La RAF et leurs pilotes
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Re: La RAF et leurs pilotes
Major cowburn a écrit:Ca doit être un poisson volant intergalactique
Non, c'est la raison pour laquelle je brûle depuis quelques heures d'incendier Cassiopée et de vous demander à tous de laisser son texte végéter tout seul, et elle avec.
Non, j'aime pas qu'on me prenne pour une conne. Et encore moins qu'on prenne les membres de ce forum pour des larbins ou des pigeons.
Pour info, Cassiopée avait déjà écrit "Luthfasse" y'a quoi, deux mois ? sur un autre forum. Puisque cette horreur est toujours là, je vous laisse déduire tous seuls du sérieux de ses corrections et de sa prise en compte des commentaires.
Re: La RAF et leurs pilotes
Ouh !! Les filles entres elles sont de vraies tigresses !!Kalendeer a écrit:Major cowburn a écrit:Ca doit être un poisson volant intergalactique
Non, c'est la raison pour laquelle je brûle depuis quelques heures d'incendier Cassiopée et de vous demander à tous de laisser son texte végéter tout seul, et elle avec.
Non, j'aime pas qu'on me prenne pour une conne. Et encore moins qu'on prenne les membres de ce forum pour des larbins ou des pigeons.
Pour info, Cassiopée avait déjà écrit "Luthfasse" y'a quoi, deux mois ? sur un autre forum. Puisque cette horreur est toujours là, je vous laisse déduire tous seuls du sérieux de ses corrections et de sa prise en compte des commentaires.
Je vais attendre un peu que ça se décante avant de me mouiller ^^ (t'inquiettes Kal, tu reste ma préférée^^)
Sturmovik- Police militaire (Modérateur)
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Re: La RAF et leurs pilotes
non Kal' ce n'est pas un poisson d'avril. J'ai repris le texte original sans rien modifier (celui de mon PC). Les autres corrections étaient sur le forum JE, mais je n'ai pas pu l'extraire parce que :"Luthfasse"Rassures moi, Cassiopée, c'est un poisson d'avril en retard ?
1-qu'à ce moment je l'ai vraiment trouvé archi-nul et que j'envisageai de l'abandonner
2-parce que le texte corrigé était sur le Fofo et que comme je n'avais aucun accès à internet à domicile, je n'ai pu le mettre sur mon PC.
Après les autres font ce qu'ils veulent, mais une fois de plus tu te montres pleine de vie. Il est facile de boycotter une personne parce qu'elle te paraît pas sérieuse et dilettante, mais tu ignores tout de ma façon de faire et je ne peux t'en vouloir : il y a les forums d'une part et le travail à domicile d'une autre.
Alors voilà comment je procéde :
1- j'imprime tout cela (comme je le fais pour les autres écrits)
2- je retravaille tout à partir de la version antérieure
3- ensuite je reposte le tout avec les corrections.
Or là, comme je n'ai plus de PC (ce formidable outil de travail a planté) me voilà bien em***dée.
En même temps comme tu es de nouveau fâchée (et le mot doit être faible, n'est-ce pas?), je doute que tu lise mes nouvelles corrections. Mais tant pis, si ma façon de faire te déplaît. Je suis ne suis pas parfaite, loin de là mais mon travail n'a rien de celui d'une personne qui se fout de tout et de tout le monde.
Si c'était le cas, que ferai-je ici, hein? Ce n'est pas mon but de vouloir faire perdre du temps à quiconque. Voilà pour ma plaidoirie et si je dois passer en cours martial, je me tiens prête.
Cassiopée- Aspirant
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Re: La RAF et leurs pilotes
Ha les meufs,les meufs !!!
D'acc avec toi, Sturm !Ouh !! Les filles entres elles sont de vraies tigresses !!
Re: La RAF et leurs pilotes
c'est exact, bourde monumentale. Cela ne peut se tenir.Je savais que ma chrono ne tenait pas la route, mais à ce point-làSi on est en février 1941, les Usa ne peuvent pas être en guerre, étant donné que pour les états-unis l'entrée en guerre a commencé le 7 décembre 1941.
donc, là je dois tout changer en tenant compte de ces nouveaux paramètres (nbre d'heures, etc).De ce fait, ou plutôt en dehors de cela, dans la RAF à cette époque si l'on était étranger, que l'on soit crédité de 1 000 ou 5 000 hdv (heures de vol) on avait droit à recommencer depuis le début, c'est-à-dire par le Tiger Moth avec plus ou moins de séances d'écolage en fonction de l'expérience, du nombre d'hdv, etc.
Ah, cela je l'ignorai! Je savais qu'il existait des bases au Canada et en Afrique du Sud mais j'ai pas pensé y faire référence.le cas de William Ash, américain engagé dans un Eagle Squadron, il n'avait jamais volé au sein de l'USAAC (us army air corps puisque l'Usaf n'existait pas encore) et que son entrainement il l'a commencé au Canada en raison de ce qu'on appelait alors le British Commonwealth air training plan ou encore Empire Air training scheme, ou encore Commonwealth air traing plan, parfois simplement "the plan" voir "the scheme".
cool comme info, à glisser dans mon texte.Qui plus est, pour être américain et servir dans la RAF à cette époque, il faut obligatoirement s'être engagé dans la RCAF (royal canadian air force) parce que le gouvernement américain interdisait à ses jeunes hommes d'aller s'engager dans la RAF... mais pas la RCAF. Il suffisait donc juste de traverser la frontière americano-canadienne, de trouver un bureau de recrutement et le tour était joué.
j'ai mis 71 alors quelle autre valeur dois-je mettre, si ce n'est 121 et 133.autre incohérence, mais peut-être est-ce du au fait que je n'ai pas exactement compris. Le nombre d'Eagle Squadrons est au total de 3 : de mémoire, le 71, le 121 et le 133.
fais changer par fuite de glycol et les autres que tu m'as également donnés.une panne d'avarie n'existe pas : c'est soit une panne, soit une avarie mais pas les deux en même temps. Dans le même paragraphe, tu mentionnes "moteur qui explose". Ca ne se produit pas non plus, techniquement ce genre de choses ne se produisent que sur des moteurs fusées.
merci pour cette info...Les moteurs à bout de souffle ont surtout été rencontrés en OTU, c'est-à-dire le dernier stade avant l'arrivée en Squadron opérationnel. En OTU on donnait aux pilotes sortis du Master des Spitfire ou Hurricane qui avaient déjà accumulé pas mal d'heures de vol en Squadron, appareils déjà démodés ou trop rincés pour être considérés comme bons de guerre -chez les américains on appelait cela les WW pour War Weary-.
donc, là je dois changer tous les "lieutenants" par leurs équivalences en anglais. je crois que je vais mettre un lexique sur version récente.dans la RAF, les grades sont les suivants : pilot officer, flying officer, flight leutnant, wing commander, etc. Dans le doute on appelle un officier "Sir" ou même pour s'éviter de dire "flight sergeant X au rapport, wing commander Y", ça donnera "flight sergeant X au rapport Sir".
était-ce la seule?La deuxième incohérence par rapport à ce passage c'est qu'il n'a jamais pu passer par un OTU pour se retrouver illico dans une escadrille : si c'est un officier, soit il est passé par les Air University soit il a fait le salon de provence britannique à savoir l'école de Cranfield.
pour quelles raisons? est-ce au cas où ils se trouveraient prisonniers?il est rare, voir même très rare que l'on mentionne le nom d'un pilote britannique, spécifiquement si c'est un as, par son nom et son prénom surtout si c'est une conversation d'initiés, il sera désigné par son surnom accolé à son nom.
où as-tu trouvé tous ces détails?D'autre part il n'y a jamais d'inspection de chambrées chez les officiers de la RAF tout simplement parce qu'ils bénéficient d'un batman (pas la chauve souris humanisée, mais le domestique qui repasse, lave, cire, range, nettoie et j'en passe). Les sous-officiers résidaient généralement en chambrées de 2, à moins qu'ils ne fussent logés dans une hutte nissen, comme le firent les équipages de bombardiers, qu'ils soient d'ailleurs britanniques ou américains, auquel cas ils étaient entre 4 et 6.
justement je voulais montrer l'ignorance de la protagoniste pointé par le lieut...enfin le fight leutnant.Enfin on ne pourra confondre un B-19 et un B-14, puisque ces appareils -le B-14 notamment- n'est plus employé depuis longtemps par l'Usaac. Quant au B-19 il n'a jamais existé en tant que tel puisqu'il s'agit du XB-19 donc un prototype.
à prendre ou à laisser! Je prends cette idée...mais comme je parle d'une WAAF je n'ai trouvé que ce motif.Si tu veux un motif de renvoi, le plus courant à l'époque -et c'est ce qui a failli arriver à Stanford Tuck- c'est un manque de progression dans le pilotage.
Cassiopée- Aspirant
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Re: La RAF et leurs pilotes
[quote="Cassiopée"]
71, 121 et 133 ce sont les numérotations des Squadrons, ce n'est pas une valeur déterminant un nombre de personnels. Il serait assez dur de dire précisemment quel nombre exact de volontaires américains se sont engagés dans la RCAF puis la RAF, puisque par ailleurs lorsque la 8AF est arrivée en GB, certains ont rejoint l'Usaac et d'autres sont volontairement restés dans la RAF, ce qui complique d'autant les choses.
[quote="Cassiopée"]
C'est la seule école supérieure de l'air en GB. C'est l'équivalent "ailé" de Sandhurst.
[quote="Cassiopée"]
Il n'y a pas de raisons précises, cela a toujours été de la sorte, et quand ils étaient prisonniers, il n'était pas rare surtout si l'aviateur était un as que l'interrogateur du camp de prisonniers de transit en sache aussi long sur l'aviateur que l'aviateur lui-même. La RAF a déterminé certaines procédures pour éviter les fuites, mais il y a toujours eu un jeu du chat et de la souris entre prisonniers et gardes, interrogateurs, sous plusieurs formes.
[quote="Cassiopée"]
Dans les quelques livres que je possède et auprès des vétérans que je connais.
[quote="Cassiopée"]
Oui mais nan, c'est FLIGHT leutnant (avec L) et ensuite ce serait plutôt comme je le disais des reproches quant à la progression du pilotage, le comportement général, mais pas de choses relatives à la reconnaissance visuelle des appareils, tout simplement parce que dans chaque cahute de chaque aérodrome étaient punaisées les silouhettes de chaque appareil, qu'il soit ami ou ennemi. Ce qui veut dire que même si on avait une très mauvaise mémoire, à force de les voir et de les revoir on ne pouvait que les identifier.
[quote="Cassiopée"]
Il était extrêmement rare qu'une Waaf se fasse renvoyer, c'est comme dans l'administration ou chez les nonnes, faut faire une sacrée boulette pour en arriver là. Il y a eu cependant des nénettes qui ont été fuies par les équipages parce que considérées comme porte-poisse, un peu à l'image des coutumes dans la marine. Dans ces cas-là on préférait réaffecter la jeune femme sur un autre aérodrome ou encore à d'autres tâches, dans les bureau ou ce genre de choses.
autre incohérence, mais peut-être est-ce du au fait que je n'ai pas exactement compris. Le nombre d'Eagle Squadrons est au total de 3 : de mémoire, le 71, le 121 et le 133.
Cassiopée a écrit:j'ai mis 71 alors quelle autre valeur dois-je mettre, si ce n'est 121 et 133.
71, 121 et 133 ce sont les numérotations des Squadrons, ce n'est pas une valeur déterminant un nombre de personnels. Il serait assez dur de dire précisemment quel nombre exact de volontaires américains se sont engagés dans la RCAF puis la RAF, puisque par ailleurs lorsque la 8AF est arrivée en GB, certains ont rejoint l'Usaac et d'autres sont volontairement restés dans la RAF, ce qui complique d'autant les choses.
[quote="Cassiopée"]
La deuxième incohérence par rapport à ce passage c'est qu'il n'a jamais pu passer par un OTU pour se retrouver illico dans une escadrille : si c'est un officier, soit il est passé par les Air University soit il a fait le salon de provence britannique à savoir l'école de Cranfield.
Cassiopée a écrit:était-ce la seule?
C'est la seule école supérieure de l'air en GB. C'est l'équivalent "ailé" de Sandhurst.
[quote="Cassiopée"]
il est rare, voir même très rare que l'on mentionne le nom d'un pilote britannique, spécifiquement si c'est un as, par son nom et son prénom surtout si c'est une conversation d'initiés, il sera désigné par son surnom accolé à son nom.
Cassiopée a écrit:pour quelles raisons? est-ce au cas où ils se trouveraient prisonniers?
Il n'y a pas de raisons précises, cela a toujours été de la sorte, et quand ils étaient prisonniers, il n'était pas rare surtout si l'aviateur était un as que l'interrogateur du camp de prisonniers de transit en sache aussi long sur l'aviateur que l'aviateur lui-même. La RAF a déterminé certaines procédures pour éviter les fuites, mais il y a toujours eu un jeu du chat et de la souris entre prisonniers et gardes, interrogateurs, sous plusieurs formes.
[quote="Cassiopée"]
D'autre part il n'y a jamais d'inspection de chambrées chez les officiers de la RAF tout simplement parce qu'ils bénéficient d'un batman (pas la chauve souris humanisée, mais le domestique qui repasse, lave, cire, range, nettoie et j'en passe). Les sous-officiers résidaient généralement en chambrées de 2, à moins qu'ils ne fussent logés dans une hutte nissen, comme le firent les équipages de bombardiers, qu'ils soient d'ailleurs britanniques ou américains, auquel cas ils étaient entre 4 et 6.
Cassiopée a écrit:où as-tu trouvé tous ces détails?
Dans les quelques livres que je possède et auprès des vétérans que je connais.
[quote="Cassiopée"]
Enfin on ne pourra confondre un B-19 et un B-14, puisque ces appareils -le B-14 notamment- n'est plus employé depuis longtemps par l'Usaac. Quant au B-19 il n'a jamais existé en tant que tel puisqu'il s'agit du XB-19 donc un prototype.
Cassiopée a écrit:justement je voulais montrer l'ignorance de la protagoniste pointé par le lieut...enfin le fight leutnant.
Oui mais nan, c'est FLIGHT leutnant (avec L) et ensuite ce serait plutôt comme je le disais des reproches quant à la progression du pilotage, le comportement général, mais pas de choses relatives à la reconnaissance visuelle des appareils, tout simplement parce que dans chaque cahute de chaque aérodrome étaient punaisées les silouhettes de chaque appareil, qu'il soit ami ou ennemi. Ce qui veut dire que même si on avait une très mauvaise mémoire, à force de les voir et de les revoir on ne pouvait que les identifier.
[quote="Cassiopée"]
Si tu veux un motif de renvoi, le plus courant à l'époque -et c'est ce qui a failli arriver à Stanford Tuck- c'est un manque de progression dans le pilotage.
Cassiopée a écrit:à prendre ou à laisser! Je prends cette idée...mais comme je parle d'une WAAF je n'ai trouvé que ce motif.
Il était extrêmement rare qu'une Waaf se fasse renvoyer, c'est comme dans l'administration ou chez les nonnes, faut faire une sacrée boulette pour en arriver là. Il y a eu cependant des nénettes qui ont été fuies par les équipages parce que considérées comme porte-poisse, un peu à l'image des coutumes dans la marine. Dans ces cas-là on préférait réaffecter la jeune femme sur un autre aérodrome ou encore à d'autres tâches, dans les bureau ou ce genre de choses.
Kaiser Sauce- Sous-lieutenant
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Re: La RAF et leurs pilotes
Après une lecture rapide et avec les remarques éclairées de Kaiser Sauce, je dois avoué que je n'ai pas eu de crise d'urticaire en lisant ce texte.
Les quelques erreurs, parfois grossières comme l'a fait remarquer Kal', ne m'ont pas dégouté, chacun a droit de faire des erreurs pour en tirer parti et progresser (notement avec des aussi bonnes remarques que celles de KS !)
Les quelques erreurs, parfois grossières comme l'a fait remarquer Kal', ne m'ont pas dégouté, chacun a droit de faire des erreurs pour en tirer parti et progresser (notement avec des aussi bonnes remarques que celles de KS !)
La cours martiale c'est démodé, Toi et Kal' pouvez vous expliquer dans un combat de boue, ça sera plus plaisant pour nous qui comptons les points (pas vrai Tecumseh ? )Cassiopée a écrit: si je dois passer en cours martial, je me tiens prête.
Sturmovik- Police militaire (Modérateur)
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Re: La RAF et leurs pilotes
Ecomment, que je suis partant ! Qui prendra les paris ?(sans compter qu'on pourrait enregistrer le combat, et se le repasser quand on voudra !La cours martiale c'est démodé, Toi et Kal' pouvez vous expliquer dans un combat de boue, ça sera plus plaisant pour nous qui comptons les points (pas vrai Tecumseh ? )
Re: La RAF et leurs pilotes
HS ON : Je n'ai jamais vu de catch féminin dans quoi que ce soit (même dans la confiture aux myrtilles, sacrilège, laissez donc les myrtilles dans le pot ou tartinées sur une tranche de pain beurrée) mais en fait ça ne me manque pas des masses, s'il y a vente de billets vous ferez un bide avec moi c'est une évidence. De toutes manières et en considérant large, on parle de la boxe comme d'un art noble, je n'y vois que deux personnes avec le nez cassé, des hématomes multiples et une tête à faire peur à Frankenstein. Chacun son truc, celui-là c'est pas vraiment le mien.
Je suggère de trouver la solution dans "Fantasia chez les ploucs" dont je recommande par ailleurs la lecture à qui que ce soit, y compris les bergers qui ne doivent absolument pas se sentir visés, bien au contraire. HS OFF
Je suggère de trouver la solution dans "Fantasia chez les ploucs" dont je recommande par ailleurs la lecture à qui que ce soit, y compris les bergers qui ne doivent absolument pas se sentir visés, bien au contraire. HS OFF
Kaiser Sauce- Sous-lieutenant
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Re: La RAF et leurs pilotes
Ôte moi d'un doute, Kaiser:Tu ne voudrais pas faire fuir la clientèle, des fois ?
Re: La RAF et leurs pilotes
Kaiser est pour la paix entre les peuples, ethnies, genres et différences, le catch féminin n'est de surcroit pas reconnu comme une discipline olympique, de ce fait le problème est réglé. Raison pour laquelle je disais que la clef, la solution se situe dans "Fantasia chez les ploucs". Fantasia a une manière propre à lui-même de déterminer qui a raison, méthode que je trouve à la fois excellente et pleine de bon sens.
Kaiser Sauce- Sous-lieutenant
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Re: La RAF et leurs pilotes
Pour répondre à ta question Cassiopée, l'ouvrage de Steinbeck auquel je faisais référence s'intitule "Once there was a war" (littéralement il était une fois la guerre) et de la même manière que Fantasia chez les ploucs je le recommande à quiconque, pour des raisons différentes cependant. Steinbeck réussit en quelques pages à capturer l'atmosphère essentielle de chaque unité dans laquelle il se rend, aussi bien chez les bombardiers que les mécanos, sur les MTB de la RN, que ce soit en Afrique, en Europe, etc. Mon exemplaire provient de chez Penguin et est de ce fait rédigé en anglais, indeed. Amicalement vôtre.
Kaiser Sauce- Sous-lieutenant
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Re: La RAF et leurs pilotes
oui, je suis au courant, mais comme tu m'avais repris je croyais que tu voulais me voir changer le référencement.Kaiser a écrit:71, 121 et 133 ce sont les numérotations des Squadrons, ce n'est pas une valeur déterminant un nombre de personnels
fight ne te plaisait pas? Pour ce qui est des surnoms à la place du patronyme, cela va me donner du fil à retordre.Oui mais nan, c'est FLIGHT leutnant (avec L)
contente que tu aies survécu à mon invasion littéraire.Sturm a écrit:Après une lecture rapide et avec les remarques éclairées de Kaiser Sauce, je dois avoué que je n'ai pas eu de crise d'urticaire en lisant ce texte.
Ne sois pas fâché Kaiser si je ne corrige pas tout de suite....
Est-ce le fantasme de certains de voir des femmes se battre dans la fange? HuHUmm... Merci Kaiser pour le titre de l'oeuvre de Steinbeck. Comme ce soir, je pars acheter un nouvel ordinateur, j'en profiterai pour m'arrêter dans le rayon adéquat.
Cassiopée- Aspirant
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Re: La RAF et leurs pilotes
Y'a intérêt où j'envoie des fennecs bouffer ta connexionSturmovik a écrit:(t'inquiettes Kal, tu reste ma préférée^^)
Tu rêves, méthode Patton ! Moi dans un Panzer VI Tiger, et comme je suis gentille, je laisserai à Cassiopée un char Schneider CA1 Et le premier qui me dit que c'est injuste, je lui réponds prime à l'anciennetéLa cours martiale c'est démodé, Toi et Kal' pouvez vous expliquer dans un combat de boue, ça sera plus plaisant pour nous qui comptons les points mort de rir gri (pas vrai Tecumseh ? mort de rir gri )
Bon, sur ce j'arrête de flooder.
Cassiopée, tu fais ce que tu veux, moi j'abandonne. J'estime avoir de bonnes raisons de ne plus vouloir me pencher sur tes textes, et que je sois la seule à le penser n'y changera rien.
Bonne chance pour la suite.
Re: La RAF et leurs pilotes
Fais ce que tu veux Kal' l'écriture reste une passion, si j'en vivais je le prendrai sûrement mal. Mais d'une façon ou d'une autre j'arriverai à aller jusqu'au bout avec ma méthode qui semble tant de déplaire. Na!
Cassiopée- Aspirant
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Age : 89
Date d'inscription : 07/04/2009
Re: La RAF et leurs pilotes
Les héros
Le monde des pilotes de chasse est étrange. Il existe une fraternité née de l’amour du vol et d’une passion inaltérable pour les avions à hautes performances. Du Spad au Mig-1, du Fokker-D-VII au Spitfire, du Messerschmitt-109 au F-105. Ils sont des héros qui finissent bien souvent dans les débris fumants d’un avion au flanc d’une colline.
et non 1941font=Arial]Février 1942. [/font]
Les USA venaient d’entrer en guerre contre les avancées toujours progressives du Reich. Une division de pilotes frais émoulus des bases aériennes rejoignit l’Angleterre. Des gars dont l’âge moyen ne dépassait pas 22 ans. On disait qu’ils incarnaient la terreur du ciel. Mais comment croire ces yankees qui jusqu’à maintenant n’avaient piloté que des Curtiss SNC ou des Fairchild PT 19 A Cornell ?
D’un regard inquisiteur les anglais de la base de Harlow dans l’Essex devaient apprendre à vivre avec les USAAF.
Dans tout le pays plus de 1 000 volontaires avaient répondu à l’appel,
. 71 escadrons détachés en tout. Les membres de l’Eagle Squadrons parlaient forts, fumaient et pendant leurs heures de repos jouaient de l’harmonica. La RAF repoussait tant bien que mal l'aviation ennemie et même sans l’aide des américains ils reprendraient le contrôle aérien.soit 244 pilotes devant totaliser plus de 10.000 heures de vol
Il pleuvait sur le comté du Devon.
Une pluie glaciale et pénétrante.
Les Masters II ne décollaient pas en raison de la purée de pois qui rendaient impraticables les pistes de décollage. Les radios des tours de contrôle tempêtaient. Il n’y avait qu’en Angleterre qu’il pissait autant ! Le crayon sous le nez, une otarie dressée pour le cirque n’aurait pas faite mieux que moi Diane Godwin attendant fébrilement la permission octroyée pour son unité.
Agée de tout juste 22 ans, je sortais d'une école d'une formation dispensée par sa "gracieuse" Majesté. Les futurs flight officier apprenaient la maîtrise de leur appareil dans des régions reculées du Commonwealth comme le Canada ou l'Afrique du sud. Les raisons de cet éloignement était simple. L'empire britannique craignait la perte de ses pilotes et telle une poule qui protège sa couvée, les jeunes officiers apprenaient à voler loin de leur poulailler.Agée tout juste de 22 ans, je sortais d’une OTU, une école de chasse.
Les cours avaient succédaient aux cours, les heures de vol s’étaient accumulés rapidement, les séances de tir au-dessus des montagnes couvertes de neige du pays de Galles s’additionnèrent vite dans le carnet de vol. L’aviation restait un rêve inespéré. Enfant déjà, le passage d’avion dans le ciel exaltait mes sens. Un poste auprès du quartier- général serait vacant dans quelques semaines. Une formidable opportunité d’accéder aux escadrons de la RAF. Trois postulantes rentraient en lice, dont Bettina –Bonnie- Glenn Carter et Alyson –Ally- MacArthur. Face aux aînées, je ne s’étais pas démontée, peu impressionnée, très enthousiaste pour ce que j’entreprenais, disant avoir toutes les chances de réussir. Les pilotes étaient non seulement des héros mais le fer de lance de toute une nation. Voir un bataillon décoller fichait la chair de poule, parce qu’en ciel et terre tout se jouait. [/font]
La loi de la gravité, la mécanique, le courage et l’acharnement. Les tôles en aluminium dans un vrombissement de moteur quittaient le sol tels de puissants albatros et il serait vain de les décrire. « -ne restez pas sur la piste de décollage mademoiselle ! » me lançait-on persuadé que pareille extase rendait imprudent. Si les avions partaient en une formation parfaitement géométrique, il n’était pas rare de les voir surgir des nuages complètement désordonnés, blessés, puisant dans leurs dernières ressources assez de force pour se poser.
Les pilotes alors sortaient de leur cockpit aussi exténués que la bête qu’ils avaient montée pendant de longues minutes. Ils étaient le prolongement du manche et entre eux et la machine existait une osmose, une confiance sans nom. Ils se confiaient réciproquement l’un à l’autre et avec quel ardeur l’animal en aluminium obéissait à son maître ! Parfois la bête se dérobait et l’on assistait
assistait à une avarie.impuissant à ce que l’on pouvait appeler une panne d’avarie
On assistait impuissant à une fuite de glycol ou une partie de la mécanique prenait feu. Juchée sur la barrière, je prenais quelques photographies. Qui pourrait me croire une fois arrivée à Londres, que j’ai pu côtoyer à mon aise ces irrévérencieux dompteurs ?Le moteur explosait dans un dernier râle
Le mess des officiers. Pourquoi ne pas commencer par là ?
, connu sous le nom de -Beaver Mitchell- est un formidable chef d’escadron pour les recrues envoyées par l’académie militaire de la Royal Air Force. Mesurant 1m98, il en impose par la taille tout autant que par l’aptitude qu’il a à commander. Originaire de Harlow dans l’Essex, il est issu de la classe moyenne.Le lieutenant Dwight Mitchell
Après être passé par un Empire Air training, il a obtenu ses galons en pilotant comme personne. Il a abattu plus d’allemands que son propre père pendant la grande guerre. Peu bavard, il observe le monde autour de lui pour en tirer les meilleures conclusions.Après être passé par une OTU
N’importe quel pilote le suivrait dans le ciel ombrageux. Les sous- officiers et officiers représentaient une certaine élite. Ils avaient tous dans le sang cette volonté de chasser l’ennemi au-delà de la mer, le renvoyer dans son foyer d’origine et le
-Fox Leicester- savait mieux que quiconque le sens du mot devoir. Grand et ténébreux, il fallait plaindre le coucou portant une croix gammée. Il l’abattait ayant un sens exacerbé du tir. Aussi doué aux fléchettes que pour fixer un point de mire, Leicester ne craignait ni Dieu ni le diable. De nature calme, les hommes placés sous ses ailes le disaient confiant. Il est mon préféré de ces hommes.lieutenant Nolan Leicester
Venait ensuite le tour du capitaine Brad Bashore, le doyen de la base appelé « big Moustaches ». Le morse, animal de la banquise pourrait être son égal. Il parlait comme tous les écossais avec un prodigieux accent à couper au couteau. Très paternel il briguait la bonne parole comme un curé en haut de sa chaire. Motherwell lui manquait bien qu’il n’en parlait jamais.
A travers son regard, on devinait quelques souvenirs lointains de sa terre natale. Leicester m’a repéré. Sournoisement il baissa le regard sur le bock de bière. Les hommes sont quelque peu lassés que je vienne les interviewer dans leur intimité. Les femmes n’étaient pas admises dans le mess mais le très respectable Don Harvey m’y avait mise de corvée pour la semaine.
, deux des batmans de la base le ménage ne pouvait être mieux fait que celui de leurs prédécesseurs.Avec l’aide de John Hugues et de Terry Fisher
La vie à la caserne était plaisante à la condition d’y trouver une place. Tout était régit par une organisation digne des corps d’armée de Napoléon ou de Jules César. Chacun avait un rôle à jouer. On démembrait 26 pilotes, 2 médecins et 3 infirmiers, une trentaine de mécaniciens, des WAAF (auxiliaire féminin de la RAF) dont je faisais partie et des hommes d’entretien.
Quand Dwignt Mitchell me fit demander à 7heures15 précises du matin, il fallut plus de 20 minutes au courrier pour me quérir et 20 supplémentaires pour me ramener auprès du chef d’escadrille.
Derrière la porte, suspendu au téléphone il s’entretenait avec le commandant du squadron 56 B sur le sort des avions restés au sol pour réparations et des autres condamnés à rester en raison de la diluvienne pluie. Le nez à la fenêtre, perdue dans des pensées de voltige en plein ciel, j’étais loin de me douter que l’entrevue allait sceller mon destin à jamais.
-Godwin entrez. Je n’ai pas toute la vie à vous accordez.
(...)
-qu’est-ce qui a fait que vous ayez arrêté votre choix sur moi ?
Il croisa les bras sur la poitrine sans détacher son regard du mien. Il savait que je ne lâcherai pas. Il savait que je défoncerai la coque du cockpit pour nager jusqu’à la surface.
-vous n’avez pas l’étoffe pour travailler avec nous. Vous distrayez les pilotes sans parler des officiers. Or ici nous maintenons tout en place pour remporter cette guerre. Sans discipline, les hommes seraient des pantins livrés à eux- même.Glenn Carter et MacArthur l’ont bien compris et elles se plient aux règles. On vous a donné l’ordre de ne pas vous rendre sur les pistes lors des manœuvres et pas plus tard qu’hier, vous vous êtes faite encore remarquée – il se pencha au-dessus d’un dossier – de plus, vous n’avez pas obtenu d’assez bonnes notes lors de l’examen, ce qui vous discrédite auprès des autres concurrentes.
Comment confondre un avion ennemi avec l'un des nôtres? Pourquoi nous avoir fait perdre notre temps ?Confondre un B-19 à un B-14 ne vous rend pas crédible
-qui avez-vous choisi pour le poste ?
Ses longs cils s’arrêtèrent à mi- course et ainsi les yeux froncés me scrutait dans le blanc des yeux.
-Burton nous paraît toute destinée. Assidue, parfaite technicienne, elle sera une parfaite agent de liaison. En attendant votre départ, vous serez de corvée. Vous vous présenterez à votre officier et comme je ne pense pas vous revoir….que Dieu vous protège !
-Burton est parfaite. C’est un très bon choix, sir.
***
Entre deux éclaircis les pilotes disputaient un match de football. Six avions décollèrent non loin d’un marécageux terrain de foot du castle Fort Reynolds, le quartier- général et dortoirs de ces hommes. Une luxueuse retraite aux yeux des pilotes placés bien loin de leur famille. Au fond de la Manche, mon corps prisonnier d’une carcasse d’aluminium n’aurait pas droit à une sépulture.Glenn Carter ! Cette garce ne méritait pas de rester. Elle ne connaissait rien à l’aviation, préférant le charme douillet d’une demeure que les pistes puant carburant et pneumatique.
En passant près du terrain, quelques pilotes en mal d’amour me sifflèrent comme certains hommes après une soirée bien arrosée dans les quartiers populaires de Londres. Mitchell avait raison, je n’avais été là que dans le seul but de distraire un troupeau de mâle en rut, bourrés d’hormones en tout genre. Le lieutenant Leicester tourna la tête en me voyant. Etait-il seulement au courant de mon renvoi ? L’escalier de pierre donnait sur un terrain de tennis, puis après la boue rendant impraticable le sentier, il fallait enjamber un fossé conduisant aux urinoirs.
Personne.
Je passais derrière le bâtiment de pierre et assise sur une souche éclata en sanglots. Le contre- coup indubitablement. La tête dans la main, je fus inconsolable. Ma pauvre fille que vas-tu devenir ? Une mèche auburn, rebelle s’échappa du chignon venant chatouiller ma narine. Quand une porte claqua mal refermée par un utilisateur. Rapidement, j’arrangeai la coiffure, la jupe et l’expression de mon visage. Leicester tirait sur une cigarette, un béret de police recouvrant boucles brunes et une partie du front.
-et votre livre ? ça avance ?
Dernière édition par Cassiopée le 21/4/2009, 23:20, édité 1 fois
Cassiopée- Aspirant
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Re: La RAF et leurs pilotes
Au vol, en passant:
...du Reich
etc.
Spad?squad
?forces progressives
...du Reich
XB- ? (pense pas qu'on apprenait aux pilotes à différencier les prototypes).B-14
etc.
Invité- Invité
Re: La RAF et leurs pilotes
merci à toi quand au B14 je l'ai changé dans la seconde version par une autre proposition.
Cassiopée- Aspirant
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Re: La RAF et leurs pilotes
Quelques retouches, ça commence à se tenir. Continue !
Le monde des pilotes de chasse est étrange. Il existe une fraternité née de l’amour du vol et d’une passion inaltérable pour les avions à hautes performances. Du Spad au Mig-1, du Fokker-D-VII au Spitfire, du Messerschmitt-109 au F-105. Ils sont des héros qui finissent bien souvent dans les débris fumants d’un avion au flanc d’une colline.
Février 1942.
Les USA venaient d’entrer en guerre contre les avancées toujours progressives du Reich. Une division de pilotes frais émoulus des bases aériennes rejoignit l’Angleterre. Des gars dont l’âge moyen ne dépassait pas 22 ans. On disait qu’ils incarnaient la terreur du ciel. Mais comment croire ces yankees qui jusqu’à maintenant n’avaient piloté que des Curtiss SNC ou des Fairchild PT 19 A Cornell ?
D’un regard inquisiteur les anglais de la base de Harlow dans l’Essex devaient apprendre à vivre avec les USAAF.
Nan, l'Usaaf n'existe pas encore à cette époque. C'est l'Army air corps.
Dans tout le pays plus de 1 000 volontaires avaient répondu à l’appel, [quote]soit 244 pilotes devant totaliser plus de 10.000 heures de vol. 71 escadrons détachés en tout. Les membres de l’Eagle Squadrons parlaient forts, fumaient et pendant leurs heures de repos jouaient de l’harmonica. La RAF repoussait tant bien que mal l'aviation ennemie et même sans l’aide des américains ils reprendraient le contrôle aérien.
Non il n'y a pas eu 71 squadrons détachés en tout. 3 Eagle Squadrons : le 71, le 121 et le 133
Il pleuvait sur le comté du Devon.
Une pluie glaciale et pénétrante.
Les Masters II ne décollaient pas en raison de la purée de pois qui rendaient impraticables les pistes de décollage.
Ça reste à voir parce que la RAF avait déjà des pistes bétonnées à cette époque.
Les radios des tours de contrôle tempêtaient. Il n’y avait qu’en Angleterre qu’il pissait autant ! Le crayon sous le nez, une otarie dressée pour le cirque n’aurait pas faite mieux que moi Diane Godwin attendant fébrilement la permission octroyée pour son unité.
Agée tout juste de 22 ans, je sortais d’une OTU, une école de chasse. Agée de tout juste 22 ans, je sortais d'une école d'une formation dispensée par sa "gracieuse" Majesté. Les futurs flight officier apprenaient la maîtrise de leur appareil dans des régions reculées du Commonwealth comme le Canada ou l'Afrique du sud.
Nan, dans ce cas là il faut que tu dises "les futurs officiers" étant donné qu'ils ne vont pas tous s'arrêter au grade de flight officer, certains deviendront wing commander, d'autres group captain, d'autres resteront au grade qu'ils ont reçu, etc.
Les raisons de cet éloignement étaient simples. L'empire britannique craignait la perte de ses pilotes et telle une poule qui protège sa couvée, les jeunes officiers apprenaient à voler loin de leur poulailler.
Les cours avaient succédaient aux cours, les heures de vol s’étaient accumulés rapidement, les séances de tir au-dessus des montagnes couvertes de neige du pays de Galles s’additionnèrent vite dans le carnet de vol. L’aviation restait un rêve inespéré. Enfant déjà, le passage d’avion dans le ciel exaltait mes sens. Un poste auprès du quartier- général serait vacant dans quelques semaines. Une formidable opportunité d’accéder aux escadrons de la RAF. Trois postulantes rentraient en lice, dont Bettina –Bonnie- Glenn Carter et Alyson –Ally- MacArthur. Face aux aînées, je n’étais pas démontée, peu impressionnée, très enthousiaste pour ce que j’entreprenais, disant avoir toutes les chances de réussir. Les pilotes étaient non seulement des héros mais le fer de lance de toute une nation. Voir un bataillon décoller fichait la chair de poule, parce qu’en ciel et terre tout se jouait.
Tu n'as pas de bataillon qui décolle, mais un Squadron ou un flight.
La loi de la gravité, la mécanique, le courage et l’acharnement. Les tôles en aluminium dans un vrombissement de moteur quittaient le sol tels de puissants albatros et il serait vain de les décrire. « -ne restez pas sur la piste de décollage mademoiselle ! » me lançait-on persuadé que pareille extase rendait imprudent. Si les avions partaient en une formation parfaitement géométrique, il n’était pas rare de les voir surgir des nuages complètement désordonnés, blessés, puisant dans leurs dernières ressources assez de force pour se poser.
Il était relativement rare que les appareils décollent en parfaite formation géométrique ou alors c'est parce qu'il y avait une caméra dans le coin. En général on décolllait par paires sur les pistes bétonnées, en flight s'il s'agit d'une étendue de gazon suffisamment large qui permette d'éviter le crash au roulage.
Les pilotes alors sortaient de leur cockpit aussi exténués que la bête qu’ils avaient montée pendant de longues minutes. Ils étaient le prolongement du manche et entre eux et la machine existait une osmose, une confiance sans nom. Ils se confiaient réciproquement l’un à l’autre et avec quel ardeur l’animal en aluminium obéissait à son maître ! Parfois la bête se dérobait et l’on assistait impuissant à ce que l’on pouvait appeler à une avarie. On assistait (on assiste pour la 2eme fois, trouve un synonyme...) impuissant à une fuite de glycol ou une partie de la mécanique prenait feu. Juchée sur la barrière, je prenais quelques photographies. Qui pourrait me croire une fois arrivée à Londres, que j’ai pu côtoyer à mon aise ces irrévérencieux dompteurs ?
Si elle vient d'arriver de Londres et qu'elle est encore inconnue du personnel de la base, elle n'aurait certainement pas sorti son appareil photo sans que deux ou trois MP lui sautent dessus.
Le mess des officiers. Pourquoi ne pas commencer par là ?
N’importe quel pilote le suivrait dans le ciel ombrageux (plutôt dire "dans la purée de poids ou dans un ciel parsemé de Me-109"). Les sous- officiers et officiers représentaient une certaine élite. Ils avaient tous dans le sang cette volonté de chasser l’ennemi au-delà de la mer, le renvoyer dans son foyer d’origine et le
Venait ensuite le tour du capitaine Brad Bashore, le doyen de la base appelé « big Moustaches ». Le morse, animal de la banquise pourrait être son égal. Il parlait comme tous les écossais avec un prodigieux accent à couper au couteau. Très paternel il briguait la bonne parole comme un curé en haut de sa chaire. Motherwell lui manquait bien qu’il n’en parlait jamais.
A travers son regard, on devinait quelques souvenirs lointains de sa terre natale. Leicester m’a repéré. Sournoisement il baissa le regard sur le bock de bière. Les hommes sont quelque peu lassés que je vienne les interviewer dans leur intimité. Les femmes n’étaient pas admises dans le mess mais le très respectable Don Harvey m’y avait mise de corvée pour la semaine.
La vie à la caserne était plaisante à la condition d’y trouver une place. Tout était régit par une organisation digne des corps d’armée de Napoléon ou de Jules César. Chacun avait un rôle à jouer. On démembrait 26 pilotes, 2 médecins et 3 infirmiers (en général tu as un médecin par base), une trentaine de mécaniciens, des WAAF (auxiliaire féminin de la RAF) dont je faisais partie et des hommes d’entretien (les hommes d'entretien devraient être remplacés par des auxiliaires genre plantons, etc. ).
Quand Dwignt Mitchell me fit demander à 7heures15 précises du matin, il fallut plus de 20 minutes au courrier pour me quérir et 20 supplémentaires pour me ramener auprès du chef d’escadrille.
Derrière la porte, suspendu au téléphone il s’entretenait avec le commandant du squadron 56 B (il n'y a pas de Squadron XX B, il y a un Squadron, A flight, B flight etc, mais pas de Squadron B)sur le sort des avions restés au sol pour réparations et des autres condamnés à rester en raison de la diluvienne pluie. Le nez à la fenêtre, perdue dans des pensées de voltige en plein ciel, j’étais loin de me douter que l’entrevue allait sceller mon destin à jamais.
-Godwin entrez. Je n’ai pas toute la vie à vous accorder.
(...)
-qu’est-ce qui a fait que vous ayez arrêté votre choix sur moi ?
Il croisa les bras sur la poitrine sans détacher son regard du mien. Il savait que je ne lâcherai pas. Il savait que je défoncerai la coque du cockpit pour nager jusqu’à la surface. (la coque s'appelle une vérrière, auquel cas il faut dire "que je casserai la verrière pour nager", etc.)
-vous n’avez pas l’étoffe pour travailler avec nous. Vous distrayez les pilotes sans parler des officiers. Or ici nous maintenons tout en place pour remporter cette guerre. Sans discipline, les hommes seraient des pantins livrés à eux- même.Glenn Carter et MacArthur l’ont bien compris et elles se plient aux règles. On vous a donné l’ordre de ne pas vous rendre sur les pistes lors des manœuvres (nan, à la limite opérations, entrainement au vol mais pas manoeuvres) et pas plus tard qu’hier, vous vous êtes faite encore remarquée – il se pencha au-dessus d’un dossier – de plus, vous n’avez pas obtenu d’assez bonnes notes lors de l’examen, ce qui vous discrédite auprès des autres concurrentes.
-qui avez-vous choisi pour le poste ?
Ses longs cils s’arrêtèrent à mi- course et ainsi les yeux froncés me scrutait dans le blanc des yeux.
-Burton nous paraît toute destinée. Assidue, parfaite technicienne, elle sera une parfaite agent de liaison. En attendant votre départ, vous serez de corvée. Vous vous présenterez à votre officier et comme je ne pense pas vous revoir….que Dieu vous protège !
-Burton est parfaite. C’est un très bon choix, sir.
La logique veut que si l'héroïne est d'un grade inférieur, à moins qu'elle ne connaisse particulièrement bien l'officier à qui elle s'adresse, elle n'approuvera ou ne désapprouvera jamais l'officier. Parce que si c'était le cas, s'en suivrait alors un "is it ?" qui correspond grosso modo à "de quoi je me mêle !" appuyé d'un méchant regard. Surtout s'il s'agit d'un sous-officier qui s'adresse alors à un officier, spécifiquement dans la RAF.
***
Entre deux éclaircies les pilotes disputaient un match de football. Six avions décollèrent non loin d’un marécageux terrain de foot du castle Fort Reynolds, le quartier- général et dortoirs de ces hommes. Une luxueuse retraite aux yeux des pilotes placés bien loin de leur famille. Au fond de la Manche, mon corps prisonnier d’une carcasse d’aluminium n’aurait pas droit à une sépulture.Glenn Carter ! Cette garce ne méritait pas de rester. Elle ne connaissait rien à l’aviation, préférant le charme douillet d’une demeure que les pistes puant carburant etpneumatique. et huile
En passant près du terrain, quelques pilotes en mal d’amour me sifflèrent comme certains hommes après une soirée bien arrosée dans les quartiers populaires de Londres. Mitchell avait raison, je n’avais été là que dans le seul but de distraire un troupeau de mâle en rut, bourrés d’hormones en tout genre (un peu mal dit, je dirai "aux hormones affolées" ou qqchose de ce genre). Le lieutenant Leicester tourna la tête en me voyant. Etait-il seulement au courant de mon renvoi ? L’escalier de pierre donnait sur un terrain de tennis, puis après la boue rendant impraticable le sentier, il fallait enjamber un fossé conduisant aux urinoirs.
Personne.
Je passais derrière le bâtiment de pierre et assise sur une souche éclata en sanglots. Le contre- coup indubitablement. La tête dans la main, je fus inconsolable. Ma pauvre fille que vas-tu devenir ? Une mèche auburn, rebelle s’échappa du chignon venant chatouiller ma narine. Quand une porte claqua mal refermée par un utilisateur. Rapidement, j’arrangeai la coiffure, la jupe et l’expression de mon visage. Leicester tirait sur une cigarette, un béret de police (un calot) recouvrant boucles brunes et une partie du front.
-et votre livre ? ça avance ?
Les héros
Le monde des pilotes de chasse est étrange. Il existe une fraternité née de l’amour du vol et d’une passion inaltérable pour les avions à hautes performances. Du Spad au Mig-1, du Fokker-D-VII au Spitfire, du Messerschmitt-109 au F-105. Ils sont des héros qui finissent bien souvent dans les débris fumants d’un avion au flanc d’une colline.
Février 1942.
Les USA venaient d’entrer en guerre contre les avancées toujours progressives du Reich. Une division de pilotes frais émoulus des bases aériennes rejoignit l’Angleterre. Des gars dont l’âge moyen ne dépassait pas 22 ans. On disait qu’ils incarnaient la terreur du ciel. Mais comment croire ces yankees qui jusqu’à maintenant n’avaient piloté que des Curtiss SNC ou des Fairchild PT 19 A Cornell ?
D’un regard inquisiteur les anglais de la base de Harlow dans l’Essex devaient apprendre à vivre avec les USAAF.
Nan, l'Usaaf n'existe pas encore à cette époque. C'est l'Army air corps.
Dans tout le pays plus de 1 000 volontaires avaient répondu à l’appel, [quote]soit 244 pilotes devant totaliser plus de 10.000 heures de vol. 71 escadrons détachés en tout. Les membres de l’Eagle Squadrons parlaient forts, fumaient et pendant leurs heures de repos jouaient de l’harmonica. La RAF repoussait tant bien que mal l'aviation ennemie et même sans l’aide des américains ils reprendraient le contrôle aérien.
Non il n'y a pas eu 71 squadrons détachés en tout. 3 Eagle Squadrons : le 71, le 121 et le 133
Il pleuvait sur le comté du Devon.
Une pluie glaciale et pénétrante.
Les Masters II ne décollaient pas en raison de la purée de pois qui rendaient impraticables les pistes de décollage.
Ça reste à voir parce que la RAF avait déjà des pistes bétonnées à cette époque.
Les radios des tours de contrôle tempêtaient. Il n’y avait qu’en Angleterre qu’il pissait autant ! Le crayon sous le nez, une otarie dressée pour le cirque n’aurait pas faite mieux que moi Diane Godwin attendant fébrilement la permission octroyée pour son unité.
Agée tout juste de 22 ans, je sortais d’une OTU, une école de chasse. Agée de tout juste 22 ans, je sortais d'une école d'une formation dispensée par sa "gracieuse" Majesté. Les futurs flight officier apprenaient la maîtrise de leur appareil dans des régions reculées du Commonwealth comme le Canada ou l'Afrique du sud.
Nan, dans ce cas là il faut que tu dises "les futurs officiers" étant donné qu'ils ne vont pas tous s'arrêter au grade de flight officer, certains deviendront wing commander, d'autres group captain, d'autres resteront au grade qu'ils ont reçu, etc.
Les raisons de cet éloignement étaient simples. L'empire britannique craignait la perte de ses pilotes et telle une poule qui protège sa couvée, les jeunes officiers apprenaient à voler loin de leur poulailler.
Les cours avaient succédaient aux cours, les heures de vol s’étaient accumulés rapidement, les séances de tir au-dessus des montagnes couvertes de neige du pays de Galles s’additionnèrent vite dans le carnet de vol. L’aviation restait un rêve inespéré. Enfant déjà, le passage d’avion dans le ciel exaltait mes sens. Un poste auprès du quartier- général serait vacant dans quelques semaines. Une formidable opportunité d’accéder aux escadrons de la RAF. Trois postulantes rentraient en lice, dont Bettina –Bonnie- Glenn Carter et Alyson –Ally- MacArthur. Face aux aînées, je n’étais pas démontée, peu impressionnée, très enthousiaste pour ce que j’entreprenais, disant avoir toutes les chances de réussir. Les pilotes étaient non seulement des héros mais le fer de lance de toute une nation. Voir un bataillon décoller fichait la chair de poule, parce qu’en ciel et terre tout se jouait.
Tu n'as pas de bataillon qui décolle, mais un Squadron ou un flight.
La loi de la gravité, la mécanique, le courage et l’acharnement. Les tôles en aluminium dans un vrombissement de moteur quittaient le sol tels de puissants albatros et il serait vain de les décrire. « -ne restez pas sur la piste de décollage mademoiselle ! » me lançait-on persuadé que pareille extase rendait imprudent. Si les avions partaient en une formation parfaitement géométrique, il n’était pas rare de les voir surgir des nuages complètement désordonnés, blessés, puisant dans leurs dernières ressources assez de force pour se poser.
Il était relativement rare que les appareils décollent en parfaite formation géométrique ou alors c'est parce qu'il y avait une caméra dans le coin. En général on décolllait par paires sur les pistes bétonnées, en flight s'il s'agit d'une étendue de gazon suffisamment large qui permette d'éviter le crash au roulage.
Les pilotes alors sortaient de leur cockpit aussi exténués que la bête qu’ils avaient montée pendant de longues minutes. Ils étaient le prolongement du manche et entre eux et la machine existait une osmose, une confiance sans nom. Ils se confiaient réciproquement l’un à l’autre et avec quel ardeur l’animal en aluminium obéissait à son maître ! Parfois la bête se dérobait et l’on assistait impuissant à ce que l’on pouvait appeler à une avarie. On assistait (on assiste pour la 2eme fois, trouve un synonyme...) impuissant à une fuite de glycol ou une partie de la mécanique prenait feu. Juchée sur la barrière, je prenais quelques photographies. Qui pourrait me croire une fois arrivée à Londres, que j’ai pu côtoyer à mon aise ces irrévérencieux dompteurs ?
Si elle vient d'arriver de Londres et qu'elle est encore inconnue du personnel de la base, elle n'aurait certainement pas sorti son appareil photo sans que deux ou trois MP lui sautent dessus.
Le mess des officiers. Pourquoi ne pas commencer par là ?
, connu sous le nom de -Beaver Mitchell- est un formidable chef d’escadron pour les recrues envoyées par l’académie militaire de la Royal Air Force (bah et les autres alors ? ceux qui ne sont pas officiers, ça donne quoi ?). Mesurant 1m98, il en impose par la taille tout autant que par l’aptitude qu’il a à commander. Originaire de Harlow dans l’Essex, il est issu de la classe moyenne.Le lieutenant Dwight Mitchell
Après être passé par l' Empire Air training, il a obtenu ses galons en pilotant comme personne. Il a abattu plus d’allemands que son propre père pendant la grande guerre (c'est une mauvaise parallèle, il vaudrait mieux dire "il a abattu tant d'avions en si peu de temps que, etc.). Peu bavard, il observe le monde autour de lui pour en tirer les meilleures conclusions.Après être passé par une OTU
N’importe quel pilote le suivrait dans le ciel ombrageux (plutôt dire "dans la purée de poids ou dans un ciel parsemé de Me-109"). Les sous- officiers et officiers représentaient une certaine élite. Ils avaient tous dans le sang cette volonté de chasser l’ennemi au-delà de la mer, le renvoyer dans son foyer d’origine et le
-Fox Leicester- savait mieux que quiconque le sens du mot devoir. Grand et ténébreux, il fallait plaindre le coucou portant une croix gammée. Il l’abattait ayant un sens exacerbé du tir (je ne vois pas trop ce que veut dire un sens exacerbé du tir, il vaudrait mieux dire que c'est un chasseur émérite dans tous les sens du terme). Aussi doué aux fléchettes que pour fixer un point de mire, Leicester ne craignait ni Dieu ni le diable. De nature calme, les hommes placés sous ses ailes le disaient confiant. Il est mon préféré de ces hommes. (mmmhh, je pinaille, mais question style ça boîte. Ca serait plutôt "parmi ces hommes, c'est mon préféré", ou alors "il a ma préférence parmi tous").lieutenant Nolan Leicester
Venait ensuite le tour du capitaine Brad Bashore, le doyen de la base appelé « big Moustaches ». Le morse, animal de la banquise pourrait être son égal. Il parlait comme tous les écossais avec un prodigieux accent à couper au couteau. Très paternel il briguait la bonne parole comme un curé en haut de sa chaire. Motherwell lui manquait bien qu’il n’en parlait jamais.
A travers son regard, on devinait quelques souvenirs lointains de sa terre natale. Leicester m’a repéré. Sournoisement il baissa le regard sur le bock de bière. Les hommes sont quelque peu lassés que je vienne les interviewer dans leur intimité. Les femmes n’étaient pas admises dans le mess mais le très respectable Don Harvey m’y avait mise de corvée pour la semaine.
, deux des batmans de la base le ménage ne pouvait être mieux fait que celui de leurs prédécesseurs.Avec l’aide de John Hugues et de Terry Fisher
La vie à la caserne était plaisante à la condition d’y trouver une place. Tout était régit par une organisation digne des corps d’armée de Napoléon ou de Jules César. Chacun avait un rôle à jouer. On démembrait 26 pilotes, 2 médecins et 3 infirmiers (en général tu as un médecin par base), une trentaine de mécaniciens, des WAAF (auxiliaire féminin de la RAF) dont je faisais partie et des hommes d’entretien (les hommes d'entretien devraient être remplacés par des auxiliaires genre plantons, etc. ).
Quand Dwignt Mitchell me fit demander à 7heures15 précises du matin, il fallut plus de 20 minutes au courrier pour me quérir et 20 supplémentaires pour me ramener auprès du chef d’escadrille.
Derrière la porte, suspendu au téléphone il s’entretenait avec le commandant du squadron 56 B (il n'y a pas de Squadron XX B, il y a un Squadron, A flight, B flight etc, mais pas de Squadron B)sur le sort des avions restés au sol pour réparations et des autres condamnés à rester en raison de la diluvienne pluie. Le nez à la fenêtre, perdue dans des pensées de voltige en plein ciel, j’étais loin de me douter que l’entrevue allait sceller mon destin à jamais.
-Godwin entrez. Je n’ai pas toute la vie à vous accorder.
(...)
-qu’est-ce qui a fait que vous ayez arrêté votre choix sur moi ?
Il croisa les bras sur la poitrine sans détacher son regard du mien. Il savait que je ne lâcherai pas. Il savait que je défoncerai la coque du cockpit pour nager jusqu’à la surface. (la coque s'appelle une vérrière, auquel cas il faut dire "que je casserai la verrière pour nager", etc.)
-vous n’avez pas l’étoffe pour travailler avec nous. Vous distrayez les pilotes sans parler des officiers. Or ici nous maintenons tout en place pour remporter cette guerre. Sans discipline, les hommes seraient des pantins livrés à eux- même.Glenn Carter et MacArthur l’ont bien compris et elles se plient aux règles. On vous a donné l’ordre de ne pas vous rendre sur les pistes lors des manœuvres (nan, à la limite opérations, entrainement au vol mais pas manoeuvres) et pas plus tard qu’hier, vous vous êtes faite encore remarquée – il se pencha au-dessus d’un dossier – de plus, vous n’avez pas obtenu d’assez bonnes notes lors de l’examen, ce qui vous discrédite auprès des autres concurrentes.
Comment confondre un avion ennemi avec l'un des nôtres? Pourquoi nous avoir fait perdre notre temps ?Confondre un B-19 à un B-14 ne vous rend pas crédible
-qui avez-vous choisi pour le poste ?
Ses longs cils s’arrêtèrent à mi- course et ainsi les yeux froncés me scrutait dans le blanc des yeux.
-Burton nous paraît toute destinée. Assidue, parfaite technicienne, elle sera une parfaite agent de liaison. En attendant votre départ, vous serez de corvée. Vous vous présenterez à votre officier et comme je ne pense pas vous revoir….que Dieu vous protège !
-Burton est parfaite. C’est un très bon choix, sir.
La logique veut que si l'héroïne est d'un grade inférieur, à moins qu'elle ne connaisse particulièrement bien l'officier à qui elle s'adresse, elle n'approuvera ou ne désapprouvera jamais l'officier. Parce que si c'était le cas, s'en suivrait alors un "is it ?" qui correspond grosso modo à "de quoi je me mêle !" appuyé d'un méchant regard. Surtout s'il s'agit d'un sous-officier qui s'adresse alors à un officier, spécifiquement dans la RAF.
***
Entre deux éclaircies les pilotes disputaient un match de football. Six avions décollèrent non loin d’un marécageux terrain de foot du castle Fort Reynolds, le quartier- général et dortoirs de ces hommes. Une luxueuse retraite aux yeux des pilotes placés bien loin de leur famille. Au fond de la Manche, mon corps prisonnier d’une carcasse d’aluminium n’aurait pas droit à une sépulture.Glenn Carter ! Cette garce ne méritait pas de rester. Elle ne connaissait rien à l’aviation, préférant le charme douillet d’une demeure que les pistes puant carburant et
En passant près du terrain, quelques pilotes en mal d’amour me sifflèrent comme certains hommes après une soirée bien arrosée dans les quartiers populaires de Londres. Mitchell avait raison, je n’avais été là que dans le seul but de distraire un troupeau de mâle en rut, bourrés d’hormones en tout genre (un peu mal dit, je dirai "aux hormones affolées" ou qqchose de ce genre). Le lieutenant Leicester tourna la tête en me voyant. Etait-il seulement au courant de mon renvoi ? L’escalier de pierre donnait sur un terrain de tennis, puis après la boue rendant impraticable le sentier, il fallait enjamber un fossé conduisant aux urinoirs.
Personne.
Je passais derrière le bâtiment de pierre et assise sur une souche éclata en sanglots. Le contre- coup indubitablement. La tête dans la main, je fus inconsolable. Ma pauvre fille que vas-tu devenir ? Une mèche auburn, rebelle s’échappa du chignon venant chatouiller ma narine. Quand une porte claqua mal refermée par un utilisateur. Rapidement, j’arrangeai la coiffure, la jupe et l’expression de mon visage. Leicester tirait sur une cigarette, un béret de police (un calot) recouvrant boucles brunes et une partie du front.
-et votre livre ? ça avance ?
Kaiser Sauce- Sous-lieutenant
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Re: La RAF et leurs pilotes
oui pardon, hier soir j'ai tout simplement confondu Usaaf avec Waaf. Ne cherches pas à comprendre, j'ai des absences par moment (gné)D’un regard inquisiteur les anglais de la base de Harlow dans l’Essex devaient apprendre à vivre avec les USAAF.
Nan, l'Usaaf n'existe pas encore à cette époque. C'est l'Army air corps.
oui ben tu vois, celui-là je ne veux pas me le sortir du texte.Non il n'y a pas eu 71 squadrons détachés en tout. 3 Eagle Squadrons : le 71, le 121 et le 133
oui j'avais inventé cette partie-là. Comme tu peux t'en douter, la base dont je fais référence n'existe pas. Tout est fictif.Derrière la porte, suspendu au téléphone il s’entretenait avec le commandant du squadron 56 B (il n'y a pas de Squadron XX B, il y a un Squadron, A flight, B flight etc, mais pas de Squadron B)sur le sort des avions
pour quelles raisons? Etait-ce interdit de prendre des photos du site?Si elle vient d'arriver de Londres et qu'elle est encore inconnue du personnel de la base, elle n'aurait certainement pas sorti son appareil photo sans que deux ou trois MP lui sautent dessus.
kesako? les plantons?des hommes d’entretien (les hommes d'entretien devraient être remplacés par des auxiliaires genre plantons, etc. ).
Merci pour ces autres critiques...je change et je poste de nouveau.
Cassiopée- Aspirant
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Re: La RAF et leurs pilotes
Cassiopée a écrit:
pour quelles raisons? Etait-ce interdit de prendre des photos du site?
Comme dans presque toute base militaire, surtout lorsqu'il s'agit d'inconu(e)s
kesako? les plantons?Cassiopée a écrit:
des hommes d’entretien (les hommes d'entretien devraient être remplacés par des auxiliaires genre plantons, etc. ).
Des MDR (militaires du rang voir sous offs) dévoués aux tâches administratives, port de messages, etc.
Kaiser Sauce- Sous-lieutenant
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Re: La RAF et leurs pilotes
MDR pour "ordonnance" aussi? est-ce la même chose?
Quand aux MP qui auraient pu intervenir lorsqu'elle prenait des photos, cela peut-être son motif présumé de renvoi non? Lorsque la narratrice s'entretient avec son flight leutnant, il évoque brièvement ces manquements à la discipline dont celui-là entre autres. Tout se recoupe finalement...
Quand aux MP qui auraient pu intervenir lorsqu'elle prenait des photos, cela peut-être son motif présumé de renvoi non? Lorsque la narratrice s'entretient avec son flight leutnant, il évoque brièvement ces manquements à la discipline dont celui-là entre autres. Tout se recoupe finalement...
Cassiopée- Aspirant
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Re: La RAF et leurs pilotes
Cassiopée a écrit:fight ne te plaisait pas? Pour ce qui est des surnoms à la place du patronyme, cela va me donner du fil à retordre.Oui mais nan, c'est FLIGHT leutnant (avec L)
J'aurais dit Flight Officer, mais Flight Lieutenant existe aussi. Au temps pour moi. En tout cas on écrit "lieutenant". Leutnant c'est pour les soldats du Kaiser
Invité- Invité
Re: La RAF et leurs pilotes
mais leutnant, n'est-ce pas lieutenant en anglais? ôtez-moi ce doute!
Cassiopée- Aspirant
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Re: La RAF et leurs pilotes
Eh non, comme l'a dit justement LSR "leutnant" c'est en allemand. les anglais écrivent "lieutenant" comme nous français !Cassiopée a écrit:mais leutnant, n'est-ce pas lieutenant en anglais? ôtez-moi ce doute!
Sturmovik- Police militaire (Modérateur)
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