toutes les formes de violence sexuelle, ne sont pas considérés comme un crime dans la Ostheer.
A la fin de 1942, Himmler estime lui-même qu’un million d’enfants sont nés en Ukraine de père allemand.
Plus de deux millions de travailleuses déportées de nationalité soviétique ont subi des avortements forcés en Allemagne, où elles n’étaient pas plus protégées que dans la zone des armées.
Selon le mot de l’écrivain Mikhail Cholotov, toute l’armée rouge se met à « l’école de la haine ».
Après la découverte du camp d’extermination de Maidanek, près de Lublin en juillet 1944, ce sont des unités entières de la 1ère armée de tanks de la garde qui défilent devant les fours crématoires, les tas d’ossements, les champs couverts de cendres.
En février 1945, c’est au tour des troupes de Koniev à Auschwitz.
Sans doute une partie des hommes était déjà anesthésiés par les horreurs rencontrées en Biélorussie.
Durant leur retraite, les troupes allemandes du groupe d’armée « centre » ont en effet détruit des milliers de villages, arrachés arbres fruitiers, poteaux télégraphiques et rails, détruit les kolkhozes, abattu des centaines de milliers d’animaux domestiques, empoisonné les puits.
Dans les bois autour des villages incendiés, les soldats de l’armée rouges découvrent des survivants terrorisés, squelettiques, frappés par le typhus…
Les premiers à faire les frais de cette barbarie, seront les habitants de Nemmersdorf, en Prusse Orientale le 21 octobre 1944, quand 65 personnes seront massacrées dans des conditions épouvantables par les avant-gardes soviétiques…
Un autre article .
Près de deux millions d’Allemandes furent violées par l’armée russe en 1945. Un traumatisme enfoui pendant soixante ans.
Par NATHALIE VERSIEUX Berlin, de notre correspondante
Presque chaque famille allemande a sa victime, murée dans le silence depuis plus de soixante ans. Nombre d’entre elles sont décédées, sans avoir jamais évoqué le traumatisme enfoui… A la fin de la guerre, des centaines de milliers d’Allemandes furent violées par les Alliés et les Soviétiques, assoiffés de vengeance. Lentement pourtant, le silence se craquelle. Plusieurs livres, films ou colloques consacrés aux souffrances de la population civile allemande à la fin de la guerre abordent ces derniers mois pudiquement le sujet. Quelques victimes bravant le tabou osent prendre publiquement la parole. «Bien des fois, j’ai tenté de parler. A des médecins, à l’école. Partout, je me suis heurtée à un mur», se souvient Ruth-Irmgard. A 77 ans, cette femme pasteur a trouvé un peu de paix grâce à la thérapie entreprise dans le sillage d’un cancer. Violée comme sa mère par les Russes en Prusse orientale, ce traumatisme a marqué toute sa vie. «J’ai connu l’amour, mais jamais le désir», confie-t-elle simplement. Aujourd’hui encore, bien des femmes de son âge sont assaillies de cauchemars et prises d’accès de panique en entendant parler le russe ou lorsqu’elles doivent descendre à la cave.
Silence menaçant
A Stuttgart, des milliers de femmes sont victimes des Français, lors de la prise de la ville. En Rhénanie, ce sont les GI qui s’en prennent aux Allemandes. Mais nulle part dans le Reich en ruines les violences contre les femmes n’atteignent une dimension semblable à ce qui se passe à l’est du pays où l’Armée Rouge progresse à grande vitesse. «Fin janvier 1945, le front se rapproche. Fuir à pied n’avait aucun sens, nous mourrions de froid». Ruth-Irmgard a 12 ans lorsque deux officiers la tirent de force de la cave dans laquelle s’est cachée toute la famille. «Le silence qui tombe brusquement sur la ville est lourd de menaces, se souvient-elle. Nous osons à peine respirer. J’entrouvre la porte pour prendre un peu d’air frais, et vois un Russe en uniforme se diriger vers notre immeuble. Ils demandent d’abord à ma mère, qui portait mon petit frère Erich dans ses bras de leur montrer notre appartement. Elle met longtemps à revenir. A son retour, je vois un bandage à son poignet. Plus tard, elle me dira qu’elle a tenté de se suicider.Ensuite, les Russes descendent de nouveau à la cave. Cette fois, ils me demandent de les suivre…»
Près de deux millions d’Allemandes sont violées par les Soviétiques entre janvier 1945, lorsque l’Armée Rouge entre dans le pays, et juillet 1945, quand les Alliés se partagent le Reich. Rien qu’à Berlin, on estime à 100 000 le nombre des victimes. Dix mille femmes meurent des suites de ces violences. Nombre d’entre elles se suicident, entraînant leurs enfants avec elles. Parfois, ce sont les pères qui décident de la mort de toute une famille, pour échapper au déshonneur. «En quelques heures, les jeunes filles vieillissaient de plusieurs dizaines d’années. Des mères de famille revenaient des granges où elles étaient violées avec les cheveux blancs», rapportent les témoins. Peu de familles ont été épargnées.
«Bien sûr, on ne sait pas combien de femmes ont été violées, admet l’historienne Silke Satjukow. Selon les estimations, entre 10 et 90 % des femmes qui se trouvaient à Berlin à la fin de la guerre ont été violées par les Russes. Nombre d’entre elles ont été victimes de viols collectifs, et/ou répétés, puis déportées vers l’URSS. Fuyant l’avancée de l’Armée Rouge, un grand nombre de réfugiées venues des territoires de l’Est vivaient à Berlin. Les hommes étaient au front, les femmes livrées à elles-mêmes. Et aux Russes. Elles savaient ce qui les attendaient : la propagande nazie ne cessait d’évoquer les atrocités commises par l’Armée Rouge sur les civils. Goebbels agitait cette menace pour motiver la Wehrmacht désabusée par l’accumulation des défaites depuis la perte de Stalingrad. Il pensait que les hommes se battraient avec plus d’ardeur s’ils savaient que les femmes seraient violées en cas de défaite.»
Troufion de base, gradé… Il n’y a pas de portrait type du violeur russe à la fin de la guerre. «Ce qui est sûr, c’est que Staline, qui s’était fixé comme objectif d’atteindre Berlin pour le 1er mai, n’a pas épargné ses hommes, rappelle Jochen Staadt, historien à l’Université libre de Berlin. Vingt mille soldats russes sont morts dans les dernières semaines de la guerre. Et il a fallu envoyer au front de nouvelles recrues, de très jeunes hommes, souvent mal formés, issus des territoires orientaux de l’URSS. Beaucoup de ces jeunes soldats ont vu mourir leurs camarades sous les balles nazies. Ils étaient animés d’une haine solide contre les Allemands. La propagande stalinienne leur répétait depuis des mois qu’une bonne journée, c’était une journée où on avait tué au moins un Allemand. Lors de leur progression vers l’Ouest, les soldats russes ont vu les ravages commis par les nazis en URSS, ont découvert à quel point l’Allemagne, même dévastée par la guerre, était riche en comparaison des régions d’où ils venaient. Légitimement, ils pouvaient se demander ce que les Allemands étaient venus chercher chez eux qui n’avaient rien…»
Mœurs victoriennes»
«Les Russes ont marché vers l’Ouest avec 22 millions de morts dans le dos, rappelle pour sa part l’historien américain Norman Naimark. L’alcool était l’un des rares moyens de s’évader de la brutalité du front. Des mœurs victoriennes régnaient en URSS. On ne parlait pas de sexualité. Il n’y avait ni préservatifs ni bordels. Cette morale sexuelle répressive et les violences subies expliquent la bestialité des soldats lorsqu’ils tombaient sur des femmes allemandes.» «Ce qu’on oublie, c’est que les Soviétiques n’ont pas violé que les Allemandes, rappelle Ingeborg Jacobs, qui a collecté les témoignages de 200 victimes dans son livre Freiwild («Proie»), paru en septembre 2008. Ils ont violé des rescapées des camps de concentration, des Polonaises, des Hongroises, des Tchèques, et même les femmes soldats de l’Armée Rouge !»
«Les viols massifs ont cessé avec l’arrivée des Américains , en juillet 1945, précise Jochen Staadt. A partir de fin 1945, il y a encore eu quelques cas isolés. Mais ce n’était plus en pleine rue. Des sanctions exemplaires ont été appliquées. Certains soldats ont été exécutés devant leurs camarades pour viols.» Staline, soucieux d’asseoir son autorité sur le bloc de l’Est, reprend son armée en main, parquée dans des casernes, interdite de contacts avec les habitants. «Dès le 16 avril 1945, Staline a donné l’ordre à ses soldats d’épargner les civils, précise Ingeborg Jacobs. Pour mener à bien son dessein politique, il lui fallait éviter la haine de la population.»
Pendant des mois, la peur des viols domine la vie des femmes dans la partie orientale de l’Allemagne. Et avec elle, l’angoisse des grossesses et des maladies vénériennes. A Senftenberg, au sud-est de Berlin, le responsable des services techniques de l’hôpital a récemment retrouvé dans le grenier le registre des patients de 1945. Entre juin et août 1945, «Interruptio» figure régulièrement en face du nom des patientes. Pendant ces trois mois, les médecins de l’hôpital pratiquent quatre à cinq avortements par jour, sur des femmes âgées de 17 à 39 ans. «Selon le registre, 80 % des opérations effectuées à Senftenberg durant l’été 1945 ont été des avortements. A une époque où l’avortement était illégal !» insiste Georg Messenbrink, qui a retrouvé ce document. Cette année-là, la mère de Ruth-Irmgard mettra au monde une petite fille qui ne survivra que quelques semaines. «Nous avions faim. Maman n’avait pas de lait. Bien sûr qu’elle a cherché à avorter. Mais le médecin lui a dit qu’il ne pouvait rien faire pour elle. Je ne sais pas ce que mon père a su plus tard de cette naissance.»
Sourds reproches
Jusqu’à la chute du Mur, les femmes se sont tues. A l’ouest du pays, le sentiment de culpabilité, la responsabilité pour les atrocités commises par les nazis interdisent toute évocation des horreurs subies par les civils allemands. «Nous étions un peuple de coupables. Il n’y avait pas de place pour les victimes allemandes», comprend Ruth-Irmgard. A l’Est, l’Armée Rouge est glorifiée par la propagande. Que le grand frère russe ait pu s’en prendre aux femmes allemandes ne colle tout simplement pas avec l’image officielle. «Le silence des femmes a commencé avec le retour des hommes, relate l’historienne Silke Satjukow. Tant qu’elles n’étaient qu’entre elles, les femmes ont réagi avec un certain pragmatisme, dicté par l’anormalité de la situation et la nécessité de survivre. On sait à la lecture de journaux intimes qu’il leur arrivait même de se saluer en se disant : "Combien cette nuit ?" Cela peut sembler macabre, ou cynique mais c’est la réalité.»
Les hommes, qui n’avaient pu protéger épouses, sœurs ou filles, adressent aux victimes de sourds reproches. «Tu as bien dû avoir ton plaisir !» «Ne fais pas la chochotte, pour ces quelques minutes.» Le père de Ruth-Irmgard, de retour du front, s’étonne que sa femme n’ait pas pensé à sauver un de ses costumes dans son exode. Une femme à Berlin, le journal anonyme tenu entre avril et juin 1945 par une jeune Berlinoise, sera très mal accueilli lorsqu’il finit par sortir en 1959 en Allemagne, cinq ans après sa parution aux Etats-Unis. En 2003, sa réédition devient un best-seller, à l’heure où la société allemande n’a plus peur, ni honte de se saisir de son passé.
«L’absence de reconnaissance par la société du dommage subi est l’une des composantes majeures du traumatisme», insiste le psychiatre Philipp Kuwert, qui mène une étude sur le trauma à long terme des victimes, pour l’université de Greifswald. «Cette étude n’aurait pas été possible il y a quelques années», insiste le psychiatre. Le tabou était trop fort. Suite à l’appel à témoins qu’il a lancé, 35 femmes se sont manifestées. La plupart ont près de 80 ans. «Nous cherchons à savoir comment ces femmes ont pu vivre toutes ces années sans aucun soutien psychologique.» Une fois son étude scientifique achevée, le médecin voudrait mettre en place une thérapie spécifique, destinée aux personnes âgées. Pour leur permettre, à l’image de Ruth-Irmgard, de retrouver la paix, au seuil de la mort.
source : http://www.liberation.fr/monde/0101319210-allemagne-rouge-cauchemar
En éspérant que sa rentrera dans la tete de certaine personne que dans TOUTES les armées il y a des c*** .
v2- Aspirant
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Date d'inscription : 24/11/2012
Re: Les viols pendant la seconde guerre mondiale
Sujet fusionné afin d'éviter les doublons, merci d'utiliser le moteur de recherche et de voir si il n'y a pas de sujet approchant avant d'en ouvrir un nouveau.
Phil642- Général (Administrateur)
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Re: Les viols pendant la seconde guerre mondiale
Phil642 a écrit:Sujet fusionné afin d'éviter les doublons, merci d'utiliser le moteur de recherche et de voir si il n'y a pas de sujet approchant avant d'en ouvrir un nouveau.
Excellent travail.
Jules- Général de Division
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Re: Les viols pendant la seconde guerre mondiale
v2 a écrit:En éspérant que sa rentrera dans la tete de certaine personne que dans TOUTES les armées il y a des c*** .
Effectivement, dans toutes les armées, il y a des c***. Toutefois, il y a un traitement hiérarchique qui permet de diminuer ou d'aggraver l'influence des c***. Il est a noter que dans certaines armées, il y eut un laissé-faire généralisé, voire que certaines pratiques délictueuses furent encouragées. Ce qui a conduit à aggraver l'impact de la guerre sur la société civile.
Narduccio- Général (Administrateur)
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c'etait courant
red-blood a écrit:raciste ou koi ?????????????????????
j'ai vu cette émission sur la 5, c'est réel !
toute façon la guerre donne aux soldats quand ils voient des filles des pulsions bien plus forte que dans le civil, il risque de mourir chaque jour, il dort pas assez, sous alimenté, il arrive enfin dans une ville et en vie........... A propos des noirs ce n'est un secret pour personne qu'ils ont toujours fantasmé sur les blanches, suffit de les écoutés parler entre eux, mais je suis pas raciste, c'est juste un fait, moi je fantasme sur les asiatiques, je suis pas un violeur, mais qui peut dire la réaction que nous aurions eu à la place des soldats qui se faisait décendre par leur suppérieur quand ils refusaient d'avancer et par l'ennemis en face
cleveneur- Soldat 1ère classe
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Re: Les viols pendant la seconde guerre mondiale
cleveneur a écrit:
j'ai vu cette émission sur la 5, c'est réel !
toute façon la guerre donne aux soldats quand ils voient des filles des pulsions bien plus forte que dans le civil, il risque de mourir chaque jour, il dort pas assez, sous alimenté, il arrive enfin dans une ville et en vie........... A propos des noirs ce n'est un secret pour personne qu'ils ont toujours fantasmé sur les blanches, suffit de les écoutés parler entre eux, mais je suis pas raciste, c'est juste un fait, moi je fantasme sur les asiatiques, je suis pas un violeur, mais qui peut dire la réaction que nous aurions eu à la place des soldats qui se faisait décendre par leur suppérieur quand ils refusaient d'avancer et par l'ennemis en face
Bonjour "cleveneur",
avant toute chose, pourriez-vous passer par la case "Présentation des nouveaux membres" :
https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/f1-presentation-des-nouveaux-membres
Merci à vous.
Jules- Général de Division
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Re: Les viols pendant la seconde guerre mondiale
Jules a écrit:cleveneur a écrit:
j'ai vu cette émission sur la 5, c'est réel !
toute façon la guerre donne aux soldats quand ils voient des filles des pulsions bien plus forte que dans le civil, il risque de mourir chaque jour, il dort pas assez, sous alimenté, il arrive enfin dans une ville et en vie........... A propos des noirs ce n'est un secret pour personne qu'ils ont toujours fantasmé sur les blanches, suffit de les écoutés parler entre eux, mais je suis pas raciste, c'est juste un fait, moi je fantasme sur les asiatiques, je suis pas un violeur, mais qui peut dire la réaction que nous aurions eu à la place des soldats qui se faisait décendre par leur suppérieur quand ils refusaient d'avancer et par l'ennemis en face
Bonjour "cleveneur",
avant toute chose, pourriez-vous passer par la case "Présentation des nouveaux membres" :
https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/f1-presentation-des-nouveaux-membres
Merci à vous.
très à propos cher Jules pour un tel sujet
Karbychev- Caporal-chef
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Re: Les viols pendant la seconde guerre mondiale
Pour en revenir au sujet d'origine, m'intéressant en ce moment aux dernières phases de la victoire à l'Est, j'ai lu quelques livres sur le sujet dont le fabuleux "Battleground Prussia" de Prit Buttar, qui mérite vraiment le détour -extrêmement détaillé et fouillé-.
Les viols n'ont pas spécifiquement commencé à Berlin mais bien avant, c'est-à-dire dès l'offensive dans les régions de Prusse orientale et de Poméranie-Mécklenbourg. ils se sont poursuivis tout le long de la conquête soviétique et ce jusqu'en 1948-1949, à savoir au moment ou les troupes de l'armée rouge ont été consignées dans leurs casernes sur ordre de l'état-major de l'armée rouge.
L'armée rouge a également perpétré plusieurs massacres, dont les plus connus (bien qu'inconnu en "Europe occidentale") sont ceux de Nemmensdorff -aujourd'hui situé dans la région de Kaliningrad, en Prusse orientale-, perpétré par le 2e bataillon de la 25e brigade de chars et de Metgethen.
A la suite d'une attaque aérienne effectuée par la Luftwaffe en octobre 1944, un certain nombre de soldats de l'armée rouge cherchèrent refuge dans un abri improvisé ou se situaient 14 civils, hommes et femmes. Ils furent chassés sur ordre d'un officier, qui ordonna par la suite leur assassinat, armes à bout portant. Ce fut le début d'une exaction au cours de laquelle 72 personnes furent assassinées. Le village fut repris par les forces allemandes, qui organisèrent une commission internationale consittuée de Suisses, d'Espagnols et de Suédois, qui constatèrent que non seulement les villageois avaient été exécutés mais que la totalité des femmes -dont certaines avaient plus de 80 ans- avaient été violées, mais que des enfants en bas âge avaient été tués d'une manière particulièrement atroce. Deux femmes furent crucifiées sur les portes d'une grange de ferme (déposition du chef d'état-major de la 4e armée allemande, Erich Dethleffsen, auprès du tribunal américain de Neu-Ulm en date de juillet 1946).
Le même sort fut réservé aux habitants d'un autre village de la même région à quelques km à l'ouest de Königsberg, Metgethen, où là aussi ni les femmes ni les enfants ne furent épargnés. Lorsque les forces allemandes reprirent le village, emplacement stratégique puisque situé le long de la voie de chemin de fer entre Königsberg et le port de la Baltique de Pillau, les soldats découvrirent des corps mutilés, beaucoup d'entre eux portant des traces de coups bleues et noires et quantités de crânes fracassés à l'aide d'objets contondants et de multiples perforations dues à des coups portés à l'aide de baïonnettes.
En fait ces exactions ne se limitèrent pas à l'Allemagne mais s'étendirent à tous les pays "libérés" par les soviétiques : la Finlande fut la première touchée du fait de l'antériorité de son conflit avec l'URSS (là encore, femmes et enfants furent exécutés d'une manière tout autant barbare par les partisans qui s'infiltraient sur le territoire finnois), la Hongrie vint ensuite, la Yougoslavie (ce qui occasionna une vive tension entre les partisans communistes yougoslaves et les troupes de l'armée rouge, 111 cas de viol suivi de meurtre furent constatés et firent l'objet d'enquêtes. Tito s'en plaignit à Staline, qui lui répondit qu'un soldat avait bien le droit de passer un peu de bon temps avec une femme après avoir parcouru des milliers de km), la Tchécoslovaquie -ou Koniev reporta les viols sur des déserteurs de l'armée rouge- et la Chine -plus précisemment le Mandchoukouo ou les femmes dans la capitale subirent 3 jours de viols et de pillages-. Sans mentionner la Pologne, qui fut la toute première victime du conflit et ou le NKVD eut recours à la torture et au viol de manière systématique.
Les viols n'ont pas spécifiquement commencé à Berlin mais bien avant, c'est-à-dire dès l'offensive dans les régions de Prusse orientale et de Poméranie-Mécklenbourg. ils se sont poursuivis tout le long de la conquête soviétique et ce jusqu'en 1948-1949, à savoir au moment ou les troupes de l'armée rouge ont été consignées dans leurs casernes sur ordre de l'état-major de l'armée rouge.
L'armée rouge a également perpétré plusieurs massacres, dont les plus connus (bien qu'inconnu en "Europe occidentale") sont ceux de Nemmensdorff -aujourd'hui situé dans la région de Kaliningrad, en Prusse orientale-, perpétré par le 2e bataillon de la 25e brigade de chars et de Metgethen.
A la suite d'une attaque aérienne effectuée par la Luftwaffe en octobre 1944, un certain nombre de soldats de l'armée rouge cherchèrent refuge dans un abri improvisé ou se situaient 14 civils, hommes et femmes. Ils furent chassés sur ordre d'un officier, qui ordonna par la suite leur assassinat, armes à bout portant. Ce fut le début d'une exaction au cours de laquelle 72 personnes furent assassinées. Le village fut repris par les forces allemandes, qui organisèrent une commission internationale consittuée de Suisses, d'Espagnols et de Suédois, qui constatèrent que non seulement les villageois avaient été exécutés mais que la totalité des femmes -dont certaines avaient plus de 80 ans- avaient été violées, mais que des enfants en bas âge avaient été tués d'une manière particulièrement atroce. Deux femmes furent crucifiées sur les portes d'une grange de ferme (déposition du chef d'état-major de la 4e armée allemande, Erich Dethleffsen, auprès du tribunal américain de Neu-Ulm en date de juillet 1946).
Le même sort fut réservé aux habitants d'un autre village de la même région à quelques km à l'ouest de Königsberg, Metgethen, où là aussi ni les femmes ni les enfants ne furent épargnés. Lorsque les forces allemandes reprirent le village, emplacement stratégique puisque situé le long de la voie de chemin de fer entre Königsberg et le port de la Baltique de Pillau, les soldats découvrirent des corps mutilés, beaucoup d'entre eux portant des traces de coups bleues et noires et quantités de crânes fracassés à l'aide d'objets contondants et de multiples perforations dues à des coups portés à l'aide de baïonnettes.
En fait ces exactions ne se limitèrent pas à l'Allemagne mais s'étendirent à tous les pays "libérés" par les soviétiques : la Finlande fut la première touchée du fait de l'antériorité de son conflit avec l'URSS (là encore, femmes et enfants furent exécutés d'une manière tout autant barbare par les partisans qui s'infiltraient sur le territoire finnois), la Hongrie vint ensuite, la Yougoslavie (ce qui occasionna une vive tension entre les partisans communistes yougoslaves et les troupes de l'armée rouge, 111 cas de viol suivi de meurtre furent constatés et firent l'objet d'enquêtes. Tito s'en plaignit à Staline, qui lui répondit qu'un soldat avait bien le droit de passer un peu de bon temps avec une femme après avoir parcouru des milliers de km), la Tchécoslovaquie -ou Koniev reporta les viols sur des déserteurs de l'armée rouge- et la Chine -plus précisemment le Mandchoukouo ou les femmes dans la capitale subirent 3 jours de viols et de pillages-. Sans mentionner la Pologne, qui fut la toute première victime du conflit et ou le NKVD eut recours à la torture et au viol de manière systématique.
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Re: Les viols pendant la seconde guerre mondiale
Comme le cite P. Masson ou A. Clark dans leurs ouvrages respectifs, Et comme tu le cites Ming, concernant l'armee rouge, si sur certaine zone se fut le fait d'exactions, ou de "bandes de soudards" livres a eux meme, et dans le principe reprehensible par les cours martiales de l'armee rouge (mais comme l'a justifie l'armee rouge, difficile de mettre un P.M ou un comissaire politique derriere chaque combattant d'une armee de 3 millions d'hommes), sur d'autres zones ses actions furent cautionnees et encouragees au plus haut echelon au fur et a mesure de l'avance vers l'ouest. Le but etant d'effrayer les populations civiles et pousser a une exode massive de ces populations, en fait laisser un terrain vide, en perspective deja du reglement des zones d'influences d'apres guerre...c'etait encore loin d'etre defini mais deja Staline y songeait.
Dernière édition par Eustachie le 22/1/2013, 11:25, édité 1 fois
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Re: Les viols pendant la seconde guerre mondiale
cleveneur a écrit:red-blood a écrit:raciste ou koi ?????????????????????
j'ai vu cette émission sur la 5, c'est réel !
toute façon la guerre donne aux soldats quand ils voient des filles des pulsions bien plus forte que dans le civil, il risque de mourir chaque jour, il dort pas assez, sous alimenté, il arrive enfin dans une ville et en vie........... A propos des noirs ce n'est un secret pour personne qu'ils ont toujours fantasmé sur les blanches, suffit de les écoutés parler entre eux, mais je suis pas raciste, c'est juste un fait, moi je fantasme sur les asiatiques, je suis pas un violeur, mais qui peut dire la réaction que nous aurions eu à la place des soldats qui se faisait décendre par leur supérieur quand ils refusaient d'avancer et par l’ennemi en face
Cela fut expliqué par plusieurs historiens. Les soldats noirs accusés de viols furent systématiquement poursuivis par la hiérarchie militaire. Les soldats blancs ? Peu de poursuites. En fait, les pourcentages de correspondent pas. Même si on tiendrait compte des fameux "fantasmes" des soldats noirs. De fait, les travaux de plusieurs historiens ont montré que les GI's blancs se sont aussi rendus coupables d'un pourcentage assez élevé de viols. Mais, dans ce cas, souvent, l'armée payait pour que la plainte soit retirée. Ce fut au point où de nombreuses prostituées napolitaines se firent "engrosser", ensuite, le "père" de la fille se présentait à la caserne avec "sa" fille en pleurs (avec le bébé en bras ou un ventre proéminent) en faisant un scandale et en réclamant le mariage pour réparation. Ils repartaient souvent avec un liasse de dollars. Ça marchait moins bien avec les soldats noirs ... Le soldat se retrouvait en cellule et certains furent pendus. Les napolitains avaient très vite compris qu'il n'était pas rentable d'accuser un noir d'être le père ou d'être un violeur. Tandis que les soldats blancs s'en tiraient en prétendant qu'ils avaient cru que la fille était consentante.
Narduccio- Général (Administrateur)
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Re: Les viols pendant la seconde guerre mondiale
Ces ... hypocrite !
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Viol
Je crois qu'il est important de signaler que la France manque de nourriture mais a encore beaucoup d'alcool. Hors il me semble important de signaler que l'alcoolisation des forces américaines (pas toute bien entendu) peut expliquer l'importance de ces exactions.
Pierre
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piot1968- Sous-lieutenant
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Re: Les viols pendant la seconde guerre mondiale
C'est malheureusement le corollaire de guerres comme celle ci .Par contre, j'aime particulièrement les commissions d'enquête allemandes , sur les exactions .Cela évidemment afin de discréditer leur ennemi aux yeux de la communauté; parce que eux, faisaient une guerre "propre" .C'est comme aller mettre des P.V. sur une course de vitesse .Toutes guerres ne sont pas "propre" je sais qu'aujourd'hui pour avoir bonne conscience, l'on voudrait que ce soit le cas, mais....Alors un conflit mondial de cette ampleur, qui plus est; avec éradication de certains peuples, génère, des dégâts aux civils se trouvant en zone de combat .
Amicalement,
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Viol
Ce sujet passe actuellement sur une des chaines histoires. Il y est souligné la violence des viols commis. des témoignages, etc.
piot1968- Sous-lieutenant
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Re: Les viols pendant la seconde guerre mondiale
Une modeste contribution sur les viols commis par le Corps Expéditionnaire Français (CEF) en Italie :
http://www.liberation.fr/societe/2015/05/15/elle-avait-17-ans-et-elle-a-ete-violee-par-40-soldats_1310075
Cordialement
Snob
http://www.liberation.fr/societe/2015/05/15/elle-avait-17-ans-et-elle-a-ete-violee-par-40-soldats_1310075
Cordialement
Snob
Invité- Invité
Re: Les viols pendant la seconde guerre mondiale
Dans "Grandeur et misère de l'armée rouge", de Jean Lopez, des témoignages de sous-officiers et officiers soviétiques parlent de viols à l'échelle quasi-industrielle en Prusse-Orientale et Silésie, une vraie orgie.
LA SOLUTION HYGIENIQUE : LES BORDELS ET LA PROSTITUTION FORCEE !
Les bordels nazis dans la France occupée.
[img(219.77778px,156.77778px)]https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fd/Bundesarchiv_Bild_101II-MW-1019-07%2C_Frankreich%2C_Brest%2C_Soldatenbordell.jpg/220px-Bundesarchiv_Bild_101II-MW-1019-07%2C_Frankreich%2C_Brest%2C_Soldatenbordell.jpg[/img]
Soldats allemands entrant dans unSoldatenbordell à Brest (France) (1940). Le bâtiment est une ancienne synagogue.
Soldats allemands entrant dans unSoldatenbordell à Brest (France) (1940). Le bâtiment est une ancienne synagogue.
Selon Inse Meinen, la Wehrmacht a établi un système complètement bureaucratique de près de 100 nouveaux bordels, bien avant 1942, basé sur un système de contrôles existant par le gouvernement.
Les soldats reçoivent des cartes de visite officielles délivrées par l'Oberkommando des Heeres : il leur était interdit d'avoir des relations sexuelles avec d'autres Françaises.
En septembre 1941, le général Walther von Brauchitsch suggère qu'une visite hebdomadaire pour tous les jeunes soldats est considérée comme obligatoire pour éviter les « abus sexuels » entre eux. Les travailleuses du sexe avaient un examen médical planifié pour ralentir la propagation des maladies vénériennes.
La réglementation de la vie sexuelle des soldats est publiée le 29 juillet 1940. À partir de cette date, la prostitution libre est interdite et réprimée par la police. Comme auparavant, les prostituées sont payées symboliquement.
Source Wikipédia .
Pour les Allemands, la France était une destination réservée pour le tourisme( militaire) : cabarets, bordels, cinémas...
Cordialement
Snob
Invité- Invité
Re: Les viols pendant la seconde guerre mondiale.
@snob
On peut conseiller à cet égard la lecture d'un excellent livre sur la question. Il s'agit de "1940-1945, années érotiques" de Patrick Buisson, paru en 2008 et 2009 chez Albin Michel. Buisson explique bien comment toute une série de bordels étaient réservés à l'usage des troupes allemandes d'occupation, ce qui ne manquait pas de causer des frictions avec les clients français habituels qui se voyaient refoulés. En fait, il faut voir que toute cette organisation bureaucratique était partie de la politique nazie d'occupation en France. Hitler avait dévolu à la France au sein de l'Europe occupée un rang de vassale d'un rang supérieur, en espérant éventuellement en faire une alliée dans la lutte contre les puissances occidentales et plus tard l'URSS. Dans ce contexte il fallait être prudent à ne pas trop braquer la population civile par des exactions comme des pillages ou des viols par exemple, qui étaient monnaie courante dans les pays de l'Est occupés. Donc les soldats allemands devaient payer les marchandises qu'ils achetaient chez les commerçants (même si la solde des soldats provenait des indemnités d'occupations lourdes payées par la France ce qui revenait au final au même) et ne devaient assouvir leur sexualité que dans les bordels auxquels ils étaient rattachés (même si par la suite il y eu des liaisons entre Françaises et soldats de la Wehrmacht). Les responsables militaires allemands étaient très conscient du risque présenté par une masse d'hommes jeunes, dans la période de leur vie la plus active sexuellement, sans présence de leurs épouses ou amies et au milieu d'une population française présentant des femmes seules et jeunes en surnombre dont les maris étaient retenus prisonniers en Allemagne, voire plus tard déportés. Une clairvoyance qui fait défaut par comparaison aux hommes politiques européens aujourd'hui qui laissent entrer des masses de refugiés syriens, irakiens ou afghans,essentiellement masculines sans calculer le risque en résultant pour l'intégrité sexuelle des Européennes.
On peut conseiller à cet égard la lecture d'un excellent livre sur la question. Il s'agit de "1940-1945, années érotiques" de Patrick Buisson, paru en 2008 et 2009 chez Albin Michel. Buisson explique bien comment toute une série de bordels étaient réservés à l'usage des troupes allemandes d'occupation, ce qui ne manquait pas de causer des frictions avec les clients français habituels qui se voyaient refoulés. En fait, il faut voir que toute cette organisation bureaucratique était partie de la politique nazie d'occupation en France. Hitler avait dévolu à la France au sein de l'Europe occupée un rang de vassale d'un rang supérieur, en espérant éventuellement en faire une alliée dans la lutte contre les puissances occidentales et plus tard l'URSS. Dans ce contexte il fallait être prudent à ne pas trop braquer la population civile par des exactions comme des pillages ou des viols par exemple, qui étaient monnaie courante dans les pays de l'Est occupés. Donc les soldats allemands devaient payer les marchandises qu'ils achetaient chez les commerçants (même si la solde des soldats provenait des indemnités d'occupations lourdes payées par la France ce qui revenait au final au même) et ne devaient assouvir leur sexualité que dans les bordels auxquels ils étaient rattachés (même si par la suite il y eu des liaisons entre Françaises et soldats de la Wehrmacht). Les responsables militaires allemands étaient très conscient du risque présenté par une masse d'hommes jeunes, dans la période de leur vie la plus active sexuellement, sans présence de leurs épouses ou amies et au milieu d'une population française présentant des femmes seules et jeunes en surnombre dont les maris étaient retenus prisonniers en Allemagne, voire plus tard déportés. Une clairvoyance qui fait défaut par comparaison aux hommes politiques européens aujourd'hui qui laissent entrer des masses de refugiés syriens, irakiens ou afghans,essentiellement masculines sans calculer le risque en résultant pour l'intégrité sexuelle des Européennes.
MEIERS- Sous-lieutenant
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Re: Les viols pendant la seconde guerre mondiale.
@Tietie007@Ming@Eustachie
Concernant les viols commis dans l'Est allemand lors de l'avance de l'Armée rouge en 1944-1945, il ne faut pas non plus oublier un facteur; c'est que loin d'être spontanés ou de résulter d'un manque de discipline, ces viols étaient voulus par le pouvoir soviétique. Ainsi le grand écrivain soviétique Ilya Grégoriovitch Ehrenburg (1891-1967), qui avait été membre du comité juif antifasciste soviétique, et avait dirigé la rédaction d'un livre noir du génocide au préjudice des juifs soviétique, avait aussi dans le cadre de la propagande de guerre, rédigé des pamphlets distribués à la troupe, qualifiant les Allemands d'animaux à tuer et appelant à la fin de la guerre au viol des femmes allemandes pour briser leur "arrogance raciale".
Concernant les viols commis dans l'Est allemand lors de l'avance de l'Armée rouge en 1944-1945, il ne faut pas non plus oublier un facteur; c'est que loin d'être spontanés ou de résulter d'un manque de discipline, ces viols étaient voulus par le pouvoir soviétique. Ainsi le grand écrivain soviétique Ilya Grégoriovitch Ehrenburg (1891-1967), qui avait été membre du comité juif antifasciste soviétique, et avait dirigé la rédaction d'un livre noir du génocide au préjudice des juifs soviétique, avait aussi dans le cadre de la propagande de guerre, rédigé des pamphlets distribués à la troupe, qualifiant les Allemands d'animaux à tuer et appelant à la fin de la guerre au viol des femmes allemandes pour briser leur "arrogance raciale".
MEIERS- Sous-lieutenant
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Re: Les viols pendant la seconde guerre mondiale
Merci pour les précisions.MEIERS a écrit:@snob
On peut conseiller à cet égard la lecture d'un excellent livre sur la question. Il s'agit de "1940-1945, années érotiques" de Patrick Buisson, paru en 2008 et 2009 chez Albin Michel. Buisson explique bien comment toute une série de bordels étaient réservés à l'usage des troupes allemandes d'occupation, ce qui ne manquait pas de causer des frictions avec les clients français habituels qui se voyaient refoulés. En fait, il faut voir que toute cette organisation bureaucratique était partie de la politique nazie d'occupation en France. Hitler avait dévolu à la France au sein de l'Europe occupée un rang de vassale d'un rang supérieur, en espérant éventuellement en faire une alliée dans la lutte contre les puissances occidentales et plus tard l'URSS. Dans ce contexte il fallait être prudent à ne pas trop braquer la population civile par des exactions comme des pillages ou des viols par exemple, qui étaient monnaie courante dans les pays de l'Est occupés. Donc les soldats allemands devaient payer les marchandises qu'ils achetaient chez les commerçants (même si la solde des soldats provenait des indemnités d'occupations lourdes payées par la France ce qui revenait au final au même) et ne devaient assouvir leur sexualité que dans les bordels auxquels ils étaient rattachés (même si par la suite il y eu des liaisons entre Françaises et soldats de la Wehrmacht). Les responsables militaires allemands étaient très conscient du risque présenté par une masse d'hommes jeunes, dans la période de leur vie la plus active sexuellement, sans présence de leurs épouses ou amies et au milieu d'une population française présentant des femmes seules et jeunes en surnombre dont les maris étaient retenus prisonniers en Allemagne, voire plus tard déportés. Une clairvoyance qui fait défaut par comparaison aux hommes politiques européens aujourd'hui qui laissent entrer des masses de refugiés syriens, irakiens ou afghans,essentiellement masculines sans calculer le risque en résultant pour l'intégrité sexuelle des Européennes.
Cordialement
Snob
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Re. Les viols pendant la Seconde guerre Mondiale
Effectivement il faut voir que les officiers et commandants de la Wehrmacht durant l'occupation entre 1940 et 1944 avaient été les éxécutants d'une politique d'occupation nazie criminelle, qui s'est notamment manifestée à partir des premiers actes de résistance par des éxécutions d'otages (30000 otages français ont été éxécutés entre 1940 et 1944), mais d'un autre côté il s'agissait aussi de professionnels qui connaissaient leur métier. Ils savaient notamment les problèmes que causait la présence dans un pays de centaines de milliers d'hommes jeunes, séparés de leurs femmes et amies et les risques de viols qui en résultaient pour les femmes du pays occupé, d'où cette prostitution organisée dont le but, au final était de minimiser les heurts avec la population civile. En contrepartie les viols étaient sanctionnés sévèrement par la justice militaire allemande et, au début il était interdit aux soldats allemands d'entretenir des relations avec des civiles françaises, interdiction qui fut contournée par la suite. Après la deuxième guerre mondiale, les responsables militaires ont souvent utilisés d'autres méthodes. Ainsi lors de mon propre service militaire dans les forces françaises en Allemagne à Trèves en 1983-1984 j'ai relevé une pratique relativement libérale des permissions. Hors la période des classes au début du service, où l'on ne pouvait rentrer pendant trois semaines, le reste du service, hors manoeuvres ou services de garde, mais où l'on était pas en contact avec la population allemande, on pouvait en principe rentrer tous les week-ends. En lisant le livre de Buisson je me suis rendu compte que cette politique de permissions avait surtout comme objectif, moins le confort des appelés que la prévention des abus sexuels au préjudice de la population civile, nuisibles à la réputation de l'armée française.
On reste sur le sujet, j'ai supprimé ce qui concernant l'époque actuelle.
Merci de comprendre la charte
Phil
On reste sur le sujet, j'ai supprimé ce qui concernant l'époque actuelle.
Merci de comprendre la charte
Phil
MEIERS- Sous-lieutenant
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Re: Les viols pendant la seconde guerre mondiale
Le but de ce forum est l'histoire de la SGM. Merci de cesser de poster des articles qui n'ont aucun lien avec l'histoire de la SGM...
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Viols
Qu'ils soient faits par qui que ce soit est un acte ignoble, nous sommes bien d'accord
Ne pas dire que les russes ont accueilli en libérateurs les allemands. Je pense que vous vouliez dire le peuples de l'URSS. Ce fut effectivement le cas pour les ukrainiens dont la famine organisée par Staline provoqua des millions de morts avant guerre. Les allemands, je pense plus particulièrement les SS, les considérèrent aussi comme des sous-hommes. La plupart formèrent des groupes de partisans. Je laisse à des membres du Forum mieux informés que moi, le soin de dire si il y a eu des viols sur les femmes ukrainiennes par les soldats de la Heer et de la SS
Ne pas dire que ce sont les allemands qui ont voulu anéantir en 1er l'élite polonaise russe, Katyn est malheureusement là pour prouver le contraire.
Je suis étonné d'apprendre que des GI ait commis des viols sur le territoire britannique. Je vous crois vous êtes mieux informés que moi.
Je pense que si personne ne cite de viols commis par des anglais ou des soldats du Commonwealth c'est parce que ces actes odieux étaient punis plus sévèrement par les lois anglaises que dans les autres pays ( et encore je suis anglophobe )
Comme quelqu'un la fait remarquer l'URSS fit appel à des soldats venus de l'est notamment des Sibériens. Ceux ci n'ont pas eux à souffrir des allemands pendant la première année de guerre, aucun de leur village ne fut pillé, aucune de leur femme ne fut violées et pour cause à des milliers de km du Front. C'était plus des redoutables guerriers (un peu comme les Gurkhas pour les anglais) que des soldats. Je pense que les viols des femmes allemandes furent plus de leurs fait que des autres unités soviétiques.
Ne pas dire que les russes ont accueilli en libérateurs les allemands. Je pense que vous vouliez dire le peuples de l'URSS. Ce fut effectivement le cas pour les ukrainiens dont la famine organisée par Staline provoqua des millions de morts avant guerre. Les allemands, je pense plus particulièrement les SS, les considérèrent aussi comme des sous-hommes. La plupart formèrent des groupes de partisans. Je laisse à des membres du Forum mieux informés que moi, le soin de dire si il y a eu des viols sur les femmes ukrainiennes par les soldats de la Heer et de la SS
Ne pas dire que ce sont les allemands qui ont voulu anéantir en 1er l'élite polonaise russe, Katyn est malheureusement là pour prouver le contraire.
Je suis étonné d'apprendre que des GI ait commis des viols sur le territoire britannique. Je vous crois vous êtes mieux informés que moi.
Je pense que si personne ne cite de viols commis par des anglais ou des soldats du Commonwealth c'est parce que ces actes odieux étaient punis plus sévèrement par les lois anglaises que dans les autres pays ( et encore je suis anglophobe )
Comme quelqu'un la fait remarquer l'URSS fit appel à des soldats venus de l'est notamment des Sibériens. Ceux ci n'ont pas eux à souffrir des allemands pendant la première année de guerre, aucun de leur village ne fut pillé, aucune de leur femme ne fut violées et pour cause à des milliers de km du Front. C'était plus des redoutables guerriers (un peu comme les Gurkhas pour les anglais) que des soldats. Je pense que les viols des femmes allemandes furent plus de leurs fait que des autres unités soviétiques.
Hans Schulmaster- Adjudant
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