Connaissez vous l'histoire du Vercors ? Voici un résumé...

Bonsoir, pourrais je savoir ou a été prise cette magnifique photo ??

Merci Roco, et demain n'oublions pas nos morts de 14 - 18.
Paix à leurs âmes.

Bien sur qu'il en restera quelque chose!!
De plus avec vos magnifique photos il ne risque pas de disparaitre!

sur le Net par hasard en surfant...je ne sais plus où par contre!!!

Lorsque, depuis la forêt de Lente, le 25 juillet, Huet informe Alger de la fin tragique du Vercors, depuis la veille, «tous ont fait courageusement leur devoir dans une lutte désespérée et portent la tristesse d’avoir dû reculer sous le nombre et d’avoir été abandonnés seuls au moment du combat»




Pendant que les maquisards s’enfoncent dans les bois essayant de briser l’encerclement, les Allemands se livrent à d’atroces représailles contre les civils, arrêtent des suspects souvent dénoncés pour de sombres affaires personnelles ou par vengeance pour d’autres raisons.. Ils massacres les habitants de Vassieux,exécutent des otages à La Chapelle en Vercors achèvent les blessés qu’ils découvrent dans la Grotte de la Luire ou « l’hôpital du Vercors » les Allemands ont entamé la phase de nettoyage et de répression.A Vassieux sur 150 maisons une dizaine sont debout et réparables ….mais pillées. Le cheptel a été emmené (plus de 600 vaches laitières) une partie a été mitraillée ou brûlé dans les étables. Sur 430 habitants 72 civils sans distinction femmes et enfants,vieillards sont morts le reste des vivants sont dénués de tout,sans maison ils n’ont plus que le secours de la charité






La nouvelle église de Vassieux avec une carcasse de planneur pour le souvenir...pour que ceux qui passent et ne connaissent pas posent des questions....



La chapelle en Vercors

« A la Chapelle en Vercors il n’y avait aucun combattant,les Allemands venant de Vassieux ne reçurent aucun coup de feu ,sans raison ,sous le simple motif de représailles plusieurs hameaux seront brûlés. Les hameaux de « la Cime du mas »des « drevets » ceux des « Pélayons » du « château » de « la rivière »et des « Chaberts » des fermes isolées tous et toutes subirent le même triste sort et leurs habitants assassinés.

Au Curé Pitavy de la Chapelle qui demanda à un officier d’épargner d’autres bâtiments celui ci lui répondit « Je regrette beaucoup,j’ai une consigne il faut que je l’ exécute : je dois tout brûler »

Arrivés au bourg les soldats ,sous le regard et l’approbation de leurs officiers attablés à boire de la Clairette, se livrèrent à un pillage méthodique enfonçant à coup de crosses et de pieds les portes et ressortant avec leur butin,argenterie,robes,postes de radio,qu’ils mettaient dans les voitures.

Entre 4h et 7 h du soir les habitants sont rassemblés sur la place et les Allemands se plaisent à dire : « tous les habitants de Vassieux et de la chapelle sont des terroristes où sont les dépots d’armes ?» Les soldats font trois groupe parmis les villageois,le premier comprend les hommes de 17 à 40 ans,le deuxième de 40 ans et au dessus,le troisième est composé des femmes et des enfants. Les 16 jeunes sont gardés à part plus sévèrement tandis que les autres groupes sont autorisés à aller chercher des vêtements pour passer la nuit avant de se rassembler de nouveau pour 9h au écoles.

Brusquement des explosion éclatent,d’immenses flammes s’élèvent de tous côté :le bourg à part quelques maisons ,brûle

Tout à coup venant de la cour de la ferme Albert des coups de pistolets suivis de rafales de mitraillette éclatent. Tout la nuit c’est l’angoisse personne ne peut sortir du bâtiment gardé par des soldats.

Au matin les soldats semblent avoir disparu un hommes se hasarde au dehors et se rend dans la cour de la ferme Albert dont les bâtiments sont en flammes et découvre des corps étendus pêle –mêle, les 16 jeunes dont son fils de 16 ans, sont tous là enchevêtrés criblés de balles les crânes éclatés »

Récit tiré du livre « le Vercors martyr »écrit par l’Abbé fernand Gagnol curé de Vassieux et le chanoine Séraphin Pitavy curé de la chapelle en Vercors



La cour des fusillés.....




Liste des jeunes fusillés
Attestation des écrits

Un récit concis et de belles photos...
merci Roco

Bonsoir,
encore merci pour ce nouveau post Roco, au niveau du massaxre de la Chapelle je ne connaissais pas aussi bien les précisions, merci.
Vraiment atroces ces histoires.
Cela fais tout de suite comprendre au gens le surnom de Vassieux en Vercors "l'oradour Dromois" ...

deux vidéos sur youtube ( images d'archives et cérémonies ).

http://fr.youtube.com/watch?v=4F0aW4cRAfk

http://fr.youtube.com/watch?v=IF4BfxZ_MDY

La Grotte de la Luire se situe au cœur du Vercors, non loin de Saint-Agnan. Elle est large d’une vingtaine de mètres, s’ouvre par une chatière sur un extraordinaire réseau souterrain. Elle possède plusieurs salles aux dimensions de cathédrale, un puits vertical très profond et au-delà une série de galeries conduisant jusqu’à l’auvent qui va servir d’hôpital


Elle fut choisie par l’Etat-Major de François Huet pour que les blessés graves des deux hôpitaux militaires de Saint-Martin et de Tourtre soient évacués quand les Allemands arrivérent et envahirent le Vercors. L’Etat-Major, pensant qu’il vallait mieux chercher un abri dans le montagne. En outre, les blessés y seront suffisamment protégés des intempéries et de la vue des ennemis, du moins le croit-on car la grotte est totalement invisible de la route.

Il y a là, fin juillet, une cinquantaine de personnes parmi lesquelles 28 maquisards, 2 femmes de Vassieux, 1 officier de commando (un sous-lieutenant américain), 4 soldats allemands blessés et le personnel médical (3 médecins, 7 infirmières, la femme d’un des médecins et son fils de 17 ans, 1 secouriste de la Croix-Rouge et 1 jésuite).
Le 27 juillet, un avion de surveillance allemand survole la grotte et aperçoit le drapeau de la Croix-Rouge.


A 16 heures 30, par cette entrée une infirmière voit apparaître la casquette grise d’un Gebirgsjäger, puis 15 à 20 soldats.

Le commandant du groupe est prié, par les soldats Allemands soignés (en fait, des Polonais), d’épargner tout le monde car ils estiment avoir été bien traités. En réponse, celui-ci fera défaire leurs pansements pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’une ruse. Un Français d’Afrique du Nord sera abattu pour avoir insulté l’officier allemand.

Ensuite, deux groupes sont constitués par les Allemands : le premier comprenant les grands blessés et une infirmière. Les blessés sont emmenés sur le terre-plein en contrebas de la grotte et exécutés. Leurs corps seront jetés ensuite dans le ruisseau.



Stèle sur le parking actuel lieu des assassinats

Un autre groupe est emmené à Rousset où ils seront enfermés, puis à Grenoble.Le 28 juillet, sept autres grands blessés seront exécutés à Oules.Deux docteurs et le père jésuite seront fusillés à Grenoble le 10 août.

Les sept infirmières seront déportées et l’une d’elles ne reviendra pas.

Je joins ici le récit émouvant d’un spéléologue suite à la découverte qu’il a fait lors d’une expédition à la luire.

« Tombé au fond d’une crevasse, je vis tout d’abord un fusil rouillé. Puis,incidemment, ma main parcourut une fissure. Un carnet vermoulu apparut. Mon cœur battait la chamade. Je l’ouvris en tremblant, j’aperçus la photo jaunie d’une jeune femme qui m’était étrangement familière ! Certaines pages étaient illisibles, seules les dernières avaient été épargnées par l’humidité. Je lus ces quelques lignes : « 27 juillet :un avion de surveillance allemand survole la grotte. Je crains qu’il ait aperçu le drapeau de la Croix-Rouge. 16 heures 30 : je vois apparaître la casquette verte d’un homme de la Gestapo, puis une vingtaine de soldats. J’entraîne Gaston dans la première galerie. Il vient d’être amputé du pied, il s’agrippe à moi en gémissant. » Le cousin Gaston… C’était donc le carnet de mon grand-père ! Mamie m’avait raconté comment mon grand-père et son cousin Gaston, blessés tous les deux, s’étaient retrouvés dans la grotte transformée en hôpital de fortune. Je connaissais la suite »



Il aurait été intéressant de connaître le sort de ce grand Père qui avait eu le temps d’écrire sur son carnet ses quelques lignes. Comment avait-il pu descendre dans cette crevasse,sans doute avait –il laissé son compagnon amputé dans la grotte ? A-t-il été pris plus tard ? on peut le penser ? il reste toutefois beaucoup de mystère autour de ce récit.. il faudrait pouvoir contacter l’auteur .. ;Je n’en ai pas la possibilité pour le moment

Je viens d'avoir confirmation de mes doutes ce récit est une affabulation. Je devrais l'enlever je ne le fais pas mais je vous joins un document qui provient de J. La Picirella lui même


Deuxieme confirmation cocernant le texte reçue ce soir des responsables de la grotte de la Luire


Bonjour,</SPAN>

Pour répondre à vos questions sachez que la nouvelle « aceto et gestapo » a était écrit par un jeune pour la manifestation « prix de la nouvelle de nature ».

Elle ne reflette en aucun cas la realité

Aux administrateurs :Mettez mes posts sur le Vercors où ils doivent être moi je n'y arrive pas!!

Bonjour Roco,

Je vais faire un sujet avec tous tes messages, mais je ne les joints pas au sujet sur le Vercors car c'est un sujet bien plus général et on ne pourrait pas profiter assez de tes informations ;)

Ivy

Je suis étonné de voir sur la carcasse qui se trouve à Vassieux 30 places alors que les caractéristiques des planneurs DFS 230 donne 10 places pilote compris ( source wikipédia)
Le museau rond de la carcasse ressemble plus à un Gotha 242
Qui peut donner une réponse?
Je vais chercher de mon côté

c'est comme tu veux, je disais cela car plusieurs fois on me disait de mettre mes posts à la suite de ceux sur le vercors c'est d'ailleurs ce que j'ai fait pour les derniers . Enfin récupère tout et comme tu feras sera très bien. Mets tout de même un titre qui puisse faire suite à l'autre sujet.
je te fais confiance

ROCO a écrit:Le 31 juillet lorsque la mission du Cdt de Rival "d'aide au vercors" soit disant se fait, la résistance dans le vercors n'existe plus depuis 8jours ce n'est que sauve qui peut pour sortir du guépier. Les hommes se sont dispersés et essaye de rejoindre hors du vercors les autres unités combattantes. L'aviation aurait du venir en aide bien avant lorsque les Allemands s'installaient sur le plateau les 21,22 23 juillet pour aider à la contre attaque alors que des planeurs continuaient d'arriver et que les maquisards du plateau n'avaient toujours pas d'armes lourdes.
Cette mission ,on peut dire n'a pas servi à grand chose si ce n'est de peut être sécuriser ce qui restait des groupes de Geyer et Costa de Beauregard qui en combat de guerillas se tira du piège et pu fin août libèrer certaines villes .....mais il y avait eu le débarquement de Provence et là commença une autre histoire....
Lorsqu'on parle de la bataille du Vercors on ne parle jamais de cette mission...d'arrière garde.

Je ne sais plus ou j'ai vu ça mais on m'a dis que après la bataille du Vercors des éléments de bataillon de choc avaient été présents, peut être pour la "mission de sauvetage"
A tu déja entendus parler de ça Roco ??
Et pourrait tu me dire les éléments engagés dans la "mission de secours " qui c'est vrai, est venu beaucoup trop tard pour venir en aide aux maquisards qui réclamaient depuis bien trop longtemps, des armes lourdes ! Apparement les résistants ne possèdaient que un seul mortier !
Impossible de tenir !

La lettre de Chavant récapitule très bien la situation du maquis quelques jours après l'assaut des Allemands, je crois que je l'ai mise dans l'autre post du Vercors.

En tout cas merci Roco pour ces infos concerant ce maquis qui me tiens tant à coeur !
Merci

Bonsoir,
interessant l'histoire du spéléologue ! je n'imagine pas l'émotion de cet homme en découvrant ce carnet !
C'est vrai qu'il faudrait se renseigner à ce sujet.

Une dame m'avait raconté au sujet de la découverte de la grotte que ce serait un enfant qui en échange d'un panier de victuaille aurait dénoncé l'emplacement de la grotte...
A ce moment là un avion serait allé voir dans le coin et aurait découvert le drapeau de la croix rouge (d'ailleur pourquoi avoir mis ce drapeau devant la grotte ??).

Enfin bon, ce n'est pas impossible mais je ne pense pas que cela sois vrai... je ne sais pas !

A bientôt !

C'est fort possible.Le 31 juillet je crois il y a eu un raide de l'aviation Française venant de corse pour soit disant soutenir les combattants du vercors qui à cette date essayaient surtout pour la majorité de sauver leur peau. Etait ce pour cela que la croix rouge a été mise ce qu'il y a de certain c'est qu'il y avait plus d'avions de reconnaissance Allemands qui survolaient le vercors que d'avions Français et il ne fallait pas compter sur la pitié Allemande et le respect des lois internationales de la guerre pour sauver l'hopital qui soignait des "terroristes"!!!!
Quant à l'histoire que j'ai cité j'ai déja envoyé deux Email pour qu'on me confirme éventuellement les faits et à deux sources différentes.Je trouve qu'il y a .....trop de miracles dans ce récit ,par contre s'il est exact il est poignant.

Ok merci Roco pour les réponses.
Dès que tu a une réponse quand on récit du spéléologue tu nous préviens ! ;)
Car c'est vrai que ça serait une chance inouie d'être spéléologue et de tomber comme par hasard sur le livret de son grand père.
De plus si j'ai bien compris ce livret ce trouvait à l'interieur de ma grotte, ce qui parait étonnant car à l'époque je crois qu'elle n'était pas très accecible !

Enfin bon, qui sait ?!

Merci Roco et à très bientôt !

Non je ne sais pas il faudrait se renseigner sur le terrain.Le seul raide de l'aviation s'est fait début août un peu avant le débarquement en Provence (15 Août)et les avions venaient de Corse.
Les alliés ne comptaient pas sur le plateau du vercors pour les combats qui dès lors ont eu lieu tout au long de la vallée du Rhone et plus haut en repoussant les Allemands vers le Nord Est de la France.
Je contacte la Chapelle en vercors pour plus de renseignements

Le Général Karl Pffaum commandant la157 eme Division Allemande dans les Alpes chargé de nettoyer le Vercors

naissance à Passau (Bavière)
23 juillet 1910

élève officier au 8e régiment (bavarois) d'infanterie
28 octobre 1912
Leutnant (sous-lieutenant)
16 mars 1916
Oberleutnant (lieutenant)[
22 septembre 1921 [
Hauptmann (capitaine)
1928 - 1929
études de psychologie à l'université de Berlin
1er octobre 1930
officier d'état-major
1er juin 1932
Major (chef de bataillon)
1er mars 1935
Oberstleutnant (lieutenant-colonel)
1er octobre 1937
Oberst (colonel)
1937 - 1939
chef du Centre de tests psychologiques de Munich
1er octobre 1941
Generalmajor (général de brigade)
9 octobre 1941
commandant la 258.Infanterie-Division sur le front de l'Est
20 septembre 1942
commandant la 157.Reserve-Division
1er octobre 1943Generalleutnant (général division)
31 août 1944
passation du commandement de la 157.Res.Div. au Generalmajor Paul Schricker pour raisons de santé
Février 1947
arrestation par les Américains et emprisonnement par les Français

Toujours merci pour ces infos précieuses à propos du Vercors!!

je suis en train de lire le bouquin très complet de
J.La Picirella, ancien maquisard.

Témoignages sur le Vercors



musée de la résistance-Vassieux en vercors- 1975

une mine de renseignements . Impossible de les citer tous..



Avril 1943.
dans la nuit du 31 mars 1943, le camp de Béguère (C4) situé à l'est de Rousset, fut attaqué par les italiens. Les 41 maquisards, guidés par leur chef Cathala ( grange ) abandonnèrent aussitôt la maison forestière pour disparaître dans la forêt. Marchant sous la pluie dans la nuit sans lune en se tenant par l'épaule pour ne pas s'égarer, les maquisards rejoignirent sans accrocs leur ancien cantonnement de Cornouze où dans une masure toute branlante ils installèrent leur nouveau refuge. Demeurée à nouveau seule au col de rousset avec son mari, Mme Jeanne Bordas -l'héroïque Mémé du Vercors, nous fait le récit de l'attaque.

nous navons été vendus par les mauvaises gens et des soldats italiens se présentèrent pour perquisitionner. Ils découvrirent les 18 tonneaux de vin que le père Bordas avait acheté pour le réconfort de " ses petits ". N'ayant trouvé aucun réfractaire ils repartirent sans insister.

Quatre jours plus tard d'autres soldats italiens revinrent..........et repartirent.

le 19 janvier 1943, une autre incursion italienne se solda pour l'ennemi, par la mort de l'artilleur Michele Morreale, agé de 26 ans.
le 25 avril, l'ennemi poursuivant sa chasse à l'homme abatit au hameau des Engenières, près de Sassenage,(Isère), un réfugié Polonais Augustyn Kensy, agé de 45 ans.

le 30 avril, le brigadier de cavalerie Grégorio Cavallin, né le 9 mai 1908, est tué. Ce soldat ennemi, ainsi que ses camarades décédés lors des opérations sont inhumés au cimetière municipal de Grenoble.

A St-Laurent du Pont, un groupe de maquisard de Villard de Lans, composé de Simon Samuel, Baudoingt, Nallet, Magnat, Piqueret et guidés par Olleck, de Grenoble, réussit à bord d'un camion de l'entreprise Converso, à s'emparer d'un stock de chaussures, destinées aux chantiers de jeunesse.

un coup de main manqué des patriotes ( nuit du 25 au 26 mai 1943 ) permet aux Italiens d'arrêter les premiers pionniers du Vercors et de décapiter ainsi la résistance régionale.


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Léa BLAIN

Agent de liaison de la mission “Eucalyptus”. Elle fuyait le Vercors en compagnie de Jean Prévost. Abandonnant ses compagnons entre Corrençon et Villard car elle avait les pieds en sang, elle fut surprise par une patrouille allemande à la Croix des Glovettes.
Elle fut tuée les armes à la main (une mitraillette et un revolver), le 1er août 1944 à l’âge de 22 ans. Son compagnon de fuite, Rémi Lifschitg, fut tué aussi juste avant elle, touché par l’explosion d’une grenade.
Léa Blain est morte après avoir reçu une balle dans la tête.
L’officier allemand qui commandait le groupe qui la tua fit saluer sa dépouille, rendant hommage à ses qualités de combattante.

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une lettre, envoyée par un soldat allemand, de la verchmacht, hospitalisé à Aix les Bains, et interceptée par la résistance PTT.:

13 Août 1944.

chers parents, frère et soeur.

je veux vous donner à nouveau signe de vie de moi.
Comment allez-vous mes chers, j'espère bien, ce qui est mon cas.
je suis de nouveau depuis une semaine à l'hôpital d' Aix les Bains, à 40 km de Grenoble. A présent cela va beaucoup mieux avec mon pied.
Ici il fait meilleur que durant les engagements. Mon bataillon est de nouveau engagé. Vous ne pouvez croire, mes chers, comment cela se passe autour de Grenoble et de lYon avec les terroristes. Tout les jours arrive un transport de blessés. Tous les convois sont attaqués par ces cochons.
Durant l'engagement, il y a eu des heures horribles. Comment ces jeunes gens ont été assassinés sauvagement par nous. Nous avons totalement exterminé un hôpital de partisans ( Grotte de La Luire) avec médecins et infirmières. Il y en avait 40. Les blessés ont été sortis de là et abattus avec des pistolets mitrailleurs. C'était peut-être atroce mais ces chiens ne méritaient pas autre chose et dans un village ( Vassieux ), on a engagé deux compagnies d'allemands et une de russes.
les femmes et les enfants ont été abattus.
Ah! la la, je pourrai vous en écrire là dessus. L' injustice, oui, c'est la guerre. Nous avons marché tous les jours du matin au soir, mais il ne vit plus une souris où nous sommes passés. Quand j'ai quitté ma section, nous avons encore emmené trois juments avec poulains.
Mon cher père, c'étaient des juments bien meilleures que la nôtre, si seulement je pouvait les envoyer à la maison.

Et maintenant mes chers, comment cela va-t-il à la maison, j'espère que tout est en ordre ?
Vous avez sûrement beaucoup de travail..

Votre Rudolf.

un site:

http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.linternaute.com/actualite/l-abbe-pierre-une-vie-de-combats/image/5244.jpg&imgrefurl=http://www.linternaute.com/actualite/l-abbe-pierre-une-vie-de-combats/le-resistant.shtml&h=358&w=540&sz=72&hl=fr&start=1&tbnid=a3HqVdS6xI-QEM:&tbnh=88&tbnw=132&prev=/images%3Fq%3Dabb%25C3%25A9%2Bpierre%2B1944%26gbv%3D2%26svnum%3D10%26hl%3Dfr%26sa%3DG

greytwo a écrit:

Je ne sais plus ou j'ai vu ça mais on m'a dis que après la bataille du Vercors des éléments de bataillon de choc avaient été présents, peut être pour la "mission de sauvetage"

Bonjour
Je penses que tu devrais trouver des indications concernant la préparation d'une intervention du bataillon de choc sur le Vercors dans le livre " Bataillon de choc" présenté par le maréchal de Lattre de Tassigny et préfacé par François Mauriac! Texte du capitaine Maurice Guernier.
Jacquemart
PS: J'ai lu mais ne posséde pas ce livre

merci Roco pour la photo de Léa Blain.
elle est dans le livre, mais je n'ai pas de scanner.

voici ce qu'écrit J La Picirella à propos de l' attaque allemande :

21 juillet 1944 :

A Vassieux, réveillés dès 5h30, les hommes du Dr Brunel , qui la veille avaient terminé l'aménagement de leur poste de secours installé aux Pouyettes, dans une petite cavité rocheuse, situé au pied de la scierie Marcel, se rendirent, le nettoyage des abords achevé, à la fontaine du village, afin de faire leur toilette. Là, en bavardant avec quelques villageois, il firent la connaissance d'un infirmier qu'ils enrôlèrent aussitôt, ainsi que sa femme originaire de Vassieux.

vers 6h30, les secouristes feurent rejoints par les responsables de l'aménagement du terrain d'aviation, le Capitaine Tournissa et Victor Boiron accompagnés du Lieutenant Grimaud et du Sous-Lieutenant Gombos, chargé de sa défense.
Le déplacement de la ligne à haute tension effectué sous la surveillance de Mr Jenin étant terminé, plus que 2 jours et le terrain de Vassieux verrait peut-être l'arrivée de troupes aéroportées, prévu par le plan montagnards et se constiruer la tête de pont permettant de harceler les arrières de l'ennemi.

A 9heures, ils apercurent les premiers appareils remorquant des planeurs. et crurent que c'étaient les alliés en poussant des cris " les amerlos..les amerlos " , pendant que le Capitaine Tournissa et Boiron couraient chercher du secours, le Lieutenant Grimaud bondit sur une mitrailleuse, le sous-lieutenant Gombos sur un fusil mitrailleur et tous deux rispostèrent au mitraillage des allemands.

Protégés par des appareils de chasse Folk Wulf et des Heinkel lachant des bombes de 250 kgs, des appareils Dornier à croix noires larguèrent en une première vague une vingtaine de planeurs avec à leur bord des S.S. de la division Vlassov. l'un d'eux, abatttu à la mitrailleuse, capota au hameau de la Mure et huit de ses occupants ( un officier, quatre volontaires ukrainiens et trois légionnaires des Waffens S.S. ) furent tués.
Partis de Stasbourg les pilotes ennemis remplirent parfaitement leur mission.

le Capitaine Bennes alerta aussitôt Alger :

Sommes attaqués par parachutistes. Nous défendons. -bob- Adieu.

...............les cuirassiers du 3ème escadron réussirent à atteindre les premières maisons du village, mais l'ennemi pourvu d'armes lourdes, secondé par une aviation très active et renforcé par les unités d'élite de la
Fallschirljäger ( chasseurs parachutistes du Général Student), les repoussa.
les S.S. entraînés spécialement à Strasbourg pour cette opération, subirent de lourdes pertes...

generalwolf a écrit:quelle était l'unitée aéroportée qui fût larguée ?

Un bataillon du 503e régiment de parachutistes est lâché sur le terrain..

j'ai trouvé aussi ceci :
Mission aérienne de soutien au maquis du Vercors : deux formations de P.47 Thunderbold, appartenant au groupe Lafayette 2/5 et au groupe Dauphiné 2/3, soit 28 avions sous les ordre du commandant de Rivals décollent de la base d'Alto, en corse..


source google.

Anovi - Seconde guerre mondialeUn bataillon du 503e régiment de parachutistes est lâché sur le terrain ..... Les formations du Vercors reprennent les noms et tradition des unités de la ...
www.guerre-mondiale.org/Chronologie/1944_07.htm - 213k


[color:0973=black:0973]Je viens d'avoir mes premiers renseignements en provenance du responsable du musée de Vassieux je vous les livre et ferais de même lorsque j'aurais un complément d'info

"Monsieur,

La mairie de La Chapelle vient de me transmettre votre mail. J'ai pris
note des recherches que vous effectuez.

J'ai à mon tour fait suivre votre demande aux gérants de la grotte de la
Luire qui sont les mieux disposés à authentifier le témoignage que je ne
connaissais pas.

S'agissant des autres points que vous évoquez :
- je n'ai jamais entendu parler ni de ce raid de l'aviation française ni
de renforts alliés ! Vu les dates ceux-ci auraient effectivement été
bien tardifs et complètement inutiles! A ma connaissance ces
informations sont donc fausses. Pourriez-vous m'indiquer votre source?
Il y a néanmoins eu des bombardements de l'aérodrome de Chabeuil.
- je ne comprends pas si vous souhaitez la liste des survivants de la
grotte de la Luire; il y en a effectivement eu.
- les planeurs allemands, arrivés à Vassieux en 2 vagues les 21 et 23
juillet étaient des DFS230 : il n'y avait effectivement que 10 places :
9 hommes + le pilote.

Les écrits concernant le maquis du Vercors sont effectivement très
nombreux, de qualité bien différente. Tous comportent des erreurs, plus
ou moins grosses.... C'est le lot de toute oeuvre humaine!! Il y a des
questions qui font débat et qui ne sont pas encore tranchées. "