La RAF et leurs pilotes
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La RAF et ses pilotes
Actuellement j'écris un bouquin qui se déroule en Angleterre pendant ce conflit. Or mes premiers pararaphes croulent sur les détails sur les avions. J'ai peu d'ennuyer les lecteurs. De plus, je crois qu'il y a des incohérences. Si je poste ce début de roman, quelqu'un pourra me corriger?
Dernière édition par Cassiopée le 27/5/2009, 18:57, édité 1 fois
Cassiopée- Aspirant
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Re: La RAF et leurs pilotes
Et bien je t'en prie ,nous sommes tout ouïe ...Enfin par les yeux !
panzerblitz- Police militaire (Modérateur)
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Re: La RAF et leurs pilotes
Merci Panzer, puisse-je te l'envoyer par MP? ou alors il y aurait-il un endroit sur le site où je pourrais récolter un maximum d'infos?
Cassiopée- Aspirant
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Re: La RAF et leurs pilotes
Par curiosité, est-ce le texte que je suspecte et qui contenait une horreur orthographique du style Luthfasse, ou tu as juste la malchance d'avoir choisi le même sujet que Bradley ?
EDIT : C'est bon j'ai ma réponse.
Je pense quant même, Cassiopée, que s'aurait été correct de ta part de me dire ce qu'il en était. Si tu avais été franche, je t'aurais quant même apporté mon aide. Les erreurs, ça arrive, et ce n'est pas parce que je t'ai engueulée une fois que je pense que tu es incapable de faire mieux.
Bonne continuation.
EDIT : C'est bon j'ai ma réponse.
Je pense quant même, Cassiopée, que s'aurait été correct de ta part de me dire ce qu'il en était. Si tu avais été franche, je t'aurais quant même apporté mon aide. Les erreurs, ça arrive, et ce n'est pas parce que je t'ai engueulée une fois que je pense que tu es incapable de faire mieux.
Bonne continuation.
Re: La RAF et leurs pilotes
Pas de soucis Cassiopée ,ma messagerie est à ta disposition ...
Nous sommes tous là pour apprendre et progresser ,cela ne peut être « perfekt » du premier coup ...
Cependant tu pourras très bien le poster ici ,sur le forum ,cela permettra aux nombreux aficionados de choses à hélices d'apporter leurs remarques ...
PS :Panzy ist besser als Panzer ...
Nous sommes tous là pour apprendre et progresser ,cela ne peut être « perfekt » du premier coup ...
Cependant tu pourras très bien le poster ici ,sur le forum ,cela permettra aux nombreux aficionados de choses à hélices d'apporter leurs remarques ...
PS :Panzy ist besser als Panzer ...
panzerblitz- Police militaire (Modérateur)
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Date d'inscription : 05/05/2008
Re: La RAF et leurs pilotes
j'ai lu aussi pas mal de bouquins parlant de pilotes et d'avions (le dernier en date: Duel d'Aigles terminé la semaine dernière) donc je pourrais y jeter un coup d'oeil et donner mon avis avec plaisir.
Par mp ou sur forum, comme tu veux
Par mp ou sur forum, comme tu veux
Sturmovik- Police militaire (Modérateur)
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Re: La RAF et leurs pilotes
panzerblitz a écrit:P
Cependant tu pourras très bien le poster ici ,sur le forum ,cela permettra aux nombreux aficionados de choses à hélices d'apporter leurs remarques ...
Oui, ça serait pas mal, quitte à mettre un copyright
Invité- Invité
Re: La RAF et leurs pilotes
Encore une "JE" sur ce forum décidement...
Bah si tu as des questions envoie moi un MP.
Bah si tu as des questions envoie moi un MP.
Invité- Invité
Re: La RAF et leurs pilotes
A Kalendeer et à l'autre membre de JE, dont je n'ai toujours pas deviné l'identité... Mais oui, c'est bien moi et j'ai décidé de reprendre la suite de ce tapuscrit après trois mois de stand-by. Je suis un poil émotive kal et j'ai pris à mal une réflexion que j'ai jugée désagréable, mais qui ne l'était pas en fin de compte (soupir) voilà c'est dit!
Cassiopée- Aspirant
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Re: La RAF et leurs pilotes
On vous apporte des olives et un p'tit rosé?
Heu... sinon, on peut lire ce texte?
Heu... sinon, on peut lire ce texte?
Invité- Invité
Re: La RAF et leurs pilotes
Bonsoir LSR ( HS ON ) pour le rosé bien frais , et les olives tu peux me les "envoyer " on sirotera cela avec grand plaisir .... (HS OFF )
Amicalement, le ronin.
...Tout homme , une arme! ....
Semper fidelis.
Amicalement, le ronin.
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le ronin- Police militaire (Modérateur)
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Localisation : Dans l'Hérault, cong!
Date d'inscription : 25/06/2008
Re: La RAF et leurs pilotes
oui je poste ça la semaine prochaine, j'ai un soucis avec ma neufbox et mon tapuscrit est sur mon PC, alors me voilà être bloquée (une semaine que cela dire )Mais je n'oublie pas...seulement il faut être un peu patient!
Cassiopée- Aspirant
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Date d'inscription : 07/04/2009
Re: La RAF et leurs pilotes
J'adore ce mot "tapuscrit"! Les Québécois n'auraient pas fait mieux
Bon, on attend avec impatience alors. J'espère que tu n'es pas aussi susceptible que moi aux critiques de ta prose
@Ronin: Je te les envoie si tu m'invites dans ta belle ville de Lyon. Equitable, non?
Bon, on attend avec impatience alors. J'espère que tu n'es pas aussi susceptible que moi aux critiques de ta prose
@Ronin: Je te les envoie si tu m'invites dans ta belle ville de Lyon. Equitable, non?
Invité- Invité
Re: La RAF et leurs pilotes
Oui tapuscrit, parce que manuscrit c'est purement des travaux rédigés à la main héhé Quant aux québécois, je ne sais pas s'ils emploient le même vocable. (?). Comme la ligne est rétablie, je poste tout ce soir...avis aux amateurs!
Cassiopée- Aspirant
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Age : 90
Date d'inscription : 07/04/2009
Re: La RAF et leurs pilotes
Et il y en a des amateurs !! allez !! vite !! L'envie titille mon impatienceCassiopée a écrit:Comme la ligne est rétablie, je poste tout ce soir...avis aux amateurs!
Sturmovik- Police militaire (Modérateur)
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Localisation : A coté de mon ombre
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: La RAF et leurs pilotes
ça ne sera toujours pas pour aujourd'hui (soupir) mais sinon on peut parler d'autre chose...je m'en vais flooder ailleurs au risque d'ennuyer les plus impatients. Terrible cette Cassiopée non?
Cassiopée- Aspirant
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Age : 90
Date d'inscription : 07/04/2009
Re: La RAF et leurs pilotes
Oh la la, grosse déception dans le camp SturmovicienCassiopée a écrit:ça ne sera toujours pas pour aujourd'hui (soupir) mais sinon on peut parler d'autre chose...je m'en vais flooder ailleurs au risque d'ennuyer les plus impatients. Terrible cette Cassiopée non?
Cette Cassiopée mon vieux, Wah !! elle est terrible !!
.... ouais, terrible peut-etre mais elle sait faire languir son (futur) lectorat, donc je dirais plus "Taquine cette Cassiopée"
Sturmovik- Police militaire (Modérateur)
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Age : 43
Localisation : A coté de mon ombre
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: La RAF et leurs pilotes
Je n'avais pas percuté que Cassiopée était une femme. Voilà qui explique beaucoup de choses
Invité- Invité
Re: La RAF et leurs pilotes
Arf, LSR aurait-il l'esprit mal tourné ??? ( )LSR a écrit:Je n'avais pas percuté que Cassiopée était une femme. Voilà qui explique beaucoup de choses
Meuh non, quand on me parle d'histoire de pilotes, je n'ai plus aucune considérations pour le monde extérieur. Je suis instantanément projeté dans un cockpit a 5000 m d'altitude !
Je sors juste de Un duel d'Aigles de Peter Townsend donc je suis chaud pour lire d'autres écris sur ce thème, d'ou mon impatience
Sturmovik- Police militaire (Modérateur)
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Age : 43
Localisation : A coté de mon ombre
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: La RAF et leurs pilotes
Héhé. Non, je parlais de cette capacité propre aux femmes de faire languir leur audience
J'ai aussi lu "Duel d'aigles" il y a à peine un mois ou deux. Les grands esprits se rencontrent
J'ai aussi lu "Duel d'aigles" il y a à peine un mois ou deux. Les grands esprits se rencontrent
Invité- Invité
Re: La RAF et leurs pilotes
Les héros
Le monde des pilotes de chasse est étrange. Il existe une fraternité née de l’amour du vol et d’une passion inaltérable pour les avions à hautes performances. Du Squad au Mig-1, du Fokker-D-VII au Spitfire, du Messerschmitt-109 au F-105. Ils sont des héros qui finissent bien souvent dans les débris fumants d’un avion au flanc d’une colline.
Février 1942.
Les USA venaient d’entrer en guerre contre les forces toujours progressives du reich. Une division de pilotes frais émoulus des bases aériennes rejoignit l’Angleterre. Des gars dont l’âge moyen ne dépassait pas 22 ans. On disait qu’ils incarnaient la terreur du ciel. Mais comment croire ces yankees qui jusqu’à maintenant n’avaient piloté que des Curtiss SNC ou des Fairchild PT 19 A Cornell ?
D’un regard inquisiteur les anglais de la base de Harlow dans l’Essex devaient apprendre à vivre avec la USAAF.
Dans tout le pays plus de 1 000 volontaires avaient répondu à l’appel, soit 244 pilotes devant totaliser plus de 10.000 heures de vol. 71 escadrons détachés en tout. Les membres de l’Eagle Squadrons parlaient forts, fumaient et pendant leurs heures de repos jouaient de l’harmonica. La RAF repoussait tant bien que mal l'aviation ennemie et même sans l’aide des américains ils reprendraient le contrôle aérien.
Il pleuvait sur le comté du Devon.
Une pluie glaciale et pénétrante.
Les Masters II ne décollaient pas en raison de la purée de pois qui rendaient impraticables les pistes de décollage. Les radios des tours de contrôle tempêtaient. Il n’y avait qu’en Angleterre qu’il pissait autant ! Le crayon sous le nez, une otarie dressée pour le cirque n’aurait pas faite mieux que moi Diane Godwin attendant fébrilement la permission octroyée pour son unité.
Agée tout juste de 22 ans, je sortais d’une OTU, une école de chasse. Les cours avaient succédaient aux cours, les heures de vol s’étaient accumulés rapidement, les séances de tir au-dessus des montagnes couvertes de neige du pays de Galles s’additionnèrent vite dans le carnet de vol. L’aviation restait un rêve inespéré. Enfant déjà, le passage d’avion dans le ciel exaltait mes sens. Un poste auprès du quartier- général serait vacant dans quelques semaines. Une formidable opportunité d’accéder aux escadrons de la RAF. Trois postulantes rentraient en lice, dont Bettina –Bonnie- Glenn Carter et Alyson –Ally- MacArthur. Face aux aînées, je ne s’étais pas démontée, peu impressionnée, très enthousiaste pour ce que j’entreprenais, disant avoir toutes les chances de réussir. Les pilotes étaient non seulement des héros mais le fer de lance de toute une nation. Voir un bataillon décoller fichait la chair de poule, parce qu’en ciel et terre tout se jouait.
La loi de la gravité, la mécanique, le courage et l’acharnement. Les tôles en aluminium dans un vrombissement de moteur quittaient le sol tels de puissants albatros et il serait vain de les décrire. « -ne restez pas sur la piste de décollage mademoiselle ! » me lançait-on persuadé que pareille extase rendait imprudent. Si les avions partaient en une formation parfaitement géométrique, il n’était pas rare de les voir surgir des nuages complètement désordonnés, blessés, puisant dans leurs dernières ressources assez de force pour se poser.
Les pilotes alors sortaient de leur cockpit aussi exténués que la bête qu’ils avaient montée pendant de longues minutes. Ils étaient le prolongement du manche et entre eux et la machine existait une osmose, une confiance sans nom. Ils se confiaient réciproquement l’un à l’autre et avec quel ardeur l’animal en aluminium obéissait à son maître ! Parfois la bête se dérobait et l’on assistait impuissant à ce que l’on pouvait appeler une panne d’avarie. Le moteur explosait dans un dernier râle ou une partie de la mécanique prenait feu. Juchée sur la barrière, je prenais quelques photographies. Qui pourrait me croire une fois arrivée à Londres, que j’ai pu côtoyer à mon aise ces irrévérencieux dompteurs ?
Le mess des officiers. Pourquoi ne pas commencer par là ? Le lieutenant Dwight Mitchell est un formidable chef d’escadron pour les recrues envoyées par l’académie militaire de la Royal Air Force. Mesurant 1m98, il en impose par la taille tout autant que par l’aptitude qu’il a à commander. Originaire de Harlow dans l’Essex, il est issu de la classe moyenne. Après être passé par une OTU, il a obtenu ses galons en pilotant comme personne. Il a abattu plus d’allemands que son grand père pendant la grande guerre. Peu bavard, il observe le monde autour de lui pour en tirer les meilleures conclusions.
N’importe quel pilote le suivrait dans le ciel ombrageux. Les sous- officiers et officiers représentaient une certaine élite. Ils avaient tous dans le sang cette volonté de chasser l’ennemi au-delà de la mer, le renvoyer dans son foyer d’origine et le lieutenant Nolan Leicester savait mieux que quiconque le sens du mot devoir. Grand et ténébreux, il fallait plaindre le coucou portant une croix gammée. Il l’abattait ayant un sens exacerbé du tir. Aussi doué aux fléchettes que pour fixer un point de mire, Leicester ne craignait ni Dieu ni le diable. De nature calme, les hommes placés sous ses ailes le disaient confiant. Il est mon préféré de ces hommes.
Venait ensuite le tour du capitaine Brad Bashore, le doyen de la base appelé « big Moustaches ». Le morse, animal de la banquise pourrait être son égal. Il parlait comme tous les écossais avec un prodigieux accent à couper au couteau. Très paternel il briguait la bonne parole comme un curé en haut de sa chaire. Motherwell lui manquait bien qu’il n’en parlait jamais.
A travers son regard, on devinait quelques souvenirs lointains de sa terre natale. Leicester m’a repéré. Sournoisement il baissa le regard sur le bock de bière. Les hommes sont quelque peu lassés que je vienne les interviewer dans leur intimité. Les femmes n’étaient pas admises dans le mess mais le très respectable Don Harvey m’y avait mise de corvée pour la semaine.
Avec l’aide de John Hugues et de Terry Fisher le ménage ne pouvait être mieux fait que celui de nos prédécesseurs.
La vie à la caserne était plaisante à la condition d’y trouver une place. Tout était régit par une organisation digne des corps d’armée de Napoléon ou de Jules César. Chacun avait un rôle à jouer. On démembrait 26 pilotes, 2 médecins et 3 infirmiers, une trentaine de mécaniciens, des WAAF (auxiliaire féminin de la RAF) dont je faisais partie et des hommes d’entretien.
Quand Dwignt Mitchell me fit demander à 7heures15 précises du matin, il fallut plus de 20 minutes au courrier pour me quérir et 20 supplémentaires pour me ramener auprès du chef d’escadrille.
Derrière la porte, suspendu au téléphone il s’entretenait avec le commandant du squadron 56 B sur le sort des avions restés au sol pour réparations et des autres condamnés à rester en raison de la diluvienne pluie. Le nez à la fenêtre, perdue dans des pensées de voltige en plein ciel, j’étais loin de me douter que l’entrevue allait sceller mon destin à jamais.
-Godwin entrez. Je n’ai pas toute la vie à vous accordez.
M’essayant à paraître gaie face au mur de glace droit derrière la table. Mitchell arrivait à paralyser le bout de femme que j’étais. Après un salut appliqué, il m’ordonna de mettre au repos.
-après délibération de l’état major, nous ne pourrons vous gardez parmi nous Godwin.
Sur le coup mon cœur s’arrêta de battre. L’avion piqua du nez avant de partir en vrille vers une mer d’huile.
Aucun parachute n’allait pouvoir apporter une seconde chance.
-vous avez ordre de quitter le dortoir demain à 6heures30 du matin avant l’inspection des chambrées.
L’avion déchira la surface adipeuse dans un remous de bulle d’oxygène. La poitrine compressée il fallait rester concentré et surtout ne pas se croire perdue. Dans la vie il restait toujours un espoir.
-permission de parler mon lieutenant ?
-permission accorder.
-qu’est-ce qui a fait que vous ayez arrêté votre choix sur moi ?
Il croisa les bras sur la poitrine sans détacher son regard du mien. Il savait que je ne lâcherai pas. Il savait que je défoncerai la coque du cockpit pour nager jusqu’à la surface.
-vous n’avez pas l’étoffe pour travailler avec nous. Vous distrayez les pilotes sans parler des officiers. Or ici nous maintenons tout en place pour remporter cette guerre. Sans discipline, les hommes seraient des pantins livrés à eux- même.Glenn Carter et MacArthur l’ont bien compris et elles se plient aux règles. On vous a donné l’ordre de ne pas vous rendre sur les pistes lors des manœuvres et pas plus tard qu’hier, vous vous êtes faite encore remarquée – il se pencha au-dessus d’un dossier – de plus, vous n’avez pas obtenu d’assez bonnes notes lors de l’examen, ce qui vous discrédite auprès des autres concurrentes. Confondre un B-19 à un B-14 ne vous rend pas crédible. Pourquoi nous avoir fait perdre notre temps ?
-qui avez-vous choisi pour le poste ?
Ses longs cils s’arrêtèrent à mi- course et ainsi les yeux froncés me scrutait dans le blanc des yeux.
-Burton nous paraît toute destinée. Assidue, parfaite technicienne, elle sera une parfaite agent de liaison. En attendant votre départ, vous serez de corvée. Vous vous présenterez à votre officier et comme je ne pense pas vous revoir….que Dieu vous protège !
-Burton est parfaite. C’est également le choix que j’aurais fait.
Entre deux éclaircis les pilotes disputaient un match de football. Six avions décollèrent non loin d’un marécageux terrain de foot du castle Fort Reynolds, le quartier- général et dortoirs de ces hommes. Une luxueuse retraite aux yeux des pilotes placés bien loin de leur famille. Au fond de la Manche, mon corps prisonnier d’une carcasse d’aluminium n’aurait pas droit à une sépulture.Glenn Carter ! Cette garce ne méritait pas de rester. Elle ne connaissait rien à l’aviation, préférant le charme douillet d’une demeure que les pistes puant carburant et pneumatique.
En passant près du terrain, quelques pilotes en mal d’amour me sifflèrent comme certains hommes après une soirée bien arrosée dans les quartiers populaires de Londres. Mitchell avait raison, je n’avais été là que dans le seul but de distraire un troupeau de mâle en rut, bourrés d’hormones en tout genre. Le lieutenant Leicester tourna la tête en me voyant. Etait-il seulement au courant de mon renvoi ? L’escalier de pierre donnait sur un terrain de tennis, puis après la boue rendant impraticable le sentier, il fallait enjamber un fossé conduisant aux urinoirs.
Personne.
Je passais derrière le bâtiment de pierre et assise sur une souche éclata en sanglots. Le contre- coup indubitablement. La tête dans la main, je fus inconsolable. Ma pauvre fille que vas-tu devenir ? Une mèche auburn, rebelle s’échappa du chignon venant chatouiller ma narine. Quand une porte claqua mal refermée par un utilisateur. Rapidement, j’arrangeai la coiffure, la jupe et l’expression de mon visage. Leicester tirait sur une cigarette, un béret de police recouvrant boucles brunes et une partie du front.
-mon lieutenant !
Sans demander mon reste je lui tournai le dos.
-quelque chose ne va pas Godwin ?
-si tout va bien – je levai les yeux au ciel – enfin non ! J’ai été renvoyée.
Interloqué il secoua la cigarette pour l’éteindre tout en me dévisageant sans pudeur.
-renvoyée ? Qu’est-ce que vous avez encore fait ?
-Burton a été choisie pour le poste.
Il ne prenait jamais en pitié qui que se soit et à sa grande habitude, il restait serein voire indifférent à ce qui pouvait bien m’arriver. Demain, il piloterait un spitfire et dans les cieux trouverait bien inutiles tous les tracas des terriens au sujet de banalités comme des carrières brisées. Il avait quelque peu le regard condescendant du fait qu’il avait le regard légèrement tombant.
-et ça vous rend triste ?
-oui c’est idiot mais je pensais qu’ils liraient entre les lignes. Je me suis trompée.
-vous rentrez à Londres ?
-j’ai encore de la famille là-bas. Les bombardements ne me font pas peur et comme je n’ai nulle part où aller – je posai la main sur le front sûre d’aller trop loin dans mes pensées – alors oui, je suis triste de quitter tout cela et terrifiée à l’idée de retourner dans la civilisation.
-dans deux jours j’ai une permission. On pourrait partir ensemble.
-c’est gentil – le sourire aux lèvres – mais ça ne va pas vous ennuyer de devoir supporter mes questions à propos de votre engagement pour la guerre.
-non ça ne m’ennuierait pas –il se rapprocha – il y a encore des endroits à Londres où ils passent du bon jazz. J’ai cru comprendre que vous aimiez le jazz.
-oui c’est vrai.
-et votre livre ? ça avance ?
En soupirant je pensai aux pages inachevées par faute de ressources. Pendant des semaines sur une vieille machine à écrire, les mots donnaient vie à des récits sur les héros de la guerre.
Dernière édition par Cassiopée le 21/4/2009, 12:20, édité 3 fois
Cassiopée- Aspirant
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Date d'inscription : 07/04/2009
Re: La RAF et leurs pilotes
Oh, le vilain. Il est connu que les femmes du monde se font attendre, mon cher! et puis, tout vient à point à qui sait attendre...voilà le début du texte. Alors allez-y, donnez vous à coeur-joie!LSR a écrit:Je n'avais pas percuté que Cassiopée était une femme. Voilà qui explique beaucoup de choses
Je poste seulement le début, si certains sont intéressés qu'ils me le disent par MP et je leur envoie le reste. Pour ce qui est du copyright....mon texte est déjà sur un forum à compte d'auteur. Alors je ne suis pas parano à ce point.
Cassiopée- Aspirant
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Date d'inscription : 07/04/2009
Re: La RAF et leurs pilotes
Ca doit être un poisson volant intergalactique
Major cowburn- Général de Division
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Date d'inscription : 17/02/2008
Re: La RAF et leurs pilotes
Excuse moi mais j'ai relevé quelques incohérences :
Si on est en février 1941, les Usa ne peuvent pas être en guerre, étant donné que pour les états-unis l'entrée en guerre a commencé le 7 décembre 1941.
De ce fait, ou plutôt en dehors de cela, dans la RAF à cette époque si l'on était étranger, que l'on soit crédité de 1 000 ou 5 000 hdv (heures de vol) on avait droit à recommencer depuis le début, c'est-à-dire par le Tiger Moth avec plus ou moins de séances d'écolage en fonction de l'expérience, du nombre d'hdv, etc. Deux raisons principales expliquent cela : d'abord la disposition des commandes (les gaz notamment ont coûté la vie à quelques pilotes de chasses français parce que la commande est inversé par rapport au standard Armée de l'air à l'époque), la discipline de vol, auxquelles on peut ajouter la langue utilisée (problème des polonais, tchèques et j'en passe) et dans certains cas la modernité des chasseurs (je charrie un peu mais en Pologne, les PZL n'avaient pas de train rentrant, étaient des monoplans à aile haute sans cabine fermée ni radio).
De ce fait, quelle que soit la personne à laquelle tu fais référence, il aura peut-être commencé son écolage sur Ryan, Fairchild etc. mais il l'aura également fait sur DH Tiger Moth. Ensuite, un très grand ami à moi amateur de concombres te préciserait que pour ne citer que le cas de William Ash, américain engagé dans un Eagle Squadron, il n'avait jamais volé au sein de l'USAAC (us army air corps puisque l'Usaf n'existait pas encore) et que son entrainement il l'a commencé au Canada en raison de ce qu'on appelait alors le British Commonwealth air training plan ou encore Empire Air training scheme, ou encore Commonwealth air traing plan, parfois simplement "the plan" voir "the scheme". L'idée était tout simple, plutôt que monopoliser du personnel à la formation des élèves pilotes et d'exposer des apprentis pilotes sur la ligne de front et pour ne pas encombrer les cieux d'appareils d'écolage, la RAF envoya alors ses futurs pilotes se former au Canada, parfois en Afrique du Sud, bref, dans presque tous les dominions également en fonction du théâtre d'opérations. De ce fait, considérant la période à laquelle tu fais référence, ton bonhomme devrait s'être vraisemblablement entraîné au Canada.
Qui plus est, pour être américain et servir dans la RAF à cette époque, il faut obligatoirement s'être engagé dans la RCAF (royal canadian air force) parce que le gouvernement américain interdisait à ses jeunes hommes d'aller s'engager dans la RAF... mais pas la RCAF. Il suffisait donc juste de traverser la frontière americano-canadienne, de trouver un bureau de recrutement et le tour était joué.
Ensuite il y a une autre incohérence, mais peut-être est-ce du au fait que je n'ai pas exactement compris. Le nombre d'Eagle Squadrons est au total de 3 : de mémoire, le 71, le 121 et le 133. Sachant que chaque Squadron comprend en moyenne 12 appareils, il n'y a jamais pu avoir de quoi former 71 squadrons, y compris en comptant les américains non rattachés à des Eagle Squadrons, c'est-à-dire dans des Squadrons RAF -cas général puisque des français, des belges, des polonais, etc., se sont également retrouvés dans des squadrons britanniques, parfois parce qu'ils ne souhaitaient pas intégrer une unité reconnue comme free french ou PAF pour ne citer que ces dernières au sein de la RAF.
Il y a quelques autres incohérences : une panne d'avarie n'existe pas : c'est soit une panne, soit une avarie mais pas les deux en même temps. Dans le même paragraphe, tu mentionnes "moteur qui explose". Ca ne se produit pas non plus, techniquement ce genre de choses ne se produisent que sur des moteurs fusées. Les pannes les plus courantes à l'époque c'est une fuite de glycol (liquide de refroidissement moteur), fuite d'huile qui entraine un grippage moteur, erreur dans la manipulation des robinets-tranvaseurs d'essence, oubli du réchauffage carburateur.
Les moteurs à bout de souffle ont surtout été rencontrés en OTU, c'est-à-dire le dernier stade avant l'arrivée en Squadron opérationnel. En OTU on donnait aux pilotes sortis du Master des Spitfire ou Hurricane qui avaient déjà accumulé pas mal d'heures de vol en Squadron, appareils déjà démodés ou trop rincés pour être considérés comme bons de guerre -chez les américains on appelait cela les WW pour War Weary-.
Ensuite le lieutenant auquel tu fais référence ne peut pas être un lieutenant : dans la RAF, les grades sont les suivants : pilot officer, flying officer, flight leutnant, wing commander, etc. Dans le doute on appelle un officier "Sir" ou même pour s'éviter de dire "flight sergeant X au rapport, wing commander Y", ça donnera "flight sergeant X au rapport Sir".
La deuxième incohérence par rapport à ce passage c'est qu'il n'a jamais pu passer par un OTU pour se retrouver illico dans une escadrille : si c'est un officier, soit il est passé par les Air University soit il a fait le salon de provence britannique à savoir l'école de Cranfield.
Si je peux me permettre, il est rare, voir même très rare que l'on mentionne le nom d'un pilote britannique, spécifiquement si c'est un as, par son nom et son prénom surtout si c'est une conversation d'initiés, il sera désigné par son surnom accolé à son nom. D'autre part il n'y a jamais d'inspection de chambrées chez les officiers de la RAF tout simplement parce qu'ils bénéficient d'un batman (pas la chauve souris humanisée, mais le domestique qui repasse, lave, cire, range, nettoie et j'en passe). Les sous-officiers résidaient généralement en chambrées de 2, à moins qu'ils ne fussent logés dans une hutte nissen, comme le firent les équipages de bombardiers, qu'ils soient d'ailleurs britanniques ou américains, auquel cas ils étaient entre 4 et 6.
Enfin on ne pourra confondre un B-19 et un B-14, puisque ces appareils -le B-14 notamment- n'est plus employé depuis longtemps par l'Usaac. Quant au B-19 il n'a jamais existé en tant que tel puisqu'il s'agit du XB-19 donc un prototype.
Si tu veux un motif de renvoi, le plus courant à l'époque -et c'est ce qui a failli arriver à Stanford Tuck- c'est un manque de progression dans le pilotage. A l'époque un élève pilote doit savoir décoller et se poser au bout de 10 à 12 heures en moyenne, cela peut aller jusqu'à 15 à l'extrème limite mais au delà, il est réaffecté vers une école de navigateurs, bombardiers, mitrailleurs ou radio en fonction de ses compétences relevés et de l'avis de son moniteur de vol, de la commission de révision de son cas (dossier).
En termes de sources d'inspiration, si tu veux poursuivre dans ton style -qui n'est pas mal au demeurant- je te conseille de t'inspirer des écrits de Steinbeck, qui décrivit d'une manière aussi vivante que poignante les quelques jours qu'il passa avec les membres d'une escadrille de bombardement américaine. Si ça t'intéresse je te donnerai le titre de cette nouvelle, car il y a certains trucs et tics, manies et obsessions, guignes et porte-bonheurs que tous pilotes de l'époque ont eues.
Si on est en février 1941, les Usa ne peuvent pas être en guerre, étant donné que pour les états-unis l'entrée en guerre a commencé le 7 décembre 1941.
De ce fait, ou plutôt en dehors de cela, dans la RAF à cette époque si l'on était étranger, que l'on soit crédité de 1 000 ou 5 000 hdv (heures de vol) on avait droit à recommencer depuis le début, c'est-à-dire par le Tiger Moth avec plus ou moins de séances d'écolage en fonction de l'expérience, du nombre d'hdv, etc. Deux raisons principales expliquent cela : d'abord la disposition des commandes (les gaz notamment ont coûté la vie à quelques pilotes de chasses français parce que la commande est inversé par rapport au standard Armée de l'air à l'époque), la discipline de vol, auxquelles on peut ajouter la langue utilisée (problème des polonais, tchèques et j'en passe) et dans certains cas la modernité des chasseurs (je charrie un peu mais en Pologne, les PZL n'avaient pas de train rentrant, étaient des monoplans à aile haute sans cabine fermée ni radio).
De ce fait, quelle que soit la personne à laquelle tu fais référence, il aura peut-être commencé son écolage sur Ryan, Fairchild etc. mais il l'aura également fait sur DH Tiger Moth. Ensuite, un très grand ami à moi amateur de concombres te préciserait que pour ne citer que le cas de William Ash, américain engagé dans un Eagle Squadron, il n'avait jamais volé au sein de l'USAAC (us army air corps puisque l'Usaf n'existait pas encore) et que son entrainement il l'a commencé au Canada en raison de ce qu'on appelait alors le British Commonwealth air training plan ou encore Empire Air training scheme, ou encore Commonwealth air traing plan, parfois simplement "the plan" voir "the scheme". L'idée était tout simple, plutôt que monopoliser du personnel à la formation des élèves pilotes et d'exposer des apprentis pilotes sur la ligne de front et pour ne pas encombrer les cieux d'appareils d'écolage, la RAF envoya alors ses futurs pilotes se former au Canada, parfois en Afrique du Sud, bref, dans presque tous les dominions également en fonction du théâtre d'opérations. De ce fait, considérant la période à laquelle tu fais référence, ton bonhomme devrait s'être vraisemblablement entraîné au Canada.
Qui plus est, pour être américain et servir dans la RAF à cette époque, il faut obligatoirement s'être engagé dans la RCAF (royal canadian air force) parce que le gouvernement américain interdisait à ses jeunes hommes d'aller s'engager dans la RAF... mais pas la RCAF. Il suffisait donc juste de traverser la frontière americano-canadienne, de trouver un bureau de recrutement et le tour était joué.
Ensuite il y a une autre incohérence, mais peut-être est-ce du au fait que je n'ai pas exactement compris. Le nombre d'Eagle Squadrons est au total de 3 : de mémoire, le 71, le 121 et le 133. Sachant que chaque Squadron comprend en moyenne 12 appareils, il n'y a jamais pu avoir de quoi former 71 squadrons, y compris en comptant les américains non rattachés à des Eagle Squadrons, c'est-à-dire dans des Squadrons RAF -cas général puisque des français, des belges, des polonais, etc., se sont également retrouvés dans des squadrons britanniques, parfois parce qu'ils ne souhaitaient pas intégrer une unité reconnue comme free french ou PAF pour ne citer que ces dernières au sein de la RAF.
Il y a quelques autres incohérences : une panne d'avarie n'existe pas : c'est soit une panne, soit une avarie mais pas les deux en même temps. Dans le même paragraphe, tu mentionnes "moteur qui explose". Ca ne se produit pas non plus, techniquement ce genre de choses ne se produisent que sur des moteurs fusées. Les pannes les plus courantes à l'époque c'est une fuite de glycol (liquide de refroidissement moteur), fuite d'huile qui entraine un grippage moteur, erreur dans la manipulation des robinets-tranvaseurs d'essence, oubli du réchauffage carburateur.
Les moteurs à bout de souffle ont surtout été rencontrés en OTU, c'est-à-dire le dernier stade avant l'arrivée en Squadron opérationnel. En OTU on donnait aux pilotes sortis du Master des Spitfire ou Hurricane qui avaient déjà accumulé pas mal d'heures de vol en Squadron, appareils déjà démodés ou trop rincés pour être considérés comme bons de guerre -chez les américains on appelait cela les WW pour War Weary-.
Ensuite le lieutenant auquel tu fais référence ne peut pas être un lieutenant : dans la RAF, les grades sont les suivants : pilot officer, flying officer, flight leutnant, wing commander, etc. Dans le doute on appelle un officier "Sir" ou même pour s'éviter de dire "flight sergeant X au rapport, wing commander Y", ça donnera "flight sergeant X au rapport Sir".
La deuxième incohérence par rapport à ce passage c'est qu'il n'a jamais pu passer par un OTU pour se retrouver illico dans une escadrille : si c'est un officier, soit il est passé par les Air University soit il a fait le salon de provence britannique à savoir l'école de Cranfield.
Si je peux me permettre, il est rare, voir même très rare que l'on mentionne le nom d'un pilote britannique, spécifiquement si c'est un as, par son nom et son prénom surtout si c'est une conversation d'initiés, il sera désigné par son surnom accolé à son nom. D'autre part il n'y a jamais d'inspection de chambrées chez les officiers de la RAF tout simplement parce qu'ils bénéficient d'un batman (pas la chauve souris humanisée, mais le domestique qui repasse, lave, cire, range, nettoie et j'en passe). Les sous-officiers résidaient généralement en chambrées de 2, à moins qu'ils ne fussent logés dans une hutte nissen, comme le firent les équipages de bombardiers, qu'ils soient d'ailleurs britanniques ou américains, auquel cas ils étaient entre 4 et 6.
Enfin on ne pourra confondre un B-19 et un B-14, puisque ces appareils -le B-14 notamment- n'est plus employé depuis longtemps par l'Usaac. Quant au B-19 il n'a jamais existé en tant que tel puisqu'il s'agit du XB-19 donc un prototype.
Si tu veux un motif de renvoi, le plus courant à l'époque -et c'est ce qui a failli arriver à Stanford Tuck- c'est un manque de progression dans le pilotage. A l'époque un élève pilote doit savoir décoller et se poser au bout de 10 à 12 heures en moyenne, cela peut aller jusqu'à 15 à l'extrème limite mais au delà, il est réaffecté vers une école de navigateurs, bombardiers, mitrailleurs ou radio en fonction de ses compétences relevés et de l'avis de son moniteur de vol, de la commission de révision de son cas (dossier).
En termes de sources d'inspiration, si tu veux poursuivre dans ton style -qui n'est pas mal au demeurant- je te conseille de t'inspirer des écrits de Steinbeck, qui décrivit d'une manière aussi vivante que poignante les quelques jours qu'il passa avec les membres d'une escadrille de bombardement américaine. Si ça t'intéresse je te donnerai le titre de cette nouvelle, car il y a certains trucs et tics, manies et obsessions, guignes et porte-bonheurs que tous pilotes de l'époque ont eues.
Kaiser Sauce- Sous-lieutenant
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